Côte-d’Ivoire : MTN soutient l’hôpital de Treichville

C’est une action menée en partenariat avec les Clubs Rotary. Elle vise à soutenir la formation du personnel de santé pour lutter contre la COVID 19.Le Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Treichville, à Abidjan, reçû, mercredi 2 février, la visite de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, qui a fait don d’un important équipement en matériels informatique et internet de dernière génération, pour le renforcement des activités de formation, d’enseignement et de la recherchedu personnel de la santé.

C’est une action d’intérêt publique menée en partenariat avec les Clubs Rotary et elle vise globalement à soutenir la formation du personnel de santé pour lutter plus efficacement contre la COVID 19. 

La première phase de ce projet, commencé depuis l’année dernière, avait permis de doter et d’aménager un nouveaucentre de lutte contre les coronavirus. Le don de la Fondation MTN CI, d’une valeur de 10 millions FCFA, permet de boucler la 2nde phase du projet avec l’aménagement d’une salle multimédia composée d’ordinateurs, de serveurs et des boxes Wi-Fi haut débit permettant la mise en place d’un Système de gestion des données relatives aux essais cliniques sur les infections à Coronavirus.

Mme Natenin Coulibaly secrétaire exécutive de laFondation a rappelé à juste titre l’importance de ces dons : « C’est donc naturellement que nous avons accepté d’apporter notre assistance dans l’équipement de la salle multimédia du SMIT, salle qui servira aux activités de formation, de recherches et aussi de mise en place d’un Système de gestion de données relatives aux essais cliniques sur les infections à Coronavirus. »

Prenant la parole, le Pr Eholié a quant à lui traduit les remerciements de son équipe pour ce don qui permettra de pousser plus loin les recherches sur le coronavirus.Mme Djenabou Mariama Diallo, représentant le Rotary, s’est dit fière de ce partenariat avec MTN. 

Depuis le début de la crise sanitaire, MTN CI à travers sa Fondation MTN a lancé l’initiative YELLO HOPE en appui au gouvernement ivoirien et les services sanitaires aux premières heures de la lutte contre la COVID 19, et cela pour un cout total de plus de 500 Millions FCFA. Les actions entre autres qui ont été menés sont essentiellement des caravanes de sensibilisation, des SMS de sensibilisation, plusieurs dons d’équipements sanitaires et télécoms, la mise à disposition d’une solution applicative pour limiter la propagation du Covid-19, un centre d’appel, des campagnes de communication grand public sur le port de la maque et la vaccination.

En janvier 2021, dans le cadre de l’initiative mondiale COVAX, MTN a financé 25 millions de dollars de vaccins pour le personnel de santé à travers toute l’Afrique.

A ce propos d’ailleurs, la CI a reçu 152 000 doses de vaccins de cette initiative financée par MTN.

Af’Sud : nouvel assouplissement des mesures anti-Covid-19

Les nouvelles dispositions indiquent que les personnes testées positives à la Covid-19 mais ne présentant pas de symptômes n’ont plus besoin de s’isoler.L’Afrique du Sud, qui était sous le coup d’un confinement de niveau 1 de la réglementation sur le coronavirus, a approuvé l’assouplissement de certaines mesures avec effet immédiat, suite à sa sortie de la quatrième vague de la pandémie à l’échelle nationale.

Le Conseil national de commandement du Coronavirus et le Conseil de coordination du président de la République, qui ont reçu des mises à jour sur la gestion de la Covid-19 dans le pays, ont approuvé la levée des restrictions en fonction de la trajectoire de la pandémie et des niveaux de vaccination dans le pays, a annoncé le Cabinet présidentiel après sa réunion hebdomadaire, hier lundi.

Selon les nouvelles dispositions, les personnes testées positives à la Covid-19 mais ne présentant pas de symptômes n’auront plus besoin de s’isoler. La période d’isolement est aussi réduite de dix à sept jours pour les personnes dont le test est positif et qui présentent des symptômes.

« Ces modifications sont justifiées par la proportion de personnes immunisées contre la Covid-19, qui a considérablement augmenté, dépassant 60 à 80% dans plusieurs enquêtes sérologiques », a déclaré le ministre de la présidence, Mondli Gungubele.

S’adressant aux journalistes après la réunion du Cabinet présidentiel à Pretoria, M. Gungubele a déclaré que le gouvernement a également examiné la reprise de l’enseignement à plein temps dans toutes les écoles du pays.

« Les écoles primaires, secondaires et spéciales vont revenir à la fréquentation quotidienne. La disposition réglementaire prévoyant une distance sociale d’un mètre pour les apprenants dans les écoles a également été supprimée », a-t-il dit.

Afrique : la Bad au secours de l’industrie pharmaceutique

La Banque africaine de développement (Bad) va débloquer 3 milliards de dollars pour accompagner la relance de l’industrie pharmaceutique du continent, a annoncé, samedi à Dakar, Dr Akinwumi Adesina.C’est une visite symbolique qu’a effectuée le président de la Bad, Dr Akinwumi Adesina, à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD). Ce centre de recherche est en effet à la pointe de la lutte contre les maladies infectieuses dont souffre l’Afrique et travaille actuellement sur la production de vaccins contre la Covid-19.

Accompagné du ministre en charge du suivi du Plan Sénégal émergent (PSE), Abdou Karim Fofana, le patron de la banque panafricaine a passé en revue les installations de l’IPD avant d’animer une conférence de presse.

Au cours de cette dernière, il a annoncé la mise à la disposition de l’Afrique d’un pactole de 3 milliards de dollars, soit 1764 milliards de francs CFA, pour booster la production locale de médicaments.

