La presse marocaine décrypte le discours royal

Le Discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 23ème anniversaire de la Fête du Trône est le sujet traité par les quotidiens marocains parus ce lundi. +L’Économiste+ écrit que le dernier discours royal appelle à la nécessité de “revisiter la Moudawana” (code de la famille), ajoutant que des dysfonctionnements assombrissent les objectifs de cette révolution du code de la famille.

En effet, “tout le monde aura constaté que durant cette expérience, des obstacles ont empêché une mise en œuvre correcte de ses dispositions”, fait savoir l’éditorialiste, relevant que l’exemple le plus frappant concerne le mariage des mineures pour des raisons sociologiques.

“Aujourd’hui, il n’y a aucune excuse. Le changement vient de la volonté royale. Le feu vert est donc donné. Place à l’élaboration d’une feuille de route pour la réforme du code de la famille”, fait-il observer.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit, pour sa part, que le discours royal à l’occasion du 23ème anniversaire de la Fête du Trône annonce un nouveau cap, ajoutant que la condition de la femme et sa participation dans le marché du développement du pays ont été abordées par le Souverain.

Aujourd’hui, “il est temps de capitaliser sur les acquis de la première réforme de la Moudawana pour rouvrir ce chantier dans le but de revoir certaines dispositions qui ont montré des limites et prendre en considération le bien de la femme, de l’homme et des enfants”, relève la publication.

L’autre dossier majeur abordé par le Souverain concerne la consolidation des fondements de l’Etat social avec la mise en œuvre du chantier de la protection sociale, poursuit le quotidien, notant que le Roi a montré l’engagement du Royaume, en dépit de la conjoncture internationale et nationale assez particulière, de mener à bien et jusqu’au bout la réforme dans les délais impartis

Tout comme le chantier de la Moudawana, la généralisation de la protection sociale est de nature à rendre justice à la famille, toute la famille et ses composantes en permettant un accès équitable à chacun quels que soient ses moyens financiers et ses conditions socio-économiques, à tous ses droits vitaux et élémentaires sur le même pied d’égalité, conclut-il.

De son côté, +L’Opinion° écrit que le Roi Mohammed VI tend une main fraternelle à l’Algérie pour mettre fin à la rupture entre deux pays jumeaux, dont la communauté de destin, de langue, de culture et de religion devrait naturellement favoriser la paix.

Le Souverain a choisi de réitérer sa volonté d’une paix durable, affirmant même Son engagement à trouver «une issue à la situation actuelle et à favoriser le rapprochement et la compréhension entre les deux peuples», souligne la publication.

“Un engagement solennel et officiel gravé dans l’Histoire, puisque exprimé dans le cadre du discours du Trône qui constitue la plus importante intervention royale d’un point de vue politique et protocolaire”, fait-il remarquer.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les retombées des réformes structurantes sur les secteurs stratégiques et la situation du secteur de la location des voitures sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cette 23ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’activisme royal visant à réformer plusieurs secteurs stratégiques, afin d’atteindre l’Etat social, ajoutant que cet engagement s’est traduit par le lancement de la réforme du système de santé, qui donnera un coup d’accélérateur au projet de généralisation de la protection sociale.

Côté économique, le Souverain a approuvé la nouvelle Charte de l’investissement, visant à donner un nouveau souffle au tissu économique à même d’amplifier la création d’opportunités d’emploi permanent et réduire les disparités entre les provinces et préfectures en termes d’attractivité, souligne la publication.

La vision avant-gardiste du Souverain se reflète aussi dans la résilience du Royaume face à une année de sécheresse et de crise économique mondiale, relève le journal, notant que le Maroc a pu limiter les dégâts, grâce à des mesures de soutien exceptionnelles, englobant tous les secteurs.

Sur le front diplomatique, l’activisme Royal continue de porter ses fruits, comme en témoigne la poursuite de la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, dont le nombre s’élève aujourd’hui à 26 représentations diplomatiques, ajoute l’auteur de l’article.

Ce sacre est le fruit d’un travail de longue haleine et d’un activisme Royal multidimensionnel de plusieurs années, dont l’objectif est d’asseoir le statut du Maroc comme puissance régionale et internationale à l’horizon 2035, conclut-il.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que grâce à la vision éclairée du Roi Mohammed VI, le pays a pu ouvrir le débat sur la gestion et la mise en place d’un système intégré pour les réserves stratégiques.

Sur le plan diplomatique, le Royaume continue sous la conduite du Souverain de multiplier les victoires sur la scène internationale, poursuit le quotidien.

Sur le plan social, le pays déploie le chantier de règne qui consiste à atteindre au cours des prochaines années une couverture sociale universelle, rappelle-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que les professionnels du secteur de la location de voiture tirent la sonnette d‘alarme. Plus de 7.000 entreprises seraient menacées de faillite imminente.

La publication explique que les patrons du secteur viennent de transmettre au chef du gouvernement et à la ministre de l’Economie et des finances une lettre dans laquelle ils font état de milliers de fermetures dues à la crise actuelle. Cette dernière est due aux répercussions de la crise du Covid-19 et que le secteur n’arrive toujours pas à dépasser.

Dans leur missive, les professionnels de la location de voiture dénoncent également les répercussions de leur exclusion de la liste des secteurs classés comme fortement impactés par la crise. Pourtant, selon leurs dires, leur activité reste étroitement liée à celle du secteur du tourisme, considéré comme sinistré. De plus, le secteur est constitué à 99% de TPE et de PME, soit des structures qui ne sont pas forcément armées pour faire face aux crises.

Militaire, fiscalité et politique au menu des quotidiens marocains

Le maintien du Maroc comme hôte de l’African Lion, la revisite du corpus fiscal national, les accidents de la circulation et la coopération Maroc-Israël, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+ écrit que “Le Maroc, de par son expérience militaire et le haut degré de qualification de son Armée, est indispensable à la réussite d’African Lion”, citant les propos de l’actuel patron du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le Général américain Stephen Townsend.

Mais l’efficacité du Royaume en la matière va au-delà de l’African Lion, car, durant ses trente ans de coopération avec l’OTAN, souligne la publication, le Maroc, a fait preuve de son efficience lors des missions de maintien de paix et de lutte contre le terrorisme, décrochant ainsi le statut de «partenaire stratégique clé» pour l’Alliance atlantique.

Aux yeux de l’auteur de l’article, le maintien du Maroc comme hôte de l’African Lion relève de l’évidence eu égard à son positionnement géopolitique, à la croisée des chemins entre l’Afrique subsaharienne, le Monde arabe et l’Europe.

Le Maroc participe, en effet, à plus de 100 exercices et événements militaires aux côtés des États-Unis chaque année et occupe une place stratégique dans les programmes d’éducation et de formation militaires, rappelle-t-il, notant que la coopération économique tout comme militaire entre les deux pays est exemplaire sur tous les plans.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la revisite du corpus fiscal national est un travail qui va permettre de toucher le cœur même de la machine des finances publiques, à savoir le recouvrement.

Les cas de doublons, d’incompatibilité et de contradictions sont inévitables au fur et à mesure que les couches de législations s’ajoutent les unes aux autres, relève le journal, notant que la mise en cohérence des textes et la clarification des missions et responsabilités des acteurs est un travail qui devait naturellement se faire depuis longtemps et de manière continue car il permet de limiter la déperdition de ressources financières de plus en plus précieuses.

+Al Alam+ rapporte qu’au moins 18 personnes ont trouvé la mort et 2.118 ont été blessées, dont 72 grièvement, dans 1.508 accidents de la circulation, survenus en périmètre urbain durant la semaine allant du 18 au 24 juillet 2022.

Ces accidents sont principalement dus à l’inadvertance des conducteurs, à l’inadvertance des piétons, à l’excès de vitesse, au non-respect de la priorité, au non-respect de la distance de sécurité, au changement de direction sans usage de signal, au défaut de maîtrise des véhicules, au non-respect du stop, au changement de direction non-autorisé, à la conduite en état d’ébriété, à la circulation sur la voie gauche, au non-respect du feu rouge, aux dépassements défectueux et à la circulation en sens interdit, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la coopération bilatérale entre le Maroc et Israël ne cesse de se renforcer depuis la normalisation de leurs relations, à la fin du mois de décembre 2020. Après l’économie, le tourisme, la défense et la sécurité, l’agriculture et l’emploi, les deux pays viennent de renforcer leur coopération dans le secteur de la justice.

C’est ainsi que le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, et son homologue israélien, Gideon Sa’ar, ont signé, mardi dernier à Rabat, un mémorandum de coopération dans le domaine de la justice. Ce mémorandum vise à renforcer la coopération bilatérale dans plusieurs domaines tels l’harmonisation de la législation nationale avec les normes internationales, l’assistance judiciaire internationale en matière civile et pénale, ainsi que le renforcement de la justice dans les forums virtuels et la modernisation du système judiciaire.

Economie, stress hydrique et santé au menu des quotidiens marocains

La baisse de l’impôt sur les revenus moyens en 202, le stress hydrique et l’importance de l’augmentation des effectifs des professionnels de santé sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mercredi.+L’Opinion+ écrit qu’une baisse, en 2023, de l’impôt sur le revenu (IR) est un engagement que prend l’Exécutif dans le futur projet de Loi des Finances, notant que cette mesure ciblée, profitera spécifiquement aux revenus moyens, qui payent 73% des recettes de l’IR collectées par l’Etat.

La baisse de l’IR concernera les revenus moyens, ceux entre le salaire minimum et 15.000 dirhams par mois et les retraités, fait savoir le quotidien, ajoutant que 60% des salariés ne payent pas d’impôt puisqu’ils ont un revenu annuel inférieur au seuil minimal d’imposition, selon les chiffres présentés par Fouzi Lekjaâ, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances.

En promettant un allègement fiscal malgré une conjoncture économique difficile, le gouvernement compte tenir les engagements de son programme, où “la protection de la classe moyenne“ figure dans la sixième place de ses dix promesses, fait-il observer.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la consommation d’eau, dans plusieurs barrages situés dans les régions du Nord, devrait être particulièrement contrôlée. En fait, cela peut paraître paradoxal, puisque les barrages concernés sont ceux qui affichent les meilleurs taux de remplissage, aidés en cela par les précipitations du printemps dernier. Mais, en réalité, c’est loin d’être une décision anodine.

Face à la disponibilité de l’eau dans ces régions, beaucoup seraient tentés de continuer à en consommer de façon exagérée, voire à la gaspiller, et c’est ce qu’il faut absolument éviter. Comme l’explique le quotidien, les mesures qui seront prises durant les prochains jours viseront principalement la préservation des ressources de ces barrages, ainsi que des autres sources conventionnelles.

Dans le même registre, ajoute la publication, plusieurs réunions ont déjà eu lieu afin d’analyser la situation hydrique de chaque région du royaume, et de dresser ainsi une liste de mesures en fonction de l’évolution du contexte hydrique. Ces dernières peuvent aller de la réduction du débit d’eau potable à des coupures périodiques de l’approvisionnement.

Citant un expert, Al Ahdath Al Maghribia explique que ces mesures ne veulent pas forcément dire que le pays ne dispose plus d’assez d’eau: ce sont plutôt des mesures préventives pour éviter que la situation hydrique ne se dégrade davantage.

