Les élections législatives ivoiriennes de 2021, les plus ouvertes depuis 26 ans

Les élections législatives ivoiriennes de 2021, prévues le 6 mars, sont les plus ouvertes et inclusives depuis 26 ans, en raison de la participation de tous les grands partis politiques, ce qui élève le niveau de compétition et aussi le risque de conflits.

Depuis 1995, il n’y a pas d’élection législative qui a mis autant en compétition tous les partis politiques, notamment le parti de Alassane Ouattara, celui de Laurent Gbagbo et de l’ex-président Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), l’ex-parti unique.  

En 2000, des candidatures ont été rejetées ce qui avait conduit au retrait de certains partis, tel le Rassemblement des républicains (Rdr) dirigé par Alassane Ouattara. Il avait ordonné que ses partisans ne prennent pas part au scrutin, estimant que l’élection n’était pas ouverte.

Au lendemain de la grave crise postélectorale de 2010-2011, Alassane Ouattara accède au pouvoir, suite à une alliance avec le Pdci. Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Gbagbo boycotte les législatives ainsi que celles de 2016.

Aujourd’hui, le paysage politique a changé. Le Pdci qui a refusé d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), présidé par M. Ouattara s’est rapproché du FPI, une stratégie visant la conquête du pouvoir d’Etat. 

Des législatives ouvertes  

Pour ces élections législatives 1232 candidatures ont été retenues après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel pour 255 sièges à pouvoir à l’Assemblée nationale au terme du scrutin qui devra se dérouler dans les 205 circonscriptions à travers le pays.

En dépit du boycott électoral de l’opposition lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, tous les partis de l’opposition ont à la faveur du dialogue entre le gouvernement et l’opposition, décidé d’aller en rang serré à ces élections législatives pour contrôler le pouvoir législatif.

En démocratie, l’action législative est primordiale pour une parfaite exécution de sa vision, à défaut de faire des compromis avec le parti qui a une forte coloration à l’hémicycle, d’où l’enjeu de ces élections.

Le Rhdp a présenté 254 candidats titulaires avec leurs suppléants, tandis que les principaux partis de l’opposition n’ont pas couvert tous le territoire. Le parti au pouvoir est conscient que la bataille est rude et a dû intégrer parmi les candidats titulaires des personnalités locales.

Enjeux du scrutin et risques de conflits 

L’opposition, qui reproche au président Ouattara de s’être présenté au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 en violation de la Constitution, ne va pas faire de cadeau à l’actuel chef de l’Etat si elle tient le pouvoir législatif qui lui donne de remettre en cause les lois du pays.

Pour mener à bien ses projets, le pouvoir veut continuer de diriger le Parlement. Mais, pour ce faire, il devra convaincre les électeurs mais dans les fiefs de l’opposition pour gagner plus de sièges.

Selon des missions d’observation, le climat socio-politique est globalement « calme », mais il existe des foyers de tension, malheureusement exacerbés par des discours à tendance tribale ou régionale de la part de certains candidats. 

Aube Nouvelle, une organisation non gouvernementale conduite par l’ex-préfet d’Abidjan,  Vincent Toh Bi, note sur sa page Facebook des « incidents sans blessés à Adjamé, Plateau, Dahouo (Vavoua ), Guibéroua, Assikoi et Moapé (Adzope), Zouan Hounien, Affery, Bangolo ».

L’organisation qui a dressé une cartographie des zones à risques appelle à la plus grande vigilance dans des circonscriptions qu’elle considère à risques d’affrontements localisés:  Yopougon, Plateau, Port-Bouët, Anyama, Adjamé, Koumassi, Treichville, Grand-Bassam.

Elle note également comme zones à risques « Bonoua, Divo, Oumé, Guibéroua, Duékoué, Attiégouakro, Affery, Agboville, Daloa, Zuénoula, Man, Bongouanou, Adzopé, Tiébissou, Lakota, Gagnoa, Bondoukou », et note que cette cartographie peut être évolutive.

« Cependant, eu égard aux enjeux, des conflits peuvent éclater dans n’importe quelle circonscription électorale, en dehors de celles citées plus haut », mentionne l’ex-préfet d’Abidjan qui appelle les forces de l’ordre à plus de vigilance.

