Lancement Officiel de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024)

Le mardi 5 mars 2024, le Comité National d’Organisation de la 21e Édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC Bobo 2024) a été formellement constitué lors d’une cérémonie inaugurale à Bobo-Dioulasso. Sous la présidence du Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette installation officielle a marqué le début des préparatifs pour l’événement culturel majeur qui aura lieu du 27 avril au 4 mai prochain.

Sous le thème « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », la 21e édition de la SNC Bobo 2024 s’annonce comme une manifestation d’importance capitale pour le pays. Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné l’engagement des autorités nationales à placer la culture au cœur du développement du pays, faisant de cette semaine culturelle un rendez-vous incontournable.

Malgré les défis persistants liés au contexte sociopolitique, sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso, la SNC 2024 se veut être le reflet de la résilience du peuple burkinabè. Cet événement biennal doit une part de sa renommée aux comités d’organisation qui œuvrent sans relâche pour son succès. Cette année, le Comité National d’Organisation, dirigé par Fidèle Aymar Tamini, secondé par la Vice-Présidente Christiane Sanon/Coulibaly, et composé de 21 commissions spécialisées, se prépare à relever ces défis avec détermination et compétence.

Le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a exprimé sa confiance envers les membres du comité, sélectionnés pour leurs compétences et leur expertise dans divers domaines. Il leur a transmis ses encouragements, soulignant l’importance de leur dynamisme, de leur professionnalisme et de leur sens du management dans la réussite de cette édition.

Pour Christiane Sanon/Coulibaly, Directrice Générale de la SNC, l’installation du comité marque le début effectif des activités en vue de cette manifestation culturelle majeure. Elle a souligné l’importance de valoriser le riche patrimoine culturel du Burkina Faso à travers la SNC, et a appelé à la mobilisation de tous les acteurs pour faire de cet événement une réussite.

L’installation du Comité National d’Organisation de la SNC Bobo 2024 marque ainsi le coup d’envoi des préparatifs pour une semaine dédiée à la célébration de la culture et de l’art burkinabè, dans toute sa diversité et sa richesse.

“Quand passeront nos douleurs » : Un nouveau roman burkinabè sur l’insécurité

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre “ Quand passeront nos douleurs” de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages réparties en 9 chapitres , explore les causes et conséquences de l’insécurité au Burkina Faso 

La famille des écrivains burkinabè s’enrichit avec la sortie du livre  « Quand passeront nos douleurs » de Jean Sylvanus Ouali. Ce roman de 94 pages, réparties en 9 chapitres, explore les causes et les conséquences de l’insécurité au Burkina Faso.

L’auteur dresse un diagnostic en se basant sur les potentialités du pays, évoquant une époque révolue où la vie était paisible. À travers le personnage principal, Siema, le lecteur est plongé dans le quotidien bouleversé d’un élève, depuis sa classe de CE1 jusqu’à son statut d’élève déplacé interne.

Jean Sylvanus Ouali explique : « Les grands points de ce roman condensent les douleurs que nous ressentons face aux difficultés que traverse le Burkina Faso. Il était temps pour moi de donner voix à nos sentiments, en particulier à cette jeunesse oubliée qui souffre en silence, ignorée par la société. »

Le roman aborde également le dilemme des Forces de défense et de sécurité (FDS), à travers le questionnement d’un gendarme confronté à un choix déchirant entre son devoir envers sa patrie et la santé de sa fille malade.

Malgré les tourments de l’insécurité, les personnages du livre gardent espoir en un avenir meilleur. Au cours de la cérémonie de dédicace, le préfacier, Dr Bendi Benoît Ouoba, a suggéré la traduction de l’œuvre en langue Gulmancema pour toucher un public plus large, l’auteur étant originaire de la région Est où cette langue est prédominante.

« Quand passeront nos douleurs » est publié aux Éditions BUFAC à Koudougou et est disponible à la librairie Mercury à Ouagadougou, ainsi que dans d’autres villes du pays, au prix de 3 500 FCFA.

Le Tchad pays invité d’honneur du FESPACO 2025

Le Tchad a été désigné pays invité d’honneur de la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroulera du 22 février au 1er mars 2025, ont annoncé les autorités burkinabè lors du Conseil des ministres.

Cette décision fait suite à une demande émise par les autorités tchadiennes lors de la dernière édition du FESPACO. Le ministre tchadien des Affaires culturelles, du Patrimoine historique, du Tourisme et de l’Artisanat, Abakar Rozzi Teguil, avait exprimé le souhait que son pays soit l’invité d’honneur de cette manifestation panafricaine du cinéma.

Le Tchad succède ainsi au Mali, pays invité d’honneur de l’édition 2023. Le lancement officiel de l’appel à inscription des films en compétition est prévu pour le 29 février, selon un communiqué officiel.

En plus des projections de films, le FESPACO sera également l’occasion d’organiser la 22ème édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) ainsi que les ateliers Yennenga. Ces rencontres visent à soutenir l’émergence de nouveaux talents et à renforcer le rôle du festival en tant que plateforme pour le développement de l’industrie cinématographique africaine.

Les ateliers Yennenga contribuent également au financement et à la finalisation des projets cinématographiques du continent, les rendant ainsi plus compétitifs et visibles sur le marché international.

Annonce des détails de la 29e édition du FESPACO

Lors du Conseil des ministres du 21 février 2024, le ministre d’État de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a dévoilé les dates et les temps forts de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Prévu du 22 février au 1er mars 2025, cet événement accueillera la République du Tchad en tant que pays invité d’honneur.

Le ministre a également annoncé que l’appel à inscription des films pour cette édition sera lancé le 29 février 2024. Parallèlement, le 22e Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africain (MICA) ainsi que les ateliers Yennega se tiendront en marge du FESPACO.

Le MICA, selon le ministre, joue un rôle crucial dans le financement des projets cinématographiques africains, visant à accroître leur compétitivité à l’échelle internationale. Les ateliers Yennega, quant à eux, visent à soutenir l’émergence de nouveaux talents dans l’industrie cinématographique africaine.

Cette 29e édition du FESPACO s’annonce comme une plateforme importante pour la promotion du cinéma africain et le développement de nouveaux talents dans le secteur.

Les Murs de l’aéroport de Ouagadougou s’animent avec la 2e Édition Explosive du Graff Saha

Diébédo Francis Kéré et Nile Rodgers honorés aux Crystal Awards du forum économique mondial

Le 15 janvier 2024 restera gravé dans les annales pour l’architecte burkinabè de renom, Diébédo Francis Kéré, lauréat du Prix Pritzker 2022. Au cours de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, il a été distingué une fois de plus en recevant un Crystal Award. Cet honneur prestigieux vient s’ajouter à la longue liste de réalisations de Kéré, saluant son génie créatif et son engagement exceptionnel dans la lutte contre le racisme systémique, l’inégalité, et l’injustice.

Burkina : Mali, nouvel invité d’honneur du FESPACO

Le Togo n’est plus le pays invité d’honneur de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).Le Mali est désormais le pays invité d’honneur de la biennale du cinéma africain qui se tiendra du 25 février au 7 mars 2023 à Ouagadougou, a annoncé le président du Comité national d’organisation, Fidèle Tamini, jeudi 02 février 2023. 

Bamako remplace ainsi Lomé (Togo), à trois semaines de l’événement placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». 

M. Tamini a expliqué qu’il n’y avait pas de problèmes avec le Togo mais au regard des défis du moment, « il n’y a pas meilleur partenaire que le Mali pour être pays invité d’honneur ». Pour lui, le Mali est également un pays de cinéma et partage des visions communes avec le Burkina Faso.

