RCA : l’UE alloue plus de 65 millions de francs CFA aux victimes des inondations

En réponse aux inondations qui ont frappé Bangui et ses environs en août, l’Union européenne accorde un financement humanitaire de €100 000 (65 595 700 francs CFA) pour venir en aide aux personnes les plus touchées.
Les fonds permettront à la Croix-Rouge centrafricaine d’apporter une aide d’urgence aux victimes en leur fournissant des abris, des articles de première nécessité pour dormir, se couvrir et cuisiner, ainsi que de l’eau, des services d’hygiène et d’assainissement. Compte tenu du risque élevé de maladies hydriques potentielles dues aux eaux stagnantes, la réponse comprendra également une sensibilisation à la prévention des épidémies.
Les fonds bénéficieront directement au plus de 720 familles les plus vulnérables. Elles représentent plus de 3 600 personnes affectées et sans abri, vivant dans des ménages dirigés par des femmes, des personnes âgées ou des personnes handicapées.

Ce financement à la Croix-Rouge centrafricaine fait partie de la contribution globale de l’UE au Fonds d’urgence pour les secours lors de catastrophes (DREF) de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Bangui au début du mois d’août ont provoqué des inondations ayant détruit ou inondé des maisons, des puits d’eau et des latrines dans le 6ème arrondissement de Bangui, ainsi que dans les villages de Bimbo, Bossongo et Nzila. La quasi-totalité des personnes affectées sont actuellement hébergées par des familles d’accueil, mais la majorité d’entre elles ne passent pas la nuit dans les maisons de leurs hôtes; 80% de ces ménages dorment sur les terrasses de ceux qui les accueillent. Compte tenu des pluies incessantes, la situation dans les quartiers exposés continue de se dégrader.

RCA : la ville de Bangui plongée dans l’eau

Dans la nuit de samedi à dimanche, les habitants de la capitale centrafricaine ont été surpris par des inondations causées par la forte pluie qui s’est abattue.

 

La forte pluie qui s’est abattue dans la ville de Bangui dans la nuit du samedi au dimanche 13 juin, a été à l’origine des inondations. De plusieurs dégâts dont des maisons écroulées ont été enregistrés.

Du centre-ville en passant par les quartiers sud de la capitale voire les quartiers centre dans les 3ème et 5ème arrondissements de Bangui, il était difficile pour les populations de vaguer à leurs occupations.

La saison des pluies a fait son retour et comme à chaque fois, Bangui connait des pires moments d’inondation occasionnant plusieurs dégâts. Une situation qui soulève l’épineux problème d’évacuation d’eau dans les quartiers.

RCA : les populations de Bangui subissent les inondations

Dans la nuit  du mardi à mercredi 5 mai, plusieurs quartiers nord de la capitale Bangui ont été surpris par des pluies torrentielles qui ont causé de graves  inondations. Plusieurs maisons ont été détruites. De Gobongo à Galabadja, ou encore du quartier PK10 jusqu’à Damala, des maisons sont écroulées,  d’autres inondées.

Les dégâts sont très importants du quartier Galabadja en passant par Gobongo PK10, PK12 et les quartiers qui se trouvent au bord de la rivière de ngola.  Des maisons d’habitation  entièrement ou partiellement détruites. Quelques ateliers ou chapelles d’église ont subi le même sort. Ce qui oblige les ménages touchés à passer actuellement la nuit  à ciel ouvert.

« Pour le moment nous sommes à 2 heures du matin, mais on ne peut pas prendre le risque de dormir. L’eau coule jusqu’à l’intérieur de notre maison. Moi et mes enfants nous sommes tous debout. Mais c’est encore pire chez mes voisins  », a témoigné un habitant du quartier Gobongo joint au téléphone. Mais plus au Sud, un autre témoigne:

« Nous sommes surpris par cette pluie. L’eau est venue engloutir la maison. On ne sait où allez », s’alarme un habitant du quartier Galabadja.

RCA : les populations de Bangui ont les pieds dans l’eau

Circuler dans la ville de Bangui dimanche 23 août 2020, ressemblait à un chemin de croix. De fortes pluies ont provoqué de graves inondations  dans plusieurs quartiers de la ville faisant plusieurs dégâts.

Les quartiers des arrondissements de Bangui se retrouvent depuis lundi 24 août sous les eaux des inondations après des pluies diluviennes. Des maisons et des routes englouties, les circulations ont été fortement perturbées, la ville de Bangui, qui connaît de plus en plus des problèmes d’inondation, était sous les eaux aux grandes dames des pauvres populations qui n’ont eu leurs bouches que pour maudire les responsables de la mairie de Bangui.

Dans les quartiers du PK10, à la sortie nord de Bangui, non loin de la résidence de l’homme d’affaires ALIMA, pour ne citer que ces zones, les pavés ont laissé place à une rivière de circonstance. Même situation au centre-ville où les artères sont devenues impraticables. Sur l’avenue des martyrs tronçons église Cité des martyrs et commissariat du huitième, les usagers de cette voie ont nagé toute la soirée d’hier. L’eau du canal Ngoubagara a pris d’assaut les artères et maisons qu’elles bordent, laissant la place à la désolation.

Cependant, les autorités municipales de Bangui n’ont que les promesses utopiques à faire à leurs administrés qui vivent cette réalité depuis plusieurs années à chaque saison des pluies dans ce pays.