Dans l’immédiat, ces fonds devraient permettre la production de remèdes contre le coronavirus. Car au moment où « les gens parlent de quatrième et de cinquième doses, après avoir pris les trois premières, en Afrique, on cherche la première », a déploré le banquier, ajoutant que l’inégalité qui existe dans la distribution des vaccins doit être réglée.

« Les Africains ne doivent pas être laissés au plus bas de l’échelle concernant les vaccins. Ils ne peuvent pas aussi dépendre toujours d’un système qui produit tout ce qui est lié aux vaccins, aux tests et qui est concentré hors de l’Afrique », a soutenu Dr Adesina.

Pour inverser la tendance, il a estimé que « l’Afrique doit avoir la capacité de gérer tout ce qui est lié à la Covid-19 en étant capable de faire des tests, d’avoir accès aux vaccins, mais aussi de pouvoir les produire sur place ».

A l’en croire, entre 80 et 95% des produits pharmaceutiques utilisés en Afrique sont importés, alors qu’il y a là « une concentration » de maladies comme le Paludisme, le Sida, la Fièvre jaune ou encore Ebola.

Faisant référence à la pénurie de médicaments durant la crise de la Covid-19, il a rappelé l’attitude des pays occidentaux qui se sont d’abord préoccupés de la santé de leurs populations avant de penser aux pays en développement.

Partant de ce constat, il a souligné la nécessité pour le continent « d’avoir la capacité de produire des médicaments pour assurer la santé de la population et ne pas laisser la santé de 1,4 milliard de personnes à la générosité des autres. »

Et pour y arriver, a-t-il affirmé,  les États africains doivent avoir les capacités techniques, la matière première, les laboratoires, mais aussi soutenir le secteur pharmaceutique local.

Il a ainsi annoncé une collaboration entre la Bad et l’IPD dans la production de tests rapides, de produits pharmaceutiques pour d’autres maladies et la fabrication des vaccins contre la Covid-19 dont moins de 1% des sont produits en Afrique.

L’Administrateur général adjoint de l’Institut Pasteur de Dakar, Dr Ousmane Faye, a estimé à 220 millions de dollars les fonds nécessaires à l’IPD pour produire 50 millions de doses de vaccins entre 2022 et 2023. Dr Akinwumi Adesina lui a assuré du soutien de la Bad et promis une assistance financière comprise entre 45 et 100 millions de dollars.

Côte d’Ivoire: don en matériels de 15 millions Fcfa au dispensaire d’Arikokaha

Le dispensaire rural de Arikokaha, dans le nord ivoirien a été doté, vendredi, en matériels médicaux, en équipements informatiques et en mobiliers de bureau, d’une valeur de 15 millions de Fcfa .

Ce don de la Fondation MTN Côte d’Ivoire  s’inscrit dans le cadre du projet « Yello Hospital » de la société de téléphonie mobile, visant notamment à soutenir les hôpitaux en termes d’infrastructures sanitaires et autres équipements. 

Créer en 2010 pour recevoir une population estimée à plus de 9000 âmes, le dispensaire rural de Arikokaha, situé dans le département de Niakara dans la région de Hambol, bénéficie de ces dons pour assurer des soins de qualité aux habitants de cette contrée. 

Ce don vient, par ailleurs, en réponse à une problématique démographique, car le recensement général de la population fait en 2014 par l’Institut nationale des statistiques, dénombrait à Arikokaha plus de 9000 habitants.  

Pour la Fondation, il apparaissait impérieux que ce centre de santé soit équipé d’outils modernes afin de rapprocher le service de santé des populations surtout les plus vulnérables. Et ce, afin d’accompagner le gouvernement et soutenir le niveau des infrastructures.  

Cette filiale de téléphonie, à travers sa Fondation, mène de nombreuses actions sociales à impacts directs au profil des jeunes et des femmes. L’année précédente, ce sont plus de 500 millions de FCFA qui ont été investis dans le social.

Lancée en 2006, la Fondation soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations en Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’autonomisation des jeunes, des femmes et des jeunes filles et le secours d’urgence Y’ello Hope.

Premier test de diagnostic de la tuberculose 100% marocain

Des chercheurs de la Fondation MAScIR ont développé un test moléculaire pour le dépistage de la tuberculose, le premier test de diagnostic 100% marocain.Le nouveau test moléculaire pour le dépistage de la tuberculose « Made in Morocco » présente l’avantage d’être précis et rapide délivrant des résultats en 30 minutes, a annoncé vendredi la Fondation MAScIR dans un communiqué.

Baptisé MAScIR TB SS-LAMP, ce test a été validé par l’Institut Pasteur du Maroc et enregistré auprès de la Direction des médicaments et de la pharmacie relevant du ministère de la Santé et de la protection sociale.

Couplé à un dispositif digital mobile et connecté (Rapid-LoopAmp-12), également développé par les équipes de la Fondation, le nouveau test « constitue une solution qui facilite un diagnostic au plus proche des patients à un coût maîtrisé », une solution actuellement en cours de labellisation CE.

Nawal Chraibi, directrice générale de la fondation Mascir, a déclaré que « le Maroc s’est engagé dans une politique de réduction du nombre de décès liés à cette maladie, mais cet objectif ne sera atteint qu’à travers l’accès équitable à un diagnostic au service de prévention et un traitement et à des soins de qualité ».

« Les méthodes classiques du diagnostic de la tuberculose ont des limitations souvent relatives au délais (jusqu’à 8 semaines, ndlr), ce qui entraîne une prise en charge tardive du patient avec un risque de contamination durant cette période », a-t-elle ajouté.

Selon la directrice générale, « il y a des tests plus rapides mais malheureusement c’est des solutions que l’on importe et qui sont onéreuses. C’est pour cela que Mascir a développé et mis au point un kit de diagnostic 100% marocain qui va permettre une identification en 30 minutes ».

