Zambie/Foot : Avram Grant nommé nouvel entraîneur

L’ancien coach de Chelsea a signé un contrat de deux ans avec les doubles champions d’Afrique.L’Israélien Avram Grant a été nommé, jeudi 22 décembre 2022, nouvel entraîneur de l’équipe nationale masculine de football de la Zambie.

Selon l’Association de football de Zambie, l’Israélien de 67 ans a signé un contrat de deux ans qui lui permettra de superviser les préparatifs du pays d’Afrique australe pour la Coupe d’Afrique des Nations 2024 prévue en Côte d’Ivoire.

Grant a surmonté la rude concurrence de plus de 100 autres entraîneurs qui s’étaient disputés la chance d’entraîner les Chipolopolo.

L’Israélien est sans emploi depuis qu’il s’est séparé de NorthEast United (Inde) en 2018.

Entre 2014 et 2017, il était l’entraîneur de l’équipe nationale ghanéenne, menant le pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’en finale de la Coupe d’Afrique des Nations, où il s’est incliné face à la Côte d’Ivoire aux tirs au but.

Son poste le plus important a été celui d’entraîneur du club de première division anglaise, Chelsea, entre 2007 et 2008, menant cette équipe à la finale de la Ligue européenne des champions.

Il a également entraîné les équipes anglaises de Portsmouth et West Ham United et l’équipe serbe du Partizan Belgrade.

Cameroun : André Onana met fin à sa carrière avec les Lions

Le gardien de but titulaire du Cameroun, André Onana a annoncé, ce vendredi 23 décembre 2022, sa retraite avec les Lions indomptables.André Onana, 26 ans, s’est disputé avec son coach, Rigobert Song, qui l’a exclu du reste de la campagne de la Coupe du monde après avoir participé au premier match de groupe perdu 1-0 devant la Suisse.

Il a ensuite quitté le Qatar après avoir été écarté des matchs contre la Serbie et le Brésil, après quoi le Cameroun a quitté le tournoi.

Dans une déclaration, Onana, qui joue à l’Inter Milan (Italie), a déclaré qu’aucune équipe n’était meilleure que celle de son pays, mais qu’il mettait un terme à sa carrière avec les Lions indomptables.

Le joueur qui a fait sa première apparition avec le Cameroun en 2016 avec 34 sélections a déclaré que c’était un rêve devenu réalité pour un garçon du village qui a travaillé dur pour représenter son pays dans les compétitions internationales.

Classement FIFA: Le Maroc grimpe à la 11e place

Après la fin de la Coupe du monde Qatar 2022, le nouveau classement FIFA a été publié ce jeudi 22 décembre. Les Lions de l’Atlas pointent désormais à la 11e place au niveau mondial et dominent le classement des meilleures équipes africaines devant le Sénégal.Les Lions de l’Atlas ont réussi l’exploit de se hisser en demi-finale de la Coupe du monde Qatar 2022, en prenant le meilleur sur de grandes équipes européennes comme la Belgique, l’Espagne ou encore le Portugal. Cet exploit monumental a permis au Maroc de faire un bond de 11 places dans le classement FIFA publié ce jeudi 22 décembre. Le Maroc est passé de la 22e à la 11e place. 

Cette belle progression a permis au Onze national de passer de grandes nations de football comme l’Allemagne, l’Uruguay, le Danemark, le Mexique ou encore la Suède, la Pologne. Les Lions de l’Atlas dominent également le classement des meilleures équipes africaines devant le Sénégal.

En tête du classement, le podium est composé du Brésil, de l’Argentine qui gagne une place, tout comme l’équipe de France désormais troisième. La Belgique est classée quatrième.

 

Mondial 2022 : l’exploit du Maroc prouve que le trophée est « à portée de main »

Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a manifesté ce mercredi son enthousiasme après que les Lions de l’Atlas ont atteint les demi-finales de la Coupe du monde remportée dimanche par l’Argentine.Le Maroc a hissé l’Afrique dans le dernier carré d’un Mondial pour la première fois de l’histoire. Les Lions de l’Atlas ont notamment vaincu la Belgique, l’Espagne et le Portugal pour finir au pied du podium. En outre, le Sénégal s’est arrêté en huitièmes de finale, tandis que le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu composter leur ticket pour le second tour.

Ce mercredi, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a animé une conférence de presse en ligne au cours de laquelle il a fait le bilan du continent noir à la grand-messe du foot mondial. « Les 54 pays membres de la Caf sont extrêmement inspirés par les victoires des cinq nations qui nous ont représenté à la Coupe du monde Qatar 2022. Nous sommes particulièrement fiers de la qualification historique du Maroc pour les demi-finales. C’est la première fois qu’une nation africaine arrive à ce stade de la compétition. Je tiens à exprimer notre profonde gratitude aux joueurs, au staff technique, à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) dirigée par Fouzi Lekjaa, au peuple marocain et au Roi Mohammed VI », a déclaré le patron de la Caf.

Avant que le sélectionneur Walid Regragui et ses hommes ne créent la sensation à Doha, l’Afrique restait sur trois quarts de finale perdus : le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010). Maintenant, « notre objectif est de faire en sorte qu’une nation africaine remporte la Coupe du monde. C’est à portée de main », a soutenu M. Motsepe.

Pour que le foot africain soit davantage compétitif au niveau mondial, a promis le successeur d’Ahmad Ahmad, « nous continuerons à investir dans le football scolaire, les académies de jeunes garçons et filles, ainsi que les infrastructures et installations de football. La Caf s’engage également à améliorer la qualité des formateurs, des entraîneurs, des arbitres et à développer le football dans chacune des 54 associations membres ».

En outre, a assuré le milliardaire sud-africain, la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit et d’administration porte ses fruits et des discussions mutuellement bénéfiques ont lieu avec nos sponsors, partenaires et investisseurs. Nous progressons aussi dans le dossier de la Super League africaine et des annonces à ce sujet seront faites en temps voulu.

Afrique: Le Marocain Soufiane El Bakkali désigné meilleur athlète masculin de l’année 2022

La Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) a annoncé que le champion du monde du 3.000 m steeple, le Marocain Soufiane El Bakkali, a été désigné meilleur athlète masculin de l’année 2022 en Afrique.Le champion olympique marocain, Soufiane El Bakkali, vainqueur de la Diamond League et meilleur performer de la saison (7:58.28), a devancé les Kenyans, Eliud Kipchoge, détenteur du marathon WR et Emmanuel Korir, champion du monde du 800 m, selon la CAA.

La championne du monde du 100 m haies et détentrice du WR, la Nigériane Tobi Amusan a été nommée meilleure athlète féminine devant la championne du monde du 1500 m du Kenya Faith Kipyegon et la championne du monde du 10 000 m Letesenbet Gidey d’Éthiopie, précise la même source.

Les champions du monde U20 Faith Cherotich du Kenya (3000 m steeple) et le Botswanais Letsile Tebogo (100 m) ont été désignés les athlètes les plus potentiels. L’entraîneur de Tebogo Kebonemodisa Dose Mosimanyane a, quant à lui, été désigné meilleur entraîneur de l’année.

Maroc: Les Lions de l’Atlas reçus et décorés par le Roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a reçu mardi à Rabat, les membres de la sélection marocaine de football, après leur brillante prestation à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.Cette audience fait suite à l’exploit historique et inédit réalisé par l’équipe nationale de football qui a pu atteindre les demi-finales, le premier et le plus retentissant succès du genre du football marocain, arabe et africain, lors des phases finales de cette manifestation sportive mondiale.

Au cours de cette audience, le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, l’entraîneur de l’Équipe Nationale, Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe nationale, qui étaient accompagnés de leurs mères, de Ouissams Royaux.

Il a ainsi décoré du Ouissam Al Arch de 2ème classe (Commandeur),  Fouzi Lakjaâ et Walid Regragui.

Le Souverain a décoré du Ouissam Al Arch de 3ème classe (Officier) l’ensemble des joueurs de la sélection nationale. le Roi a, en outre, donné Ses instructions pour la remise de décorations Royales à l’ensemble du staff technique et médical de l’équipe nationale et ce, en reconnaissance du travail exceptionnel accompli.

Les membres de l’Équipe Nationale avaient regagné le Royaume mardi en fin d’après-midi. Les habitants de Rabat, de Salé et des autres villes du Royaume leur ont réservé un accueil des plus chaleureux. Ainsi, depuis leur arrivée à l’aéroport de Rabat-Salé, et tout au long de leur itinéraire, les Lions de l’Atlas ont été ovationnés par un public venu nombreux pour les acclamer et saluer leur parcours exceptionnel.

Coupe du monde: les Lions de l’Atlas accueillis en héros au Maroc

Le souverain marocain a réservé, mardi, un accueil royal aux Lions de l’Atlas applaudis quelques instants plus tôt par des milliers de Marocains de l’aéroport au centre-ville de la capitale, Rabat.Comment mesure-t-on l’amour pour une équipe nationale de football de retour d’une coupe du monde sans son pays, fut-il sans trophée? Est-ce par la qualité de l’accueil ou par le nombre de leurs concitoyens venus les accueillir?

Mardi 20 décembre, les Lions de l’Atlas, – surnom de l’équipe nationale de football du Maroc/ arrivés quatrièmes à la Coupe du monde qui s’est achevée dimanche au Qatar – ont pu mesurer combien ils étaient aimés, adulés et adorés par les Marocains.
Plusieurs heures avant que l’avion qui les transporte depuis le Qatar atterrisse à l’aéroport de Salé, près de Rabat, des milliers de personnes, encadrées par un exceptionnel dispositif de sécurité de plus de 8000 homes, ont envahi l’itinéraire qui mène de l’aéroport de la ville jumelle de la capitale au Boulevard Mohamed V, la grande artère qui relie le centre-ville de Rabat au Palais Royal où les Lions étaient attendus par le roi en personne.

Annoncés la veille à 17h, les joueurs de l’équipe du Maroc étaient attendus mardi à la même heure sur la principale artère des fêtes et des célébrations dans la capitale chérifienne. Mais les milliers de supporters qui ont choisi de les accueillir directement aux abords de l’aéroport ont contraint leur bus à rouler à pas de tortue.

« Alhamdou LiLlah, Dieu merci, il n’y a pas eu d’accident. Cet accueil est historique », se réjouit Amine, un intellectuel quinquagénaire qui n’a jamais vu autant de monde dans les rues du Maroc depuis l‘enterrement, en juillet 1999, du roi Hassan II, le père de Mohamed VI qui a régné sur le Royaume durant 38 ans.