Le Chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tambèla a séjourné à Bamako, mercredi et jeudi dernier. En se rendant au bord du Joliba, il a fait une escale à Lomé où il s’est entretenu avec les autorités Togolaises, rassurant de l’excellence des relations diplomatiques entre les deux pays.

Depuis septembre 2022, Ouagadougou s’est beaucoup rapproché de Bamako, sur fond de crise diplomatique avec Paris. 

Burkina : ouverture du Salon international de l’artisanat

Le Président de la transition, Ibrahim Traoré, a lancé, vendredi 27 janvier 2023, les festivités de la 16e édition de la biennale de l’artisanat de Ouagadougou.La 16e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou ( SIAO), a ouvert ses portes, ce vendredi 27 janvier 2023, en présence du capitaine Ibrahim Traoré.

L’édition 2023 se tient après le report de celle de 2020 et 2022. Elle a lieu dans un contexte sécuritaire difficile, sous  thème : « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations. »

Le ministre de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a affirmé que toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour protéger les visiteurs, les acheteurs et les exposants qui occupent plus de 600 stands. 

La Côte d’Ivoire est le pays invité d’honneur et participe avec plus d’une centaine d’artisans dont des stylistes et d’autres acteurs de la maroquinerie. 

Le ministre Poda a salué l’esprit de solidarité et de résilience de la vingtaine de pays présents à ce rendez-nous de la promotion, de la valorisation et de la commercialisation des produits artisanaux africains à Ouagadougou.

Pour lui, l’artisanat est un maillon essentiel des économies des pays africains en ce sens qu’il continue entre 30 et 35% des PIB africains.  

« L’artisanat africain est une incontestable richesse et d’une étonnante variété tant dans les formes que dans les techniques et ce secteur jouera un rôle déterminant dans l’avenir économique de nos nations, indique M. Poda.

Le capitaine Ibrahim Traoré qui ne s’est pas exprimé a fait le tour des stands d’expositions pour encourager les artisans. 

Reporté du cause de la covid-19 en 2020, la 16e édition du SIAO avait été repoussée aux lendemains du coup d’Etat de septembre 2022. 

Alpha Blondy décide de prendre un repos sabbatique

La star du reggae Alpha Blondy (70 ans), qui explique les raisons de son retrait momentané de la scène musicale, assure de faire découvrir bientôt à ses fans son 20e album studio intitulé « Eternity ».« En octobre dernier, j’ai dû subir une petite opération au niveau d’une corde vocale qui s’est très bien passée et petit à petit ma voix retrouve sa pleine capacité, Dieu merci », écrit la star du reggae dans une note de sa maison de production éponyme.

En dépit de la réussite de l’opération chirurgicale, « mes médecins me conseillent de me reposer encore quelques mois, (et) j’ai donc décidé de poursuivre ma convalescence en prenant une année sabbatique », indique la légende du reggae africain.

« J’étais enthousiaste à l’idée de vous retrouver pour vous faire découvrir mon dernier album Eternity, mais ce n’est que partie remise pour partager ensemble ces moments si précieux », dit-il, avant d’ajouter « j’espère que mon fidèle public me comprendra ».

Le chanteur ivoirien, Seydou Koné dit Alpha Blondy, est une figure de proue du reggae africain. Révélé en 1982, il a fêté ses 40 ans de carrière en 2022 avec son nouvel album intitulé « Eternity ».

Maroc: le Salon international de l’édition et du livre du 1er au 11 juin à Rabat

Pour la deuxième année consécutive, le Salon international de l’édition et du livre se tiendra à Rabat. Cette 28e édition se déroulera du 1er au 11 juin 2023.Le Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tiendra du 1er au 11 juin 2023 à Rabat, annoncé un communiqué du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

Dans son communiqué, le ministère invite les maisons d’édition, de distribution et les librairies, ainsi que les institutions intéressées à s’inscrire sur le site officiel du salon (www.siel.ma). La période des inscriptions sera ouverte du 23 janvier au 1er mars 2023, précise-t-on.

Depuis sa création en 1987, l’événement incontournable de la scène culturelle et littéraire marocaine. Reflet de la singulière richesse et diversité du monde de l’édition, le SIEL accueille chaque année environ 500.000 visiteurs ; il regroupe près de 700 exposants de 40 pays du monde.

Joignant l’utile à l’agréable, le SIEL rassemble, pendant 10 jours, lecteurs, écrivains, créateurs et éditeurs dans un esprit inspirant, stimulant et convivial. Un rendez-vous riche et diversifié qui propose, chaque jour, une panoplie de rencontres et d’activités variées à même, de répondre aux attentes d’un large et varié public.

RDC: le grand retour l’artiste JB Mpiana

Dix ans après son dernier album, l’artiste congolais JB Mpiana signe son retour avec un nouvel opus intitulé « Balle de Match ».C’est officiel, Jean-Bedel Mpiana wa Tshituka dit JB Mpiana, artiste chanteur, auteur-compositeur congolais, a signé le 24 décembre dernier son grand retour discographique chez Universal Music Africa, avec un album intitulé ‘’Balle de match » Volume 1. Cet opus, produit par Bebert Etou Prod et signé en licence chez Universal Music Africa, déjà disponible sur toutes les plateformes de distribution musicale, est une belle œuvre musicale 100% Rumba classique.

Un retour discographique qui valait l’attente. 10 ans après son dernier album, celui qu’on appelle Salvatora de la Patria et qui détient plus d’une vingtaine de palmes d’Or au Congo, revient avec un bijou composé de belles mélodies dont lui seul a le secret. On retrouve dans cet album une rumba purement classique avec des danses mythiques telles que le Zebuka, entendez la danse du jeu de rein ; Sur cet album de belle facture, JB Mpiana a eu l’apport et l’expertise de musiciens de renoms tels que Atshuda Bofili, Jules Kibens, JD Loko etc. de fins connaisseurs de la rumba congolaise.

À travers ce projet discographique, Universal Music Africa, leader de la production et de la distribution musicale en Afrique francophone, veutrévéler de forte belle manière le puriste de la Rumba qu’est JB Mpiana. « Il fait partie de l’élite de la musique congolaise et africaine. Pour nous, il était très important de le repositionner sur l’échiquier musical pour remettre les pendules à l’heure. Nous travaillons à ce que cet album soit l’un des plus visibles de cette année 2023 et JB Mpiana réserve de grandes surprises à tous ses fans. » confie Franck KACOU, Directeur Général d’Universal Music Africa.

C’est donc à la satisfaction totale de millions de fans présents sur toute la planète que l’initiateur du Ndombolo revient plus fort que jamais. « C’est vrai que 10 ans peuvent paraître longs, mais il nous fallait prendre le temps nécessaire pour sortir une œuvre parfaite. Mes fans et les amoureux de la Rumba mature et impériale, méritent des sonorités de qualité et je sais respecter toutes ces personnes qui me donnent autant d’amour. » a déclaré le patron de l’orchestre Wenge BCBG, le nec plus ultra de la musique congolaise, sous l’œil bienveillant de son producteur et manager Bebert ETOU.

JB Mpiana n’est pas la seule virtuose et star africaine d’Universal Music Africa. La Major a également dans son écurie de grands noms tels que le Camerounais Cysoul, l’étoile montante du rap ivoire Suspect 95, le duo Togolais Toofan, le prodige malien Sidiki DIABATE, le rossignol Singuila, le célèbre groupe congolais Extra Musica Nouvel Horizon et bien d’autres qui feront parler d’eux cette année.