Pour rappel, le ministre de l’Intérieur avait d’ailleurs déjà, en fin de semaine dernière, adressé une circulaire aux Walis et gouverneurs pour les appeler à instaurer des mesures pour rationaliser la consommation d’eau.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’en mettant en tête de liste de ses objectifs pour la santé, l’augmentation substantielle des effectifs, le gouvernement met le doigt en fait sur ce qui a été pendant longtemps une mésentente sur la notion de service public au Maroc, ajoutant que pour expliquer ou illustrer l’inefficacité de l’administration, figurait, pendant longtemps, l’argument du sureffectif.

Dans la foulée, “ces opérations ont presque toujours été présentées comme une voie vers la rationalisation et l’amélioration de l’efficience des dépenses publiques et de l’administration”, poursuit le journal.

“Mais quelques années plus tard, l’on se rend compte que ce qui était censé être des cures d’amaigrissement a été en réalité une démarche d’appauvrissement quantitative et qualitative de l’administration publique”, constate-t-il, soulignant que le Maroc a payé cher, cette incompréhension, dans des secteurs névralgiques comme la santé et l’éducation.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les défis de l’économie nationale, l’importance du process de concertations entre gouvernement et partenaires sociaux, les feux de forêt et les cryptomonnaies sont les principaux sujets commentés par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.Ainsi, +Challenge+ écrit que le dernier conseil des ministres est venu à point nommé pour démontrer que le Maroc ne remet pas aux calendes grecques les réformes structurelles enclenchées, pour se consacrer à la gestion des effets de la crise, même si ceux-ci sont très prégnants.

Ce conseil des ministres constitue un fait de communication majeur, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que les effets de la crise sont là et l’ensemble de la population les ressent.

L’Exécutif a besoin du doigté pour naviguer entre toutes ces contraintes, estime-t-il, notant que “c’est le lot de tous les décideurs en ce moment, les moins fébriles réussiront”.

+La Vie Éco+ écrit que l’Exécutif est visiblement décidé à faire de la concertation un mode opératoire, rappelant qu’au lendemain de sa prise de fonction, le ministre de l’éducation nationale avait réservé les premiers rendez-vous de son agenda aux représentants des syndicats au sein de son département.

Plus encore, et en marge du contenu de l’accord conclu, le 1er Mai, entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs, une feuille de route fut pour la première fois établie pour que le process de concertations avec les partenaires sociaux soit véritablement institutionnalisé, fait savoir le journal, soutenant qu’un agenda de rencontres préétabli a été mis en place et qu’un cadre formel a été matérialisé par une autre première de l’histoire du Maroc, à savoir l’année sociale qui s’étendra désormais du 1er mai au 30 avril.

Le projet de loi-cadre sur la santé est cette méga réforme, décisive, profonde, qui ne saurait être menée à bon port sans une concertation réelle et sincère avec toutes les parties prenantes, ajoute-t-il, relevant que l’adhésion de toutes et tous est la seule voie viable vers la réussite d’un tel chantier.

Sur un autre registre, +Finance News Hebdo+ écrit que sous la chaleur des flammes et des braises, les incendies qui se sont déclarés dans le Nord ont détruit environ 9.200 hectares de couvert forestier, notant que la cause de ces incendies sont la bêtise humaine et le “fameux” changement climatique

Le Maroc traverse cette année une sécheresse qui s’est traduite par une importante baisse des ressources hydriques, lesquelles ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et de la baisse du volume des chutes de neige, explique l’hebdomadaire, notant que les fortes chaleurs enregistrées actuellement entraînent dès lors le dessèchement des herbes qui deviennent particulièrement inflammables.

“D’où la nécessité pour le Maroc d’anticiper et de commencer à muscler ses moyens d’intervention”, préconise-t-elle, appelant, à cet effet, à faire face à la récurrence des sécheresses.

+Le Matin+ rapporte que la Banque centrale va bientôt mettre en place un projet de loi réglementant l’usage des cryptomonnaies au Maroc, avec un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs. C’est ce qu’a révélé Adil Zbir, responsable de la surveillance des infrastructures de marchés financiers et des systèmes de paiement à la Banque Centrale, le jeudi 21 juillet 2022, à Marrakech, lors du Sommet d’affaires Afrique-USA.

“Ce projet de loi a pour objectif de réguler les plateformes d’échange des crypto assets, à l’image de ce qui se fait en France à titre d’exemple. Aujourd’hui, il est nécessaire de créer un système d’agrément et de licence pour permettre à ces plateformes d’offrir leurs services aux consommateurs marocains. Il s’agit d’une démarche de régulation qui permettra à ces plateformes d’exister en toute sécurité. Cette réglementation contrera également les risques de blanchiment d’argent et de financement terroriste qui sont des sujets qui nous préoccupent”, a précisé Adil Zbir, lors du panel dédié à l’intégration des systèmes de paiement organisé dans le cadre du sommet.

Economie et alimentaire au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc et la problématique du renchérissement des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, telle qu’évoquée par la Banque mondiale dans son dernier rapport rendu public mercredi, écrit que les sécheresses répétitives suivies, comme celles connues ces quatre dernières années, « mettent sérieusement en péril l’économie sur le long terme ».

Face à une telle menace, il n’y a pas d’autres choix que de “revoir en profondeur” et surtout “de manière courageuse” les politiques publiques en matière de gestion des ressources en eau et précisément pour ce qui est de l’utilisation et de la demande, préconise le quotidien.

Les experts de la Banque n’y vont pas par quatre chemins : cela passera inévitablement par des révisions de la valorisation des prix de la ressource, rapporte-t-il.

En des termes plus clairs, les politiques tarifaires de l’eau qui ont été établies il y a des décennies ne peuvent pas continuer d’être appliquées dans un contexte de pénurie et de stress hydrique, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la gestion de la sécurité alimentaire au Maroc, écrit qu’au-delà de la gestion rationnelle du marché, la réorganisation de l’approvisionnement régional, la territorialisation de l’alimentation et toutes les mesures liées au boost de l’entrepreneuriat dans le monde rural, la réussite de la sécurité alimentaire dépend surtout des mesures incitatives qui seront mises en place pour encourager les opérateurs à investir davantage dans le développement et la modernisation des infrastructures de stockage.

Des investissements qui permettront de sécuriser les approvisionnements en recourant à des achats massifs en période de détente sur les cours internationaux, surtout pour les aliments à forte demande, tels que le blé, explique le journal.

Il va sans dire que ces mesures devraient être accompagnées par l’amélioration des conditions de collecte de la récolte nationale et une révision de l’actuel modèle agricole, en optant pour une stratégie plus résiliente, capable de garantir la sécurité alimentaire même pendant les années de vaches maigres, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique du renchérissement des prix des produits de première nécessité, écrit que le conflit russo-ukrainien “continue de servir d’alibi” à toutes les exagérations de prix pratiquées par les commerçants quelle que soit leur nature, déplorant que “tout augmente de façon anarchique”.

Pour “mettre un terme à ce saccage”, la publication recommande la mise en place d’“une haute agence de régulation, libre, qui ne serait inféodée à aucun parti politique, ni au gouvernement” et “qui garantirait une compétition saine et assurerait la défense des droits des consommateurs”.

Cette agence pourrait dénoncer des situations d’abus et même pratiquer des auto-saisines, rendre des verdicts et sanctionner en cas de dépassements, ajoute-t-il, mettant en garde contre cette hausse excessive face à un gel des salaires et une érosion du pouvoir d’achat des ménages.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le rôle du Maroc dans la médiation pour l’ouverture 24/7 du poste-frontière Allenby/Roi Hussein et le nouveau cadre juridique des investissements sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que le Maroc vient de se distinguer en obtenant la réouverture du très stratégique point de passage du pont Allenby reliant la Cisjordanie et la Jordanie, ajoutant que ce poste-frontière qui se situe à une cinquantaine de kilomètres d’Amman et de son aéroport international, permettait aux Palestiniens de Palestine et du monde, de maintenir leurs contacts et échanges à minima.

“Et c’est justement pour lever ce blocus sanitaire devenu sécuritaire que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a décidé d’intervenir, en partenariat avec les autorités américaines, pour inciter Amman et Tel Aviv à acter la réouverture du pont d’Allenby”, poursuit l’auteur de l’article, notant que celle-ci se fera certainement dans les prochains jours, de façon permanente 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, comme l’a laissé entendre la ministre israélienne du Transport et de la Sécurité routière, Merav Michaeli.

Par cette action humaine concrète qui vient s’ajouter à une multitude d’autres actions initiées par le Royaume en faveur de la Palestine, le Maroc réaffirme son rôle de «faiseur de paix» qu’il s’est engagé à consolider à la faveur de la reprise de ses relations diplomatiques avec Israël, en vue de préserver la paix, la cohésion et les échanges vertueux entre les peuples, souligne-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le nouveau cadre juridique qui va régir les investissements offre l’occasion idéale au Maroc pour donner corps véritablement à un ensemble d’orientations qui font la nouvelle vision en matière économique, sociale et même sociétale.

Cette charte sera l’occasion d’installer de manière forte et définitive un acteur majeur dans le développement, à savoir les Régions, note le quotidien, soutenant que la finalité de la future charte sera certainement différente des anciens textes sur la nature, la teneur et la géographie de ces investissements.

Si le texte est élaboré forcément au niveau d’instances centrales, le législateur, pourrait en profiter pour donner une grande marge de manœuvre aux acteurs territoriaux en leur donnant la latitude d’imaginer, de concevoir et de déployer des dispositifs complémentaires et surtout plus adaptés à leur réalité du terrain, estime-t-il.

La même publication rapporte que la 14ème édition de l’US-Africa Business Summit, se tiendra, du 19 au 22 juillet à Marrakech, à l’initiative du « Corporate Council on Africa » (CCA), sous le thème « construire ensemble l’avenir », annonce le ministère de l’Industrie et du Commerce.

Ce Sommet représente une opportunité de consolider le positionnement stratégique du Maroc, seul pays africain ayant conclu un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, en tant que hub pour l’Afrique et partenaire économique de référence pour les Etats-Unis, indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Santé et investissement au menu des hebdomadaires marocains

Les réformes du système de santé, le nouvel arsenal juridique et légal régissant l’investissement et la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie Éco+ écrit que l’une des difficultés majeures de réformes du système de santé et le nouvel arsenal juridique et légal régissant l’investissement réside dans la capacité à maintenir longtemps un cap, une cadence et avoir un cadre propice à la continuité des politiques publiques.

“C’est probablement pour cette raison que pour les deux réformes sur la santé et l’investissement, le format choisi est celui de la loi-cadre que certains juristes appellent aussi loi d’orientation”, relève la publication, soutenant que son contenu est général et pose les principes fondamentaux d’une réforme ou d’une politique.

Ce format est connu aussi pour être le plus adapté quand il s’agit de chantiers s’étalant dans le temps, car il permet tout simplement de verrouiller une politique publique sur un cap et de la déconnecter du changement de couleurs des gouvernements, explique le journal.

En donnant ses directives pour une telle option, le Roi Mohammed VI envoie en fait un message clair à l’ensemble de la classe politique: les réformes de la santé, de l’investissement ou encore de l’éducation doivent impérativement être conduites dans une logique de constance et de continuité, indépendamment du temps partisan et électoral, conclut-il.

Sous le titre “Covid, ce n’est pas fini!”, +Finance News Hebdo+ écrit que le Maroc n’est pas épargné par le rebond épidémique, avec plus de 3.000 cas quotidiens observés régulièrement en juin dernier, et des pics atteints respectivement le 28 juin (4.009) et le 30 juin (4.003).