« Le roi doit être très heureux de voir ses citoyens aussi joyeux qu’aujourd’hui », glisse un serveur de café travaillant près de l’avenue Mohamed VI où le bus décoré aux couleurs du Royaume, le rouge et le vert, s’est brièvement arrêté pour permettre aux joueurs de saluer leurs supporters.

Combien étaient-ils? 20000, 40000, 100000, un million?

« Le décompte est impossible. L’essentiel n’est pas dans les chiffres. Il est dans cette ferveur populaire, cette joie et ce sentiment d’amour que les Marocains ont exprimé aujourd’hui à leur équipe nationale », insiste Mohamed un trentenaire travaillant dans un restaurant fréquenté du centre de Rabat.

« Cette équipe a fait dans une compétition de football qui a duré quelques semaines seulement, ce qu’aucun acteur de la diplomatie du pays n’a pu faire dans l’histoire du Maroc. C’est la preuve que le sport est un levier efficace pour la réputation et l’image du pays », s’enthousiasme Tarik, un ingénieur en télécommunications de 37 ans venu depuis le matin avec son épouse et son fils de 9 ans pour ne pas « rater un événement aussi grandiose dont personne ne pouvait rêver avant que ces joueurs fassent cet exceptionnel parcours », en référence à la qualification historique des Lions de l’Atlas à la demie finale du Mondial qatari devenant, ainsi, la première équipe africaine à atteindre un tel niveau dans la plus prestigieuse compétition sportive du monde.

Un parcours exceptionnel 

Arrivé premier de son groupe où il avait triomphé de la redoutable Belgique, le Maroc a dû battre la talentueuse équipe espagnole en huitième de finale, avant d’éliminer au tour suivant le Portugal du multiple Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo.

Tombés à l’avant-dernier tour final sur l’équipe de France, les Marocains ont livré une prestation honorable face aux champions du monde sortants. Ils ont aussi montré une très belle image lors du match de classement pour la troisième place contre la Croatie, finaliste en 2018 en Russie.

« Dommage que leur bus ne se soit pas arrêté suffisamment au milieu de la foule pour qu’ils entendent ces milliers de voix venues les acclamer et leur dire l’amour du pays », regrette Abdou un cadre dans le privé, les yeux rivés quelques minutes plus tard sur un écran de télévision dans le hall d’un hôtel du centre-ville transmettant la cérémonie d’accueil au Palais Royal de Rabat que le roi Mohamed VI a tenu à réserver personnellement à l’équipe nationale.

Le Souverain a décoré le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lakjaâ, le sélectionneur national , Walid Regragui, et les joueurs de l’équipe qui étaient accompagnés de leurs familles, leurs meres notamment.

Maroc : Accueil triomphal pour les Lions de l’Atlas

Les Lions de l’Atlas ont été triomphalement accueillis par des milliers de Marocains qui se sont rassemblés pour saluer ces héros ayant marqué l’histoire par leur brillant parcours durant le Mondial Qatar-2022.Des dizaines de milliers de citoyens ont ainsi investi les artères reliant l’aéroport Rabat-Salé aux différentes avenues, artères et places de la capitale, empruntées par le cortège de l’équipe nationale.

Vêtus des maillots de la sélection nationale, drapeaux du Maroc à la main, les citoyens ont tenu à exprimer, dans la spontanéité et l’enthousiasme, leur profonde gratitude à la délégation de l’équipe nationale qui a réussi, par ses exploits durant la Coupe du Monde de football au Qatar, à faire la fierté de tout un peuple.

Entonnant l’hymne national, les supporters qui ont choisi d’investir les rues de Rabat ont multiplié les moyens pour exprimer leur grande fierté de la performance inégalée des Lions de l’Atlas dans le cadre de cette manifestation footballistique mondiale, ayant permis de hisser le drapeau national et de faire résonner l’hymne national sept fois, une première sur les plans arabe et africain.

Le dispositif sécuritaire mis en place par les services de police de Rabat, faisant appel à plus de 8.000 éléments de la police et des forces publiques, a permis de garantir un cadre sécurisé pour célébrer dans les meilleures conditions l’arrivée de l’équipe nationale, ainsi qu’une circulation fluide pour préserver la sécurité des citoyens.Pour rappel, la sélection marocaine de football a atteint les demi-finales de la Coupe du monde, devenant ainsi la première équipe africaine et arabe à accéder à ce stade de compétition. Elle a été battue par la France (2-0). Le Mondial a été remporté par l’Argentine.

Mondial-2022 : accueil royal mardi pour la sélection marocaine de football

Un accueil royal era réservé mardi à la sélection marocaine de football qui a réalisé un exploit historique inédit lors des phases finales de la Cope du monde Qatar-2022 en se hissant au carré d’or. Une première pour l’Afrique et le monde arabe.Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce que sur hautes instructions royales, l’équipe nationale de football se verra réserver, mardi 20 décembre 2022, un accueil digne de son brillant parcours durant la Coupe du monde Qatar 2022.

Dans un communiqué, le ministère de la Maison royale, du Protocole et de la Chancellerie précise que l’équipe ira ainsi à la rencontre du public, dès son arrivée vers 17h00 à l’aéroport de Rabat-Salé, en passant par les grandes artères de capitale.

Pour rappel, la sélection marocaine de football a créé la la surprise durant la coupe du monde. Elle est la première équipe africaine et arabe à accéder en demi-finale de cette compétition planétaire.

Mondial 2022 : exploits et regrets pour l’Afrique

La Coupe du monde 2022 a vu le Maroc améliorer la meilleure performance du continent noir dont trois des cinq représentants au Qatar sont néanmoins passés à la trappe dès le premier tour.Le gratin du football s’est quitté ce dimanche sur le sacre au bout du suspense de l’Argentine de Lionel Messi aux dépens de la France de Kylian Mbappé (3-3, TAB 4-2). Dans la première Coupe du monde accueillie par un pays arabe, l’Afrique a totalisé sept succès en phase de groupes. Du jamais vu depuis qu’elle a découvert la compétition en 1934 par le biais de l’Égypte. Mieux encore, toutes ses cinq sélections ont au moins remporté un match. Cela aussi ne s’était pas produit dans le passé.

Le Maroc, à jamais les premiers

Les Lions de l’Atlas ont terminé, hier samedi, au pied du podium d’un Mondial qu’ils auront marqué de leur empreinte. Pour la petite finale, le Maroc harassé a courbé l’échine devant la Croatie (2-1). Auparavant, il a livré une bataille farouche en demi-finale contre la France, alors championne du monde en titre (défaite 2-0).

Avant l’avènement du sélectionneur Walid Regragui et de ses soldats dévoués, l’Afrique restait sur trois échecs en quarts de finale de la Coupe du monde : le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Maintenant, la date du 10 décembre 2022 est gravée dans les mémoires collectives. Ce jour-là, face au Portugal de Cristiano Ronaldo, Youssef En-Nesyri est monté haut dans le ciel de Doha pour briser le plafond de verre du continent noir. Un but, un seul, qui vaut de l’or.

En huitièmes de finale, le Maroc a écœuré durant 120 minutes l’Espagne (0-0) et gagné la séance des tirs au but (3-0) grâce notamment à son gardien infranchissable, Yassine Bounou. Le début de second tour féérique des Lions de l’Atlas n’a été que le prolongement du premier au terme duquel ils se sont classés premiers de la poule F en muselant (0-0) les Vatreni (flamboyants) croates et en dominant la Belgique (0-2) et le Canada (1-2). Deux triomphes et un nul, synonymes de 7 points au compteur. Soit le meilleur total d’une équipe africaine depuis l’ère de la victoire à trois points au Mondial (1994).

Le Sénégal renvoyé à ses chères études

Les champions d’Afrique en titre rêvaient grand pour le troisième Mondial de l’histoire du Sénégal. Mais le forfait de Sadio Mané, à quelques jours de l’amorce du tournoi, a refroidi les ardeurs de tout un pays. Sans leur guide, les Lions ont gêné les Pays-Bas pendant longtemps avant de s’écrouler en fin de partie (0-2).

Mal embarqué, le Sénégal s’est relancé lors de la 2ème journée en prenant le dessus sur le pays hôte (1-3) avec des réalisations de Boulaye Dia, Famara Diédhiou et Bamba Dieng. Opposées à l’Équateur pour la « finale » du groupe A, les troupes du sélectionneur Aliou Cissé ont sorti le match qu’il fallait pour l’emporter sur le score de deux buts à un.

Terminant deuxièmes de la poule derrière les Oranje, les Lions ont hérité de l’Angleterre en huitièmes de finale. Sans Idrissa Gana Guèye, suspendu pour cumul de cartons jaunes, ils ont tactiquement été surclassés par des Three Lions d’une efficacité redoutable (3-0). Au-delà de l’élimination, la prestation d’ensemble jugée lamentable de Kalidou Koulibaly et de ses coéquipiers a exaspéré plus d’un. Pourtant, le Sénégal, éliminé au premier tour en 2018, s’est bonifié quatre ans plus tard avec un bilan de 2 victoires, 2 défaites, 5 buts marqués et 7 encaissés.

Cameroun : une victoire de prestige et puis s’en va

Le vendredi 2 décembre dernier, les Lions indomptables se sont offerts une proie de choix dans la plus grande des compétitions. Obligé de battre le Brésil pour entretenir son espoir de qualification, à l’ultime journée du groupe G, le Cameroun l’a fait. Face à la Seleção B, Vincent Aboubakar a planté l’unique banderille à la 92ème minute. Dans la foulée, l’avant-centre a été expulsé pour avoir enlevé son maillot dans la célébration de son somptueux but de la tête sur un centre déposé par Jérôme Ngom Mbekeli.

Un succès historique, le premier d’une nation africaine contre le pays de la samba en Coupe du monde, qui n’a hélas permis de poursuivre l’aventure. Car auparavant, Collins Fai, André-Frank Zambo Anguissa, Eric Maxim Choupo-Moting et consorts se sont sabordés face à la Suisse (revers 1-0) et ont miraculeusement arraché le nul contre la Serbie (3-3). Conséquence, avec quatre points, les Lions indomptables ont fini à la 3ème position avec 1 victoire, 1 nul, 1 défaite, 4 buts inscrits et autant pris.