Pour Pit Baccardi, Directeur du Label et du Publishing de la Major, ce positionnement d’Universal Music Africa a pour but de soutenir le talent et l’envergure d’artistes africains, prêts à conquérir le monde, « Les artistes locaux africains peuvent avoir le même rayonnement que les artistes européens. À Universal Music Africa, nous poussons cette dynamique qui est de vulgariser le talent made in Africa et de l’exporter hors des frontières africaines. » A-t-il déclaré.

On peut s’attendre à de belles actions de promotions de l’album ‘’Balle de match » dans toutes les capitales et grandes villes africaines, avec en prime de grands concerts live de cet artiste intemporel.

Le film marocain « Le Bleu du Caftan » en compétition pour le grand prix du FESPACO

Le film marocain «Le Bleu du Caftan» de Maryam Touzani sera en compétition pour le grand prix du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso.Au total, 15 longs métrages seront en course pour remporter l’Etalon d’or du Yennenga, la récompense suprême du FESPACO, le plus grand rendez-vous du cinéma africain qui se déroulera du 25 février au 4 mars.

Les films retenus représentent, outre le Maroc, le Burkina, le Cameroun, la Tunisie, le Sénégal, l’Egypte, le Nigeria, le Mozambique, l’Angola, le Kenya, l’Ile Maurice, l’Algérie et la République dominicaine.

«Le Bleu du Caftan» dépeint l’histoire de Halim et Mina qui possèdent une boutique de couture traditionnelle dans la ville de Salé. Afin de répondre aux demandes successives des clients, ils engagent le jeune Youssef, un apprenti de talent qui se dévoue entièrement à l’apprentissage de la broderie et de la confection auprès de Halim.

Ce long métrage se penche aussi sur l’amour du métier qui, dans le cas du film, est celui du tailleur traditionnel. Ainsi, Halim souhaite suivre le métier de son père et refuse la «mécanisation qui affecte cet ancien métier».

«Le Bleu du Caftan» a remporté de nombreux prix internationaux, notamment le Prix du public au 40ème Festival du cinéma méditerranéen Arte-Mare de Bastia, le Prix de l’Association grecque des critiques de cinéma, le Prix du public au 28ème Festival international du film d’Athènes, ainsi que le Prix de la critique internationale au Festival de Cannes.

Outre Saleh Bakri, d’autres acteurs ont participé à ce long métrage, sélectionné pour représenter le Maroc à la compétition des Oscars 2023 dans la catégorie «Long métrage étranger», dont Lubna Azabal, Ayoub Messioui, Mounia Lamkimel et Hamid Zoughi.

Le FESPACO, principal rendez-vous du cinéma en Afrique, se tient tous les deux ans à Ouagadougou. Chaque édition voit des films de tous formats entrer en compétition pour briguer l’Etalon d’or. Depuis 1969, date de sa création, il rassemble à Ouagadougou des dizaines de milliers de spectateurs et acteurs du milieu du 7e art.

Marrakech abrite la première édition du Festival du livre africain

Le Festival du livre africain de Marrakech aura lieu du 9 au 12 février Cette toute première messe culturelle africaine prévoit des expositions de livres et d’arts plastiques, mais aussi des projections de films et des concerts.Initiée par l’association We Art Africa, avec le soutien de nombreux partenaires nationaux et internationaux, la première édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM) se tiendra du 9 au 12 février, au centre culturel Les Etoiles de Jemaâ el-Fna. 

Selon les organisateurs, cette messe culturelle vise à « promouvoir la littérature africaine auprès d’un large public et à favoriser les échanges entre écrivains, éditeurs et lecteurs, le FLAM promet d’être une occasion unique de découvrir les talents littéraires de l’Afrique et de célébrer la diversité culturelle du continent ».

Une quarantaine d’auteurs arabophones, francophones et anglophones de toute l’Afrique et de ses diasporas sont attendus pour cette 1ère édition. Parmi les auteurs de renom invités figurent J.M.G. Le Clézio, Achille Mbembé, Jennifer Richard, Fouad Laroui et Mohammed Bennis.

 « Des débats, des conférences, des tables rondes et des ateliers permettront aux festivaliers de découvrir les différentes facettes des littératures africaines et d’échanger avec des auteurs de renom venus de toute l’Afrique et de ses diasporas » , annonce la même source. 

Le festival accueillera par ailleurs des expositions de livres et d’arts plastiques, ainsi que des projections de films et des concerts. Des stands seront également mis à disposition pour permettre aux festivaliers à la fois de découvrir des livres et de rencontrer leurs auteurs.

Burkina : 170 films seront projetés au Fespaco 2023

La 28e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou est prévue du 25 Février au 4 mars 2023.Les films qui vont être diffusés à la biennale du cinéma africain sont désormais connus. Le comite d’organisation a dévoilé la liste, ce vendredi 12 janvier 2023, à Ouagadougou.

Ce sont au total 170 qui ont été retenus  par un comité Panafricain de sélection, sur  1142 productions cinématographiques inscrites, a indiqué le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo.

Le film d’ouverture du FESPACO 2023 est intitulé « bravo, Burkina » du cinéaste bukinabè-nigerian, Oyéjidé Walé.

Vingt neuf films sont en en compétition pour l’Etalon d’or de Yennega, a dit M. Sawadogo. Il s’agit de 14 films long-métrage documentaire et 15 films long métrage fiction. Le film « Sira » de la Burkinabè Appoline Traoré vise l’or, dans la catégorie long-métrage fiction.

Cette edition du Fespaco verra la participation de 35 pays tandis que la Côte d’Ivoire sera l’invitée d’honneur.

Cette édition du FESPACO va se dérouler du 25 février au 4 mars 2023. Elle est placée sous le thème : « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ».

Festival International des Arts du Bénin : les arts au service du tourisme béninois

Le Benin entend donner un nouveau souffle à son secteur touristique dans un contexte de reprise post-covid..Engagé depuis quelques années dans une nouvelle dynamique de développement, le Bénin a fait du tourisme, l’un des principaux leviers de ses nouvelles ambitions. Depuis 2016, plusieurs centaines de milliards FCFA ont été investis dans les infrastructures, et les nombreux projets commencent peu à peu à se matérialiser. Parallèlement, des initiatives orientées sur la promotion des arts, comme le FInAB (Festival International des Arts du Bénin) émergent, dans le but de réhausser un peu plus le niveau du secteur touristique.

“Nous allons commercialiser nos valeurs culturelles, investir massivement pour révéler au monde ce que nous avons de particulier”. La phrase, prononcée en décembre 2016 à Cotonou par le président béninois, Patrice Talon, lors du lancement de la première mouture du Programme d’action du gouvernement (PAG), résume l’état d’esprit du pays d’Afrique de l’Ouest depuis bientôt désormais une décennie.

Pas assez visité, en comparaison avec ses voisins de la sous-région (337 000 touristes enregistrés en 2019 selon les Données Mondiales, contre 946 000 pour son voisin le Togo), l’ex-Dahomey souhaite devenir “une destination touristique de premier plan”, en se servant de ses arts et sa culture. Sur le terrain, des actions sont engagées par le gouvernement, en lien avec le nouveau référentiel de développement quinquennal (PAG 2021-2026). En plus des divers chantiers déjà lancés, 12 projets phares ont été ciblés pour un coût total de 585 milliards FCFA (sur les 12 000 nécessaires à la réalisation du programme).