Centrafrique : menace d’une crise humanitaire après des inondations

Deux semaines après des inondations exceptionnelles en Centrafrique, les crues ont fait près de 30 000 sinistrés. L’eau ne cesse de monter et les risques d’épidémies inquiètent, des sinistrés, livrés à eux-mêmes.

La Centrafrique vit sous la menace d’un drame humanitaire majeur. Plusieurs milliers de familles désespérées se retrouvent démunis après la montée des eaux qui a suivi une dizaine de jours de pluies diluviennes.

Quelque 28 000 personnes se retrouvent sans abri dans le pays, leurs habitations ayant été englouties par la montée des eaux, annonçait la Croix-Rouge centrafricaine fin octobre. Leurs appels au secours ne semblent pas avoir été entendus. Les envoyés spéciaux de France 24 sont allés à la rencontre de ces sinistrés, livrés à eux-mêmes dans la plupart des cas.

À Bangui, Lydie Yango, une mère de famille sans abri s’est confiée à France 24. Elle et ses enfants ont trouvé refuge dans une tente, dans des conditions insalubres, avec une vingtaine de sinistrés. « Aucun député, ni le maire, ne sont venus nous voir », regrette-t-elle.

De l’eau souillée par les déchets

Si les pluies ont cessé, le niveau de l’eau continue de monter. L’eau est souillée par les déchets, ce qui devient source d’inquiétude, notamment pour les enfants exposés à des maladies comme le paludisme. « L’eau potable manque. Il y a des problèmes de latrines, de moustiques, de froid et des risques d’épidémie telles que le choléra », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui.

Tous les dix ans, l’Oubangui, la principale rivière du pays, connaît une crue majeure. En 1999, les inondations avaient déjà provoqué d’importants dégâts. Aujourd’hui, le phénomène a été encore aggravé par des précipitations exceptionnelles en durée et en ampleur pour cette saison.

Dépassé, le gouvernement de la Centrafrique, l’un des pays les plus pauvres du monde, en appelle à l’aide internationale. « Nous n’avons pas de structure pour accueillir les gens, mais nous attendons que les ONG nous proposent des tentes, des abris, afin de sécuriser les personnes », a indiqué Ange-Maxime Kazagui.

Inondations : près de 30 000 personnes sans abri

D’intenses pluies et la crue de l’Oubangui ont provoqué des inondations exceptionnelles en Centrafrique. Au moins 28 000 personnes se sont retrouvées sans abri.

Un drame humanitaire de plus dans ce pays pauvre, en proie à une guerre civile. D’intenses pluies et la crue de l’Oubangui ont provoqué des inondations exceptionnelles en Centrafrique. Au moins 28 000 personnes se sont retrouvées sans abri. Un drame humanitaire de plus dans ce pays pauvre, en proie à une guerre civile.

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La conjonction de pluies exceptionnelles et incessantes depuis une semaine et de la crue décennale de l’Oubangui et ses affluents a provoqué des inondations inédites en Centrafrique. Au moins 28 000 personnes se sont retrouvées sans abri dans ce pays extrêmement pauvre d’Afrique centrale.

« Il y a beaucoup de maisons détruites et de quartiers sous l’eau », a assuré le pasteur Antoine Mbaobogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine.

Dans la capitale, Bangui, qui compte environ un million d’habitants, des quartiers entiers se sont transformés en véritables marécages, témoigne un journaliste de l’AFP. Des maisons en terre ont littéralement fondu sous les eaux et les taxis ont fait place aux pirogues pour transporter les gens à certains endroits.

« Aujourd’hui, notre pays, pas seulement la ville de Bangui, fait face à une grande catastrophe naturelle », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, dans une allocution télévisée lundi soir. « La rivière Oubangui est sortie de son lit, les rivières qui vont s’y jeter ne peuvent plus le faire, cela crée un phénomène de débordement intense », a-t-il expliqué.

Manque d’eau potable et risque d’épidémies

Tous les dix ans, l’Oubangui, la principale rivière du pays, connaît une crue majeure. En 1999, les inondations avaient déjà provoqué d’importants dégâts. Aujourd’hui, le phénomène a été encore aggravé par des précipitations exceptionnelles pour cette saison – en durée comme en ampleur.

« Cela s’ajoute à la grande pauvreté de nos concitoyens », estime Antoine Mbaobogo. La Centrafrique, ravagée par la guerre civile depuis qu’une coalition de groupes rebelles a renversé le régime du président François Bozizé en 2013, est déjà l’un des pays les plus pauvres au monde. Et plus du quart des 4,7 millions de Centrafricains ont déjà été forcés de quitter leurs domiciles en raison de la guerre civile. Plus des deux tiers du territoire sont contrôlés par des groupes armés rebelles qui combattent les forces gouvernementales ou s’affrontent entre eux.

À Bangui, les arrondissements situés sur les berges de l’Oubangui ont été particulièrement touchés. « L’eau potable manque. Il y a des problèmes de latrines, de moustiques, de froid et des risques d’épidémie telles que le choléra », a averti Ange-Maxime Kazagui. « Nous n’avons pas de structure pour accueillir les gens, mais nous attendons que les ONG nous proposent des tentes, des abris, afin de sécuriser les personnes », a ajouté le porte-parole du gouvernement.