Ce test a été validé par l’Institut Pasteur du Maroc et enregistré auprès de la Direction des Médicaments et de la Pharmacie relevant du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, rappelle la même source.

Concernant l’accès au dispositif, Chraibi affirme qu’il sera disponible dans les régions les plus reculées au niveau du Royaume.

Au Maroc, la tuberculose demeure un problème de santé publique non négligeable avec plus de 29 mille nouveaux cas détectés en 2020. 

Créée en 2007, la Fondation Mascir, qui relève de l’Université Mohammed VI polytechnique, vise la promotion et le développement de pôles de recherche technologique dans les domaines des matériaux et nanomatériaux, de la biotechnologie, de la microélectronique, et des sciences de la vie.

Les États-Unis font un don de 1,7 million doses de vaccin à la Côte d’Ivoire

Les Etats-Unis font un don de 1 737 450 doses supplémentaires de vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué transmis à APA, jeudi, avec ce don, les États-Unis auront offert un total de 6 605 410 doses de vaccins contre la Covid-19 à la Côte d’Ivoire. 

Environ la moitié des dernières doses fournies par les États-Unis sont arrivées en toute sécurité à Abidjan par le biais du mécanisme Covax le 26 janvier, et la livraison de la seconde moitié devrait être effective le 27 janvier, précise le communiqué.

« Les États-Unis sont fermement engagés à soutenir les efforts de nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre cette pandémie », a déclaré le Dr. Nancy Lowenthal, Représentante de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) en Côte d’Ivoire. 

« Si vous êtes éligible, veuillez vous protéger et protéger vos proches en vous faisant vacciner. », a-t-elle ajouté en s’adressant à la population, insistant que  « les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie » .

 Les États-Unis se sont engagés à acheter et à distribuer 1,2 milliard de doses de vaccins contre la Covid-19 dans le monde entier.

 A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 385 millions de doses de vaccins à plus de 110 pays.  L’engagement de fournir des vaccins contre la Covid-19 au monde entier continuera de répondre à la promesse du Président Américain Joe Biden selon laquelle les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire: les guides religieux impliqués dans la lutte contre le Sida

Pour atteindre les malades du Sida, qui se retrouvent dans des camps de prière et lieux de culte abandonnant leur traitement, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), veut impliquer les guides religieux dans la lutte contre le VIH.

Face à cette situation, l’Initiative foi et communautés du PEPFAR a été mise en place pour engager les confessions religieuses à sensibiliser leurs membres par le biais des structures des communautés confessionnelles et des Partenaires de Mise en Œuvre (PMO).

Dans cet élan, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS) a procédé mercredi à la remise officielle de supports de communication de l’Initiative foi et communautés aux partenaires du PEPFAR, lors d’une cérémonie à Abidjan.  

Dr Dibo Henri, chef du projet à AIMAS a soutenu que la lutte contre le Sida est une affaire de tous, et les patients qui abandonnent leur traitement pour se retrouver dans des camps de prière et lieux de culte, doivent être suivis pour prendre leurs traitements.  

Dans ce contexte, le ministère de la Santé a pensé qu’il était bon que les guides religieux soient impliqués davantage dans cette lutte, et ce, afin qu’ils puissent sensibiliser leurs fidèles pour les amener à prier certes, mais à poursuivre les traitements, a-t-il ajouté.

Cette initiative cible surtout les hommes qui abandonnent le plus souvent leur traitement et en second rideau, les guides religieux qui vont relayer l’information en utilisant les supports de communication pour faire la sensibilisation, a-t-il poursuivi.   

La Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus touchés par le VIH dans la région d’Afrique de l’Ouest (2,09 % de prévalence nationale ; 379.593 Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dont 122.622 hommes soit 32%). 

Dans le cadre de la réponse au VIH, le pays s’est engagé dans l’initiative de l’élimination de cette pandémie d’ici à 2030 à travers les objectifs intermédiaires d’accélération de la réponse avec les « 95-95-95 » d’ici à 2025.

Cela vise également à asseoir des stratégies pour traiter tous les patients en intégrant le modèle de soins différenciés et la délégation de tâches pour optimiser la rétention durable des PVVIH dans les soins à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. 

Selon les résultats de l’étude sur les facteurs favorisant la sortie des patients vivant avec le VIH du circuit de soins en Côte d’Ivoire, 7 070 PVVIH abandonnent le traitement ARV dont 4 527 perdus de vue à Abidjan et 2 543 à l’Intérieur du pays. 

Bien que des soins et un soutien adéquats leur soient prodigués, une partie de ces perdus de vue se retrouve dans des camps de prière et autres lieux de culte à la recherche de soutien spirituel et de guérison. 

C’est dans ce cadre qu’AIMAS a bénéficié d’un financement du PEPFAR par l’entremise de l’USAID à travers le « Sustainable Condoms Solutions Project » ou projet de Solutions durables pour les condoms (SCSP).

L’un des objectifs assignés est de développer des messages et supports de communication pour réduire la stigmatisation et améliorer les connaissances en matière de VIH et de traitement à travers le réseau local des leaders religieux et communautaires.  

En juillet 2021, à Jacqueville (Sud), un atelier d’élaboration de messages d’espoir et des supports de communication sur le VIH  avec la participation des communautés religieuses a été organisé afin d’impliquer les guides spirituels et les éveilleurs de conscience.