Pendjari, Ouidah, Ganvié, stations balnéaires..

Parmi ces derniers, on peut citer le Pendjari, plus riche parc animalier d’Afrique de l’Ouest et ses 32 000 km2 inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, la cité historique de Ouidah, trésor mémoriel du continent et vestige de l’esclavage, la cité lacustre de Ganvié, les complexes balnéaires d’Akpakpa et Avlékété, ou encore la construction de musées à l’épopée des Amazones et la civilisation Vaudou, ou plus au nord, la reconstruction du palais royal de Nikki, pour donner un nouveau visage à la Gaani, fête identitaire des Baatombus.

“Le tourisme est une niche pour la création d’emplois et la croissance. Notre potentiel était vraiment mal exploité mais la tendance est en train de s’inverser désormais”, assure Jean-Michel Abimbola, ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, dont le département supervise les projets avec l’Agence nationale de promotion des patrimoines et de développement du tourisme (ANPT), entité créée en 2016 et chapeautée par la Présidence de la République pour porter ces nouvelles ambitions.

D’ailleurs, explique son nouveau Directeur général, Edmond Toli, “le Bénin est une destination touristique en devenir, dotée d’un potentiel reconnu au niveau international”, ce qui justifie l’intérêt des différentes marques de renom qui s’implantent dans le pays : Sofitel, Club Med, Banyan Tree ou encore Hilton.

Récemment, Cotonou s’est enrichie de trois nouveaux monuments, marquant un peu plus la volonté de l’exécutif de réhausser le tourisme, dans un contexte de reprise post-Covid.

Transformer le pays “en galerie à ciel ouvert”

Un projet, dévoilé fin décembre et projeté pour le mois de février (14 au 19 février) dans trois villes (Cotonou, Porto Novo et Ouidah), s’inscrit également dans cette logique de rehausser le niveau du tourisme dans le pays, en mobilisant les filières d’arts : le Festival international des Arts du Bénin (FinAB).

L’événement, “créé pour promouvoir la culture béninoise et africaine”, doit rassembler tous les deux (2) ans, des passionnés d’art, des professionnels et des marchands d’art, toutes disciplines confondues en provenance du Bénin et de l’International. L’objectif, indique le Groupe Empire à la baguette, est de “transformer Cotonou en galerie ciel ouvert où les filières d’arts s’entrecroisent”.

“Le FInAB sera un pôle d’attraction supplémentaire pour le développement du pays, nous espérons drainer un public élargi”, promet déjà le patron du groupe, Ulrich Adjovi. Le timing semble d’ailleurs calculé : au Bénin, les meilleures saisons touristiques sont comprises entre Décembre et Avril, puis Juillet à Août.

Un imposant marché d’art est prévu dans ce sens, et devrait être l’occasion de regrouper, selon les promoteurs, les œuvres d’une centaine d’artistes ou groupes toutes disciplines confondues. Pour Gérard Quenum, artiste plasticien et l’un des principaux représentants de l’art contemporain béninois, “il s’agit d’une initiative louable pour exporter davantage le Bénin et son art, et apprendre également de ce qui fait chez les autres”.

Même son de cloche chez Aristide Agondanou, directeur artistique du Festival et acteur culturel pour qui « les festivals de musique et de danse, les expositions d’art et les ateliers de confection de produits artisanaux sont autant de façons de mettre en avant les traditions artistiques du Bénin et de susciter l’intérêt des touristes pour le développement économique du pays « .

Au Bénin, le triptyque art-culture-tourisme a de beaux jours devant lui.

Des tirailleurs sénégalais obtiennent gain de cause en France

Ces hommes ayant combattu lors des deux grandes guerres peuvent définitivement rentrer dans leur pays d’origine sans perdre leur minimum vieillesse.C’est une bataille de longue haleine que viennent de remporter les tirailleurs sénégalais ayant survécu à la première et à la seconde guerre mondiales. Désormais, ces anciens combattants de l’armée française n’ont plus l’obligation de séjourner six mois dans l’Hexagone pour percevoir leur minimum vieillesse. Ils peuvent en bénéficier depuis leurs pays respectifs.

Selon nos confrères de Franceinfo, l’Office des anciens combattants a recensé une quarantaine de vétérans âgés de plus de 90 ans pouvant bénéficier de cette mesure et pour le moment une « vingtaine de dossiers » a été validée par le ministère des Solidarités. Ces anciens combattants sont essentiellement nés au Sénégal, mais parmi eux, il y a également des Maliens et des Mauritaniens.

Pour le moment, seul le minimum vieillesse de 950 euros est concerné par cette « mesure de tolérance ». Mais l’Association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais, qui porte ce dossier depuis plusieurs années, réclame que les tirailleurs puissent percevoir également la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou leur pension d’invalidité depuis leur pays d’origine.

« C’est très bien, c’est un plaisir. Ma femme sera heureuse parce que pour l’instant, je suis là et je ne peux pas la voir. Je suis là et je ne peux pas voir les enfants. J’ai tout fait pour obtenir un logement, mais je n’ai pas réussi. Elle ne peut pas venir », s’est réjoui Gorgui M’Bodji, ancien combattant de 91 ans, obligé jusque-là de vivre au moins six mois par an en France pour continuer à toucher le minimum vieillesse.

Pour Yoro Diao, vétéran de 91 ans, cette mesure vient à point nommé car elle lui permettra de passer le reste de sa vie auprès de sa famille. « Ça va rallonger nos vies et il y aura beaucoup de centenaires parmi nous parce qu’on aura une satisfaction morale. Et on parlera souvent de la France pour nous rappeler des souvenirs, des camarades disparus », espère-t-il.

Cette victoire a été en partie obtenue grâce à l’engagement de l’association pour la mémoire des tirailleurs sénégalais qui porte ce dossier depuis des années. Elle regrette tout de même que l’Etat français ait pris autant de temps avant d’accorder cette « mesure de tolérance ». Pour sa présidente, Aïssata Seck « c’est peu cher payé par rapport aux combats qu’ils ont pu mener pour la République ».

Le corps d’infanterie des tirailleurs sénégalais a été créé par Napoléon III en 1857 au Sénégal, d’où son nom. Il s’est ensuite élargi dans son recrutement à des hommes d’autres régions d’Afrique occidentale et centrale conquises par la France à la fin du XIXe siècle. Les tirailleurs furent plus de 200.000 à se battre lors de la Première Guerre mondiale, 150.000 pour la Seconde, et 60.000 en Indochine.

Dans son film « Tirailleurs » sorti mercredi 4 janvier 2023 dans les salles, l’acteur franco-sénégalais Omar Sy raconte justement l’histoire de ces tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale.

Décès de l’artiste ivoirien surnommé « Américain »

« Américain », de son vrai nom Raoul Djomassé, président de l’Association des personnes de petite taille de Côte d’Ivoire, a tiré sa révérence au CHU de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.Son départ, survenu ce 27 décembre 2022, plonge le monde du showbiz ivoirien dans le deuil en cette fin d’année. L’artiste chanteur, victime d’un Accident vasculaire cérébral (AVC) à Yamoussoukro où il était pour un évènement, avait été évacué à Abidjan.

L’état de santé de l’artiste, entré dans le coma, a affolé la toile qui a appelé à de l’aide afin de le soutenir. Les fans ont également invité les populations à demeurer en prière afin que le pire ne survienne pas, mais hélas le chanteur a succombé.