En outre, le Cameroun a une fois encore fait parler de lui en dehors des terrains. Peu avant le coup d’envoi du deuxième match, le gardien titulaire, André Onana, a été écarté de la Tanière pour raison disciplinaire. On saura plus tard que le portier de l’Inter Milan a eu un différend sur son jeu au pied avec le sélectionneur Rigobert Song qui n’acceptait pas certaines prises de risque. Ainsi, Onana a claqué la porte et livré sur les réseaux sociaux sa version des faits.

« Je n’ai pas été autorisé à être sur le terrain pour aider le Cameroun, comme je le fais toujours, à atteindre les objectifs de l’équipe. Je me suis toujours comporté de manière appropriée pour mener l’équipe vers le succès. J’ai mis tous mes efforts et mon énergie afin de dénouer les liens d’une situation ambiguë, mais je n’ai pas rencontré la réceptivité espérée », a expliqué l’ancien sociétaire de l’Ajax Amsterdam. C’est donc Devis Epassy qui a gardé les cages des Lions indomptables contre les Aigles blancs et les Auriverde.

Resté au Qatar pour suivre le reste de la compétition, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), est sorti de ses gonds après le huitième de finale ayant opposé le Brésil à la Corée du Sud. Il s’en est violemment pris à un youtubeur algérien qui l’importunait. Par la suite, l’ex-attaquant « a regretté profondément d’avoir perdu (son) sang-froid et d’avoir réagi d’une manière qui ne correspond pas à (sa) personnalité ».

La Tunisie, si près et si loin

Accéder enfin au second tour, c’était l’ambition des Aigles de Carthage dans ce Mondial. La Tunisie, pour son entrée en lice dans le tournoi, a tenu en échec le Danemark. Malheureusement, les hommes de l’entraîneur Jalel Kadri se sont pris les pieds dans le tapis face à l’Australie. Une défaite un à zéro qui a mis à nu les difficultés offensives de Youssef Msakni et de ses coéquipiers.

La qualification restait tout de même possible en cas de victoire contre la France combinée à un résultat favorable dans l’autre rencontre entre le Danemark et l’Australie. Grâce à un pion de Wahbi Khazri contre une formation très remaniée des Bleus, les Aigles de Carthage ont effectué une partie du travail. Cependant, les Socceroos ont fait s’écrouler le rêve comme un château de cartes en battant la Danish Dynamite. 

En nombre de points, la Tunisie a réalisé sa meilleure campagne avec 1 succès, 1 nul, 1 défaite, 1 but inscrit et 1 concédé. Mais comme en 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018, les Aigles de Carthage n’ont pas déployé bien loin leurs ailes.

Le Ghana plombé par sa défense gruyère

Lawrence Ati-Zigi, le dernier rempart des Black Stars, est allé chercher le ballon au fond de ses filets à sept reprises. Aucun autre représentant de l’Afrique n’a été aussi perméable après trois matchs au Qatar. Naïveté, erreurs de placement, attentisme…, les défenseurs ghanéens ont été tout sauf luisants face au Portugal (défaite 3-2), contre la Corée du Sud (victoire 2-3) et face à l’Uruguay (revers 0-2).

Par contre, en attaque, Mohamed Kudus (22 ans) a été la révélation. Le gaucher a signé deux buts, délivré une passe décisive et provoqué un penalty raté avec désinvolture par André Ayew contre la Celeste. Le Ghana a fini bon dernier de la poule H et laissé un goût d’inachevé. Le sélectionneur Otto Addo, ayant quitté ses fonctions, n’a jamais trouvé la formule pour équilibrer une sélection dans laquelle les nouveaux arrivants Iñaki Williams, Mohammed Salisu ou encore Tariq Lamptey n’ont pas totalement répondu aux attentes.

Mondial-2022/Classement: Le Maroc battu par la Croatie (2-1)

La sélection marocaine a perdu la petite finale du Mondial-2022 de football au Qatar, face à son homologue croate, par 2 buts à 1, samedi au stade Khalifa.Dès la 7e minute, la Croatie débloquait le compteur sur coup-franc, suite à une belle déviation de la tête de Perisiç, qui permettait à Gvardiol de conclure sur une tête plongeante. La réplique des Lions se faisait immédiate et pratiquement de la même manière, avec un centre sur coup-franc de Ziyech. Dévié par un défenseur adverse, le ballon atterrissait devant Achraf Dari, qui réussissait une autre tête plongeante pour rétablir la parité (1-1, 9e minute). 

La Croatie s’emparait ensuite du ballon pour tenter de percer la défense marocaine, forçant le Maroc à reculer vers sa surface. La récupération marocaine s’est encore distinguée en remportant plusieurs duels, mais les difficultés persistaient au niveau de la relance. 

A la 24e minute, après deux dégagements ratés par El Yamiq et Attiat Allah, Yassine Bounou sortait un incroyable sauvetage en deux temps pour priver Modriç d’un second but. La défense marocaine montrait des signes de fébrilité, sans toutefois craquer. Seul le couloir droit marocain, boosté par la paire Hakimi-Ziyech, pouvait créer la différence et faire parvenir le danger vers la surface croate, contrairement au flanc gauche et à l’axe du terrain. Ce n’est qu’à partir de la demi-heure de jeu que le couloir gauche commençait à peser sur la défense adverse, grâce aux excellentes chevauchées de Yahya Attiat Allah. A la 43e minute, El Khanouss interceptait un ballon en entrée de surface mais ratait sa relance, permettant à Mislav Orsiç de battre Bounou d’un tir brossé vers le 2e poteau (2-1). Ce 2e but marquait la fin d’une première mi-temps jonchées d’erreurs individuelles de la part des défenseurs et des médians marocain.

Durant la deuxième période, le coach Regragui renforçait davantage son secteur offensif en alignant Anas Zarroury (1re apparition) et Selim Amallah, alors que Banoune remplaçait Dari en défense. L’occasion la plus nette du Maroc s’est dessinée à la 75e minute, avec un centre de Attiat Allah qui trouvait En-Nesyri dans la surface. Le fer de lance ne trouvait cependant pas le temps d’ajuster sa frappe, suite à la sortie réussie du gardien Livakoviç. 

Le Maroc poursuivait son pressing offensif lors du dernier quart d’heure, tout en gérant des contres dangereux de la part des “Vatreni”. La rencontre se terminait sur le score de 2 à 1 en faveur des Croates qui se sont emparés de la 3ème place au Mondial.

Pour leur part, les Lions de l’Atlas sont  la première équipe africaine et arabe à s’être hissée à ce stade de la compétition dans une Coupe du Monde.

La finale du Mondial-2022 opposera, dimanche, la France à l’Argentine.

Le Maroc va accueillir la Coupe du monde des Clubs 2023 (FIFA)

Le Maroc accueillera officiellement, du 1er au 11 février 2023, la Coupe du monde des clubs, la troisième après les éditions de 2013 et 2014. L’annonce a été faite par Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), lors d’un point de presse à Doha (Qatar).La décision a été prise lors d’une réunion du comité exécutif de la FIFA, vendredi 16 décembre à Doha au Qatar, en marge de la Coupe du monde 2022, et annoncé lors d’un point de presse du président, Gianni Infantino.

Le champion d’Afrique en titre, le Wydad de Casablanca, sera accompagné du champion d’Europe, le Real Madrid, du vainqueur de la Copa Libertadores, Flamengo, du vainqueur de la Ligue des Champions de la CONCACAF, les Sounders de Seattle et d’Auckland qui a remporté la Ligue des Champions de l’OFC (Océanie).

Reste à connaître le vainqueur de la Ligue des champions d’Asie, dont la finale sera avancée en janvier pour faciliter la tenue du Mondial des clubs en février.

Le Wydad étant également champion du Maroc, c’est son dauphin, le Raja de Casablanca, qui devrait prendre part à la compétition en tant que représentant national.

Mondial 2022: La fédération marocaine conteste l’arbitrage du match Maroc-France

La Fédération royale marocaine de football conteste les décisions de l’arbitre mexicain César Arturo Ramos Palazuelos lors du match de demi-finale qui a opposé le Maroc à la France mercredi au Qatar.Dans un communiqué publié ce jeudi 15 décembre, la Fédération indique  qu’elle a écrit un courrier à l’instance compétente, dans lequel elle  relève les décisions d’arbitrage ayant privé le Maroc de deux penaltys  évidents, comme en témoignent des experts dans le domaine. La FRMF a  également exprimé son étonnement la salle du VAR a omis de l’alerter.

La  Fédération affirme aussi qu’elle ne ménagera aucun effort pour défendre  les droits de la sélection nationale, appelant à l’équité dans la prise  des décisions qui s’imposent concernant l’injustice arbitrale dont ont  été victimes les Lions de l’Atlas lors de cette rencontre de la Coupe du  monde – Qatar 2022.

Mondial: Le Roi Mohammed VI adresse un vibrant hommage à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale

A l’issue de la demi-finale de la Coupe du Monde Qatar 2022, le Roi Mohammed VI s’entretient au téléphone avec l’entraineur et le capitaine de l’équipe nationale.Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique avec l’entraineur de l’équipe nationale, Walid Regragui à l’issue du match de demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar-2022, qui a opposé, mercredi, la sélection nationale de football à son homologue française et qui s’est soldé par la victoire de l’équipe de France (2-0).

Au cours de cet entretien, le Souverain a adressé un vibrant hommage à l’entraineur, aux joueurs et à l’ensemble des composantes de l’équipe nationale pour leurs brillantes réalisations lors de cette Coupe, tout en leur souhaitant plein succès au cours de leurs prochaines rencontres.

le Souverain a également loué la performance de Walid Regragui pour avoir pu, en quelques mois seulement à la tête de l’équipe nationale, forger un groupe de joueurs si compact et si combatif, au point de marquer cette compétition et faire honneur au peuple marocain et au public international par ses hautes valeurs de sportivité et son talent exemplaire.

le Roi s’est également entretenu, à cette occasion, avec le capitaine de l’équipe nationale Romain Saiss a qui il a souhaité prompt rétablissement pour sa blessure, le félicitant pour son leadership, tout en le chargeant de transmettre également les vives félicitations royales à l’ensemble de l’équipe.

Mondial-2022: L’Afrique « fière du parcours des Lions de l’Atlas » (Faki)

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité», a affirmé le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, à l’issue de la 2e demi-finale Maroc-France (0-2).Le bilan des Lions de l’Atlas et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial, s’est réjoui le président de la Commission de l’Union africaine dans un tweet.

«L’Afrique fière du parcours des Lions de l’Atlas à cette Coupe du monde. Ils n’ont pas démérité. Leur bilan et la qualité de leur jeu font désormais de l’Afrique un des continents phare du football mondial. Merci à vous les Lions de nous avoir porté si haut», écrit Moussa Faki Mahamat.