Congo: 3.200 collaborateurs de Bolloré vaccinés contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 au sein de Bolloré Transport & Logistics se poursuit.Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville, en République du Congo. En quatre mois, plus de 3.200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo), rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon le document, les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs », a déclaré Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

Ethiopie : pénurie de fournitures médicales au nord (CICR)

Le conflit qui s’éternise dans le nord du pays a engendré une raréfaction de médicaments et de matériels, mettant à rude épreuve le système de santé et le personnel médical, avertit le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Dans le nord de l’Ethiopie, les services de santé manquent d’articles essentiels et certaines infrastructures ont été gravement endommagées, déplore, dans un communiqué parvenu à APA mercredi, le CICR. Cela rend l’accès aux soins médicaux extrêmement difficiles et menace la survie même des habitants, ajoute l’organisme humanitaire.

A en croire cette dernière, les effets combinés des combats, de l’insécurité et des difficultés d’accès entravent en effet fortement l’acheminement des secours humanitaires.

« Certains hôpitaux de l’Amhara ont dû fermer leurs portes faute de médicaments », a expliqué le responsable des opérations du CICR dans les régions d’Afar et de l’Amhara, Micha Wedekind, cité par la note. « Des personnes atteintes de maladies chroniques meurent chaque jour et des femmes doivent accoucher chez elles car les structures de santé, souvent privées d’électricité ou d’eau, ne sont plus opérationnelles », a-t-il ajouté.

Selon le coordonnateur des activités de santé à la délégation du CICR en Éthiopie, Apollo Barasa, « au Tigré, certaines équipes sont forcées de laver et réutiliser des articles à usage unique tels que des gants, du matériel chirurgical et même des drains thoraciques, ce qui augmente le risque d’infection. Des médecins ont dû remplacer le désinfectant par du sel pour nettoyer les plaies. »

« Des médicaments périmés sont distribués aux patients, les centrales de production d’oxygène ne fonctionnent plus et certains établissements de santé sont à court de vaccins de routine », affirme-t-il dans la note.

D’après le CICR, au-delà de l’assistance médicale, la situation alimentaire et l’accès aux moyens de subsistance dans le nord de l’Éthiopie restent préoccupants.

La région serait toujours en proie aux combats et des pertes civiles seraient à déplorer, notamment à la suite des dernières frappes aériennes.

Face à cette situation, le CICR rappelle à toutes les parties au conflit l’obligation qui leur incombe de faciliter sans délai la fourniture de l’aide humanitaire à celles et ceux qui en ont le plus besoin et à éloigner les civils des objectifs militaires dans la mesure du possible.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

La pandémie continue de se déchaîner sur l’emploi (ONU)

Un retour aux niveaux d’avant la pandémie ne devrait pas intervenir avant 2023 selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT).Le marché mondial de l’emploi mettra plus de temps à se rétablir dans le monde. L’Organisation Internationale du Travail (OIT), pointant du doigt l’incertitude liée à l’évolution et à la durée de la pandémie du nouveau Coronavirus, surtout avec l’apparition du variant Omicron, a été contraint de revoir ses prévisions à la baisse.

Elle s’attend désormais à un déficit global en heures travaillées équivalant à 52 millions d’emplois à temps plein par rapport au quatrième trimestre de 2019. C’est deux fois plus que ce que l’OIT prévoyait encore en mai 2021, selon le rapport sur les tendances 2022 publié lundi. En mai 2021, l’organisation onusienne tablait sur un déficit à 26 millions d’emplois équivalents à temps plein.

« Deux ans après le début de la crise, les perspectives demeurent fragiles et le chemin de la reprise s’avère lent et incertain », a constaté le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, cité dans la note parvenue à APA.

Selon le Chef de l’OIT, la pandémie a réduit la demande et l’approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu’elle se poursuivra.

En 2022, l’organisation dont le siège se trouve à Genève (Suisse) estime qu’environ 207 millions de personnes seront au chômage, contre 186 millions il y a trois ans. Le taux d’activité devrait lui rester 1,2 point de pourcentage inférieur sur la même période.

« Nous ne nous remettrons pas de cette pandémie sans une reprise de grande envergure du marché du travail. Et pour être durable, cette reprise doit se baser sur les principes du travail décent, y compris en matière de santé et de sécurité, d’égalité, de protection sociale et de dialogue social », a alerté Guy Ryder.

Selon le rapport, l’Amérique du Nord et l’Europe affichent les signes de reprise les plus marqués, contrairement à l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et les Caraïbes.  Sur le plan national, l’OIT constate que « la reprise du marché du travail est la plus forte dans les pays à revenu élevé, alors qu’elle est la plus faible dans les économies à revenu intermédiaire inférieur. »

« Les conséquences disproportionnées de la crise sur l’emploi des femmes devraient perdurer dans les années à venir », indique encore le rapport, qui ajoute que les femmes devraient continuer à subir davantage les effets ces prochaines années. Au total, 90% de celles affectées par la pandémie dans leur travail ont quitté leur emploi et elles retrouvent une activité moins rapidement que les hommes.

Par ailleurs, relève le rapport, les fermetures d’écoles, parfois pendant de très longues périodes, « auront des implications en cascade à long terme » chez les jeunes, en particulier chez ceux qui ne disposent pas d’un accès à Internet.

Tout cela fait dire à Guy Ryder que « sans effort concerté et des politiques efficaces au niveau international et national, il est probable qu’il faudra des années dans certains pays pour réparer les dégâts », avec des conséquences sur le long terme « pour le taux de participation, le revenu des ménages mais aussi pour la cohésion sociale, voire même politique. »

Covid-19: 133 nouveaux cas et 5 décès en Côte d’Ivoire dimanche

La pandémie de Covid-19 connaît un regain en Côte d’Ivoire avec 133 nouveaux cas positifs et cinq décès enregistrés dimanche, selon un bilan du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

 Le bilan du ministère de la Santé indique qu’il a été « enregistré ce dimanche 15 janvier 2022, 133 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 821 échantillons prélevés soit 4,7 % de cas positifs, 648 guéris et 5 décès ». 