« Nous appelons donc la CEI (Commission électorale indépendante) à travailler avec le plus grand professionnalisme, dans la justice, l’équité et le respect des textes, procédures et modes opératoires », lance-t-il.

Les populations étant des acteurs majeurs dans un vote électif « nous demandons de la retenue de la part des populations et des partis politiques, en cas de différence d’appréciation » et « demandons la plus grande vigilance aux forces de sécurité », a-t-il insisté.

Cette élection s’annonce épique. Selon Aube Nouvelle l’on a enregistré des destructions d’affiches de campagne à Agboville, Guibéroua, Plateau, Yopougon, Port-Bouët. Et, des candidats surtout indépendants font état d’intimidations proférées à leur endroit dans quelques circonscriptions.

Une candidate indépendante a été agressée à Zanzra (Département de Zuénoula),  note l’ONG qui relève une « altercation entre partisans de candidats d’une même liste à Koumassi », dans le Sud d’Abidjan entre des candidats du Rhdp.

Présidence CAF: Jacques Anouma renonce à sa candidature

L’Ivoirien Jacques Anouma, a annoncé vendredi, avoir décidé de renoncer à sa candidature pour l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), sur la RTI 1, la télévision publique ivoirienne.

« Après mûre réflexion, concertations et consultations, inspiré par les valeurs d’entente, d’union que la Côte d’Ivoire a toujours promues (…) j’ai décidé de renoncer à ma candidature », a déclaré M. Jacques Anouma au journal télévisé de 20h.

Il a expliqué être « convaincu qu’il est aujourd’hui préférable de créer les conditions d’un rassemblement des meilleures intelligences afin de faire triompher l’intérêt collectif du football africain ».

Bien qu’ayant réussi à faire adhérer nombre de personnes à sa candidature, Anouma estime qu' »en réalisant cette union sacrée des meilleures volontés africaines autour de la CAF avec un programme commun (les candidats) pourront contribuer ensemble à son redressement ».  

« Je le ferai avec l’expérience qui est mienne, toujours soucieux des intérêts de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. C’est ainsi que je mettrai mon expérience unique du football continental et mondial au service de la nécessaire reconstruction du football africain et de l’organisation prochaine de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté. 

Il a en outre adressé ses sincères remerciements à toutes les files et fils du continent africain qui lui ont exprimé « sympathie et attention durant ce parcours exaltant ».

L’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a aussi exprimé sa gratitude à Alassane Ouattara ainsi qu’au Premier ministre Hamed Bakayoko ainsi qu’ à l’ensemble du gouvernement.

Pour accompagner sa candidature, un Comité des sages avait été mis en place, avec une équipe de campagne. En dépit de ce revirement, il dit croire « en une Afrique du football uni, forte et respectée ».  

« Demain, je ferais tout pour remporter aux côtés de la prochaine équipe dirigeante issue des accords, la victoire cruciale de la renaissance de la Confédération africaine de football », a t-il poursuivi.

Une rencontre des candidats est prévue samedi à Nouachott, en Mauritanie, en vue d’accorder leur violon sur un « programme commun » dont les réflexions ont débuté la semaine derrière ensemble à Rabat.

Au Maroc, ils ont « paraphé un accord de principe sur la manière de diriger la CAF avec à la base un programme commun à tous les candidats » et ce programme devrait être débattu pour « finalement arriver à un accord définitif ». 

« Tous les candidats seront présents avec des fédérations sœurs pour parachever le début des accords de rabat qui deviendra un accord qui sera porté par l’ensemble des associations nationales », a-t-il fait savoir. 

Côte d’Ivoire: prolongation de l’hospitalisation d’Hamed Bakayoko en France

La présidence ivoirienne a annoncé vendredi dans un communiqué transmis à APA, la prolongation de l’hospitalisation du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko en France où il séjourne depuis mi-février pour des raisons de santé.

« Au cours de son séjour ( En France), le Président Alassane Ouattara a rendu visite au Premier ministre, Hamed Bakayoko, actuellement hospitalisé à Paris. Compte tenu de l’état de santé du Premier ministre, il a été recommandé une prolongation de son hospitalisation », a indiqué l’exécutif ivoirien.

Le président ivoirien Alassane Ouattara, a effectué un séjour en France du 26 février au 4 mars dernier  au cours duquel il a eu un entretien suivi d’un dîner avec le président  français Emmanuel Macron.