Le Maroc s’est incliné face à la France sur le score de 2 buts à 0, en match de demi-finale du Mondial Qatar 2022, mercredi 14 décembre 2022, au stade Al Bayt.

Le Maroc affrontera samedi prochain la Croatie en match de classement. La France, quant à elle, sera opposée à l’Argentine, dimanche en finale.

Mondial-2022: Le Maroc battu par la France (2-0)

La sélection marocaine de football ne jouera pas la finale de la Coupe du monde 2022. Les Lions de l’Atlas ont été éliminé, ce mercredi, contre la France (2-0). Pour une troisième place, ils croiseront le fer contre la Croatie, samedi.Le Maroc n’a pas su tenir la dragée haute à la France, mercredi au stade Al Bayt, s’inclinant sur le score de 2-0. La première manche marquée par une possession en faveur du Maroc aura donc été la dernière, mais les Lions n’ont jamais démérité. La France n’a pas forcé le pressing en début de rencontre, préférant pousser les Lions à l’erreur avant de répliquer. Une tactique payante, puisque Jaouad El Yamiq ratait un tacle devant Griezmann dès la 5e minute et les Bleus en profitaient pour lancer leur première offensive et marquer, par le biais de Théo Hernandez à la . 5ème minute du jeu.

Les Lions répliquaient dès la 9e minute par un tir d’Azzeddine Ounahi, qui est passé tout près de l’égalisation si ce n’était Hugo Lloris. La France permettait ensuite au Maroc de s’avancer pour déloger le bloc défensif et provoquer d’autres erreurs et donc d’autres contre-attaques. 

A la 21e minute, la cuisse de Romain Saïss a fini par céder et Selim Amallah reprenait sa place naturelle en ligne médiane. La tension montait au fil des minutes. Les Français ne forçaient pas le pressing, mais se lançaient comme des flèches dès qu’ils récupéraient au niveau de la ligne médiane. En cédant le ballon aux Lions de l’Atlas, Deschamps a créé de la confusion dans le camp marocain, avec une ligne médiane incapable de construire des offensives, car engagée au niveau du marquage et isolée par les médians français. La fin de la première période voyait les Lions prendre l’initiative et créer le danger, essentiellement à travers les balles arrêtées. El Yamiq signait ainsi l’occasion la plus nette en faveur des nationaux, avec un splendide retourné acrobatique, mais le ballon s’écrasait sur le poteau droit de Lloris.

De retour des vestiaires, Walid Regragui envoyait Yahya Attiat Allah sur la pelouse à la place de Nousseir Mazraoui, qui avait perdu bien des duels en première mi-temps. Avec des ailiers placés en entrée de la surface française, la possession marocaine commençaient à apporter ses fruits lors de ce deuxième acte. Tour à tour, Attiat Allah, En-Nesyri et Hakimi passait tout près du 1-1, mais manquaient d’appui au moment d’ajuster Lloris.

Le Maroc parvenait en effet à s’infiltrer en surface avec plus d’aisance, grâce aux sublimes combinaisons réussies par le trio Ziyech-Ounahi-Hakimi sur le couloir droit. A la 66e minute, coach Walid jouait deux nouvelles cartes offensives avec les entrées de Abderrazak Hamdallah et de Zakaria Aboukhlal à la place d’En-Nesyri et de Boufal. Les Lions dominaient la possession sans pouvoir concrétiser et la France exploitait les moindres failles, en tentant d’aggraver le score sur coup-francs. Après la 70e minute, la rencontre prenait un sens unique, avec des Lions plein tournés vers la cage de Lloris. Toutefois, sur un énième contre français, M’bappé et Thuram combinaient dans la surface avant que le tir contré de la star parisienne n’échoue devant le remplaçant Randal Kolo Muani, qui doublait la mise à la 79e minute.

Les dix dernières minutes cristallisaient justement le manque de solutions offensives chez les Lions, qui se sont retrouvés sans armes face au bloc défensif adverse, malgré une grande volonté d’Ounahi et compagnie. Finalement, l’arbitre sifflait le terme de l’aventure marocaine au Mondial Qatar 2022, une épopée qui restera gravée à jamais dans les mémoires esprits des Marocains.

Les Lions de l’Atlas, première équipe africaine à atteindre ce stade de la compétition, peuvent toujours aspirer à terminer à la troisième place, samedi prochain à 16h00, contre la Croatie lors de la petite finale.

La France affrontera l’Argentine, dimanche 18 décembre à 16h00, lors de la finale de Mondial pleinement réussi à la fois dans l’organisation et et dans la qualité du jeu offert par les équipes.

Mondial 2022 : l’armada française face au verrou marocain

Les Bleus et les Lions de l’Atlas se disputent, ce mercredi à Al Bayt Stadium de Doha, une place en finale de la Coupe du monde.« Il y a juste un mois, si vous demandiez à un Marocain si on peut remporter le Mondial, il vous aurait ri au nez », souligne Bassam Nejjar, journaliste sportif à MEDI 1 TV (télévision privée). Mais contre vents et marées, les Lions de l’Atlas sont sortis premiers de leur poule au premier tour devant la Croatie, la Belgique et le Canada. Dans la phase à élimination directe, ils ont fait mordre la poussière à l’Espagne et au Portugal pour se donner le droit de défier ce soir la France, tenante du titre.

« Sur le plan footballistique, c’est un affrontement entre David et Goliath, entre les champions du monde en titre et des Marocains qui n’étaient pas du tout attendus à ce stade de la compétition », estime M. Nejjar pour qui néanmoins « tout est possible » tant ses compatriotes ont renversé des montagnes au Qatar.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Maroc est à deux matchs seulement du sacre. Le premier face aux Bleus s’annonce « très compliqué », prédit Amine El Amri. En mission à Doha, ce journaliste sportif du quotidien Le Matin fait remarquer que l’équipe menée par Walid Regragui est « prête à aller de l’avant » en toutes circonstances avec un mental hors du commun. « C’est la plus grande valeur qu’a transmise le sélectionneur aux joueurs », indique-t-il.

En conférence de presse d’avant-match, l’ancien coach du Wydad Athletic Club a affiché ses ambitions en balayant d’un revers de main la pensée ambiante selon laquelle le Maroc a déjà réussi quoi qu’il advienne : « On a faim et on n’est pas fatigués. On veut aller en finale et gagner la Coupe du monde. Ce ne sont pas des paroles en l’air ».

Son pair français Didier Deschamps prend en tout cas très au sérieux cette demi-finale inédite qui sera arbitrée par le Mexicain César Ramos. « Le Maroc mérite respect et reconnaissance. C’est tout sauf une surprise (d’être dans le dernier carré) quand on a encaissé un but en cinq matchs », affirme le champion du monde comme joueur en 1998 et entraîneur en 2018.

Jusque-là, la France et le Maroc se sont affrontés à cinq reprises en match amical. Le bilan est de 3 victoires pour les Tricolores et de 2 nuls. Le dernier duel entre les deux pays remonte au 16 novembre 2007. Ce jour-là, au Stade de France, un score de parité (2-2) a sanctionné la partie avec des buts de Sidney Govou (15′) et Samir Nasri (76′) contre des réalisations de Tarik Sektioui (8′) et Youssef Mokhtari (85′). Aujourd’hui, l’enjeu est de taille. Le vainqueur rejoindra en finale de la Coupe du monde l’Argentine, qualifiée la veille aux dépens de la Croatie (3-0).

Le physique, la clé du match ?

Après cinq rencontres dans le tournoi, les corps sont éprouvés surtout ceux des Marocains dont le style de jeu impose de considérables efforts physiques tout au long des matchs. « La fraîcheur physique est un vrai casse-tête pour Regragui dans ce second tour. Ce débat se posait déjà face à l’Espagne, puis contre le Portugal, mais les joueurs ont tenu bon. Contrairement à la France qui a fait tourner son effectif contre la Tunisie (défaite un à zéro), le Maroc a une composition stable depuis le début du Mondial. Cependant, avec la motivation et l’adrénaline, les souffrances physiques sont oubliées », se persuade Bassam Nejjar. Le journaliste sportif à MEDI 1 TV en veut pour preuve le rayonnement au milieu de terrain de Sofiane Amrabat, véritable rampe de lancement, qui n’a manqué aucune minute au Qatar malgré des douleurs au dos ayant nécessité une infiltration. « On ressent les douleurs, mais on va se préparer. Pas le choix », promet le sociétaire de la Fiorentina, en Serie A italienne.

En défense, « le retour de Nayef Aguerd semble improbable. Romain Saïss et Noussair Mazraoui ont été bichonnés par le staff médical pour qu’ils soient opérationnels.  Quoi qu’il en soit, l’effectif compte 26 joueurs et on a vu face au Portugal qu’il y eu des changements dans le onze sans que cela impacte le résultat final », rappelle Amine El Amri du quotidien Le Matin, convaincu que tout se passe actuellement dans la tête et « les Lions de l’Atlas ont ce qu’il faut » au plan psychologique pour puiser dans leurs ressources.

« Avec la blessure d’Aguerd contre l’Espagne, beaucoup redoutaient que l’aventure se termine pour le Maroc au tour suivant. Mais la prestation de Jawad El Yamiq face au Portugal a donné de la confiance à l’équipe. Et même à la sortie sur blessure de Romain Saïss lors du quart de finale, Badr Benoun s’est montré efficace. Pour Mazraoui, sa doublure Yahya Attiat Allah est une belle surprise dans ce Mondial. Cette défense a donc fait le job », conclut M. Nejjar.

Côté français, des doutes subsistent sur l’état de santé du défenseur central Dayot Upamecano et du milieu relayeur Adrien Rabiot. La malédiction du champion du monde en titre brisée, les Bleus partent avec la faveur des pronostics. Sur la pelouse d’Al Bayt Stadium, ce sera une autre paire de manches face à une formation qui crève l’écran à sa manière et qui gagnera à coup sûr la bataille des gradins. Grâce à un pont aérien établi par la Royal Air Maroc, avec une dizaine de vols spéciaux à partir de Casablanca, d’autres inconditionnels des Lions de l’Atlas ont rejoint dans la capitale qatarie une marée humaine acquise à la cause du Royaume chérifien.