A la date du 16 janvier 2022, la Côte d’Ivoire compte 79 221 cas confirmés dont 74 296 personnes guéries, 758 décès et 4 167 cas actifs, souligne la note bilan qui montre que le nombre total d’échantillons est de 1 319 798. 

Le 15  janvier, 8831 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 7 832 924 doses du 1er mars 2021 au 15  janvier 2022, mentionne le ministère qui invite « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». 

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

L’UE lève l’interdiction de voyager en Afrique australe

L’Union européenne a levé l’interdiction de voyager imposée à l’Afrique du Sud et à d’autres pays d’Afrique australe après l’apparition du variant de la Covid-19, Omicron.Les citoyens de l’Union européenne peuvent à nouveau se rendre en Afrique australe. La mesure d’interdiction de voyager dans cette partie du continent africain prise par l’UE a été levée, a annoncé ce mercredi la ministre sud-africaine du Tourisme, Lindiwe Sisulu.

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) de l’Afrique du Sud avait annoncé en novembre 2021 la découverte d’Omicron, un mutant à propagation rapide de la Covid-19, poussant plusieurs pays du monde dont l’UE à fermer leurs frontières à la région.

« (…) la levée par l’UE de son interdiction de voyager en Afrique australe intervient après le pic de la saison touristique et à la suite d’une perte de plus de 71,4 millions de dollars US pour l’industrie sud-africaine en termes de réservations annulées », a déclaré Mme Sisulu.

Elle a ajouté : « Nous souhaitons néanmoins la bienvenue aux visiteurs de l’UE dans notre pays et sommes assurés que leur sécurité est garantie ».

La ministre du Tourisme a expliqué qu’une approche multipartite a été entreprise par l’industrie pour lutter pour la levée de l’interdiction de voyager. « C’est l’aboutissement d’efforts de plaidoyer soutenus et du dévouement de tous les acteurs du tourisme », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le centre de crise mis en place donne des résultats. « Nous continuons à travailler main dans la main pour relancer notre industrie », a poursuivi Lindiwe Sisulu.

La décision de l’Union européenne intervient deux semaines après que le président américain, Joe Biden, a annoncé la levée par son pays de mesures similaires à l’égard de l’Afrique australe, affirmant qu’elles n’étaient « plus nécessaires », les scientifiques de la région ayant fait des progrès dans la compréhension du variant Omicron.

Les pays qui étaient concernés par l’interdiction de voyager sont : Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe.

Maroc: les médicaments anti-Covid disponibles en quantités suffisantes (ministère)

Les médicaments essentiels prescrits dans le cadre du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas Covid-19 sont disponibles en quantités suffisantes pour couvrir la demande, a indiqué mardi le ministère marocain de la Santé et de la protection sociale.Dans un communiqué, le ministère a rassuré les citoyens sur le stock national de médicaments du protocole thérapeutique national de prise en charge des cas de coronavirus, affirmant que les quantités disponibles de ces médicaments, notamment la chloroquine, l’azithromycine, le zinc, la vitamine C, la vitamine D, le paracétamol et l’héparine, sont suffisantes pour satisfaire la demande.

Il a à cet égard démenti les informations erronées rapportées par certains médias et réseaux sociaux, selon lesquelles les médicaments prescrits dans le protocole thérapeutique national Covid-19 feraient l’objet d’une pénurie excessive ou d’une rupture de stock dans les pharmacies.

S’agissant des carences enregistrés pour certains médicaments contre le rhume, le département a expliqué qu’il existe de nombreux traitements génériques fabriqués localement qui sont en mesure de couvrir cette pénurie, dans le droit fil de la politique du ministère visant à encourager l’industrie locale et les médicaments génériques.

En outre, le stock national de médicaments au Maroc fait l’objet d’un contrôle strict et permanent, a assuré le ministère, rappelant que le stock des médicaments essentiels est soumis à un contrôle hebdomadaire de l’Observatoire national du médicament et des produits de santé, relevant de la Direction du médicament et de la pharmacie. D’où une intervention proactive et immédiate en cas de problème, notamment dans le contexte marqué par la propagation du variant « Omicron », coïncidant avec la saison grippale.

Ghana : un début d’année fructueux pour mPharma

La startup ghanéenne de technologie de la santé annonce avoir levé, jeudi, un montant de 35 millions de dollars en financement de série D.La société pharmaceutique ghanéenne, mPharma, ne pouvait rêver mieux pour commencer l’année. Elle vient de réaliser une levée de fonds d’une quarantaine de millions de dollars. Le tour de table a été mené par la société de capital-risque, Jam Fund, la société d’investissement de croissance, Unbound, accompagnées d’autres acteurs du secteur.

Les bailleurs de fonds ont exactement fourni des capitaux propres de 30 millions de dollars. Le Citigroup a de son côté approuvé un prêt de 5 millions de dollars pour l’entreprise.

Ce nouveau financement est destiné à poursuivre l’expansion de la startup en Afrique, mais également à déployer une plateforme de commerce électronique pour les produits pharmaceutiques.

MPharma dit construire un réseau de pharmacies communautaires à travers l’Afrique. Elle prévoit d’être le fournisseur de services de soins de santé primaires de référence pour des millions de personnes résidant sur le continent.

Les pharmacies Mutti de la startup sont des mini-hôpitaux proposant une large gamme de services, notamment des services de consultation médicale, de diagnostic et de télésanté.

Fondée en 2013, mPharma opère dans 7 pays africains à savoir le Ghana, le Nigéria, le Kenya, la Zambie, le Malawi, le Rwanda et l’Ethiopie.