La tendance n’a pas faibli en ce mois de juillet, constate l’hebdomadaire, notant que la petite accalmie observée dimanche, lundi et mardi, avec au total 1.981 contaminations, ne traduit pas en réalité la vérité sur les chiffres des infections, au regard notamment de la faiblesse relative des tests réalisés durant ces trois jours (10.036).

Et avec la fête d’Al-Adha qui a favorisé les déplacements des populations et les interactions sociales, “il faudra forcément s’attendre à une nouvelle vague de contaminations qui va maintenir le Maroc au niveau rouge de circulation virale”, prévient l’hebdomadaire.

“C’est pourquoi les autorités appellent à la vigilance, et surtout au respect de ces fameux gestes barrières”, signale-t-il.

Incendies, santé et investissement au menu des quotidiens marocains

Les incendies dans le Nord du Maroc, la réforme de la santé et le projet de Charte de l’investissement sont les principaux sujets traités par les quotidiens de ce vendredi.D’importants moyens sont déployés dans le nord du royaume pour lutter contre les feux de forêt qui se sont déclenchés ces derniers jours.

+Al Akhbar+ rapporte que de gros moyens sont déployés pour mettre fin aux feux de forêt qui se sont déclarés dans le Nord du royaume, précisément près de Ouezzane et Laksar Lakbir. Depuis ce mercredi, les équipes de lutte contre ces incendies sont en effet à pied d’œuvre pour les maîtriser et éviter qu’ils ne provoquent des dégâts plus lourds.

Selon la publication, d’importants moyens, y compris des canadairs, sont actuellement déployés sur place pour maîtriser les incendies en question. Déjà, on recense de grandes superficies calcinées au beau milieu du domaine forestier de la région. Les services de secours et de lutte contre ces incendies sont même engagés dans une course contre la montre après que les feux se sont rapprochés de zones habitées.

D’après les sources du journal, les efforts se concentrent principalement au niveau de la forêt de Jbel Amziz qui se trouve à proximité d’un douar et proche du centre Moqrisset, une ville de la province d’Ouezzane. Là-bas, pas moins de quatre canadairs ont été déployés pour lutter contre les feux, en plus d’équipes appartenant à différents corps comme la gendarmerie, la protection civile, et même les services en charge des travaux publics. Parallèlement, une opération d’évacuation des populations se trouvant dans les zones les plus risquées a été déclenchée, les craintes étant réelles quant à une rapide propagation des flammes en raison de la canicule et des vents forts.

Par ailleurs, des acteurs de la société civile se sont déjà manifestés pour appeler à l’ouverture d’une enquête sur l’origine de ces incendies. Comme le rapporte la publication, ces acteurs relèvent certaines coïncidences qui méritent d’être éclaircies. La première concerne le déclenchement de ces incendies. Ainsi, durant les derniers jours, d’autres incendies suspects avaient été constatés près de Tanger.

De même, la période coïncide avec Aid Al-Adha, la canicule et les vents forts dans la région. En d’autres termes, ces feux n’auraient pas trouvé meilleur contexte pour démarrer, puis se propager rapidement. C’est ce qui motive l’appel à une enquête judiciaire sur la situation afin de lever le voile sur les circonstances réelles du déclenchement de ces incendies.

Pour sa part, +L’Opinion+ écrit que le Conseil des ministres est venu avec un lot de mesures réformatrices, visant à accélérer le travail de l’Exécutif, notant que la majorité gouvernementale devra faire preuve de célérité dans la mise en œuvre de certains chantiers, notamment celui de la réforme du système de Santé.

Une réforme dont l’efficacité reposera principalement sur la qualité de la planification spatiale du système de soins, la souveraineté médicale en matière de médicaments et des produits de santé et, in fine, le niveau des ressources humaines du secteur, soutient le journal.

Le gouvernement est également attendu sur la question des investissements, qui est la pierre angulaire de son programme quinquennal, souligne-t-il, ajoutant que les départements de tutelle doivent mettre en place les conditions de réussite la charte de l’Investissement, en déclarant la guerre contre les mauvaises pratiques bureaucratiques et en donnant plus de chance aux petits investisseurs, notamment en dégivrant les banquises bancaires.

+L’Économiste+ relève que deux grands textes fondateurs viennent de franchir le cap du Conseil des ministres: la réforme de la santé et le projet de Charte de l’investissement, relevant que leur adoption est un signal fort pour deux chantiers qui s’annoncent inédits et qui s’invitent aujourd’hui par la grande porte à l’aune de la crise.

« Aujourd’hui, avec la réforme, le système de santé doit confirmer sa capacité à engager un choc de transformation à la hauteur du défi de la généralisation de la protection sociale: prestations médicales de qualité, valorisation des ressources humaines, révision de la politique des médicaments », relève le quotidien.

L’autre vitrine qui sera scrutée est celle de la Charte de l’investissement, ajoute-t-il, soutenant que ce pilier stratégique de l’économie et de la croissance aura besoin d’une orchestration de toutes les compétences possibles, publiques et privées, et restaurer la confiance.

Développement, économie et migration au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique du développement en Afrique, l’importance des événements artistiques et culturelles dans la reprise économique et la migration sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que dans le message du Roi Mohammed VI adressé cette semaine au groupe africain des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales réunis à Marrakech, le souverain a mis le doigt sur un paramètre décisif qui constitue le cœur même de l’équation de développement, à savoir la productivité des facteurs censés générer la valeur et les richesses.

L’investissement réalisé par un Etat dans des infrastructures est censé générer de la valeur dans le sens où il doit drainer de l’investissement privé qui, lui, est créateur de valeur et d’emploi, explique le journal, ajoutant que dans cette lettre, le Souverain a soulevé, à juste titre, l’efficience de l’investissement public.

Au regard de ses ressources naturelles, malheureusement pas toujours valorisées à la faveur du continent, et de sa puissance démographique, l’Afrique a besoin plus que jamais d’unir ses forces et de revoir son modèle, fait-il observer.

Sous le titre “Festivals, la critique est aisée mais l’art est difficile”, +La Nouvelle Tribune+ écrit qu’« alors que la saison des Festivals culturels bat son plein, après deux longues années au chômage technique, et qu’enfin les Marocains sortent de chez eux, voilà que cela ne plaît pas à certains ».

Si des concerts de premier plan international sont organisés à grand renfort de sponsors privés, les critiques dénoncent le coût trop élevé de la culture face aux grands chantiers jugés prioritaires pour le pays, poursuit la publication, notant que le secteur événementiel, en réalité, est pourvoyeur d’emplois, souvent peu stables, qui dépendent ardemment de ces événements culturels, qu’ils soient destinés aux riches ou aux pauvres.

Les Festivals sont nombreux au Maroc et couvrent une diversité culturelle incroyablement riche qui touche tous les Marocains sans exception, fait savoir l’éditorialiste, ajoutant qu”il n’est pas interdit de préférer la musique gnaoua habituée des grandes scènes populaires à l’électro qui réunit des happy few.

Les moussems ou les festivals populaires n’ont pas moins de valeur culturelle parce que leurs spectateurs ne sont pas les plus riches, conclut-il.

+Assabah+ rapporte que les capacités du Royaume en matière de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés transfrontaliers se renforcent par une nouvelle loi permettant la création d’un «centre national de traitement des informations relatives aux passagers et aux vols aériens». Il s’agit du projet de décret N° 2.21.624 portant application de l’article 212 de la loi portant code de l’aviation civile.

Dans le cadre de la mise en application de cette nouvelle législation, «les autorités marocaines ont entamé la mise en œuvre d’un projet relatif à la création d’un système de traitement préalable des données des passagers transitant par les aéroports marocains (API/PNR)», font savoir les deux publications.

Et de préciser qu’en vertu des nouvelles dispositions, «le transporteur aérien sera obligé d’envoyer aux autorités publiques les données API/PNR relatives aux vols commerciaux nationaux et internationaux et de soumettre tous les vols à ces procédures». Ces données seront ainsi soumises à un nouveau système de pointage, explique le quotidien, citant le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement.

Le nouveau centre national de traitement des informations relatives aux passagers et aux vols aériens, qui sera placé sous l’autorité du Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), aura principalement pour missions la mise en place et la gestion d’un nouveau système informatique.

Economie, éducation et aviation au menu des quotidiens marocains

La digitalisation de la commande publique, la réforme de l’école publique et la coopération aérienne Maroc-Sénégal, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la digitalisation de la commande publique, écrit qu’à partir de novembre 2022, les entreprises soumissionnaires aux marchés publics pourront remettre leurs offres en ligne et les fameuses séances d’ouvertures des plis se dérouleront également en ligne.

La dématérialisation de toute la procédure de passation des marchés publics, en la faisant passer désormais à travers une plateforme électronique où s’échangeront des données et des fichiers, induit mécaniquement la traçabilité, la fiabilité et la transparence des process, souligne le journal, notant que l’engagement irrévocable pris par l’État marocain d’aller vers plus de dématérialisation est de nature à améliorer le climat des affaires en facilitant la vie aux opérateurs économiques.

“C’est la meilleure voie vers la moralisation de la vie publique que certains scandaient comme simple slogan populiste depuis des années sans jamais avoir eu le courage de passer réellement à l’acte”, conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que le gouvernement actuel fait de la réforme de l’école publique une priorité de son action avec une vision globale, centrée sur l’élève et sur son «bien-être».

Le chef du gouvernement a affirmé vouloir doter les écoles de tous les moyens de bien-être, de divertissement et d’épanouissement (cantines, transport scolaire, bibliothèques, terrains de sport, théâtres et espaces de lecture), note le quotidien, relevant que la réforme veut changer radicalement la façon du déroulement des cours, censés être plus interactifs entre les élèves et leurs instituteurs.

“En appliquant les nouvelles méthodes, le gouvernement fixe l’objectif d’améliorer la maîtrise des capacités fondamentales à 70% au lieu de 30%”, fait-il savoir, jugeant nécessaire de parvenir à former des enseignants de qualité et renforcer l’inspection pédagogique.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) a procédé, à Dakar, à la signature de cinq conventions avec des partenaires privilégiés sur le marché sénégalais, qui constitue le 1er marché en Afrique subsaharienne.

La cérémonie de signature entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Royal Air Maroc et ses partenaires privilégiés au Sénégal. Les conventions gagnant-gagnant permettront à la RAM de proposer des avantages aux partenaires, qui contribueront à leur tour, à améliorer l’image de la compagnie nationale, ainsi qu’au développement de son activité sur le marché du Sénégal.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’augmentation des prix du carburant, la zone franche de Nador, le déficit commercial et l’Aid Al-Adha.+L’Economiste+ rapporte que l’État ne subventionnera pas le prix du carburant. Interrogée, encore une fois au Parlement sur la hausse du prix des produits pétroliers et sur l’aide que l’État pourrait apporter pour en amortir le choc, Nadia Fettah Alaoui, ministre des Finances, a écarté tout retour à la subvention de l’essence et du gasoil. Ni le plafonnement des prix, ni la réduction des impôts sur les produits pétroliers ne sont envisagés. 

L’État applique une taxe intérieure de consommation (TIC) de 2,24 et de 3,76 DH par litre respectivement pour le gasoil et pour l’essence ainsi qu’une TVA à 10%. Les regards sont rivés sur la TIC, qui assure près de 30 milliards de recettes par an, et dont la réduction pourrait soulager la pression sur les consommateurs. Et ce, à l’image de la récente suspension des droits d’importation sur les graines oléagineuses et les huiles brutes de tournesol, indique le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’après la zone de Fnideq, c’est au tour de Nador. Une zone franche y sera construite dans le cadre de la stratégie globale pour le développement des différentes régions du pays. Concrètement, il a été décidé de construire et d’aménager une base industrielle et portuaire intégrée sur la façade Est de la région de l’Oriental. 