Mondial 2022 : le Maroc va « décomplexer le foot africain »

Premier pays africain à se hisser en demi-finales de la Coupe du monde, le Maroc fera des émules dans le continent noir, assure, dans un entretien avec APA, le journaliste Mamadou Koumé, ancien président de l’Association Nationale de la Presse Sportive du Sénégal (ANPS).Le Maroc a fait sauter le plafond de verre des sélections africaines au Mondial. Sur le continent noir, quelles peuvent être les conséquences de cet exploit ?

Ce résultat va décomplexer le football africain. Les autres nations vont se dire que c’est désormais possible pour elles aussi. Car quand on interroge le palmarès du Maroc sur le continent noir, il n’y a qu’un seul trophée : la Coupe d’Afrique des nations (Can) remportée en 1976. Si les Lions de l’Atlas sont parvenus à créer la sensation au Qatar, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria, le Sénégal, le Ghana… voudront également rééditer cette performance. Le Maroc va alors être la référence. Il sera copié. Les autres pays vont essayer de savoir ce qui explique cette performance pour s’en inspirer.

Le Maroc a plusieurs fois échoué à obtenir l’organisation du Mondial. Avec l’épopée qatarie, est-ce qu’il y a des raisons d’espérer pour le Royaume chérifien ?

Le Maroc s’est porté candidat à cinq reprises pour organiser la Coupe du monde de football, notamment celle de 2010 finalement attribuée à l’Afrique du Sud. Maintenant, je crois que ce pays dispose d’une référence sportive avec cette demi-finale contre la France. En outre, le Maroc possède énormément d’infrastructures et d’équipements. Tous les pays africains qui, faute de stades aux normes, ne pouvaient pas jouer chez eux, étaient accueillis par le Maroc pour y disputer leurs matchs. De plus, le Maroc est proche de l’Europe. C’est un carrefour de cultures et de civilisations. Ces Lions de l’Atlas ont fait la publicité du Maroc, du foot marocain et africain. Le Royaume chérifien a donc des atouts s’il se porte candidat pour abriter la Coupe du monde 2030. Celle de 2026 étant déjà attribuée aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Dans un avenir proche, le Maroc pourrait bien être le second pays africain à organiser la compétition.

Comment voyez-vous la demi-finale entre le Maroc et la France ?

L’affiche est inédite en Coupe du monde. Pour moi, c’est du 50-50. Le Maroc a agréablement surpris dans ce tournoi. C’est l’une des équipes, avec les Pays-Bas et l’Angleterre, ayant bouclé le premier tour avec le plus grand nombre de points (7). Défensivement, lesLions de l’Atlas sont très solides (1 seul but encaissé en 5 matchs). Ils vont rencontrer la France, championne du monde en titre. Les Bleusont également fait forte impression. Et la formation de Didier Deschamps a beaucoup de chance. Tout compte fait, ce sera un match équilibré. Les joueurs des deux sélections jouent dans les mêmes championnats. Toutefois, la plupart des Français évoluent dans de grands clubs contrairement aux Marocains. Mais le football reste un sport collectif. De ce fait, on va vers une partie âprement disputée. La seule appréhension qu’on peut avoir pour le Maroc, ce sont les joueurs blessés. On ne sait pas si certains effectueront leur retour à la compétition lors de cette demi-finale.

Sur le plan symbolique, que représente ce duel pour les deux nations ?

Ce match a beaucoup de significations. Le Maroc a été un protectorat français de 1912 à 1956, pendant près d’un demi-siècle. Il y a beaucoup de Franco-Marocains établis dans l’Hexagone depuis très longtemps. Ils y ont fondé des familles. Les Marocains d’origine sont aussi présents en Belgique ou encore en Espagne. Géographiquement, le Royaume chérifien est proche de ces pays européens. Dans l’équipe du Maroc, il y a deux joueurs (Romain Saïss et Sofiane Boufal) qui sont nés en France et y ont été formés. Le sélectionneur Walid Regragui, ayant également vu le jour en France, y a été formé avant de jouer entre autres à Toulouse, Ajaccio et Grenoble. Cette rencontre sera donc particulière à bien des égards.

Mondial-2022: qualification historique du Maroc en demi-finale

Le Maroc devient la première nation africaine à disputer une demi-finale de coupe du monde de football.Un exploit historique et mémorable de la sélection marocaine de football. Elle s’est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe du Monde 2022 au Qatar en disposant du Portugal (1-0). Une première pour le Maroc et pour tout le continent africain.

Les Lions de l’Atlas ont battu le Portugal de Cristiano Ronaldo, ce samedi, en quart de finale de la Coupe du Monde (1-0). Une victoire qui les propulse définitivement dans la légende. L’équipe nationale est devenue, en effet la première sélection africaine à atteindre les demi-finales d’un Mondial. Le but de la victoire a été inscrit magistralement par Youssef En-Nesyri à la 42ème minute du jeu.

La sélection marocaine affrontera pour une place en finale le vainqueur de l’autre quart de finale prévu ce soir entre la France et l’Angleterre.

Une liesse indescriptible s’est emparée des différentes villes du Maroc où des foules en rouge et vert déferlent dans les rues et les artères des villes pour fêter la qualification historique du Maroc pour les demi-finales de la Coupe du monde de football aux dépens du Portugal (1-0).

Drapés des couleurs nationales et fous de joie, les supporters des Lions de l’Atlas hommes, femmes et enfants, ont envahi les principales places pour fêter comme il se doit l’exploit mérité des protégés de Walid Regragui. C’est la première fois que le Maroc, terre de football, atteint le carré d’or lors d’un Mondial.

Des chefs d’État arabes et africains ont exprimé leur joie et félicité les Lions de l’Atlas à l’occasion de leur qualification à la demi-finale de la Coupe du monde Qatar 2022.

Sur leurs pages officielles sur Twitter, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, le Président de la République de Djibouti, Ismail Omar Guellah et l’émir de Dubai, Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum ont félicité le Maroc, après sa victoire historique face au Portugal.

Pluie d’hommages

Pour Macky Sall, la qualification du Maroc est « Historique et fantastique ». De son côté, le président de Djibouti a indiqué que « c’est un accomplissement incroyable pour l’équipe marocaine et une source d’inspiration pour tous les pays arabes et africains ».

Des célébrités ont également félicité le Maroc pour cet exploit historique. Ainsi, Sundar Pichai, le président-directeur général de Google a tweeté : « Regarder les scènes à Marrakech (l’une des plus belles villes où je suis allé) est incroyable. Un moment historique, le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales. Félicitations au Maroc ! ».

La chanteuse colombienne Shakira a réagi à son tour à la qualification des Lions de l’Atlas en citant le refrain de sa chanson Waka Waka : « This time for Africa!! » accompagné de l’émoji du drapeau du Maroc.

L’enfant du pays Gad Elmaleh a posté une photo de Walid Regragui porté en héros par les joueurs avec un message : « Historique, et ce n’est pas fini, quelle fierté !! Larmes de joie, on sera avec vous jusqu’au bout ».

Samuel Eto’o, le président de la fédération du Cameroun et légende du football, a exprimé sa joie à son tour sur Twitter : « Incroyable! Le Maroc est le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales. Le continent tout entier vous soutient ». L’ancien joueur du Real Madrid,

Mesut Özil, a partagé sa joie sur ses réseaux-sociaux, quelques minutes après le sifflet final : « Fier, quelle équipe ! Quelle réussite pour le continent africain et le monde musulman. C’est formidable de voir qu’un tel conte de fées est encore possible dans le football moderne, cela donnera à tant de gens tant de pouvoir et d’espoir ! ».

Mondial 2022 : le Maroc fait cap sur les demi-finales

Les Lions de l’Atlas sont allés, mardi dernier, au bout d’eux-mêmes pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.L’équipe nationale du Maroc, arrivée au Qatar sur la pointe des pieds, vit actuellement un rêve éveillé. À Doha, la capitale de cet émirat du golfe Persique, le rugissement des Lions de l’Atlas s’entend désormais à des kilomètres à la ronde.

Ils ne sont toujours pas rassasiés. Pourtant, leurs différentes proies composent à n’en pas douter un festin. La dernière en date, l’Espagne, a cru pouvoir échapper aux crocs acérés avant de voir le piège se refermer sur elle.

À l’Education City Stadium, surnommé « le diamant du désert » en raison de sa façade scintillante, le Maroc a vaincu la Roja dans un match dantesque. Comme à leur habitude depuis le début de la compétition, les Lions de l’Atlas ont laissé le ballon à leurs vis-à-vis, seulement 23 % de possession, pour foncer droit devant dès la récupération du cuir.

Face à une formation espagnole rodée au tiki-taka, le jeu de possession inventé par le génie néerlandais Johan Cruyff lorsqu’il dirigeait le FC Barcelone entre 1988 et 1996, le Maroc a fait montre d’une résilience à toute épreuve. En souffrant beaucoup ensemble sans jamais rompre.

En fait, l’équipe façonnée par le sélectionneur Walid Regragui est une forteresse quasi imprenable. Dans ce Mondial, seul le Canada a fait trembler les filets marocains. « Et encore, c’est un but contre son camp du défenseur central Nayef Aguerd », souligne Jamal Waalam, journaliste à 2M (télévision publique).

Les Espagnols eux n’ont pas eu cette chance. Sous les huées d’un stade acquis à la cause marocaine, les hommes de Luis Enrique ont monopolisé la balle et multiplié les passes (967 réussies) dans toutes les parties de la pelouse afin de déstabiliser les lignes de défense.

Mais durant 120 minutes, la Roja a rarement été en position idéale (13 tirs pour 1 cadré). La faute, glisse Sahelinko Cissokho, journaliste à MEDI 1 TV (privée), à des adversaires habités « par la grâce divine et portés par un vent d’épopée » qui jouaient le match de leurs vies.

De l’infranchissable gardien Yassine Bounou au besogneux avant-centre Youssef En-Nesyri en passant par le roc Romain Saïss, le couteau suisse Sofiane Amrabat, l’imprévisible Hakim Ziyech et le dribbleur fou Sofiane Boufal, le plan de jeu de l’ancien coach du Wydad Athletic Club a été exécuté presque à la perfection. N’eut été la maladresse déconcertante de Walid Cheddira, lancé en cours de match, le Maroc aurait même plié la partie avant la séance des tirs au but, fatidique pour l’Espagne.

Vainqueur du Trophée Zamora, décerné par le célèbre quotidien sportif espagnol Marca, à l’issue de la saison 2021-2022, « Bono », le dernier rempart marocain portant les couleurs du FC Séville en club, est entré dans la tête des héritiers des champions du monde 2010 pour y semer le doute.