Covid-19: 5 millions de doses de vaccin des Etats-Unis à la Côte d’Ivoire

L’Ambassade des États-Unis à Abidjan a annoncé, lundi, l’arrivée en Côte d’Ivoire d’un don de 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer contre la Covid-19, portant à près de 5 millions de doses de vaccin à ce pays.

Dans un communiqué de l’Ambassade datant du 03 janvier 2022 et dont APA a obtenu copie, annonce que  « 816 660 doses supplémentaires de vaccin Pfizer sont arrivées à Abidjan » le 30 décembre dernier.

« Les États-Unis, par le biais de l’USAID, ont désormais donné à la Côte d’Ivoire près de 5 millions de doses de vaccins dans le cadre de l’initiative COVAX et en partenariat avec UNICEF, depuis août 2021: 4 361 760 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson », souligne le communiqué.

Ces vaccins sûrs et efficaces, donnés sans conditions, permettront de protéger des vies en Côte d’Ivoire et de prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus.

« Les États-Unis fournissent ces vaccins parce que nous soutenons pleinement nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre la Covid-19 », a déclaré l’Ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell.

 « Avec la récente propagation mondiale de la variante Omicron, il est essentiel que toutes les personnes éligibles se fassent vacciner. », a poursuivi le diplomate américain, estimant que tant que le virus Covid-19 se propage n’importe où, il constitue une menace pour le monde entier.

Des vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à cette pandémie, et les États-Unis se sont engagés à acheter et à donner 1,2 milliard de doses de vaccin contre la Covid-19 dans le monde entier.

A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 350 millions de doses de vaccin à plus de 110 pays. L’engagement des Etats-Unis à fournir ces vaccins au monde entier répond à la promesse du Président Joe Biden que les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

RDC : l’OMS veut vacciner 2 millions de personnes contre le Choléra

Le programme de vaccination massive se déroule à l’est du pays, dans les trois provinces les plus touchées par la maladie.Depuis le début de l’année, plus de 150 décès ont été enregistrés dans 16 des 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC). La vaccination en cours est la deuxième campagne massive dans le pays cette année, informe l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En mars et juillet derniers, plus de 1,4 million de personnes ont été vaccinées contre le choléra dans la province du Haut-Katanga, au sud-est du pays.

« Le choléra est une infection dangereuse qui peut tuer en quelques heures si elle n’est pas traitée, mais elle est prévisible et évitable. En plus des vaccins, qui sont l’une des mesures efficaces contre la maladie, il est aussi nécessaire de fournir de l’eau potable et de renforcer l’hygiène et l’assainissement pour empêcher la propagation de l’épidémie », a déclaré le Chargé du Bureau de l’OMS en RDC, Dr Amédée Prosper Djiguimdé, cité par le communiqué parvenu à APA vendredi.

Depuis le début de l’année, la RDC a notifié un total de 8279 cas suspects de choléra et 153 décès dans 16 des 26 provinces du pays. La couverture avec une dose complète en deux tours de vaccin anticholérique oral offre une protection pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La campagne est menée dans les provinces du Haut-Lomami, du Sud-Kivu et du Tanganyika, les plus touchées par le choléra depuis août dernier, et couvrira 13 zones de santé avec environ 4 millions de doses délivrées par le Groupe de travail mondial sur la lutte contre le choléra (GTFCC). Environ 3.600 agents de santé, dont des vaccinateurs et des mobilisateurs communautaires, ont été déployés pour mener à bien la campagne qui durera six jours.

L’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et d’autres partenaires affirment soutenir les autorités sanitaires dans le déploiement de la campagne. Gavi, l’Alliance du Vaccin, a fourni un financement opérationnel pour cette activité.

Le choléra est une maladie hautement contagieuse qui se transmet par de l’eau ou des aliments contaminés. Elle provoque des diarrhées sévères et une déshydratation qui doivent être traitées immédiatement pour éviter la mort. Cette dernière peut survenir en quelques heures seulement.

Covid-19 : la Zambie autorise la dose de rappel

Le gouvernement invite la population à prendre cette injection qui renforce l’immunité contre le nouveau coronavirus.La Zambie fait face à une quatrième vague de la Covid-19. À ce jour, ce pays de l’Afrique australe compte plus de 234.000 infections pour près de 4000 décès. Pour l’heure, la vaccination est le moyen le plus efficace pour soulager les structures sanitaires.

Les personnes le souhaitant peuvent dorénavant prendre une dose de rappel rendue nécessaire par les nombreuses mutations du virus originel. Sylvia Masebo, la ministre zambienne de la Santé, a déclaré, lundi à Lusaka, que ceux qui avaient reçu le vaccin Johnson & Johnson pourront prendre la dose de rappel deux mois après la première piqûre. Pour les autres vaccins, il faut attendre six mois après la deuxième injection.

Dans cette campagne, tous les individus de plus de 18 ans sont éligibles, mais la priorité sera donnée aux travailleurs de la santé, puis aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète et l’asthme.

Poursuivant, Sylvia Masebo a annoncé le début de la vaccination pour la tranche 12-18 ans avec le vaccin Pfizer. « C’est la première fois que nous vaccinons des enfants et nous continuerons à surveiller de près les éventuels effets secondaires », a-t-elle affirmé.

Covid au Zimbabwe : restrictions dans les lieux de culte

Le gouvernement, dans le cadre de ses efforts de lutte contre la propagation de la Covid-19, interdit les rassemblements religieux pour le Nouvel An.Au Zimbabwe, un couvre-feu est actuellement en vigueur de 21 heures à 6 heures. Histoire de briser la chaîne de contamination de la Covid-19. Conséquence, pas de prières nocturnes à l’occasion du Nouvel An. « Les églises doivent se conformer » à cette mesure, a déclaré Paul Nyathi, le porte-parole de la police.