Cette base repose notamment sur un grand port et un pôle commercial, industriel et logistique. Le tout sera construit sur une zone franche d’une superficie totale de 1.500 hectares. Ce grand projet est appelé à métamorphoser toute la région sur le plan économique et industriel. Le but est de provoquer une dynamique nouvelle dans tout l’Oriental et doper l’emploi en faveur des habitants de toute la région.

+Les Inspirations Éco+ fait savoir que le déficit commercial du Maroc s’est établi à près de 116,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH)) à fin mai 2022, en hausse de 36,9% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. 

Au titre des cinq premiers mois de l’année 2022, les importations ont progressé de 39,2% à plus de 82,55 milliards DH, et les exportations ont grimpé de 40,7% à 51,06 milliards DH, explique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, soulignant que le taux de couverture s’est situé à 60,2%.

+L’Opinion+ écrit qu’à quelques jours de la fête de l’Aïd Al-Adha (fête du sacrifice), les différents marchés du bétail connaissent une flambée des prix par rapport aux années précédentes, au moment où le pouvoir d’achat des ménages est sous pression, suite à la cherté du coût de la vie. Le ministère de tutelle se veut rassurant, en pariant sur l’offre abondante estimée à 8 millions de têtes. 

Une offre assez suffisante pour répondre à la demande, qui ne dépasse pas les 6 millions. Toutefois, la spéculation et l’intervention excessive des intermédiaires risquent de porter atteinte aussi bien aux Consommateurs qu’aux éleveurs, eux-mêmes confrontés à la hausse du prix du fourrage, relève la publication.

Economie et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et la problématique de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que les scénarios de relance pour le Royaume prêtent, certes, à l’optimisme, mais elle se joue sur de petits taux et donc l’allocation et l’exploitation efficiente des ressources additionnelles, pourraient non seulement booster les indicateurs macro-économiques, mais également réduire les inégalités régionales, améliorer l’emploi global et rehausser tous les indicateurs environnementaux.

Cependant, la mauvaise gestion de quelques « petits milliards » de dirhams pourrait faire virer les indicateurs du pays, estime le journal, appelant à assainir l’écosystème du tissu économique pour garantir la réussite des différents scénarios à l’horizon.

L’accélération du processus d’intégration du secteur informel, qui réalise un chiffre d’affaires dépassant les 410 milliards DH, serait un bon départ, fait-il savoir, expliquant que chaque professionnel intégré est une contribution de plus à la croissance.

Encore faut-il mettre en place des mesures «extra-incitatives», loin des décisions coercitives, pour attirer cette frange d’acteurs économiques.

L’épineux chantier de la lutte contre la corruption, qui coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays, doit également passer à la phase finale, conclut-il.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ indique que malgré toute l’adversité internationale ambiante et les difficultés économiques et sociales induites par la crise sanitaire puis par le conflit armé en Ukraine, l’économie marocaine fait preuve de résilience.

Et cette fois-ci c’est le témoignage explicite exprimé en ce début de mois de juillet par les experts de l’agence de notation Moody’s, qui vient d’ailleurs non seulement de confirmer la notation à long terme du Maroc au niveau Ba1 mais qui a en plus amélioré sa perspective en la faisant passer de «négative» à «stable», rappelle le quotidien.

Dans la note d’accompagnement, l’agence motive son appréciation positive de l’économie marocaine par «la reprise du PIB réel aux niveaux d’avant la pandémie et la capacité de gestion de crise», constate-t-il

Plus loin, les experts de l’agence rappellent que les mesures prises ces derniers mois par le gouvernement sont de nature à permettre l’assainissement des finances publiques tout en maintenant la stabilité sociale à un moment où le Maroc est fortement exposé à des chocs exogènes violents comme la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits énergétiques, souligne l’auteur de l’article.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ écrit que les tensions sur l’approvisionnement en eau potable s’amplifient pour toucher une cinquantaine de villes, rappelant que le chef du gouvernement a organisé une réunion à distance pour veiller à la mise en oeuvre du programme pour approvisionner en continu les différentes régions du royaume.

En attendant, la publication estime impératif de mener d’autres actions structurelles afin d’éviter de tomber dans les mêmes travers qui se reproduisent depuis des décennies sans qu’on arrive à trouver des solutions définitives, appelant à accélérer le dessalement de l’eau de mer pour doter les villes de suffisamment de ressources qui répondent aux besoins des populations.

En parallèle, le ministère de tutelle a concocté un plan de communication visant à sensibiliser les citoyens à la nécessité de l’économie de l’eau, ajoute-t-il, notant que les citoyens doivent prendre conscience de la gravité de leurs comportements et faire preuve de responsabilité et de solidarité.

Education et sport au menu des quotidiens marocains

Les examens du baccalauréat et l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce lundi.+L’opinion+ écrit que 34% des candidats scolarisés qui ont participé aux examens de la première session du baccalauréat devront passer les épreuves de rattrapage avant de commencer leurs vacances d’été.

Un chiffre qui en dit long sur la qualité de notre école, dont le ministre de tutelle, pour une fois, est bien conscient de sa faiblesse, puisque la Commission qu’il a chapeautée pendant près de deux ans a gravé ce constat dans le marbre, estime le quotidien.

Cet échec reflète également et surtout le desideratum de notre système d’orientation, qui, contrairement à sa mission initiale, est devenu un « booster » d’échec scolaire !

Un processus lacunaire qui agrandit le gap des inégalités entre les élèves « privilégiés » ayant accès à l’information pertinente et ceux dont l’environnement familial et social ne le permet pas, estime-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’après les rattrapages de juillet, le taux de réussite définitif pourrait encore dépasser les 80% pour atteindre un nouveau record, sauf que cela ne signifie nullement que tout va bien à l’école marocaine.

Car, par quel miracle la situation se serait-elle améliorée en si peu de temps, alors que peu de choses ont changé, que les études, nationales et internationales, se suivent pour ne relever qu’un seul et unique constat: l’absolue catastrophe du système? explique le quotidien.

Il ne s’agit pas ici de crier aux notes gonflées, ou aux épreuves simplifiées, mais de souligner un phénomène qui expliquerait en bonne partie l’amélioration du taux de réussite au bac, celui de la sélection, dans la mesure où seuls les plus favorisés arrivent à rester dans le système jusqu’au bout, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’organisation par le Maroc de la Coupe d’Afrique féminine de football est un événement dont la portée dépasse le simple cadre sportif, notant que la cérémonie d’ouverture du samedi 2 juillet, en sus de son caractère festif, a été un moment fort où le Maroc a exposé au monde son nouveau visage et son projet pour les décennies à venir.

La communion populaire autour de la sélection féminine en soi est la première illustration de cette profonde transformation que connaît la société marocaine et pleinement assumée, constate la publication,.

Du côté des pouvoirs publics et des instances en charge du sport, les moyens humains, techniques, matériels et financiers mobilisés pour organiser la compétition n’ont rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde et au Maroc pour des compétitions masculines, juge-t-il.

D’un autre côté, un stade qui affiche quasiment complet pour le match d’ouverture des Lionnes de l’Atlas avec, de surcroît, un public de toutes catégories, est la meilleure expression de la volonté populaire de pousser et encourager la femme à s’affirmer davantage, estime-t-il.

Migration, enseignement et énergie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique de l’immigration clandestine, la réforme de l’enseignement et le gazoduc Maroc-Nigeria, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Evoquant la question migratoire, +Tel Quel+ souligne que le Maroc ne peut plus, à lui seul, constituer l’ultime rempart à l’afflux considérable de migrants désireux de fouler le sol européen.

Désormais unique point d’entrée ouest-méditerranéen vers le Vieux continent depuis le tarissement des corridors tunisien et libyen, le Maroc a besoin d’un niveau de coopération plus sérieux, estime le journal.

Car, à l’exception de cas rares, le Maroc n’est qu’un point de passage, et c’est donc à l’Europe de prendre ce problème à bras-le-corps, explique-t-il.

Il serait trop facile d’imputer au Maroc, seul, la responsabilité d’un échec multidimensionnel et transnational, estime-t-il, soulignant que les chose « devront changer » après le drame de Melilia.

Même son chez +Finances News Hebdo+, qui indique qu’aujourd’hui, “c’est le Royaume qui est regardé en chien de faïence”.

Pourtant, analyser cet événement uniquement sous le prisme d’une tragédie qui s’est déroulée sur le territoire national “serait bien réducteur”, relève-t-il.

Car l’assaut contre l’enclave occupée de Melilia “n’est finalement que la conséquence de la politique migratoire de l’Union européenne”, qui “érige murs, barbelés et barrières afin de barrer la route à cette jeunesse africaine en déshérence et en souffrance, qui aspire simplement à une vie meilleure”.

De son côté, +La Vie éco+ écrit que les incidents qui se sont produits à la clôture de la ville de Melilla sont venus rappeler aux hauts responsables et Chefs d’Etat européens l’importance d’un maillon appelé Maroc dans la chaîne censée endiguer les flux de migrants qui prennent d’assaut les côtes européennes.

Les responsables européens commencent à prendre conscience qu’ils sont aujourd’hui condamnés à approcher la question migratoire dans un esprit de coopération totale, sincère et positive avec le Maroc qui est, qu’ils le veuillent ou non, le dernier filet de sécurité sur l’un des couloirs les plus prisés par les candidats à l’émigration, estime l’hebdomadaire.

Après l’Europe, qui a dévoilé récemment une nouvelle feuille de route de développement en faveur de l’Afrique, avec à la clé un volume d’investissement faramineux de 150 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, les Etats-Unis s’apprêtent eux aussi à réunir à Marrakech les grands de l’Afrique pour parler business et co-développement.

Et qu’un Sommet d’une telle importance se tienne en terre marocaine est, là aussi, une énième reconnaissance du rôle hautement considérable dont est investi le Maroc et de la justesse de son credo Sud-Sud qu’il ne cesse de défendre depuis longtemps, estime-t-il.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la démocratisation de l’enseignement a abouti au cauchemar, car “nous nous sommes limités au quantitatif”.

La majorité des néo-bacheliers vont se retrouver dans des filières générales sans connexion avec le marché du travail, s’inquiète l’éditorialiste.

“On n’a jamais calculé le coût pour le contribuable de la déperdition universitaire, ceux qui passent plusieurs années à errer dans une faculté sans passer l’écueil de la première année”, constate-t-il, notant que “cette fausse démocratisation ne combat pas les inégalités, elle les creuse”.

“L’école doit retrouver sa vocation première, celle d’un lieu de transmission du savoir et non pas une administration qui délivre des diplômes sans valeur ou presque”, suggère-t-il.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration de la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), Amina Benkhadra, qui a affirmé que les études du gazoduc Maroc-Nigeria, un projet hautement stratégique pour le développement et la souveraineté énergétique du continent africain, avancent dans de «très bonnes conditions ».

« Ce mégaprojet, né de la vision de SM le Roi Mohammed VI et pour lequel un accord a été signé en mai 2017 pour conduire les études de faisabilité et les études d’ingénierie entre l’ONHYM et la NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), avance de manière appropriée», a indiqué Mme Benkhadra, qui intervenait lors d’une table ronde sur le projet de ce gazoduc, dans le cadre de la 33e session extraordinaire du Crans Montana Forum Africa.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

La transition vers la mobilité électrique et les enjeux de l’importation par le Maroc du gaz naturel liquéfié sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que si, au Maroc, le virage des véhicules électriques est amorcé avec une croissance des ventes, les chiffres restent encore très modestes, faute de perspectives à long terme et de moyens conséquents mis en place pour y parvenir.