Résultat, Pablo Sarabia, Carlos Soler et Sergio Busquets, désignés par leur entraîneur, ont manqué leurs tentatives. Le premier nommé a vu son tir croisé mourir sur le poteau tandis que les frappes des deux autres ont rencontré la main ferme de Yassine Bounou.

Côté marocain, excepté Badr Benoun, Abdelhamid Sabiri, Hakim Ziyech et Achraf Hakimi n’ont pas tremblé. Le piston du Paris Saint-Germain, d’un sang-froid remarquable, s’est même offert une panenka pour la balle de match. L’Espagne est à terre, le Maroc au septième ciel.

Après le Cameroun (1990), le Sénégal (2002), le Ghana (2010), l’Afrique place à nouveau l’un de ses représentants en quarts de finale de la Coupe du monde. En six phases finales, 1970, 1986, 1994, 1998 et 2018, le Maroc n’était sorti des poules qu’au Mexique.

« Le peuple attendait depuis longtemps une qualification au second tour. C’est incroyable. Cette victoire a été célébrée jusque tard dans la nuit. C’était une véritable fête », raconte M. Waalam.

 « C’est un exploit retentissant. On ne réalise pas à quel point Walid Regragui, nommé à la tête de cette équipe à un peu plus de trois mois de ce Mondial, est en train d’écrire l’histoire. Je n’ai jamais vu les Marocains aussi fiers. Ils sont tous ivres de bonheur », constate aussi M. Cissokho.

Briser le plafond de verre

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est rentré dès le premier match à élimination directe. Le Cameroun, la Tunisie et le Ghana n’ont pu intégrer le tableau final du tournoi. Le Maroc est alors l’unique sélection africaine toujours présente au Qatar. Les Lions de l’Atlas, ayant auparavant tenu tête à la Croatie (0-0), surpris la Belgique (2-0) et dominé le Canada (2-1), veulent prolonger la chasse.

Samedi, à 15 heures Temps Universel, ils essaieront d’épingler le Portugal à leur tableau de chasse. « Ce quart de finale s’annonce très difficile. La Seleção, qui a battu la Suisse sur le score de six buts à un en huitièmes de finale, est en pleine forme. Elle a une grande confiance en son potentiel offensif. Ça va être une véritable opposition de styles », analyse le journaliste de la 2M.

Pour ce qui est censé être la toute dernière Coupe du monde de la superstar Cristiano Ronaldo, le Portugal de l’entraîneur Fernando Santos est une belle équipe. Si dans l’arrière-garde, Pepe (39 ans) fait encore de la résistance, les jeunes ont par la force des choses pris le pouvoir en attaque. C’est depuis le banc de touche que « CR7 » a assisté au récital offensif de Bruno Fernandes, Bernardo Silva, João Félix, Gonçalo Ramos, auteur d’un triplé, face aux Suisses.

« Le Portugal est d’un autre calibre, mais c’est faisable. C’est aussi un pays voisin du Maroc comme l’Espagne. Il n’y a pas de complexe à nourrir. Les Lions de l’Atlas n’ont rien à perdre. L’espoir est permis car c’est onze contre onze », soutient le journaliste de MEDI 1 TV.

Cependant, les exigences du chauve Regragui, latéral droit, quand il lui restait des cheveux, du Maroc battu (2-1) en finale de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2004 par la Tunisie, demande des efforts physiques continus. Le hic est que les corps de ses soldats commencent à être éprouvés. Le capitaine Saïss, touché à une cuisse en prolongations, a serré les dents jusqu’au coup de sifflet final du duel contre l’Espagne.

« Amrabat a joué sous infiltration. Ziyech était fatigué. Idem pour Noussair Mazraoui. Aguerd a également eu un pépin », a ajouté Jamal Waalam, avant de déduire que « la condition physique sera un aspect important face au Portugal ».

Il va donc falloir surveiller l’infirmerie des Lions de l’Atlas. À défaut de pouvoir compter sur ses hommes de base, le premier sélectionneur africain en quarts de finale d’un Mondial aura recours à d’autres ressources dans « un groupe homogène », se persuade Sahelinko Cissokho pour qui « l’équipe marocaine dégage une sérénité » inébranlable.

À ce stade de la grand-messe du foot, le Maroc est l’une des quatre formations encore invaincues. « On s’autorise donc à rêver d’aller plus loin, d’être la première équipe du continent noir à dépasser les quarts de finale. On croit en notre destin », martèle M. Waalam. Les étoiles sont à portée de main. Dès lors, il ne faut surtout pas qu’elles filent entre nos doigts, doivent certainement se dire les Marocains dans le Royaume chérifien et dans la diaspora.

Samuel Eto’o s’excuse après l’agression d’un youtubeur algérien

Samuel Eto’o Fils s’est excusé après sa bagarre avec un youtubeur algérien qui l’interrogeait sur l’arbitre gambien Papa Bakary Gassama qui avait officié lors du barrage retour entre l’Algérie et le Cameroun.Une vidéo tournée au Qatar est devenue virale, montrant son altercation avec le Youtubeur algérien Sadouni SM après le huitième de finale entre le Brésil et la Corée du Sud. Après la diffusion en boucle de l’extrait de l’altercation, le Camerounais a présenté ses excuses, dans un communiqué. Il explique qu’il « regrette profondément d’avoir perdu son sang-froid et d’avoir réagi d’une manière excessive. » Il précise également qu’il « s’engage à continuer de résister aux provocations incessantes et au harcèlement quotidien de certains supporters algériens ».

Sadouni SM, qui a déposé une plainte contre Samuel Eto’o, a lui aussi présenté sa version des faits. Il affirme l’avoir « interrogé sur Gassama (arbitre gambien d’Algérie-Cameroun). Je lui ai demandé s’il lui avait donné un pot-de-vin. Il s’est énervé et m’a frappé. » Le youtubeur a déclaré vouloir porter plainte contre le président de la fédération camerounaise.

L’arbitre gambien Papa Bakary Gassama avait reçu des menaces de la part d’Algériens, dont l’entraîneur de l’équipe nationale Djamel Belmadi, à propos de sa gestion du match que le Cameroun a remporté grâce à la règle du but à l’extérieur et qui lui a permis de se qualifier pour la Coupe du monde au Qatar.

Eto’o ambassadeur de la Fifa dans cette coupe du monde, se trouve au Qatar à la tête de la délégation de football du Cameroun pour la Coupe du monde.

Les Lions indomptables ont quitté le tournoi dès la phase de poule avec un bilan d’une victoire contre le Brésil (0-1), un nul contre la Serbie (3-3) et une défaite contre la Suisse (1-0)

Éliminés du Mondial 2022, les Lions sont rentrés à Dakar

L’avion spécial, transportant la délégation sénégalaise, a atterri mardi soir à l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar.C’est aux environs de 21 heures (Temps Universel) qu’Aliou Cissé et ses hommes sont arrivés au Sénégal après avoir quitté le Qatar, où se tient la Coupe du monde de football, dix heures plus tôt.  Les Lions, sortis de la compétition dimanche dernier par l’Angleterre en huitièmes de finale (3-0), ont aussitôt pris la direction du Palais de la République pour y être reçus par le chef de l’État, Macky Sall.

Malgré la déception de l’élimination, encore fraîche dans les esprits, le président sénégalais a félicité le capitaine Kalidou Koulibaly et ses équipiers même s’il aurait aimé les voir aller plus loin. « Nous avons une belle équipe, des joueurs jeunes, talentueux, engagés et patriotes dont certains sont nés et ont grandi à l’étranger. Ils ont fait le libre choix de rejoindre la Tanière et de défendre les couleurs de leur pays d’origine », a-t-il ajouté.

Macky Sall, à ce moment précis de son discours, s’est tourné vers Ismail Jakobs, né le 17 août 1999 à Cologne d’une mère allemande et d’un père sénégalais, pour s’exprimer en anglais. À l’image de ce latéral gauche, ayant admirablement suppléé Saliou Ciss, le titulaire au poste lors de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2021, le successeur du président Abdoulaye Wade (2000-2012) a souligné que les binationaux ont fait « un choix du cœur, qui est le dépôt de nos émotions, de ce que nous aimons, de ce que nous ressentons ».

Si au Sénégal, pays où le football passionne les masses, la victoire nette et sans bavure des Anglais fait encore couler beaucoup d’encre, Macky Sall a invité ses compatriotes à savoir raison garder : « Comme le dit une sagesse populaire, quand on pense négativement, on trouve des problèmes partout. Et quand on pense positivement, on trouve des solutions à tout ».

Et puis, a-t-il dit, il ne faut pas avoir la mémoire courte car « pour la première fois dans l’histoire du Sénégal », ces Lions ont gagné la Can, le 6 février 2022 au Cameroun, aux dépens de l’Égypte (0-0, TAB 4-2).

Suffisant à ses yeux pour ramer à contre-courant du bashing de l’équipe nationale. « Chers Lions, nous vous portons toujours dans nos cœurs aujourd’hui plus que jamais. Au nom de la nation et en mon nom, je vous redis notre fierté. Je vous renouvelle ma confiance et mon soutien. Soyez assurés que je resterai toujours votre premier supporter pour que rien ne vous manque au plan administratif et logistique », a soutenu Macky Sall.

Dans cette perspective, il a annoncé le maintien de la prime de qualification en quarts de finale (l’objectif minimal du Sénégal dans ce Mondial qui poursuit son cours) pour l’ensemble de la délégation officielle. « Je veux que vous gardiez la tête haute et que vous restiez concentrés sur les échéances à venir à commencer par la conservation de la couronne africaine. J’y engage votre encadrement au premier rang duquel votre sélectionneur », a-t-il exhorté.

À Doha, les Lions se sont cassés les dents contre les Pays-Bas (0-2) en ouverture. Ils ont par la suite sorti les crocs pour se débarrasser du Qatar (1-3), de l’Équateur (1-2) pour se hisser au second tour. L’aventure dans le golfe Persique s’est arrêtée il y a trois jours contre l’Angleterre, l’un des favoris à la victoire finale, au terme d’un match où les Sénégalais ont fait illusion pendant près de 40 minutes avant de prendre l’eau.  

Mondial-2022: qualification historique du Maroc aux quarts de finale

120 minutes de souffrance physique avec un mental de fer, suivis d’une séance dramatique de tirs au but, les Lions de l’Atlas ont décroché leur première qualification historique en quarts de finale de la Coupe du Monde (3-0 aux TAB). Une place de choix dans l’histoire du football marocain et les espoirs n’en sont que plus grands.Les Lions de l’Atlas ont battu la Roja espagnole, ce mardi 6 décembre 2022, aux tirs au but (3-0) en huitième de finale de la Coupe du Monde. Les hommes de Walid Regragui accèdent ainsi aux quarts de finale pour la première fois de l’histoire du Maroc.