Depuis le 18 février dernier, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la défense, séjourne à Paris en France pour des raisons de santé.

 Selon la primature ivoirienne, M. Bakayoko devrait y effectuer une série d’analyses médicales et observer par la suite, un repos médical avant de rejoindre Abidjan.

Législatives ivoiriennes: la CEI dénonce des propos d’une «extrême gravité» de Lida

La Commission électorale indépendante (CEI) , l’organe électoral en Côte d’Ivoire a condamné vendredi dans un communiqué des propos d’une «extrême gravité» de Moïse Lida Kouassi, un candidat de l’opposition ivoirienne aux prochaines élections législatives à Lakota (Centre-ouest du pays ) à l’endroit de son adversaire du parti au pouvoir.

Selon  la CEI,  M. Lida a tenu des propos d’une  « extrême gravité» dans une vidéo abondamment diffusée sur les réseaux sociaux où l’on entend s’en prendre à un autre candidat de ladite circonscription.  

« Il dénonce notamment le parachutage de ce dernier dans une circonscription dont il ne serait pas sociologiquement originaire et lui recommande d’aller se présenter chez lui et de laisser le poste aux autochtones », a fait savoir la Commission électorale.  

« La CEI condamne ces propos qui portent atteinte à la Constitution et violent le Code pénal, ainsi que le Code de bonne conduite des partis et groupements politiques, des candidates et candidats aux élections en Côte d’Ivoire», a dénoncé l’institution électorale ivoirienne. 

Ainsi l’organe électoral estime que les propos tenus par le candidat Lida Kouassi   « sont de nature à troubler le climat de paix sociale et affecter l’unité nationale. Ils sont surtout indignes d’un candidat aux élections législatives », a ajouté le communiqué.

 La CEI, a poursuivi le texte, interpelle par conséquent, l’observatoire du Code de bonne conduite sur de tels discours qui tombent, de son avis, sous le coup d’une qualification pénale. M. Lida Kouassi Moïse, rappelle-t-on, est le candidat titulaire investi par le Groupement politique Ensemble pour la démocratie et la Souveraineté ( Eds), une plateforme de l’opposition ivoirienne proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

Le scrutin législatif ivoirien est prévu samedi dans 22 135 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire ivoirien pour élire 255 députés. Quelque 1511 candidats titulaires (1305 hommes et 206 femmes) s’affronteront au cours de ce scrutin.

Législatives ivoiriennes: le climat socio-politique « reste tendu » dans des localités (observateur)

Indigo, une mission d’observation, note un climat pré-électoral apaisé en Côte d’Ivoire, mais relève cependant un contexte socio-politique qui « reste tendu » dans des localités à quelques heures des élections législatives du 6 mars 2021.

« A l’approche du scrutin législatif prévu le 6 mars 2021, Indigo Côte d’Ivoire note avec regret que le contexte socio-politique reste tendu dans 30% des localités d’observations », indique l’organisation dans une note transmise à APA.  

Selon l’Organisation non gouvernementale « ces tensions restent particulièrement palpables dans les régions de l’Iffou, du Gbeke, du N’zi et de la Marahoué », dans l’Est et le Centre de la Côte d’Ivoire, des localités où il avait été relevé un fort boycott électoral lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.  

Dans son observation, Indigo mentionne « des incidents sécuritaires, mais aussi en lien avec le choix des candidats » et « des incidents en lien avec le choix des candidats au sein des partis politiques pour les élections législatives observés dans 15 % des localités d’observation, notamment dans la région du Worodougou, de la Bagoué, du Folon pour la zone Nord, et les régions du Bélier, de l’Iffou pour la zone centre ». 

Les observateurs d’Indigo Côte d’Ivoire ont aussi relevé « des incidents sécuritaires, notamment des actes d’agressions par des individus utilisant des armes légères, dans 18% des localités, principalement à Abidjan », poursuit le texte.  

Toutefois, l’organisation fait remarquer que les échanges entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, et le dialogue entre le gouvernement et l’opposition, ont favorisé un environnement apaisé du climat socio-politique dans le pays.  

Indigo Côte d’Ivoire note « dans l’ensemble que l’accalmie de l’atmosphère sociopolitique consécutive à la rencontre entre les présidents Ouattara et Bédié, puis au dialogue politique pouvoir/opposition qui perdurent dans le temps. Ce qui a contribué à un environnement pré-électoral relativement apaisé, contrairement au dernier scrutin présidentiel » tenu le 31 octobre 2020.  