Tout en plaidant pour des mesures étatiques, la publication estime que les pays qui ont réussi leur conversion ont misé gros, en prévoyant notamment des bonus écologiques sans condition de revenus, des primes à la conversion, ou encore des mesures non monétaires.

Au Maroc, les actions sont à peine basées sur l’installation de bornes de recharge dont le nombre actuel est largement insuffisant, déplore-t-il, soulignant que le gros espoir des opérateurs repose sur l’introduction, dans la future loi de finances, de mesures à même de doper cette filière, comme des aides à l’achat ou des incitations fiscales.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur le gaz naturel liquide (GNL) acheté par le Maroc sur les marchés internationaux, souligne que le GNL regazéifié en Espagne, puis livré mardi au Maroc via le fameux gazoduc Maghreb-Europe (GME), fermé par le régime algérien il y a quelques mois, risque de « donner des crises d’ulcère et d’urticaire à ceux parmi nos voisins de l’Est qui disaient que l’arrêt du GME allait replonger notre pays dans l’âge de pierre et du feu de bois ».

“C’était oublier la grande capacité d’adaptation d’un Royaume millénaire, servie par son légendaire pragmatisme qui lui a souvent permis de tourner les situations les plus défavorables à son avantage”, note le quotidien.

Al Bayane, qui évoque la problématique de la répercussion des réformes menées dans les différents domaines sur le quotidien des citoyens, écrit que certes, depuis plus de deux décennies, la ruée vers la mise en avant des grands travaux, dans tous les sens, ne cesse de révolutionner la courbe exponentielle, en matière de projets et d’infrastructures, mais les indices de croissance accusent des “reculs criards”, au point de générer “une sorte de polarisation sociale” et “un Maroc à double vitesse”.

L’effort consenti à présent dans les grands chantiers serait vain, si l’on continue à ignorer le réel aplomb social dont le relèvement du taux de croissance pourrait impacter la vie du peuple, estime le quotidien, soulignant nécessaire de mettre en œuvre “un nouveau contrat politique susceptible de poursuivre l’approche judicieuse des grands travaux, mais également de rehausser le niveau de croissance”.

Economie et justice au menu des quotidiens marocains

La réforme de l’organisation territoriale de l’Etat, le secteur du tourisme et les enjeux de la réforme de la justice sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat, écrit qu’au cours des trois dernières années, les pouvoirs publics n’ont ménagé aucun effort pour exprimer leur volonté de doter le pays d’une organisation territoriale capable de relever les nouveaux défis de la gouvernance.

Des efforts louables, certes, du moment que l’état général de nos collectivités territoriales est aujourd’hui beaucoup plus reluisant et leur situation financière autrement plus prospère qu’il y a une petite dizaine d’années, mais il n’en demeure pas moins qu’un long chemin reste à parcourir pour atteindre le niveau souhaité par la population, constate le journal.

Car, en fin de compte, l’essentiel du PIB national est toujours porté par trois régions sur douze, sachant que huit régions ont un PIB nominal par habitant inférieur à la moyenne nationale.

Un fossé abyssal de richesse entre régions, qui reflète non seulement les disparités en termes de ressources naturelles, mais également et surtout les lacunes des cadres dans lesquels évoluent les collectivités territoriales, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le secteur du tourisme, écrit que les spécialistes du voyage et des vacances à travers le monde se ruent pour attirer le plus grand nombre de visiteurs possible pour retrouver la santé d’avant-Covid, notant que le Maroc figure même parmi les destinations de tête surtout sur les grands marchés émetteurs européens comme la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, et les pays scandinaves…

Certes, la campagne mondiale «Maroc, Terre de lumière», lancée par l’Office national marocain du tourisme, contribuera à positionner la destination et à lui redonner de la notoriété, mais en matière de marketing des services, l’un des facteurs clés de succès se résume en une expression : l’expérience client, note le quotidien.

L’enjeu pour cette année de reprise après-Covid est double : faire revenir les touristes et, surtout, les fidéliser pour les années à venir en en faisant des relais d’opinion pour en recruter de nouveaux.

Et pour cela, en attendant leurs prochaines vacances, le tourisme marocain doit garder le contact en permanence avec ses clients, leur rappeler leurs bons moments passés au Maroc, leur suggérer de nouvelles idées de découvertes et, in fine, leur donner envie d’y revenir encore et encore, soutient-il.

+L’Économiste+, qui revient sur le secteur de la justice, écrit que les «gardiens de l’éthique judiciaire» sont désormais opérationnels, un an après la publication au Bulletin officiel du code de déontologie, qui énonce les valeurs, les principes et les règles que les juges doivent observer dans l’exercice de leurs fonctions et de leurs responsabilités.

Ce sera, ce que beaucoup d’experts appellent, le chantier de la décennie, qui devra offrir, en principe, une porte d’entrée pour la moralisation d’un service public très critiqué, mais vital pour l’Etat de droit, relève le journal.

Si dans le projet de transformation du pays, l’économique est en première ligne, il ne pourra sainement fonctionner sans une justice aux normes, protectrice et source de sécurité, celle dont parle le Nouveau modèle de développement pour qui il est primordial de parachever totalement la réforme pour lutter à tous les niveaux du système contre la corruption, « source d’abus et d’insécurité pour les citoyens », ajoute-t-il.

Education, stress hydrique et migration au menu des quotidiens marocains

La réhabilitation des établissements scolaires, la problématique du stress hydrique et l’immigration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que pas moins de 2,6 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) ont été mobilisés par l’Etat pour réhabiliter les établissements scolaires en 2022, avec comme objectif de rendre les locaux de l’école publique plus attractifs, du moins esthétiquement !

Car si la refonte du système éducatif, source d’insatisfaction d’une large frange de la société, exige un travail de longue haleine, la remise en état des établissements relève, quant à elle, plus de la volonté politique, nonobstant les obstacles financiers y afférents, explique le quotidien.

Et si la tutelle a dépensé une somme colossale sur ce volet, dans une conjoncture où il paraît plus judicieux d’opter pour l’austérité, c’est surtout pour mettre à disposition des élèves un environnement propice à la réussite, au moment où plus de 330.000 enfants abandonnent les bancs des écoles chaque année, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la problématique du stress hydrique à laquelle fait face le Maroc requiert une approche à la fois locale et globale, étant donné que les différentes régions du pays ne sont pas toutes confrontées à la problématique avec la même acuité selon leur position géographique, l’état, la disponibilité ou encore la proximité de leurs ressources.

Partant, ce sont les acteurs locaux, élus, administrations, société civile et même les opérateurs économiques qui doivent réfléchir ensemble pour apporter les solutions les plus appropriées et les plus adaptées à l’échelle locale, estime la publication.

En revanche, pour que ces solutions locales aient réellement de l’impact, elles doivent être déployées dans un cadre plus général.

Car seule une vision globale conçue, cette fois-ci à l’échelle nationale, est à même de permettre une cohérence d’ensemble et surtout d’assurer une meilleure mobilisation et exploitation des ressources dans une logique de complémentarité et de solidarité entre les quelques bassins encore excédentaires et tous les autres déficitaires, explique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Cour d’appel de Nador se penche actuellement sur le dossier concernant 65 migrants illégaux dont la majorité sont des Soudanais venus du Darfour via l’Algérie, impliqués dans le violent assaut de vendredi dernier contre la barrière séparant Melilla et Nador en vue d’entrer de force dans le préside.

37 parmi ces assaillants, tous en état d’arrestation, sont poursuivis, selon leur avocat, Khalid Amaâz, pour «entrée illégale en territoire marocain, violence contre agents de la force publique, attroupement armé, désobéissance». Les 28 autres migrants sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, aggravés par leur «appartenance à une mafia organisant et facilitant l’immigration illégale vers l’étranger».

L’avocat a aussi précisé qu’à part un Yéménite, quelques Tchadiens et Maliens, l’écrasante majorité des migrants illégaux poursuivis viennent du Soudan.

Sur un même registre, +Assabah+ fait savoir que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ainsi que la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) ont pris d’importantes mesures préventives en vue d’empêcher toute réédition à Sebta du scénario de Melilia.

Economie, immigration et médias au menu des quotidiens marocains

L’utilisation des crypto-monnaies, l’immigration irrégulière et l’interdiction des journalistes marocains d’assurer la couverture des Jeux Méditerranéens, tenus en Algérie du 25 juin au 6 juillet, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+ écrit que si les crypto-monnaies sont tolérées dans plusieurs Etats, au Maroc, les choses semblent évoluer, mais sans précipitation.

Des consultations sont en cours avec le FMI et les banques centrales des pays en avance dans ce domaine, constate le journa.

En chargeant un comité de préparer le cadre réglementaire, les autorités semblent vouloir identifier les « garde-fous » avant d’ouvrir l’accès à cette technologie, estime-t-il.

Après un niet catégorique des autorités, « ce virage doit être bien négocié », surtout lorsque les spécialistes assurent que si certaines cryptomonnaies sont “solides comme un roc”, d’autres relèvent de la pure arnaque, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la tentative d’entrée illégale des migrants irréguliers dans la ville de Mellilia, écrit que les incidents tragiques qui se sont produits aux portes de la ville de Mellilia viennent comme une piqûre de rappel au bon timing, après l’annonce par l’Europe de sa nouvelle vision en matière de voisinage fondée sur une approche revisitée du partenariat avec les pays du Sud et particulièrement l’Afrique.

L’investissement dans l’élément humain et dans le vrai développement du continent africain “est la seule voie viable pour apporter des réponses durables à la problématique migratoire”, estime l’éditorialiste.

En attendant que cette nouvelle feuille de route commence à être déployée, le Maroc démontre, à l’occasion de ce triste épisode, que le partenariat suppose également et surtout que toutes les parties assument pleinement leurs responsabilités quand bien même elles induiraient des situations compliquées, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde l’interdiction des journalistes marocains d’entrer sur le territoire algérien pour la couverture des Jeux Méditerranéens, tenus à Oran du 25 juin au 6 juillet, écrit que même du temps des relations qui grinçaient entre les Etats-Unis et l’ex-URSS, pareil incident n’a jamais été enregistré, car il est de notoriété que le journaliste est une personne contrainte de faire son boulot de couverture de faits et d’événements, sans plus.

Cette interdiction est donc inintelligible d’autant plus que le Comité national olympique marocain a déjà fait son boulot en envoyant les accréditations des journalistes dépêchés aux Jeux Méditerranéens, explique le quotidien.

Les auteurs de cette interdiction avaient même poussé le ridicule encore plus loin en qualifiant, selon certains de leurs organes de presse, des journalistes marocains d’“espions”, ajoute-t-il.

Et comme ils n’ont aucune preuve de ce qu’ils avancent, “ils ont eu recours à leur arme favorite qu’ils utilisent contre nous depuis plus de 50 ans : le mensonge”, souligne-t-il.

Santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le retour à la vie normale, les répercussions de la conjoncture mondiale sur la situation au Maroc et les enjeux du maintien inchangé du taux directeur sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+, qui aborde le retour à la vie normale malgré la persistance de la pandémie, constate qu’au Maroc, à l’instar de beaucoup de pays qui n’ont pas choisi la stratégie intenable du «zéro cas», la vie et les activités sociale, économique et humaine devaient inévitablement reprendre leur cours après deux années de quasi-paralysie.