Extasiant, légendaire, le match réussi par les Lions de l’Atlas mardi face à l’Espagne restera dans les annales du football marocain. Le Maroc a en effet rejoint le Cameroun, le Ghana et le Sénégal dans le rang des pays africains ayant atteint les quarts de finale d’un Mondial. 

En présence de l’ensemble de ses titulaires, Walid Regragui n’a pratiquement rien changé à sa stratégie mardi, cédant le ballon à l’adversaire en optant encore pour un bloc défensif bas. L’Espagne, elle, a investi la moitié de terrain marocaine dès le coup d’entame, envoyant carrément huit joueurs sur le rectangle marocain. Les “Matadors” se sont heurtés à une muraille défensive imperméable en début de match, eux qui ont monopolisé le ballon sans parvenir à tester Yassine Bounou. A la 11e minute, les Lions de l’Atlas signaient la première occasion franche de la rencontre, avec un coup-franc direct de Hakimi qui a frôlé la transversale.

Au fil des minutes, les coéquipiers de Romain Saïss prenaient confiance et se permettaient des contres menaçants, reposant essentiellement sur la vitesse et la technicité de Boufal, qui s’est amusé sur le couloir gauche face à Marco Llorente. La 25e minute marquait la première tentative espagnole, avec un tir de Gavi sur la transversale puis un autre d’Asensio, contré par Amrabat, mais l’arbitre sifflait le hors-jeu. Après la demi-heure de jeu, les Marocains s’imposaient sur la quasi-totalité des deuxièmes ballons, grâce à une ligne médiane très inspirée au niveau de la récupération.

La première mi-temps se terminait ainsi avec un constat: une sélection espagnole dominant la possession sans pouvoir concrétiser (0 tirs cadrés) et des Marocains très dangereux en phase de transition offensive et plus proches de l’ouverture du score.

De retour des vestiaires, la deuxième période démarrait avec le même esprit. La Roja s’octroyait ainsi un premier tir cadré, à la 54e minute, repoussé avec autorité par Yassine Bounou. Juste après l’heure de jeu, Luis Enrique tentait de faire face au manque de solutions offensives en remplaçant Asensio et Gavi par Soler et Morata. Walid Regragui, lui, changeait poste par poste, en envoyant un joueur qui connaît fort bien ses adversaires pour avoir été formé à la “Masia” : Abdessamad Ezzelzouli (à la place de Boufal). Les Ibériques poussaient davantage leur pressing offensif après les changements, mais la machine défensive marocaine se montrait encore intraitable. Sofyan Amrabat excellait encore en cette seconde période, avec un volume de jeu surprenant et des interventions aussi musclées que justes. 

Après une dernière action repoussée avec brio par Bounou, l’arbitre argentin Rapallini sifflait la fin des 90 minutes réglementaires.

Les prolongations ont démarré sur le rythme d’une belle échappée de Walid Cheddira, qui a failli tromper la vigilance de la défense adverse. L’entrée en jeu d’Ansu Fati et d’Alejandro Baldé a poussé les Lions à reculer encore d’un cran, subissant encore le raz de marrée ibérique. A la 103e minute, Cheddira se retrouvait en face-à-face avec le portier espagnol Simon, mais ratait lamentablement en tirant sur les pieds du gardien. 

La première prolongation se terminait aussi sur un dégagement réussi de Bounou et la tension poursuivait sa montée vertigineuse, surtout au vu de la fatigue qui s’emparait des deux camps. En 2e prolongation, Cheddira s’échappait encore une fois mais peinait encore à ajuster sa frappe. Les Lions de l’Atlas continuaient à souffrir sur le plan physique, sans jamais flancher avec un mental de fer. Jaouad El Yamiq écartait le danger pour la dernière fois à la 122e minute et le supplice des tirs au but s’imposait finalement pour départager les deux équipes. 

Cet exercice démarrait à l’avantage des Marocains, qui ont profité d’un raté de Sarabia lors du premier tir. Bounou repoussait aussi le second, puis le troisième, malgré le raté de Banoune. Hakimi se permettait une pichenette et propulsait les Lions en quart de finale de la Coupe du Monde pour la première fois de l’histoire du football marocain. 

Mondial-2022: Le Roi Mohammed VI félicite les Lions de l’Atlas pour leur qualification historique

A l’issue du match ayant opposé, mardi, la sélection marocaine de football à son homologue espagnole, le Roi Mohammed VI, a félicité les membres de l’équipe nationale pour leur parcours et leur qualification historique aux quarts de finale de la Coupe du Monde Qatar-2022.Le Souverain s’est ainsi entretenu au téléphone avec le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fouzi Lekjaa, et l’entraîneur de l’équipe nationale, Walid Regragui, auxquels il a exprimé ses sincères félicitations aux joueurs et aux staffs technique et administratif qui ont su donner le meilleur d’eux-mêmes et accomplir un parcours excellent au cours de cette compétition sportive majeure.

Le Roi a salué la prestation historique des membres de l’équipe nationale qui ont été à la hauteur des attentes et aspirations du large et valeureux public marocain qui les soutient au Maroc, au Qatar et partout dans le monde, les appelant à maintenir le cap dans cette compétition, à continuer à faire honneur au football national et à porter haut l’étendard du Royaume.

Les Lions de l’Atlas ont réalisé un exploit historique en battant l’Espagne aux tirs au but (3-0. Le Maroc est le premier pays arabe à atteindre les quarts de finale d’une coupe du monde.

Marathon Valence : victoire et record pour Amane Beriso

L’athlète éthiopienne Amane Beriso, 31 ans, a remporté dimanche à la surprise générale le marathon de Valence, établissant un nouveau record.L’athlète éthiopienne a pulvérisé son record de presque six minutes (2h14’58) par rapport au chrono (2h20’48 ») établi en 2016. Elle devient la troisième performeuse mondiale de l’histoire.

La championne du monde du 10 000 m, Letesenbet Gidey, qui faisait ses débuts sur marathon, a terminé deuxième en 2:16:49. Comme Kiptum, elle établit un record pour les débuts les plus rapides de l’histoire du marathon.

Amane, qui a remporté le marathon de Mexico en août de cette année, n’a pas été en mesure de battre le record du monde, mais elle a fait plus que ce qu’il fallait dans les dernières étapes pour repousser le défi de Letesenbet,

Elle s’est imposée avec un record du parcours et un record éthiopien de 2:14:58. « Je n’arrive pas à croire ce que j’ai réalisé aujourd’hui », a déclaré Amane. « Tout était fantastique – le circuit, le temps, la foule. Je suis vraiment ravie. »

Letesenbet a réalisé un temps de 2:16:49 pour terminer deuxième, tandis que la débutante kényane Sheila Chepkirui a complété le podium en 2:17:29, sept secondes devant l’Éthiopienne Tadu Teshome, 21 ans.

Pour la première fois dans l’histoire, quatre femmes ont terminé en 2 heures 18 minutes et sept femmes en 2 heures 19 minutes.

Mondial 2022: l’Angleterre élimine le Sénégal

L’Angleterre s’est facilement imposé (3-0) devant le Sénégal en huitième de finale de la coupe du monde au Qatar.L’Angleterre était bien plus forte que cette sélection du Sénégal un peu trop attentiste durant ce huitième de finale. Pourtant, rien ne laissait présager un tel score, surtout après l’occasion nette de Boulaye Dia dont la frappe est sorti en catastrophe par Pickford. 

Mais peu à peu, les Three Lions prennent le contrôle du jeu et finissent par éteindre une sélection sénégalaise souvent prise à défaut en contre-attaque. Jude Bellingham bien servi sur le côté gauche se joue d’Abdou Diallo avant de centrer en retrait pour Henderson (1-0, 38′). 

Les Lions sont touchés et même coulés avant la pause sur un contre assassin des Anglais. Harry Kane idéalement servi ajuste Édouard Mendy (2-0, 45+2).

A la pause, les joueurs de Gareth Southgate mènent (2-0). Malgré les entrées de Pape Matar, Pape Guèye et Bamba Dieng au retour des vestiaires, les Lions ne parviennent pas à faire douter une solide sélection anglaise, qui corse même l’addition par Bukayo Saka (3-0, 58´). 

L’Angleterre plie la partie avant l’heure de jeu et file en quart de finale. Les Anglais rêvent d’accrocher une deuxième étoile à leur palmarès en coupe du monde après leur sacre de 1966. La France se dresse sur leur chemin dans un quart de finale programmé samedi 10 décembre à 19h00.

Les Lions du Sénégal, privés de Sadio Mané blessé avant la compétition, et handicapés pour ce 8e de finale par les absences de certains cadres comme Idrissa Guèye (suspendu) et Cheikhou Kouyate (convalescent), n’égalent pas leur meilleure performance en coupe en 2002 (quarts de finaliste).Désormais, les derniers espoirs de l’Afrique reposent sur le Maroc qui affronte   dans son huitième de finale mardi à 15h00 l’Espagne, championne du monde en 2010.

Qatar 2022 : le Maroc assuré d’empocher 13 millions de dollars

Suite à la qualification historique des Lions de l’Atlas pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022, le Maroc empochera 13 millions de dollars, montant la prime FIFA de qualification pour le second tour du mondial. En cas de qualification, mardi (16 h), pour le quart de finale face à l’Espagne, le montant de la prime atteindra les 17 millions de dollars.Le passage vers le second tour du mondial permet à la Fédération Royale marocaine de football d’empocher un joli pactole. En effet, selon le barème des primes de la FIFA, la qualification de l’équipe nationale pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde lui permet d’empocher une prime de 13 millions de dollars.

Cette pourrait être revue à la hausse en cas de qualification pour les quarts de finale. Le passage aux quarts de finale, le montant de la prime atteindra la somme de 17 millions de dollars. La Fédération gagnante de la petite finale repartira quant à elle avec 27 millions de dollars. Même ceux qui chuteront au pied du podium seront honorés par la FIFA pour avoir atteint la quatrième place, avec 25 millions de dollars.