L’Organisation non gouvernementale qui enregistre une « baisse relative des tensions socio-politiques » après la reprise du dialogue politique, indexe la responsabilité des acteurs politiques dans l’apaisement du climat social. 

Elle relève à la suite des discours et actes des leaders « une désescalade de la violence, avec baisse de tensions communautaires en toile de fond dans la plupart des localités observées ».  

« Actuellement, on observe un environnement sociopolitique relativement calme dans 64% des localités observées, impliquant des initiatives de dialogue dans 29% des localités observées, malgré une très faible persistance d’appel à la violence de certains acteurs politiques contre leurs adversaires », mentionne le communiqué. 

La mission d’observation se félicite par ailleurs du déroulement de la campagne législative dans un « climat apaisé ». Et dans 92% des localités observées, des actions ont été menées par les acteurs politiques du RHDP (pouvoir) en vue de mobiliser leurs électeurs pour les prochaines échéances électorales législatives. 

« Il en est de même pour les acteurs politiques de l’opposition dont on a observé une mobilisation non négligeable dans 16% des localités observées », ainsi que les acteurs politiques indépendants qui ont mené également « des actions de mobilisation de leurs sympathisants dans 81 % des localités observées », renseigne l’ONG. 

La phase de pré campagne et campagne électorale a été marquée, selon les observateurs d’Indigo, par « des cas d’utilisation de moyens de l’Etat, principalement des véhicules, dans 18% des 120 départements observés, en violation de la loi électorale et du code de bonne conduite des partis et groupements politiques », fait observer l’organisation.  

Par ailleurs, elle s’inquiète du fait que « des acteurs politiques ont privilégié les références ethniques ou religieuses dans leurs discours et leurs relations aux populations dans 20% des départements ».  

Depuis mars 2020, Indigo, dans le cadre de sa mission d’Observation Long Terme (OLT), observe l’environnement sociopolitique avant, pendant et après le scrutin présidentiel de 2020 qui s’est déroulé dans un contexte de violences.

En vue de contribuer à créer les conditions d’un processus électoral inclusif, apaisé, transparent et sans violence pour les échéances électorales à venir, Indigo Côte d’Ivoire appelle à un dialogue entre toutes les franges de la société politique ivoirienne afin d’apaiser le climat et trouver des solutions pacifiques à leurs différends.

La mission d’Observation Long Terme (OLT) s’est appuyée sur une cohorte de 120 observateurs OLT répartis dans les 107 départements de l’intérieur du pays et dans les 13 communes du District d’Abidjan. 

Elle s’inscrit dans le cadre du Programme Transition et Inclusion Politique (PTI) mis en œuvre par le National Democratic Institute (NDI), avec l’appui financier de l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID). 

Des médias en ligne ivoiriens interpellés sur la diffusion d’images de présumés innocents

Sur quinze organes de presse en ligne monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), dans un rapport, dénonce des manquements relatifs à la diffusion d’images de présumés innocents.

« Sur 15 médias monitorés entre le 1er et le 28 février 2021, des manquements ont été relevés dans deux médias « , souligne l’OMENCI dans son rapport de février 2021. 

Selon cet observatoire « ces manquements ont été enregistrés dans deux articles « , et ceux-ci « portent essentiellement sur la violation de l’article 11 du code de déontologie du journaliste qui exhortent respectivement à ne jamais publier d’image sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence ». 

« Nous constatons que malgré les interpellations sur ces types de manquements, il n’y a pas eu de changement au niveau des rédactions », note l’OMENCI qui relève qu’ils « reviennent à chaque fois dans les articles ».  

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Il est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI.

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie. Durant le mois de février 2021 les 15 médias ont été suivis par l’équipe de monitoring selon une grille élaborée à cet effet.

L’équipe parcoure quotidiennement les articles publiés par ces médias afin de s’assurer que les productions journalistiques sont conformes aux textes et au code de déontologie. Tous les manquements constatés sont relevés.  

Pour renforcer le respect des règles du métier de journaliste et le professionnalisme dans les médias, l’OMENCI recommande dans ce rapport le renforcement des capacités des journalistes sur le code de déontologie du journaliste et le cadre réglementaire sur la presse en vue de leur appropriation effective.