Les pouvoirs publics et le gouvernement sont « résolument engagés » dans une dynamique de relance en boostant les secteurs productifs, notamment industriels, le tourisme, l’enseignement, le voyage, et l’événementiel, entre autres, estime l’hebdomadaire.

Tout est entrepris aujourd’hui pour que les opérateurs économiques, investisseurs et autres acteurs puissent retrouver rapidement le chemin de la croissance et développer leur business pour atteindre le rythme d’avant-Covid, relève-t-il.

Mais, “normalisation ne veut pas dire banalisation”, car la menace sanitaire n’est pas totalement évacuée et nécessite toujours de la vigilance, puisque la courbe de l’épidémie reprend jour après jour un profil exponentiel inquiétant, avertit-il.

+Challenge+, qui revient sur les répercussions de la conjoncture mondiale délicate sur la situation dans le Royaume, écrit qu’au Maroc, il faudrait savoir bien gérer la conjoncture, en “défendant les plus précaires sans mettre à bas les fondamentaux”, soulignant que les conditions politiques sont importantes.

“Nous avons la chance d’un système stable. Mais sa pérennité dépend de sa réaction au séisme qui est en marche!”, alerte-t-il.

Il convient donc de sauvegarder le pouvoir d’achat et de maintenir les fondamentaux tout en réformant, suggère-t-il.

C’est aussi le moment de donner le pouvoir “aux vrais politiques, ceux qui peuvent nous faire un dessein qui sera notre destin”, car “les comptables mènent dans le mur” alors que “les vrais politiques portent des espérances”, soutient-il.

+Finances News Hebdo+, qui revient sur les enjeux du maintien inchangé du taux directeur à 1,5%, écrit que la Banque centrale est restée fidèle à sa politique monétaire accommodante afin de continuer à soutenir l’activité économique.

Le taux directeur est ainsi maintenu inchangé à 1,50%, alors que dans les grandes économies, les Banques centrales ont adopté une autre attitude, à savoir augmenter les taux directeurs pour faire face à l’inflation, constate la publication.

Face à toute cette agitation, la banque centrale marocaine est donc restée sereine, justifiant ainsi ce statu quo : elle a déjà intégré dans ses prévisions l’impact des décisions prises dans le cadre de l’accord social du 30 avril 2022, et a tenu compte de la nature des pressions inflationnistes, essentiellement d’origine externe, et du retour prévu de l’inflation à des niveaux modérés en 2023, rapporte-t-il.

“C’est un choix de politique monétaire qui peut se défendre, mais résistera-t-il à cette conjoncture économique internationale particulièrement défavorable et, surtout, largement chahutée par la guerre en Ukraine ? Peut-on espérer que l’inflation reviendra à des niveaux dits normatifs à moyen terme ? Rien n’est sûr”, fait-il remarquer.

+Rissalat al Oumma+ rapporte que la Banque mondiale vient d’approuver un prêt de 250 millions de dollars en faveur du Projet de développement économique du Nord-Est marocain.

Ce financement contribuera à améliorer la connectivité des transports et à favoriser la croissance du secteur privé dans ce territoire, notamment autour du développement du complexe industrialo-portuaire de Nador West Med (NWM), selon un communiqué de la Banque mondiale, cité par le quotidien.

Economie, militaire et sport au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du sourcing local, les manœuvres militaires internationales dans le cadre de l’«African Lion 2022» et la participation de la délégation sportive marocaine aux jeux méditerranéens d’Oran 2022, en Algérie, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du sourcing local, écrit que pour convaincre d’acheter le « Made in Maroc », il faut “amener les produits locaux à avoir les mêmes standards de qualité et de prix que les concurrents de référence”.

Dans un contexte mondial inédit, soutenir le “Made in Maroc” est fondamentalement essentiel, mais cela “doit être adossé à une quête de performance et de compétitivité, sans perdre de vue la nécessité des transformations structurelles en marche”, note la publication.

Pour cela, privé et public sont embarqués ensemble: le privé, parce que sa raison d’être est d’investir, de générer des profits, de recruter, Et l’Etat, de mettre en place l’environnement nécessaire et favorable à l’épanouissement des entreprises, soutient-il.

+Assabah+ revient sur les manœuvres militaires internationales actuellement en cours au Maroc dans le cadre de l’«African Lion 2022», qui en est cette année à sa 18e édition.

Ainsi, mercredi dernier, la ville de Kénitra, et plus précisément la 3e base des Forces royales air, a été le théâtre des derniers préparatifs menés par des parachutistes des Forces armées royales et des Marines américains avant de se rendre dans les frontières sud du royaume, à bord d’avions de type Hercule C-130, en vue d’exécuter un saut nocturne à Mahbès.

Jeudi, les 1re et 2e Brigades d’infanterie parachutiste des FAR ont exécuté des manœuvres préparatoires réussies au niveau du centre d’entraînement de la 1re Brigade d’infanterie parachutiste de Salé, où toutes les normes de sécurisation des prochaines manœuvres à Mahbès ont été également mises en œuvre.

Selon le journal, ce sont des unités d’élite des parachutistes marocains qui ont été choisies, pour l’exercice prévu à Mahbès, sur la base de critères rigoureux, comme leur haut degré de combativité et leur capacité d’intervention rapide derrière les lignes ennemies (virtuelles). Après l’exécution de ces manœuvres nocturnes à Mahbès, les unités parachutistes rejoindront Kénitra par voie terrestre.

+L’Opinion+, qui aborde la participation de la délégation sportive marocaine aux jeux méditerranéens d’Oran 2022, écrit que certes, ce n’est jamais bon de mélanger sport et politique, mais le déplacement d’une importante délégation marocaine, composée de plus d’une centaine d’athlètes, en Algérie, n’y échappera pas quoiqu’on fasse.

La faute à un contexte politique des plus tendus entre deux pays voisins que tout devrait en principe réunir, mais qui sont actuellement dans une situation de brouille totale en raison des “agissements maladifs” du régime algérien.

C’est dans un contexte survolté que la forte délégation sportive marocaine, qui a été obligée de faire une absurde déviation aérienne de plus de 4000 kilomètres pour contourner les cieux algériens, débarque à bord d’un avion tunisien à Oran, estime-t-il.

Après avoir été chaleureusement accueillis par la population locale et correctement reçus par des autorités sportives et publiques algériennes bien obligées de rester fair-play pour éviter l’incident diplomatique et extra-sportif qui pourrait gravement nuire aux dividendes politiques que leurs dirigeants espèrent tirer de l’organisation de ces jeux à l’échelle interne et internationale, les sportifs marocains seront attendus au tournant et leurs performances ou contre-performances partialement analysées et largement commentées, estime-t-il.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ écrit que des prémices du rapprochement des diverses bribes de la gauche marocaine se profilent déjà à l’horizon puisque sa discorde n’est pas éternelle ni fatidique.

Mais, cet entrain n’est possible que si cette gauche marocaine, tous courants confondus, serait descendue de sa tour d’ivoire, de s’éviter de reproduire les clichés surannés et de percevoir la réalité telle qu’elle se présente et non telle qu’elle devrait être en vue de proposer les solutions réalistes, note le quotidien.

De plus, il importe d’abord de concilier la société avec la politique, mais aussi les politiciens, en se réappropriant les vertus et les idéaux de la gauche universelle par voir ses repères et s’ériger en modèle, suggère-t-il.

Economie, gestion déléguée au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale, la gestion déléguée des services publics et les enjeux du lancement d’une application permettant la vente du mouton en ligne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’opinion+, qui revient sur la situation de l’économie nationale, écrit que cela fait très longtemps que l’on n’a pas vu une croissance de l’économie nationale en berne et une inflation au plus haut niveau, en raison d’une flambée infinie des cours des matières premières et des goulets d’étranglement des chaînes mondiales de production et d’approvisionnement.

Un contexte économique tendu qui devrait situer l’inflation du Royaume à 5,3%, mais dont le niveau domestique reste largement inférieur à celui des partenaires et concurrents commerciaux du Maroc, estime le quotidien.

Contrairement aux heures sombres des années 1980 et 1990 qui avaient vu le Maroc se faire imposer les douloureux Programmes d’Ajustement Structurel, aujourd’hui, le problème n’émane pas d’une inflation domestique héritée de la spirale des salaires et des prix et d’un cycle défectueux de performances économiques internes, mais d’une inflation importée majoritairement de la zone euro, constate-t-il.

Le maintien du statu quo du taux directeur demeure, dans le cas du Maroc, l’option la plus optimale en termes de rentabilité, surtout dans la perspective d’une décélération de l’inflation en 2023, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la gestion déléguée des services publics, écrit que vu les défaillances constatées dans ce genre de contrats conclus dans le secteur du transport urbain, à Casablanca et Kénitra auparavant et aujourd’hui à Marrakech, les sociétés régionales multiservices ayant un statut de SA et un actionnariat public pourraient représenter un modèle approprié pour régler la situation.

Car le modèle de gestion déléguée se heurte à des carences importantes en termes de planification, engendrant un manque d’efficacité dans le suivi et le contrôle des contrats concernés, puisqu' »on confie la gestion, sans véritablement maîtriser le métier », relève l’éditorialiste.

Plusieurs pistes d’amélioration ont été proposées depuis 2015, telles que la réalisation d’études préalables sur le mode de gestion le plus approprié, l’encouragement de l’émergence d’acteurs nationaux et la préparation à l’avance de la fin des contrats, mais elles “sont restées lettre morte, au grand dam des usagers”, regrette-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement de la plateforme E-commerce «My Anoc Market» de vente du mouton, écrit que les Marocains sont en mesure aujourd’hui d’acheter le mouton de l’Aïd à travers une marketplace lancée par le ministère de l’agriculture.

Plus de transparence dans les transactions et pour les prix, cette «appli» en sera certainement un vecteur, mais elle permettra surtout d’agrandir considérablement le volume de l’offre en la rendant moins localisée et plus nationale, relève la publication.

Ce qui ne manquera pas d’avoir des retombées sur le niveau des prix en faveur du consommateur final, estime-t-il.

Comme dans d’autres activités et expériences, la réduction du champ d’intervention du facteur humain réduira mécaniquement certaines mauvaises pratiques qui nuisent au marché comme la spéculation, la surenchère, note-t-il.

Et enfin, les ressources économisées grâce au digital pourraient et devraient être réallouées et mieux exploitées pour l’amélioration générale des chaînes de valeur, suggère-t-il.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens marocains

Le secteur de l’immobilier et la politique africaine du Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui revient sur la situation du secteur de l’immobilier, écrit que parallèlement à une augmentation des prix des intrants dont le surcoût sur le produit fini est immanquablement répercuté sur le client final, ce secteur doit aujourd’hui faire face aux effets néfastes de l’inflation sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne qui fournissait jadis l’essentiel des contingents d’acheteurs.

Ce qui met les opérateurs face à un « dilemme cornélien » entre l’impératif d’écouler leurs stocks, de continuer à produire des logements à des prix non rédhibitoires, tout en maintenant leurs marges, constate la publication.

L’équation semble de facto insoluble, à moins que l’État ne consente à intervenir via des mécanismes incitatifs à même d’encourager la continuité de la production, tout autant que la consommation, estime-t-il.