Doué dans les sciences physiques, Américain était enseignant de cette matière. Il était souvent sollicité comme présentateur et a animé l’émission de télé réalité Tonnerre produite par le réalisateur John Chahin Sombo.

L’artiste « Américain » était marié et père d’un enfant. Il a signé son retour sur scène, il y a quelques mois, avec son nouveau concept « la fondamentale » au travers duquel il dépeint les maux qui minent la société.

Bénin: le Festival international des arts célèbre la diversité culturelle des pays du sud

Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) ouvre les portes de la culture africaine au monde.Organisé par Empire Événementiel, filiale du Groupe Empire, sous le haut patronage du Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts (MTCA), du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et du Ministère des Sports, la 1ère édition du Festival International des Arts du Bénin (FInAB) aura lieu du 14 au 19 février 2022 dans trois villes du Bénin, notamment à Cotonou, à Porto-Novo et à Ouidah. Ces trois villes, symboles politiques, historiques, traditionnels et culturels du Bénin, accueilleront les milliers de participants de ce grand rendez-vous artistique et culturel.

Cette édition, qui accueillera le Maroc comme pays invité, aura pour thème: « La diversité culturelle, un levier d’attraction et de rayonnement pour les pays du Sud». Le festival a pour objectif de soutenir la création, la production et la circulation des spectacles et des œuvres de qualité de plusieurs pays au Bénin, mais surtout de développer des plateformes d’échange, de formation et de partage entre les acteurs culturels et artistiques béninois, africains et du monde.

Durant six(6) jours, le FInAB mettra en exergue les cultures béninoise et africaine à travers diverses activités réparties dans trois grandes villes du pays : un grand marché d’art dénommé «TOKP’ART», lui-même inspiré du marché «TOKPA»,- le plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest- , des ateliers de formation et de renforcement de capacité, des espaces de création et bien d’autres programmes culturels.

M. Ulrich Adjovi, PDG du Groupe Empire affirme que le FInAB « revêt un caractère inédit, car il est rare de voir sur le continent une telle plateforme réunir, en une seule et même occasion, autant d’œuvres d’art et d’artistes africains toutes catégories confondues. »

La tenue de cette édition marque également les 50 ans de carrière du célèbre artiste plasticien Ludovic Fadaïro, figure emblématique de l’art béninois, qui fait partie des tous premiers peintres du continent à se détourner des techniques conventionnelles apprises dans les écoles d’art. « Le Bénin est fier d’accueillir le monde et de partager sa belle culture au monde. Ce sera également, pour moi, un moment privilégié car j’aurai l’occasion de célébrer l’anniversaire de plusieurs décennies de passion » a affirmé l’artiste.

L’un des moments-clés de cette grand-messe de la culture africaine sera la distinction officielle de grands noms de l’art africain. Ainsi Angélique Kidjo (artiste chanteuse), Alphadi (styliste),

Tibari Kantour (artiste plasticien), Ludovic Fadaïro et bien d’autres, présents au FInAB, seront honorés pour l’immensité de leur carrière et pour leur travail inlassable à valoriser l’art et la culture africains.

Le Bénin ouvre ses bras à l’Afrique et au monde, et tous les amoureux d’Art et de Culture y sont invités. Un formulaire d’inscription est disponible sur le site internet du FInAB www.finab.bj.

Participants, exposants, amoureux de l’Art et de la Culture vous y êtes attendus.

Le Maroc-UNESCO : L’expérience marocaine en matière de protection du patrimoine au service des pays d’Afrique subsaharienne

Le Maroc et l’UNESCO ont signé, mardi à Rabat, un accord-cadre de partenariat visant à mettre l’expertise marocaine en matière de protection du patrimoine à la disposition d’autres pays d’Afrique subsaharienne.En vertu de cet accord-cadre, paraphé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, et la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, les deux parties conviennent d’apporter leur expertise à des activités de renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial, de celles des acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ainsi que des spécialistes des musées pour contribuer à la lutte contre le trafic illicite de ces biens et à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées en Afrique pour les sociétés.

En plus du renforcement des capacités, ce partenariat comporte aussi un volet de coopération technique avec l’UNESCO « pour la mise en œuvre de missions de courte ou de longue durée d’experts marocains dans les Etats bénéficiaires, l’accueil dans des organismes publics au Maroc de fonctionnaires ou de techniciens en provenance des Etats bénéficiaires pour des programmes de formation, l’organisation dans les Etats bénéficiaires de sessions de formation de courte ou de longue durée, ainsi que de séminaires techniques et la participation du partenaire aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO ».

Dans une déclaration à la presse, Mme Azoulay a mis en avant l’importance de ce partenariat qui vise à apporter de l’aide aux pays d’Afrique subsaharienne sur les plans de la formation d’experts en patrimoine, de la conservation, de la valorisation et de l’inscription de nouveaux sites, notamment pour les 12 pays africains qui n’ont aucun site inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

De son côté, M. Bensaid s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec l’UNESCO, soulignant la vision royale pour la protection du patrimoine national ainsi que l’engagement du Royaume et sa volonté de mettre son savoir-faire et son expertise à la disposition des pays du continent.

Outre le Maroc, le Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel comprend l’Allemagne, l’Angola, l’Arabie saoudite, le Bangladesh, le Botswana, le Brésil, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, l’Inde, la Malaisie, la Mauritanie, l’Ouzbékistan, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République de Corée, le Rwanda, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et le Vietnam.

Le Comité est chargé notamment de promouvoir les objectifs de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Maroc: Coup d’envoi du Forum mondial de l’Alliance des civilisations de l’ONU à Fès

La capitale spirituelle Fès accueille, les 22 et 23 novembre, la 9ème édition du Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies.Cette neuvième édition, dont le thème central est la promotion de la paix et de la coexistence, connaît la participation d’une élite de militants des valeurs de paix, de dialogue et de coexistence, qui échangeront sur des pistes susceptibles d’instaurer la paix, l’unité et la solidarité des peuples.

S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a souligné la nécessité de « renforcer la prévention et construire les fondations d’une paix durable pour arrêter les conflits. Le Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies se tient dans un contexte mondial extrêmement difficile marqué par une multitude de défis, allant de la montée en puissance de l’extrémisme violent, du terrorisme, de la xénophobie, du discours haineux au racisme, à la discrimination et au radicalisme.

Pour rappel, la capitale spirituelle avait accueilli, en septembre 2018, la deuxième édition de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions, organisée à Fès sous le thème « Altérité en questions ».

A l’ouverture de cette manifestation internationale, le Roi Mohammed VI a adressé un message aux participants dans lequel le Souverain a souligné que « Fès, ville séculaire, a toujours constitué une terre de dialogue, un symbole de tolérance et de coexistence, un haut lieu de spiritualité ».

Le Souverain avait relevé que l’hospitalité marocaine, inscrite au cœur des mœurs du pays, « recouvre aussi une forme de générosité de l’esprit, où se développent le respect et l’acceptation de l’Autre, où s’épanouit la diversité culturelle. Cette caractéristique qui fait du Maroc une nation plurielle et diverse dans le cadre de l’unité nationale, Nous l’avons déclinée en une série d’actions nationales, régionales et internationales ».

Et le Roi d’ajouter que « depuis notre Accession au Trône, notre engagement à promouvoir ces nobles idéaux ne s’est jamais démenti et Nous avons inlassablement œuvré à consolider les acquis engrangés par le Maroc au fil des âges ».