Par ailleurs, il demande une facilité de l’accès des journalistes aux informations d’intérêt public et aux sources officielles, en communiquant notamment aux médias les contacts des responsables de l’information des différentes administrations.

Et ce, pour éviter la publication d’information incomplète, inexacte ou susceptible de contribuer à la manipulation de l’opinion ou à la désinformation, mentionne le rapport qui invite les journalistes à davantage de professionnalisme.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La démocratie est «mise en congé» en Côte d’Ivoire, selon Yasmina Ouégnin

La démocratie a été mise en congé en Côte d’Ivoire, a estimé jeudi à Abidjan, Yasmina Ouégnin, une candidate de la liste Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition )- Ensemble pour la souveraineté et la démocratie ( EDS,opposition) aux législatives ivoiriennes du 06 mars prochain à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan.

Elle s’exprimait dans un meeting de clôture de sa campagne électorale pour ce scrutin législatif en compagnie de son colistier, le candidat de EDS, Kety Lanciné Soumahoro.

 «  Aujourd’hui, la démocratie en Côte d’Ivoire a été mise en congé. L’équilibre des pouvoirs absolument rompu. Notre démocratie est mise à mal. Il est impérieux pour la survie de notre pays de revenir aux valeurs de la démocratie », a estimé la candidate de la liste PDCI-EDS.

 Selon elle, pour avoir un État démocratique en Côte d’Ivoire, les populations  de Cocody en particulier et de tout le pays en général, doivent porter leur choix  pendant cette élection sur les listes de l’opposition.

 « Le vote de samedi prochain est avant tout le vote du oui à la réconciliation nationale. Notre pays a mal parce que fracturé. 2020 a été émaillé de violence dans notre pays. Cela ne doit plus se répéter dans le pays d’Houphouët-Boigny», a exhorté Mme Ouégnin. 

Poursuivant, elle a soutenu que « nous sommes les derniers remparts sur lesquels la Côte d’Ivoire peut compter pour préserver les libertés acquises». Pour ce faire, elle a invité les électeurs  « à travailler pour une Côte d’Ivoire définitivement unie  ».

Avant elle, Kety Lanciné Soumahoro, son colistier de EDS, une plateforme de l’opposition qui a pour référent politique l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a appelé à son tour, les électeur à sortir massivement pour participer à ce scrutin de samedi prochain.

Par ailleurs, il a appelé ses adversaires à accepter les résultats qui sortiront des urnes. Ouverte depuis le 26 février dernier, la campagne électorale des élections législatives ivoiriennes, s’est achevée ce jeudi à minuit. Quelque 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes s’affronteront pour ce scrutin législatif prévu samedi prochain.

Côte d’Ivoire: 691 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés au terme de la campagne législative

Six cent quatre vingt et un (691) nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés jeudi au terme de la campagne pour les élections législatives en Côte d’Ivoire.

Selon le ministère de la Santé et de l’hygiène publique 691 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 3 518 échantillons prélevés soit 19,6 % de cas positifs, 208 guéris et deux décès.

A la date du 4 mars 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 33 976 cas confirmés dont 32 245 personnes guéries, 196 décès et 1 535 cas actifs, précise le bilan du ministère de la Santé. 

Mercredi, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a connu un pic avec 356 cas de personnes infectées,  portant à 870 les cas actifs et les cas confirmés à 33.285. Un mort enregistré a accru les décès à 194. 

Or, le mardi 2 mars 2021, seulement 138 nouveaux cas ont été relevés. Les deux derniers jours de la fin de campagne pour les législatives ont enregistré une hausse remarquable des cas de positivité.

La Côte d’Ivoire a lancé lundi la campagne de vaccination contre la Covid-19, trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses du vaccin AstraZeneca via le mécanisme Covax. 

Législatives ivoiriennes: la CEI juge la campagne « globalement satisfaisante »

La Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, juge « globalement satisfaisante » la campagne pour les législatives qui s’est déroulée du 26 février au 4 mars 2021.

« La période de campagne ouverte depuis le vendredi 26 février à 00 heure prend fin ce jour jeudi 04 mars à minuit. Elle se déroule de façon globalement satisfaisante », a déclaré Alain Dogou, 2e vice-président de la CEI, lors d’une rencontre avec des observateurs électoraux, jeudi. 