Maroc : Scènes de joie et de liesse après la qualification des Lions de l’Atlas

Aussitôt la rencontre entre le Maroc et le Canada terminée, les Marocains sont descendus dans les rues de plusieurs villes pour fêter la qualification des Lions de l’Atlas en 8e de finale de la Coupe du monde 2022.Ainsi, une immense clameur de joie a envahi les supporters. De Casablanca à Rabat, de Marrakech à Salé, des quartiers huppés aux banlieues populaires, les scènes de liesse ont éclaté partout dans ce pays. Avenue Mohammed V, la grande artère de la capitale, les supporters tout habillés de rouge, enveloppés dans le drapeau national, ont craqué des fumigènes, dans un vacarme assourdissant de klaxons.

Une ambiance festive s’est emparée de toute la ville au milieu des drapeaux nationaux accrochés aux immeubles et sur les voitures, les motos et les trottoirs de tous les quartiers de la cité ocre.

Hommes, femmes, jeunes et enfants, sifflets à la bouche et drapeaux aux couleurs du Maroc à la main, ont sillonné les rues, chantant la victoire des Lions de l’Atlas.

Une victoire qui était très attendue vu le précieux nul arraché contre les Croates et une prestation qui avait dissipé les doutes et redonné la confiance dans cette équipe dirigée par un jeune entraîneur ambitieux et prometteur.

Dans une ambiance euphorique, toutes les villes marocaines ont vibré au son des klaxons des voitures et des motos, des sifflets, des cris de joie, des danses et chansons à la gloire de la sélection, qui a remporté une victoire amplement méritée face à son homologue belge.

La sélection marocaine de football a signé une victoire historique face à la Belgique par 2 buts à 0 (mi-temps 0-0), dimanche au stade Al Thumama à Doha, en match de la 2è journée du groupe F de la Coupe du monde de football Qatar 2022.

 Premier du groupe F devant la Croatie et la Belgique, les Marocains, invaincus depuis le début du Mondial (deux victoires, un nul) seront donc au rendez-vous des 8es de finale. Ils attendent désormais le dénouement du groupe E (Espagne, Allemagne, Japon, Costa Rica), ce jeudi soir, pour connaître le nom de leurs adversaires.

Mondial-2022: Le Maroc bat le Canada et se qualifie haut et fort au tour prochain

Pour la première fois de l’histoire de ses participations en Coupe du Monde, le Maroc a décroché deux victoires en phase de poules, suite à son succès face au Canada, jeudi au stade Al Thumama, sur le score de 2-1. Les Lions de l’Atlas bouclaient ainsi le premier tour en tête du groupe F, devançant la Croatie qui a accroché la Belgique (0-0). Après 36 d’attente, le Maroc a donc enfin réédité son exploit de 1986, se qualifiant pour les huitièmes de finale.Le Maroc a décroché son billet pour les huitièmes de finale du Mondial-2022 de football, en battant le Canada par 2 buts à 1 (mi-temps : 2-1), jeudi au stade Al-Thumama de Doha, pour le compte de la 3è et dernière journée du groupe F.

Hakim Ziyech (4e) a ouvert le score pour les Lions de l’Atlas, avant que Youssef En-Nesyri ne double le score (23e).

Les Canadiens ont réduit le score sur un but contre son propre camp de Nayef Aguerd (40e).

Avec cette victoire, les Lions de l’Atlas, qui égalent la performance de 1986, portent leur actif à sept points et poinçonnent leur ticket pour les huitièmes de finale, sans attendre l’autre résultat de ce groupe.

Le Maroc s’emparait de la possession du ballon dès l’entrée de jeu. Pourtant, l’ouverture du score survenait sur un contre-éclair. Sur un dégagement de Romain Saïss, Youssef Ennesyri y allait d’un pressing sur le portier du Canada qui a craté sa sortie, permettant à Hakim Ziyech d’envoyer un tir lobé victorieux des 35 mètres (1-0, 5e minute). Ce but boostait la confiance des Lions, qui n’ont toutefois pas pris le risque de s’avancer, maintenant leur bloc défensif bas et construisant leurs offensives dans leur moitié du terrain, pratiquement à partir de Yassine Bounou.

Le Canada tentait d’en profiter en investissant la surface marocaine, une erreur que les Canucks payaient à la 24e minute. En effet, Achraf Hakimi servait Youssef Ennesyri, qui a accéléré pour doubler les deux défenseurs centraux du Canada avant de fixer le gardien adverse d’un tir sec du pied droit (2-0). 

Cette entame idéale permettait aux Lions de l’Atlas d’évoluer en plein confort. A la 33e minute, le Maroc passait tout près du 3-0, suite à un service parfait d’Achraf Hakimi pour Soufiane Boufal, qui manquait d’appui pour reprendre.

A la 42e minute, sur un centre du Canadien Adekugbe, Nayef Aguerd tentait d’éloigner le danger mais trompait Yassine Bounou au premier poteau (2-1). La réduction du score renforçait la confiance du Canada, qui pressait encore une fois. A la 45e+3, Ziyech envoyait un centre parfait dans la boîte sur coup-franc, donnant lieu à un troisième but œuvre d’Ennesyri, mais l’arbitre annulait le 3-1 sous peine d’hors-jeu après recours à la VAR.

Les Canadiens, fidèles à leur philosophie de jeu, ont essayé de presser haut et de surprendre l’équipe marocaine, mais c’était sans compter avec la technicité des joueurs marocains qui parvenaient à faire sortir le ballon et à exploiter les espaces laissés par l’adversaire dans sa propre zone, pour se procurer des opportunités sérieuses de scorer.

Malgré ce passage à vide, l’équipe nationale a maintenu sa pression et aurait pu regagner les vestiaires pour la pause avec un écart plus important, mais le but d’En-Nesyri (45+3e) a été refusé pour hors-jeu.

De retour des vestiaires, les Lions de l’Atlas maintenaient la même tendance défensive, se regroupant dans leur moitié du terrain et cédant le ballon aux Canadiens. En refusant de faire le jeu et en se contentant des tâches défensives, les Marocains s’exposaient constamment au danger du Canada. Walid Regragui réagissait donc en sortant Sabiri et Boufal, remplacés par Selim Amallah et Zakaria Aboukhlal (64e).

A la 76e minute, la transversale sauvait Yassine Bounou du but égalisateur, suite à une reprise de la tête du capitaine Atiba Hutchinson. La 75e minute marquait l’entrée en jeu d’un nouveau renfort en défense, Jaouad El Yamiq, en plus de Abderrazak Hamdallah (à la place de Hakim Ziyech et Azzedine Ounahi). Lors des 10 dernières minutes, les Lions de l’Atlas ont complètement déserté la ligne médiane, se contentant de bétonner la défense en entrée de surface.

La rencontre se terminait juste après sur une victoire 2-1 et l’hystérie s’emparait des gradins, suite à cette deuxième qualification historique en huitièmes de finale. Le premier objectif a été dûment rempli, place à présent aux rêves les plus fous en cette Coupe du Monde Qatar 2022. 

Avec cette victoire, les Lions de l’Atlas portent leur actif à sept points et trônent en tête de leur groupe, face à la Croatie (5 pts) qui les accompagne au prochain tour après son nul (0-0) face à la Belgique, dans l’autre match de ce groupe.

Vincent Aboubakar, un « Lion indomptable dans l’âme »

L’attaquant de l’équipe nationale de foot du Cameroun a récemment attiré la lumière sur lui et relancé le débat autour de son utilisation au Mondial 2022.Lundi dernier, Vincent Aboubakar a enfilé le costume de sauveur au Qatar. L’avant-centre de 30 ans a tiré son pays d’un mauvais pas. Malmenés par la Serbie (1-3), les Lions indomptables ont finalement arraché le nul après l’entrée en jeu du natif de Garoua, dans le Nord du Cameroun.

Aboubakar, lancé à la 55ème minute à la place de Martin Hongla, a rapidement pris ses marques pour mettre au supplice la défense serbe sur deux actions de classe. L’actuel sociétaire d’Al-Nasr Riyad (Arabie saoudite), parti à la limite du hors-jeu, a réduit le score sur un superbe lob au sortir d’un crochet bien à-propos (63′).

Trois minutes plus tard, il a encore piégé une défense adverse mal alignée pour servir un caviar à Eric Maxim Choupo-Moting. Ce dernier, avec facilité, a égalisé pour le Cameroun (3-3).

Ce nul inespéré permet aux hommes de Rigobert Song d’être toujours en course pour la qualification en huitièmes de finale. Au pays des Lions indomptables, la performance de Vincent Aboubakar remet au goût du jour le débat sur sa concurrence avec Choupo-Moting.

À deux jours du match face au Brésil, les Camerounais sont toujours divisés sur la question. « Même les entraîneurs et les spécialistes ont des avis divergents », fait savoir Mohamed Moluh, journaliste au quotidien Le Messager.

Si Aboubakar (1m84) est régulier dans la sélection avec laquelle il a joué 94 rencontres et marqué 34 buts depuis son intégration dans la Tanière en mai 2010, Choupo-Moting a merveilleusement saisi sa chance au Bayern Munich pour s’installer dans le onze. Sur le front de l’attaque bavaroise, il a enchaîné les réalisations au point de faire oublier le départ du Polonais Robert Lewandowski au FC Barcelone.

En outre, Karl Toko-Ekambi (30 ans) est intéressant avec l’Olympique Lyonnais et Bryan Mbeumo (23 ans) étincelant avec Brentford en Premier League anglaise. Contre la Suisse et la Serbie, ces deux joueurs sur les côtés et Choupo-Moting dans l’axe ont été titularisés par Rigobert Song.

« Certains pensaient que Vincent devait être utilisé comme joker à l’image de Roger Milla lors de l’épopée 1990 (le Cameroun avait atteint les quarts de finale en Italie) », rapporte M. Moluh.

Pour lui, « il est plus judicieux » de retenter la même stratégie contre le Brésil car Aboubakar s’est montré efficace en sortie de banc. Le sélectionneur peut également opter de jouer avec quatre attaquants. Histoire de ne pas faire des frustrés.

En tout état de cause, Vincent Aboubakar jouit plutôt d’une belle cote dans l’opinion publique camerounaise : « Il y a des joueurs qui sont énormes en club et transparents en sélection. C’est d’ailleurs le cas actuellement avec André-Frank Zambo Anguissa. Aboubakar est maintenant dans un championnat exotique, mais il se transcende toujours en équipe nationale. C’est un Lion indomptable dans l’âme  », constate Mohamed Moluh.

Dans ce Mondial, le Cameroun n’est plus maître de son destin. En cas d’exploit face aux Auriverde, vendredi à 19 heures (Temps Universel), il faudrait aussi un concours de circonstances favorables pour que s’ouvre la porte des huitièmes de finale.