M. Nyathi, dans un communiqué publié ce lundi, a invité ses compatriotes à « limiter leurs déplacements » dans la journée et à « rester à la maison » durant le couvre-feu. « Toute personne qui le viole risque d’être arrêtée », a-t-il prévenu.

Depuis fin novembre, le Zimbabwe connaît une recrudescence des infections en raison du variant Omicron découvert en Afrique australe.

Covid-19 : Simone Gbagbo en quarantaine

L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est mise en quarantaine pour une période d’observation après avoir été en contact avec un cas confirmé de Covid-19.

L’information a été donnée par Mme Gbagbo elle-même dans un message à l’occasion de la fête de la Noël célébrée ce samedi 25 décembre 2021.

« Chères sœurs, chers frères, je viens par ce billet vous souhaiter joyeux Noël. Que ce jour de commémoration de la naissance du Seigneur Jésus Christ soit pour tous, un moment de partage et de communion fraternelle », écrit-elle.

« Pour ma part, j’ai été au contact d’un cas confirmé de Covid-19 et donc je me suis mise en quarantaine pour une période d’observation », ajoute Simone Ehivet Gbagbo, invitant les populations « à plus de vigilance dans l’application des gestes barrières pendant ces moments de réjouissance ».

La Côte d’Ivoire, où la pandémie avait chuté ces dernières semaines, connaît un regain des cas, avec 377 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés jeudi sur 3 421 échantillons prélevés soit 11 % de cas positifs, ainsi que 24 guéris et 1 décès.

Comores : la vaccination anti-covid rendue obligatoire

Face à la flambée des cas de coronavirus, le président comorien Azali Assoumani a signé un décret rendant obligatoire la vaccination dans l’archipel.Aux Iles Comores, la vaccination contre la Covid-19 est rendue obligatoire par un décret présidentiel publié le mercredi 22 décembre 2021 et entré en vigueur le lendemain. A travers cette décision forte, le président comorien veut atteindre le taux de 60% de vaccination complète dans l’archipel qui compte un million d’habitants.

Pour faire respecter la mesure, la gendarmerie est mise à contribution. Des contrôles sont opérés dans les véhicules et les lieux publics pour forcer les Comoriens non encore vaccinés à prendre leur dose. Les récalcitrants étaient directement conduits à la gendarmerie transformée pour l’occasion en centre de vaccination.

Pour joindre l’acte à la parole, le gouvernement a donné des congés payés de cinq jours à l’administration afin de permettre aux fonctionnaires du publics de se vacciner.

Guinée : la gestion de la pandémie globalement satisfaisante (Bad)

Toutes les ressources allouées à la lutte contre la crise sanitaire ont été décaissées et tous les produits du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19 ont été réalisés, selon la Banque africaine de développement (Bad).La Guinée a moins souffert de la pandémie que certains pays de la sous-région. Cette situation serait-elle le fait des mesures prises par le gouvernement ? C’est ce que laisse entendre le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats de la Bad.

En effet, rappelle un communiqué reçu vendredi à APA, dans le cadre du Programme d’appui à la réponse à la Covid-19, le gouvernement guinéen a pris en urgence d’importantes mesures sanitaires pour contrecarrer la tendance observée et/ou éviter une détérioration de la situation.

Par ailleurs, poursuit le document, les autorités ont mis en œuvre la stratégie « STOP Covid-19 » en 60 jours dans le but d’interrompre la chaîne de transmission dans la région de Conakry, la capitale.

Les autres décisions prises par le gouvernement ont consisté à consolider le système sanitaire du pays afin d’améliorer la prise en charge des personnes infectées tout en maintenant fonctionnel les autres services de santé, ajoute la note.

L’État guinéen a également exonéré de droits et taxes les importations d’équipements de santé et des produits assimilés. Cela a facilité l’accroissement des capacités d’accueil avec 1715 nouveaux lits installés dans les centres dotés d’équipements de dépistage et de prise en charge des personnes infectées.

Afin d’atténuer les effets de la pandémie sur les populations, le gouvernement a déroulé un programme de transfert monétaire aux ménages les plus démunis. En outre, il a pris en charge les factures d’eau et d’électricité d’avril à juin 2020 pour les abonnés au tarif social pour plus de 450.000 bénéficiaires.

Le secteur privé, fortement affecté par notamment la fermeture des frontières décidées au début de la pandémie, a aussi bénéficié d’un plan de relance des activités économiques et commerciales.

Selon la Bad, le gouvernement a accordé le report, pour un trimestre, des charges fiscales et procédé à l’apurement de plus de 1,1 milliard de francs guinéens (118.000 dollars) de créances envers les fournisseurs intérieurs.

Enfin, plus de 5000 Petites et Moyennes Entreprises ont joui d’avantages fiscaux et 252 entreprises ont reçu des financements permettant de sauver quelque 3693 emplois directs et environ 10.000 emplois indirects.

Ces résultats ont été atteints en partie grâce à l’appui budgétaire de 34,56 millions de dollars de la Banque panafricaine.

Côte d’Ivoire: 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé reconnues

La Fonction publique ivoirienne qui reconnaît désormais 18 spécialités des cadres supérieurs de la santé, a remis officiellement jeudi 221 actes de reconnaissance à des acteurs du secteur médical.

Ces spécialités ont été dévoilées à l’occasion d’une cérémonie de décoration des agents de la santé, et des agents du ministère de l’Economie numérique et ceux du ministère de la Fonction publique, dans le cadre des « Journées de la fonction publique ». 

Jusque-là, la Fonction publique attribuait le titre de médecin aux cadres supérieurs de la santé. Désormais, elle prend en compte 18 spécialités: Anesthésie-Réanimation; Biologie; Cardiologie; Chirurgie; Dermatologie; Gastro-enterologie, Gyneco-obstétrique; Imagerie médicale. 