« Au Maroc, il n’y a pas de différence entre citoyens musulmans et citoyens juifs, qui célèbrent toujours ensemble leurs fêtes religieuses respectives », a poursuivi le Souverain, affirmant que « de tout temps, les Chrétiens de passage ou résidant au Maroc ont toujours bénéficié du droit d’exercer leur culte dans les églises. Certains de nos Ancêtres les Sultans avaient même fait don d’un lot de terrains pour la construction d’une église qui, aujourd’hui encore, accueille des fidèles ».

Festival International du Film de Marrakech : Le film iranien Chevalier Noir s’adjuge l’Etoile d’Or

Le rideau est tombé sur le Festival International du Film de Marrakech avec la remise des prix.Le long-métrage « Chevalier Noir » du réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi a remporte le Grand Prix « Etoile d’Or » de la 19ème édition du Festival International du Film de Marrakech, a annoncé le Jury de la compétition officielle lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée, ce samedi soir

Le prix du jury est revenu à deux films ex æquo: Alma Viva (Portugal) de Cristèle Alves Meira et Le Bleu du Caftan (Maroc) de Maryam Touzani.

Le prix de la mise en scène a été attribué à Carmen Jaquier pour Foudre (Thunder) (Suisse), alors que celui d’interprétation féminine a été remis à l’actrice Choi Seung-yoon pour son rôle dans Riceboy Sleeps (Canada) de Anthony Shim.

 Le prix d’interprétation masculine à l’acteur a été reçu par Arswendy Bening Swara pour son rôle dans Autobiography (Indonésie) de Makbul Mubarak.

Lors de cette 19e édition du Festival International du Film de Marrakech qui s’est déroulée du 11 au 19 novembre 2022, 76 films en provenance de 33 pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Asie et d’Amérique (Nord et Sud) étaient au programme.

Présidé par le grand réalisateur italien Paolo Sorrentino, le Jury de la compétition officielle de cette édition est composé de l’actrice britannique Vanessa Kirby, l’actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur australien Justin Kurzel, la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et de l’acteur français Tahar Rahim.

Au total, 124 projections de films, 43 débats et 10 conversations avec de grands noms du cinéma étaient au programme. Dans les temps forts du Festival, il fallait compter également avec les hommages à quatre grandes personnalités du monde du cinéma: l’Indien Ranveer Singh, la Marocaine Farida Belyazid, l’Américain James Gray et l’Ecossaise Tilda Swinton.

Dakar-Gorée jazz 2022 : RAM transporteur officiel de la 6e édition du festival

La 6e édition du festival Dakar-Gorée jazz se tient les 17 et 18 novembre à la Maison de la culture Douta Seck de la capitale sénégalaise Dakar.Après deux ans d’interruption à cause de la pandémie Covid-19, le festival Dakar-Gorée Jazz revient cette année avec une programmation inédite. La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel des artistes et participants à cette 6-ème édition, a-t-on indiqué auprès de la représentation de la compagnie nationale au Sénégal.

La Royal Air Maroc accompagne ce festival Dakar-Gorée jazz pour la cinquième fois consécutive et depuis 2016, un engagement qui vise à rapprocher les deux peuples marocain et sénégalais et contribuer au renforcement des relations sociales et économiques entre les deux pays frères, ajoute-t-on de même source. Une soirée de gala est d’ailleurs prévue jeudi soir à Dakar et à laquelle sont invités plusieurs personnalités sénégalaises et marocaines de différents domaines, ainsi que des officiels et des diplomates accrédités au Sénégal.

« La culture est, plus que jamais, le meilleur moyen de bâtir ensemble un monde basé sur l’ouverture, la tolérance et la vie en harmonie entre les peuples et les nations, en transformant les différences des uns et des autres en richesses civilisationnelles. C’est dans cet esprit que la Royal Air Maroc, en tant qu’entreprise citoyenne, s’engage auprès des grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (MASA, Biennale de Bamako, FESPACO, Ecrans Noirs) », a confié à la presse Mabrouki Anouar, directeur régional de la RAM au Sénégal.

Inscrit à l’origine dans le cadre de « l’African-American Month » en vue de favoriser un pèlerinage, en Afrique, des africains-américains et de la diaspora pour la connaissance de leur histoire et la découverte de leur continent, « Dakar-Gorée Jazz » est une manifestation socio-culturelle et touristique destinée à promouvoir la destination Sénégal.

Participeront à cette 6e édition des musiciens internationaux du jazz, de la salsa, du reggae, du blues et même du rap, selon les organisateurs.

A signaler que la RAM est présente au Sénégal depuis mars 1958, lorsqu’elle avait ouvert la ligne Casablanca-Dakar qui fut l’une des premières routes aériennes internationales de la compagnie. 

Au fil du temps, et grâce à la collaboration exemplaire des autorités sénégalaises et marocaines, la ligne est devenue l’une des plus importantes de Royal Air Maroc assurant le transport de plus de 200 mille passagers par an.

Marrakech: Clap de début pour la 19ème édition du Festival international du film

C’est parti pour la 19e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), une édition tant attendue par les fans du cinéma après une absence due de la pandémie du Covid-19.Cette année, les projecteurs seront braqués sur une large sélection des cinémas du monde, avec 76 films en provenance de 33 pays répartis en plusieurs sections : la Compétition officielle, les Séances de gala, les Séances spéciales, le 11e Continent, le Panorama du cinéma marocain, les séances Jeune Public, les projections à Jemaa El Fna et les films programmés dans le cadre des hommages. 

La Compétition officielle présentera des premiers et seconds longs métrages, toujours dans l’optique de faire émerger une pépinière de nouveaux talents du cinéma mondial. Parmi les 14 films sélectionnés, 10 sont des premiers longs métrages et six sont signés  par des réalisatrices. 

Par ailleurs, 14 pays différents seront représentés dans le cadre de cette section, dont deux d’Amérique latine (Brésil et Mexique), trois européens (France, Portugal et Suisse), quatre issus de la région MENA et de sa diaspora (Maroc, Suède/Somalie, Syrie, Tunisie), ainsi que l’Australie, le Canada, l’Iran, l’Indonésie et la Turquie. Les films en lice pour l’Etoile d’or abordent des sujets qui touchent particulièrement la jeunesse à travers le monde. « La construction identitaire et la nécessité d’avoir des modèles, la place des femmes dans nos soc

Le jury international du FIFM est présidé par le réalisateur et scénariste italien, Paolo Sorrentino. Il décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde.

« Cette dix-neuvième édition signe les retrouvailles du Festival avec le public, mais aussi avec les artistes et professionnels du monde entier qui sont impatients de venir présenter leurs films à Marrakech. Le retour du Festival poursuit plusieurs objectifs. Après deux années délicates pour l’industrie cinématographique nationale, son rôle est de contribuer au retour du public dans les salles de cinéma et d’offrir une plateforme de lancement aux films marocains. Le Festival participe également au rayonnement du Maroc à l’international en transformant la ville ocre, pendant dix jours, en une grande célébration du cinéma mondial », indique Rémi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.

Abidjan accueille le salon des industries musicales d’Afrique

Panels, tables rondes et master class meubleront cette première édition de ce salon qui réunira des experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international.M. Mamby Diomandé, commissaire général et fondateur de l’évènement, a annoncé jeudi à la presse qu’Abidjan abritera la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA), les 17 et 18 novembre 2022.

Pour M. Mamby Diomandé, « ce salon se place dans un contexte où aujourd’hui, la musique a véritablement besoin de compter sur l’Afrique de façon générale, mais sur l’Afrique Francophone en particulier pour aussi se mettre au même niveau que l’Afrique anglophone ».