En parallèle et afin de les inciter à continuer la production et sauver les emplois générés par leur activité, l’État devra instituer davantage d’exonérations au profit des opérateurs de l’immobilier, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la politique africaine du Maroc, écrit que sur le continent, le Maroc “continue de faire bouger les lignes”, notant que le message royal pour le dernier Forum africain des investisseurs souverains de Rabat, “en dit long” sur la continuité de cette stratégie “radicale” dans laquelle le pays s’est engagé.

“Un travail audacieux et de longue haleine”, fondé sur “une vision humaine, solidaire et économique, pour améliorer le sort des citoyens”, estime le quotidien.

Au cours des 20 dernières années, les nombreuses visites royales dans le continent ont permis de conclure plus d’un millier d’accords de coopération qui ont contribué à projeter les entreprises marocaines et lancer des projets d’investissement à fort impact dans plusieurs régions, constate-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse au programme “Global Gateway” de l’Union européenne, un programme d’investissements dans les infrastructures. Selon le quotidien, le Maroc est parmi les pays les plus concernés et au premier rang par ce développement majeur.

D’abord, parce qu’il figure parmi les pays du voisinage européen les plus étroitement liés à l’Europe et depuis longtemps.

Ensuite, parce qu’au moment du déploiement de ce programme, qui cible l’Afrique avec un volume d’investissement gigantesque de 150 milliards d’euros d’ici 2027, l’Europe devra inévitablement s’appuyer sur des pays et acteurs relais dans la région et en Afrique, un rôle que pourrait jouer le Maroc.

Et enfin, la nouvelle stratégie de l’Europe est venue conforter le Maroc dans le modèle de partenariat qu’il défend depuis toujours et qu’il déploie déjà en Afrique dans un esprit de partenariat sud-sud, gagnant pour tous et durable, souligne le journal.

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique eu menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’investissement public et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de l’investissement public, écrit que le Royaume enregistre cette année l’un des taux d’investissement les plus élevés au monde, s’élevant à 30% du PIB, contre une moyenne mondiale qui ne dépasse pas 25%.

Ceci émane d’une stratégie basée sur deux piliers importants, à savoir: l’amélioration de l’environnement des affaires et la mise en place d’une batterie de mesures incitatives, explique le journal.

Sur ce dernier point, les signes avant-coureurs sont perceptibles, dont les règles relatives aux obligations contractuelles des marchés publics, la mise en œuvre du principe de la préférence nationale, qui viennent s’ajouter à la simplification des procédures administratives et leur déconcentration, les facilitations d’accès au foncier et l’amélioration d’accès aux financements, relève-t-il.

Pour ce qui est de l’amélioration de l’environnement des affaires, la célérité est de mise, car la concurrence est rude, estime-t-il soulignant la nécessité de commencer par l’épineux chantier de la lutte contre la corruption, laquelle coûte près de 50 milliards de dirhams par an au pays.

L’environnement des affaires évolue également à travers le développement de tout le tissu économique, de la petite entreprise jusqu’aux grandes multinationales, ainsi que le développement de l’accompagnement des entreprises et le renforcement de leurs capacités productives afin de créer un écosystème équilibré et durable, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur le commerce électronique, écrit que la pandémie a fait exploser les compteurs du commerce électronique au point qu’une seule plateforme internationale a réalisé 1 milliard de DH avec le Maroc en 2021.

Sauf que la montée en puissance du commerce électronique a entraîné au Maroc le développement de pratiques illégales, donnant naissance à un circuit échappant à tout contrôle, notamment de la sous-facturation et du non-respect des lois de protection des consommateurs, relève le quotidien.

C’est toute cette ingénierie pour échapper à la réglementation et au passage à la caisse qu’ont révélée les investigations de la Douane, car le 1 milliard de DH du chiffre d’affaires a généré un manque à gagner pour cette administration de près de 680 millions de DH, explique-t-il.

C’est pourquoi, le gouvernement a adopté un texte qui sera effectif à partir du 1er juillet prochain, qui exclut de l’exonération des droits et taxes tous les achats effectués à travers les plateformes internationales de commerce électronique, note-t-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que malgré la situation des finances publiques, qui ont été mises à rude épreuve durant plus de deux ans à l’échelle internationale, des fonds, publics ou privés, sont aujourd’hui abondants sur les places financières et ne demandent qu’à trouver des opportunités pour s’y investir.

La publication souligne que le Maroc a passé à plusieurs reprises des tests avec succès auprès des places financières y compris pendant des conjonctures mondiales compliquées.

A travers ses multiples initiatives et connexions, le Maroc est plus que jamais en mesure de fédérer des fonds pour l’investissement en Afrique et de jouer un rôle d’ingénierie de financement en s’appuyant, entre autres, sur la forte présence des banques marocaines sur le continent, explique-t-il.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’événementiel à Marrakech, la gestion de l’épidémie de coronavirus et la situation de l’économie dans un contexte mondial perturbé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’événementiel à Marrakech, écrit qu’en l’espace de quatre jours, du 15 au 18 courant, Marrakech est revenue aux devants de la scène par la plus belle des manières.

En effet, au beau milieu d’une conjoncture économique sinistrée qui ne prête guère à la joie, le « Marrakech du rire », qui est incontestablement l’événement culturel le plus important organisé dans cette ville après le retour d’un semblant de vie normale post-Covid, lui a permis de “renouer avec son âme naturellement joyeuse et foncièrement optimiste”, constate le quotidien.

Grâce à un “impressionnant afflux de la jet set internationale” représentée par de nombreuses célébrités, dont les followers se comptent par centaines de millions, le rayonnement de Marrakech a été démultiplié durant ces quatre jours, relève-t-il.

Une visibilité réelle et protéiforme dont l’efficacité exponentielle outrepasse largement celle escomptée des campagnes de marketing touristique menées aux quatre coins du globe, souligne-t-il.

L’Economiste, qui aborde la gestion de l’épidémie de coronavirus au Maroc, écrit que malgré le millier de cas quotidiens, les autorités sanitaires n’ont pas décidé de décréter des “mesures intempestives” comme pour la vague Omicron, imposant la fermeture au premier cas.

Le Maroc ne semble pas opter pour le modèle “zéro Covid”, dont les dégâts sociaux sur plusieurs secteurs comme le tourisme, la restauration, les finances de l’Etat “ne sont pas encore digérés”, indique le journal, notant que ces dégâts sur l’économie peuvent être supérieurs à ceux sur la santé.

Car contre Omicron, le Maroc a fermé, alors que l’Europe a continué de vivre normalement avec ses milliers de cas par jour, en misant sur la responsabilité des citoyens pour reprendre une vie normale, relancer l’économie et vivre avec le Covid, constate-t-il, soulignant que ce modèle européen, qui repose sur la maturité d’individus libres et responsables, a réussi et perdure.

+Aujourd’hui Le Maroc+ qui revient sur la conjoncture actuelle, marquée par un niveau sans précédent de turbulences, d’incertitudes et d’instabilités à l’échelle mondiale, écrit que le Royaume, à l’instar des pays du monde entier, a tenté et continue encore de faire face à l’adversité par ses propres moyens et avec, à ce jour, plus ou moins de réussite et surtout des enseignements pour l’avenir proche ou lointain.

Un des enseignements majeurs, au-delà du contenu concret des réponses apportées aux différentes situations, est que face à une situation de crise, quelle qu’en soit la nature, le facteur clé contribuant à la résilience réside dans la capacité à prendre les meilleures décisions possibles au bon timing, note la publication.

Et pour cela, un paramètre est éminemment décisif : les éléments de prise de décisions sont supposés être une bonne et vraie synthèse de toutes les données actuelles et problèmes et tous les scénarios possibles du futur, estime-t-il.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme de la santé et le commerce électronique sont les principaux sujets traités par les la presse quotidienne et hebdomadaire marocaine.+Challenge+, qui s’attarde sur l’évolution de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que le Sommet de la Ligue arabe, pourtant prévu en avril dernier à Alger, est au point mort, les pays du Golfe refusant que l’Algérie introduit le dossier du Sahara, alors que depuis 45 ans un accord tacite existait, pour que ce conflit factice n’ajoute pas de la division aux divisions arabes.

De même, le Parlement des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dont plusieurs pays membres sont proches de l’Algérie, soutient l’approche politique du Maroc et y voit une proposition crédible pour la résolution du conflit.

Le Nigéria avance sur le dossier du gazoduc à grands pas, un projet qui concerne 14 pays et qui concurrencera le gaz algérien.

De plus, chaque semaine la liste des consulats ouverts dans les provinces du sud s’allonge, les accords de partenariat se renforçant et le Maroc, pont entre le continent Africain et l’Europe, n’est plus un constat géographique, mais une réalité économique vivante, constate l’hebdomadaire.

De tout cela, la diplomatie algérienne ne s’en soucie pas et « se complait dans son isolement parce qu’elle ne répond plus qu’à un seul impératif, celui de la propagande interne », estime-t-il.

A Tindouf, où sont séquestrées les populations des camps, “des hommes sans foi ni loi” asservissent ces populations, se livrent à des exactions et s’adonnent à des détournements systématiques de fonds publics destinés pourtant à financer des projets humanitaires dans ces camps, relève de son côté Finances News Hebdo.

“Ce constat, la communauté internationale l’a fait depuis bien longtemps. Et il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau vient rallonger la longue liste des méfaits que commettent le polisario et son mentor, l’Algérie, dans le sud-ouest algérien”, relève l’éditorialiste.

+La Vie éco+, qui aborde la réforme de la santé, écrit que le gouvernement est déterminé à s’attaquer “frontalement” à des dossiers et des secteurs problématiques nécessitant des réformes depuis belle lurette, précisant qu’après l’enseignement et la protection sociale généralisée, un autre grand chapitre est aujourd’hui ouvert : la santé.

Une réforme sérieuse de la santé sera probablement lourde, complexe, mais elle n’est pas insurmontable, en dépit de toutes les difficultés, notamment l’ampleur du déficit à rattraper, estime la publication.

L’histoire récente des politiques publiques au Maroc recèle d’exemples de réformes qui paraissent, depuis toujours, presque impossibles à réaliser, dans des secteurs en situations parfois désespérées mais qui ont finalement été mises en œuvre avec, à la clé, des résultats probants, quelques années plus tard, constate-t-il.

+Al Akhbar+ revient sur la décision du gouvernement de mettre fin à l’exonération des droits de douane pour les transactions réalisées via des plateformes électroniques, quelle que soit la valeur des envois.

Le quotidien rapporte que le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a justifié cette décision par la détection de pratiques frauduleuses dans de nombreuses opérations effectuées par ces sites de commerce électronique: «Certains procèdent à la répartition des achats entre plusieurs bénéficiaires pour éviter le paiement des droits de douanes en déclarant des valeurs en dessous de 1.250 dirhams. Du coup, près d’un milliard de dirhams d’achats annuels via internet sont exonérés d’impôts», précise-t-il.

Le décret approuvé jeudi par le conseil de gouvernement permet, toutefois, à ces opérateurs de bénéficier de l’exonération des droits de douane sur les transactions d’une valeur inférieure à 1.250 dirhams. Le porte-parole du gouvernement a indiqué, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, que « le décret entrera en vigueur dès le 1er juillet. Ce texte vise à renforcer le contrôle douanier des envois liés aux transactions réalisées via des plateformes électroniques ».

Pour sa part, le président de l’Union générale des entreprises et des professions (UGEP), Moulay Ahmed Afilal, a déclaré que l’économie marocaine est durement impactée par le commerce électronique : « Un grand nombre d’intermédiaires dans ce commerce recourent à des pratiques frauduleuses en répartissant plusieurs achats pour que leur valeur soit inférieure à 1.250 dirhams afin d’échapper au fisc».