Elle prend également en compte les spécialités de Néphrologie; Neurologie; Nutrition ; Ophtalmologie; Oto-Rhino-Laryngologie; Pédiatrie;  Pneumologie; Psychiatrie; Santé publique; stomatologie et de Chirurgie.  

Cent quarante (140) agents du ministère de la Santé, du ministère de l’Economie numérique et celui du ministère de la Fonction publique ont été décorés, notamment 22 au rang de commandeur, 51 au rang d’officier et 67 au rang de chevalier. 

Un panel autour du thème « Contributions du service public au traitement des défis imposés par la pandémie de la Covid-19 : cas des ministères en charge de la Santé, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration » a été animé par le secrétaire d’Etat Brice Kouassi.

Le ministère de la Santé était représenté par Dr Edith Kouassi. A ce panel, l’on enregistrait aussi un représentant du ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation. 

Le ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a déclaré à l’endroit des récipiendaires qu' »une chose est d’être décorée devant la nation, mais une autre est de rester constant et de démontrer à nos concitoyens que la Fonction publique a en son sein des acteurs de grande qualité, des hommes et des femmes compétents ». 

« Soyons tous des gardiens du service public. Partout où vous êtes, partout où vous irez, soyez fiers d’être des fonctionnaires et des agents de l’Etat au service de vos concitoyens », a lancé le ministre ivoirien de la Fonction publique de la modernisation de l’administration. 

Il y a une semaine, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a annoncé à son Cabinet la tenue de la première édition des « Journées de la fonction publique », du 13 au 17 décembre 2021. 

Cet événement, selon le ministre Anne Désirée Ouloto, vise « la promotion du service public » et se veut une occasion de « valorisation de l’action publique et de ses animateurs que sont les fonctionnaires et les agents de l’Etat ».

Ces journées visent notamment une meilleure connaissance par les populations du service public, ainsi qu’une prise de conscience plus renforcée chez les fonctionnaires et agents de l’Etat, à travers le pays.  

RD Congo : fin de l’épidémie d’Ebola (officiel)

Au terme d’un compte à rebours de 42 jours, soit deux fois la période d’incubation, aucun cas de la maladie hautement transmissible n’a été signalé dans le pays selon les autorités sanitaires.La République démocratique du Congo a vaincu la fièvre hémorragique à virus Ebola. En octobre dernier, une épidémie a été déclarée dans la province du Nord-Kivu. Depuis la sortie de l’hôpital du dernier cas confirmé, aucune autre contamination n’a été signalée.

« Au total, onze cas (huit confirmés, trois probables), dont six décès, ont été enregistrés lors (de la seconde épidémie en 2021), après la confirmation d’un cas dans la zone de santé de Béni, dans la province du Nord-Kivu », détaille l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué reçu jeudi à APA.

À en croire l’OMS, plus de 1800 personnes ont été vaccinées dans le cadre d’une campagne lancée cinq jours après la détection du premier cas d’Ebola. Durant cette épidémie, la 13e en RDC, le vaccin Ervebo, récemment homologué, a été utilisé pour la première fois dans le pays.

De l’avis de Docteure Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « une plus forte surveillance de la maladie, l’implication de la communauté, une vaccination ciblée et une riposte rapide rendent le contrôle d’Ebola plus efficace dans la Région ».

Toutefois, prévient l’agence spécialisée des Nations Unies, les efforts de surveillance doivent être maintenus et les autorités sanitaires doivent se tenir prêtes à répondre rapidement à toute nouvelle potentielle flambée.

Car, souligne l’OMS, il n’est pas inhabituel que des cas sporadiques surgissent après une épidémie majeure. La preuve, avance-t-elle, des résultats du séquençage génomique réalisé par l’Institut national de recherche biomédicale ont montré que le premier cas d’Ebola, détecté lors de l’épidémie qui vient de s’achever, représente probablement une résurgence de l’épidémie de 2018-2020 due à la persistance du virus dans la communauté.

Congo : Bolloré Transport & Logistics en croisade contre le Sida en milieu scolaire

La filiale congolaise de la multinationale française a organisé, du 1er au 3 décembre dernier, une sensibilisation sur le VIH au profit de centaines de jeunes.Mieux vaut prévenir que guérir. Bolloré Transport & Logistics Congo le sait. En partenariat avec l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), l’entreprise s’est rendue au Collège d’Enseignement Général de Pointe-Noire.

« Une séance de dépistage contre le Sida et les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) » a été proposée à plus de 300 élèves de l’établissement, renseigne un communiqué reçu mercredi à APA.

Lors de cette activité, Franck Kinanga, Directeur Juridique Pays de Bolloré Transport & Logistics Congo, a déclaré : « Nous avons pour ambition de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. C’est pourquoi nous nous devons de les sensibiliser sur l’existence du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles qui présentent toujours une menace. Notre champ d’actions dépasse le cadre de la sensibilisation puisque nous prenons également en charge 100 % des frais de dépistage volontaire et anonyme ».

Pour sa part, Klément Mvembe, Coordonnateur de l’Acbef à Pointe-Noire, a souligné que « cette action est très importante car la population cible est constituée de plus de 50 % de jeunes ».

Dans la ville portuaire, soutient ce spécialiste, « la propagation du Sida parmi les adolescents et les grossesses précoces sont la principale cause de décrochage scolaire pour les filles ».

Chaque année, Bolloré Transport & Logistics et ses filiales disent se mobiliser à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida en organisant notamment, pour leurs salariés et ayants droits, des campagnes de sensibilisation ainsi que des séances de dépistage volontaire pour agir de manière durable et efficace.