Le thème retenu pour cette édition est : « A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? ». Le Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) aura lieu avec l’appui institutionnel du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème, de les « sensibiliser » sur les thématiques en lien avec la digitalisation des process dans le secteur, de les « structurer » et « valoriser » les industries musicales d’Afrique Francophone, a-t-il dit.

 « On va essayer de réunir tout ce qui se fait de mieux dans cet écosystème Francophone » pour que la première édition réponde aux attentes des professionnels et des mélomanes, a affirmé le rappeur franco-camerounais Pit Bacardi, co-fondateur du SIMA.

Le rappeur franco-camerounais, Pit Bacardi, a prôné « un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente ». Il estime que l’Afrique a une industrie musicale qui doit se structurer et se professionnaliser.   

Le salon, conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, a pour objectif de réunir les acteurs des industries musicales africaines francophones et internationales, d’inciter au partage de connaissances et bonnes pratiques et de créer des opportunités d’affaires.

L’évènement bénéficie de l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie qui assure le haut patronage de l’évènement, ainsi que de l’accompagnement du ministère de la Communication et de l’économie numérique.

Mme Angama Koné Malouna, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, a traduit la fierté du ministère de tutelle de voir, à travers ce salon, le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace Francophone.

Au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique.    

Cette première édition du SIMA abordera, par ailleurs, l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent, ainsi que l’avènement du Mobile money, des nouveaux modèles de streaming, la régulation et les nouveaux modes de consommation média. 

Les acteurs du secteur tableront aussi sur la production de concert, la gestion de l’image des artistes afin de répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital, a fait savoir M. Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général du SIMA.

Le commissaire général a annoncé le « concours Innova musica » qui a pour objectif d’accompagner les start-up qui ont des créations musicales. Il est prévu aussi un panel sur la cyber criminalité, la monétisation de contenus, les droits voisins et de propriété, et la médiation culturelle.  

En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le continent a atteint 10%, ce qui montre une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique.

Selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publié le 23 mars 2022, les revenus générés en Afrique subsaharienne par l’industrie musicale ont augmenté de 9,6% en 2021.

De nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC sont attendus. Le lead vocal du Groupe ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’salfo, interviendra en qualité de speaker dans le cadre de ce salon.

Créé et initié par des experts de l’industrie musicale, le Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promeut l’industrie musicale africaine, forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents.

Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances du marché musical africain et international.

Maroc/Culture : le CCM décidé à promouvoir l’industrie cinématographique

Le Centre du cinématographique marocain (CCM) vient de tenir son conseil d’administration sous la présidence du ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, et avec la participation des organisations professionnelles du cinéma.Au début de ce Conseil, le ministre a souligné que le gouvernement est déterminé à poursuivre la réforme du secteur cinématographique conformément à une vision moderniste qui vise à faire passer le cinéma d’un service purement culturel à un vecteur de développement économique.

A cet égard, le ministre a ajouté que parmi les réformes entreprises par le gouvernement durant l’année en cours figure le relèvement de 20% à 30% du pourcentage du soutien public accordé aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles étrangères tournées au Maroc, afin d’accroître la compétitivité et d’attirer investissements étrangers actifs dans ce domaine.

Ces réformes ont également porté sur la révision de l’arrêté conjoint relatif à l’accompagnement à la numérisation, à la modernisation et à la construction de salles de cinéma, en y incluant des amendements qui favoriseraient le processus de création de nouvelles salles et complexes de cinéma qui permettraient aux producteurs de films, notamment marocains, de disposer de nouveaux espaces pour promouvoir leurs œuvres cinématographiques.

Le ministre a souligné que l’objectif du projet de création de 150 salles de cinéma dans les maisons de la culture, que le ministère travaille en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances et le Centre cinématographique marocain (CCM) pour le mettre en oeuvre, s’inscrit dans le cadre de la diffusion de la culture cinématographique et créer un public de cinéma dans les régions qui ne disposent pas de salles de cinéma.

Pour sa part, le directeur par intérim du CCM a qualifié de « positif » le bilan cinématographique durant l’année 2021 et la moitié de 2022, malgré, selon lui, les contraintes que le secteur a fait face au regard de l’état d’urgence sanitaire, soulignant que la production cinématogreaphique ne cesse d’augmenter et la production étrangère réalise un chiffre d’affaires important devant atteindre 1 milliard de dirhams à la fin de cette année.

 Il a rappelé que le CCM à mis en œuvre un programme intégré de transition numérique afin de numériser l’ensemble des services rendus à ses usagers, dans le cadre de la simplification et de l’accélération des démarches administratives et de l’accompagnement du dynamisme des investissements dans tous les pôles de l’industrie cinématographique.

Les organisations professionnelles du cinéma ont exprimé leur volonté de participer à la dynamique de réforme que connaît le secteur, que ce soit au niveau législatif, réglementaire ou procédural, appelant à réfléchir à des solutions pour favoriser la promotion de la cinéma en augmentant le nombre de salles de cinéma et en recherchant un mécanisme pour obliger les distributeurs et les exploitants à programmer des films marocains, et rationaliser les festivals de cinéma en leur établissant un classement annuel.

Enfin, le Conseil d’administration a approuvé le bilan du CCM pour l’année 2021 et la moitié de 2022, ainsi que les rapports d’audit comptable et financier du Centre.

Yodé et Siro sollicitent Mme Dominique Ouattara

Ces artistes Zouglou, engagés dans la transition verte, ont dévoilé mardi leur projet à la Première dame de Côte d’Ivoire.De leurs vrais noms Gervais Dali Djedje dit Yodé et Sylvain Decavailles Aba dit Siro ont, au cours d’une audience, sollicité l’appui de la Première dame pour la tenue de la deuxième caravane de reboisement initiée dans le cadre de leur organisation dénommée « Yes Fondation ».  

La Première Dame Dominique Ouattara qui les a reçus à son cabinet de Cocody, les a en retour félicités pour cette initiative qu’elle trouve noble. L’épouse du chef de l’Etat a décidé d’accompagner le groupe dans cette initiative verte en acceptant d’en être la « marraine ».    

« Aujourd’hui, vous savez que la Côte d’Ivoire a perdu près de 90% de sa forêt. Et nous savons que c’est une situation qui préoccupe la Première dame. Comme notre Fondation est engagée dans la lutte contre cette question, nous sommes venus la voir pour lui témoigner notre soutien et solliciter le sien afin que nous puissions bien mener notre deuxième caravane nationale de reboisement populaire 2023 », a expliqué Sylvain Decavailles Aba dit Siro.

L’année précédente, ce sont 182 hectares de forêts qui ont été reboisés dans dix villes de la Côte d’Ivoire par la Fondation Yes de Yodé et Siro. A l’occasion de la 42e Journée mondiale de l’alimentation, les deux artistes se sont engagés à soutenir les actions du gouvernement ivoirien.

Forum d’Asilah : Le journaliste et écrivain Abdallah Mohamadi signe son nouveau livre « Témoins du Temps »

Le journaliste et écrivain mauritanien Abdallah Mohamadi vient de signer, dimanche, son livre « Témoins du temps : Des amitiés sur les chemins de la presse », en marge de la session d’automne de la 43ème édition du Moussem culturel international d’Assilah, au Maroc.Dans son ouvrage (170 pages de taille moyenne), dont la première édition a été publiée à Beyrouth, en août dernier, relate les accointances de l’écrivain avec un groupe de journalistes qui les a croisés durant sa carrière journalistique, entamée dans les années 80 du siècle dernier.