L’économie marocaine, poursuit-il, souffre de la concurrence déloyale de ce type de commerce, notamment des marchandises en provenance de Chine qui ont envahi les marchés nationaux via les sites électroniques.

Economie, éducation et social au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la logistique, le chantier de l’éducation et le problème des gardiens de voitures au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le secteur de la logistique au Maroc, écrit que la logistique et l’industrie « vont de pair », étant donné que le domaine de la logistique fait face pratiquement à la même situation de l’industrie.

Le Maroc mène actuellement une véritable politique pour le renforcement du “Made in Morocco” afin de limiter la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers, mais les efforts en matière industrielle “doivent être complétés par une stratégie solide dans le domaine de la logistique”.

Car toute politique industrielle est “vouée à l’échec” en l’absence d’un accompagnement sur le plan logistique, explique-t-il.

Aujourd’hui, il est grand temps d’adapter les politiques à la fois logistique et industrielle pour atteindre les résultats escomptés, suggère-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde le chantier de l’éducation, écrit que peu après son intronisation, le Roi Mohammed VI avait clairement montré l’importance que revêt le chantier de l’éducation au Maroc, la plaçant comme seconde priorité nationale après l’intégrité territoriale.

Un choix qui s’impose naturellement étant donné que l’éducation demeure une pierre angulaire dans la consécration de valeurs sociales, tout comme elle est et restera le précieux sésame de la prospérité économique, explique le quotidien.

Vingt-deux ans plus tard, les fruits de cette vision ont mûri, ses effets sur la société sont perceptibles et son impact sur l’économie nationale se reflète sur les méga-projets installés dans le Royaume, qui n’épargnent aucun secteur, sans oublier l’afflux massif des investisseurs qui voient en le Maroc un hub continental, synonyme de prospérité économique, constate-t-il.

Et aujourd’hui, un nouveau cap est fixé avec un Nouveau Modèle de Développement qui vise à favoriser un renouveau pédagogique pour remédier aux lacunes des années passées, de sorte à doter le pays d’un capital humain épanoui, capable d’innover et de produire de la valeur ajoutée, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le problème des gardiens de voitures au Maroc, écrit que “l’Etat doit agir vite pour libérer nos rues” de ces gardiens qui, au Maroc, “font la loi, profitant des trous de la réglementation et, parfois, du laisser-aller de l’administration », déplorant que les autorités soient “incapables de stopper l’hémorragie”, malgré les “multiples appels” à remettre de l’ordre dans cette activité.

Ce métier, considéré comme un filet social pour une catégorie ne disposant ni de formation ni de travail stable, dont une bonne partie est passée par la case prison, s’est transformé en “véritable menace” pour les citoyens, dénonce le journal.

Il estime “urgent” d’en finir avec cette “impunité”, à travers “une réglementation claire, fixant les conditions d’exercice, assortie de puissants mécanismes de contrôle et de sanction”.

Economie, administration et agriculture au menu des quotidiens marocains

Les conséquences de la hausse des prix des carburants, la question de la dématérialisation de l’administration et l’exportation des produits agricoles sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les conséquences de la hausse des prix des carburants, écrit que l’augmentation excessive de ces produits s’invite aux discussions, qui finissent souvent par « une sorte de réquisitoire » contre les mesures étatiques pour faire face à la conjoncture.

“La grogne sociale n’est qu’à ses débuts”, puisque les sociétés de distribution de carburants “n’ont pas dit leur dernier mot” et risquent d’augmenter davantage les prix vu le manque de visibilité sur les fluctuations des marchés à l’international, estime l’éditorialiste.

C’est d’ailleurs cette même instabilité qui a incité le gouvernement à écarter tout retour à la formule de la compensation directe sur les prix des carburants, se contentant de soutenir les secteurs névralgiques tels que le transport, ajoute-t-il.

C’est dire aussi que la flambée des prix du pétrole, qui intervient dans un contexte marocain marqué par la sécheresse et la hausse des prix de presque tous les produits de première nécessité, peut être l’occasion de baisser une fois pour toutes les prélèvements qui explosent le coût de cette denrée vitale, ou du moins “couper la poire en deux entre les recettes de l’Etat et les marges de gain des opérateurs”, suggère-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la dématérialisation de l’administration, écrit que depuis des années maintenant, la question de la digitalisation de l’administration occupe le devant de la scène avec des sorties médiatiques régulières annonçant, entre autres, la dématérialisation de telle ou telle activité, la suppression du papier et des timbres, la signature électronique, mais qu’aujourd’hui, “hormis les avancées notables de quelques mastodontes dont la Douane et le fisc, la digitalisation n’a pas véritablement pris”.

En dehors des raisons financières invoquées pour masquer l’injustifiable retard, “si ce chantier n’avance pas, c’est parce qu’on y croit peu”, estime la publication.

Le journal déplore un “défaut d’anticipation”, car, explique-t-il, “pour pouvoir être réactif rapidement, il aurait fallu avoir les lois accompagnant cette mutation”.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les exportations des produits agricoles, écrit que malgré une conjoncture assez particulière sur les plans climatique et géopolitique, les exportations marocaines affichent des indicateurs au vert, enregistrant une hausse significative avec des volumes records en comparaison avec les campagnes précédentes.

Le rôle des stratégies sectorielles dans le domaine de l’agriculture n’est plus à démontrer, car le pays est aujourd’hui en train de récolter les fruits des mesures menées et des efforts consentis au cours des deux dernières décennies, constate le quotidien.

Les performances réalisées par les fruits et légumes frais à l’export laissent espérer une croissance d’abord agricole puis nationale, très respectable pour cette année, note-t-il.

Santé, éducation et économie au menu des quotidiens marocains

La réforme du système de santé, la problématique de la réforme de l’école publique et les enjeux de la reprise du secteur de l’événementiel sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réforme du système de santé, écrit que pour assurer le bon fonctionnement à long terme du système de santé et son impact positif sur les citoyens, une refonte de la gouvernance sanitaire est nécessaire.

Une réforme dont l’efficacité reposera « principalement » sur la qualité de la planification spatiale du système de soins qui doit se baser sur un “diagnostic pointilleux”, explique le quotidien, qui soutient une “cartographie” qui trace non seulement les infrastructures sanitaires et les ressources humaines dont dispose le pays, mais également les besoins réels des populations des différentes régions et les moyens matériels requis pour répondre à ces besoins.

Cette “territorialisation” de la Santé pourrait bien être menée par les fameux “groupements de Santé dans les régions”, annoncés par le chef de l’Exécutif, et qui seront articulés autour des CHU et des centres de proximité de sorte à recueillir les griefs des citoyens, suggère-t-il.

Mais, la désignation des professionnels qui chapeautent ceux-ci reste “déterminante” pour la réussite de ce chantier, fait-il remarquer, estimant qu’une telle approche permettrait également d’orienter les investisseurs et donnerait même un “coup de fouet” aux investissements dans le secteur de la Santé, qui, pour l’instant, restent prédominés par les fonds publics, chose qui empêche la Santé publique de passer au niveau supérieur de performance.

+L’Economiste+, qui aborde la problématique de la réforme de l’école publique, estime que l’état de désespoir envers l’école marocaine “est à son plus fort”.

Pour réformer “un système en lequel pratiquement plus personne ne croit”, l’éditorialiste juge “essentiel” de restaurer la confiance. “Non pas par des discours, des promesses, des consultations à n’en plus finir…, mais à travers des actions concrètes, et surtout audacieuses”, précise-t-il.

Il estime également nécessaire d’“oser des mesures radicales et innovantes, et miser sur les budgets appropriés”, tout en saluant la décision du gouvernement de miser 4 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH) pour la formation des profs du primaire-secondaire, en y voyant “un début encourageant”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le secteur de l’événementiel, écrit que les activités événementielles, très touchées par la crise Covid, ont repris en cette année 2022 en mode présentiel.

Évidemment, sur le plan économique, les retombées sont instantanées et mécaniques sur l’ensemble des écosystèmes qui vivent de l’événementiel: agences d’organisation, prestataires divers, voyagistes, hôteliers, transporteurs, restaurateurs, imprimeurs et traiteurs, entre autres, relève le journal.

En plus, la reprise de l’événementiel est l’occasion pour le Maroc de s’exposer à nouveau sur une vitrine mondiale très disputée, estime-t-il.

D’abord, les visiteurs accueillis au Maroc à l’occasion d’événements même professionnels sont des clients futurs de la destination et des relais d’opinion.

Ensuite, et vu qu’il implique souvent des campagnes de communication et des couvertures médiatiques, l’événementiel est “un des outils les plus puissants en matière de marketing institutionnel et de notoriété”, ajoute-t-il.

Politique et social au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume et le travail des enfants sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Abordant la question de l’intégrité territoriale du Royaume, à la lumière de la décision d’Alger de rompre le traité d’amitié avec l’Espagne, +L’Opinion+, écrit que « ce retournement de situation » vient couronner “un cycle vertigineux de victoires diplomatiques” contre le régime des généraux algériens, qui se retrouve aujourd’hui, plus que jamais, pris dans son propre piège de l’isolement géographique dans lequel il voulait enfermer le Maroc.

Ce régime, qui n’a eu de cesse d’essayer de contrarier le parachèvement de l’intégrité territoriale tout en clamant qu’il n’était pas partie prenante au dossier du Sahara, vient en effet de prouver le contraire et de révéler aux yeux du monde qu’il était le principal instigateur du conflit artificiel autour du Sahara marocain, relève-t-il.

Après avoir rompu le fameux traité d’amitié, ce régime est allé jusqu’à user du racket économique à travers une directive émanant d’une association bancaire professionnelle et instituant un véritable blocus commercial à l’encontre de l’Espagne, ajoute-t-il.

Irritée, l’Union européenne (UE) a clairement menacé l’Algérie de “fermes représailles” économiques et diplomatiques, ce qui a conduit les généraux algériens à “ravaler leur fierté” et “démentir, toute honte bue, la moindre velléité hostile à l’égard de l’Espagne’, constate-t-il.

Dès que les dirigeants algériens “se sont fait remonter les bretelles par l’UE, ils ont fait profil bas”, constate de son côté +L’Économiste+, estimant que “les locataires du palais d’El Mouradia donnent l’impression de naviguer à vue”.

De ce fait, il serait « difficile d’imaginer la construction d’une intégration régionale avec un partenaire peu fiable”, estime-t-il.

C’est pourquoi, le gazoduc Nigéria-Maroc devrait cristalliser une “nouvelle dynamique d’intégration régionale, en rupture avec la logique hégémonique du voisin de l’Est”, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le travail des enfants, écrit qu’au Maroc, ils sont près de 148.000 au titre des statistiques de 2021, dont presque 88.000 d’entre eux exercent des formes de travail dangereux même pour les adultes.

Certes, le phénomène est en nette baisse depuis quelques années puisque les enfants travailleurs étaient au nombre de 200.000 en 2019, mais ce genre d’indicateurs interpelle toujours quel que soit leur niveau, car ils renvoient à une anomalie, un dysfonctionnement de la société, explique-t-il.

Des enfants privés de leur enfance naturelle peuvent être dans le futur des adultes en difficulté, relève-t-il.

Et quel que soit leur nombre, tant qu’il y en aura, ils mettront toujours la société face à ses défaillances collectives, estime-t-il.