Préfacé par le journaliste Iyad Abou Chakra, le livre comprend des témoignages sur les amitiés qu’a nouées Abdallah Ould Mohamadi avec des journalistes de différents pays du monde. Il s’agit dnotamment e Robert Fisk, Othman Al-Omair, Sadamori Daiji, Qusai Saleh Al-Darwish, Kim Amor, Bashir Al-Bakr, Dominic Derda, Abdelwahab Badrakhan, Sidi Al-Amin, Sami Kulaib, Habib Mahfoud, Mohamed Boukhazar, Mohamed Lachhab et Abdelaziz Dahmani, et Hatem Batioui.

« Cet ouvrage est un témoignage d’amitiés envers plusieurs journalistes, que je considère comme une génération en voie de disparition à un moment où la presse était au summum de sa gloire et de son prestige », a déclaré à la presse l’écrivain mauritanien.

L’auteur compte à son actif déjà publié plusieurs ouvrages, notamment « Tombouctou et ses sœurs : Ruines de villes de sel et lignes » (2009), « Journal d’un journaliste en Afrique » en 2013, « les oiseaux du printemps » (2017), et « Le Maroc et l’Afrique : Vision d’un Roi » en 2022.

Maroc: le Festival International des Nomades, les 12 et 13 novembre à Mhamid El Ghizlane

Le Festival International des Nomades annonce son retour après deux années d’interruption avec une édition spéciale riche en surprises  qui se déroulera les 12 et 13 novembre 2022 à M’hamid El Ghizlane. Deux jours d’expériences musicales et culturelles très variées, grâce à des artistes talentueux de renommée internationale venant d’horizons divers.La ville de M’hamid El Ghizlane, autrefois étape des caravanes commerciales transsahariennes, abritera les 12 et 13 novembre l’édition 2022 du Festival International des Nomades, à l’initiative de l’Association Nomades du Monde, indique un communiqué des organisateurs.

C’est une Manifestation de grande envergure célèbre à l’échelle mondiale pour avoir invité des musiciens internationaux de renom comme Cheick Tidiane Seck, Bombino, Kader Tarhanin, Afel Bocoum, Tamikrest, Terakaf qui se sont produits aux côtés d’artistes marocains réputés (Nass El Ghiwane, Nouamane Lahlou, Mehdi Nassouli, Doueh, Saïda Charaf, …) et des jeunes talents locaux.  Ce festival est l’un des plus grands événements du sud marocain. Festival annuel multidisciplinaire ayant pour principal objectif de préserver le précieux héritage de nos ancêtres, menacé de disparition et faire revivre leurs traditions, coutumes et sagesse.

Ce grand rassemblement participe également au développement des compétences et améliore les moyens de subsistance des habitants de M’hamid El Ghizlane et de la région Drâa-Tafilalet. 

Durant deux jours, la rencontre culturelle sera ponctuée par des spectacles de musique et danse – plus de dix concerts, une exposition d’artisanat marocain, un défilé de mode, un atelier de bande dessinée, des démonstrations d’activités et sports traditionnels (pain de sable, course de dromadaires, hockey sur sable, tir à l’arc et à l’arbalète), des conférences, etc.

Le Festival des Nomades valorisera la diversité des expressions artistiques en accueillant la chanteuse lyrique angolaise Té Macedo, le blues touareg des maliens Aratan N’Akalle, Maalam Gnaoui Majid Bekkas, Hind Ennaira star montante gnaouia, la musique amazigh des musiciens marocains Tassuta N-Imal, d’autres artistes venus d’Inde, du Sénégal, d’Algérie, … et bien entendu de nombreux autres musiciens du Maroc.

Avec son programme varié et dynamique, cet événement attire des festivaliers du monde entier et convient à tous les goûts.

Le Festival International des Nomades qui fait la part belle au dialogue interculturel est un excellent modèle d’unité dans la diversité. L’édition 2022 vous réserve cette fois encore bien des surprises, dans un esprit d’ouverture, de tolérance et de respect, d’amitié et de paix.

Le Maroc restitue au Mali des copies des manuscrits historiques du savant Ahmed Baba de Tombouctou

Le Maroc a restitué au Mali les copies des manuscrits du savant émérite malien Ahmed Baba de Tombouctou (1556-1627), sauvegardés par le Royaume.Lors d’une cérémonie officielle de réception organisée au Musée national du Mali, l’ambassadeur marocain à Bamako, Driss Isbayene, a remis au ministre malien de la Culture Andogoly Guindo, les copies des manuscrits du savant émérite malien Ahmed Baba de Tombouctou (1556-1627), regroupés dans trois disques compacts et huit microfilms.

Dans une allocution, l’ambassadeur du Maroc, a saisi cette occasion pour rendre hommage au savant Ahmed Baba, « un des érudits les plus éclairés de son époque et un symbole des relations ancestrales entre le Maroc et le Mali », rappelant que « sa sagesse et sa philosophie ont fait de lui une institution qui a influencé les penseurs ».

De son côté le ministre malien a réitéré ses remerciements au Maroc, pour « ce geste de haute portée qui renforce davantage la coopération culturelle entre les deux pays ».

Mettant l’accent sur la place de ces manuscrits dans le patrimoine documentaire du Mali, le ministre a exhorté le Maroc à continuer à soutenir davantage les actions de conservation, de gestion et de promotion du patrimoine culturel au Mali et à promouvoir la coopération culturelle bilatérale.

De son côté, le représentant des tribus de Tombouctou, Moulay Ali Khalil Ascofare, s’est dit « honoré de voir les œuvres d’Ahmed Baba retourner à Tombouctou, sa ville natale ».

Le savant et auteur pluridisciplinaire, Ahmed Baba, né le 26 octobre 1556 et décédé à Tombouctou le 22 Avril 1627, était propriétaire d’une bibliothèque particulièrement riche qui comptait plus de 1.500 ouvrages.

Finale de « Ma These en 180 secondes » : l’Afrique sur le toit du monde

Les représentants du continent africain à la finale internationale de « Ma Thèse en 180 secondes » se sont bien illustrés.Jeudi 6 octobre, Montréal a accueilli la finale internationale de « Ma Thèse en 180 secondes », organisée par l’Association canadienne française pour l’avancement des sciences (ACFAS). L’édition de cette année a enregistré la participation de candidats venus de 20 pays francophones et francophiles.

A l’issue de cette compétition dont la première édition s’est tenue en 2014 à Montréal, l’Afrique qui a été représentée par 13 candidats s’en est bien sortie en gagnant trois prix. 

Le premier prix du jury a été décerné à la Sénégalaise Mané Seck. L’étudiante, doctorante à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a présenté en trois minutes sa thèse intitulée « élaboration et caractérisation de nanomatériaux à base de gommes arabiques et amandier : orientation vers la green electronics ».

« Je félicite Mané Seck sacrée au concours « Ma thèse en 180 secondes » organisée au Québec. Je suis fier de cette belle consécration et félicite l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dont la lauréate est pensionnaire », a réagi sur Twitter le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

La Malgache, Mamy Henintsoa Randrianjatovonarivo de l’Université d’Antananarivo Ambohitsaina a reçu le 3e prix en arrivant derrière Sophie Rivara de l’école polytechnique fédérale de Lausanne.

Le prix du public a été remis à la Marocaine Kenfaoui de l’Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès pour sa thèse « « Prospection et diagnostic de l’état phytosanitaire de la vigne au Maroc et élaboration de méthodes de lutte alternatives ».