Il a fait marquer qu' »avec la confiance retrouvée, il y a lieu de constater que tous les partis politiques ivoiriens ont appelé à la participation effective aux élections législatives du 6 Mars 2021; (mais) mieux, le 18 février 2021 ils ont signé un code de Bonne conduite ». 

La Commission électorale, indiquera-t-il, a reçu 1291 dossiers de candidatures qu’elle a examinés, avant que la liste provisoire des candidats ne soit publiée le 31 janvier 2021.

Après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel, la CEI a arrêté la liste définitive des candidatures au nombre de 1232. Il ressort 1511 candidats titulaires dont 1305 hommes et 206 femmes.

Ces candidats compétissent pour 255 sièges à pouvoir dans 205 circonscriptions à travers la Côte d’Ivoire. Le pays est engagé depuis 2020 dans un cycle électoral qui a connu comme première échéance l’élection du président de la République qui a suscité beaucoup d’incompréhensions et plusieurs actes de violences. 

« Aujourd’hui, les incompréhensions ont trouvé des solutions grâce au dialogue politique entre tous les acteurs politiques et le gouvernement. L’environnement actuel est véritablement apaisé. Le processus se déroule convenablement », s’est-il réjoui. 

La CEI a accrédité pour les élections législatives du 6 mars 2021, une cinquantaine de structures pour observer l’intégrité du scrutin. 7212 badges d’accréditations ont été délivrés aux observateurs. 

Plus de 150 prisonniers jugés en Côte d’Ivoire depuis janvier (Officiel)

Plus de 150 détenus ont été jugés en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2021, a révélé le ministère ivoirien de la justice et des droits de l’homme dans un communiqué transmis jeudi à APA.

« (…) En vue de résorber le nombre des détentions avant jugement, les juridictions criminelles ont commencé, depuis la nouvelle année, à tenir les sessions de jugement. A ce jour, les audiences tenues ont permis le jugement de plus 150 détenus », a indiqué le ministère de la justice. 

Ce communiqué intervient pour démentir l’information donnée par les  ONG dénommés respectivement  « Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT) et l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture de Côte d’Ivoire (ACAT-CI), qui ont révélé lors d’un point de presse fin février dernier à Yamoussoukro ( Centre ivoirien), l’existence dans les prisons ivoiriennes de 486 cas de détention préventive injustifiée. 

Ces organisations ont ajouté  que «leur intervention a permis la mise en liberté de 92 détenus, la condamnation de 45 détenus, la transmission de 205 et de 41 dossiers respectivement à la Chambre d’instruction et au parquet pour règlement définitif. Elles ont conclu que 103 procédures sont en cours d’instruction», rapporte le communiqué.

 Le ministère ivoirien de la justice a « marqué sa surprise » face à ces déclarations  s’inscrivant en faux sur les chiffres données. 

«Les personnes détenues le sont en vertu de titre régulier. Dès le renvoi du détenu devant une juridiction de jugement, les délais de détention préventive ne s’appliquent plus (article 168 du Code de procédure pénale) ; de sorte que l’on ne saurait parler de détention injustifiée en ce qui concerne les détenus avant jugement», a précisé dans le communiqué le service de communication de ce département ministériel. 

Depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code de procédure pénale, a expliqué auparavant le texte, des mesures ont été prises à l’effet d’assurer le contrôle du respect des délais de détention préventive et d’éviter ainsi les détentions injustifiées.  Les cabinets d’instruction, a ajouté le communiqué, s’attellent à observer scrupuleusement les délais légaux. 

Le ministère de la justice a conclu en rassurant l’opinion publique nationale et internationale  «sur le fait que les juridictions œuvrent à rendre la Justice dans des délais raisonnables». 

Législatives: le Pdci dénonce des actes de vandalisme dans des localités

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) dénonce des actes de vandalisme et des menaces visant ses militants et sa campagne pour l’élection législative du 6 mars 2021, dans certains circonscriptions.

« Dans certaines localités, à savoir Abobo, Toulepleu, Adjamé…, des actes de vandalisme ont été observés par endroits », a indiqué Niamkey Koffi, coordonnateur général du comité de gestion et de suivi des élections du 6 mars 2021 du Pdci, lors d’une conférence de presse.

Il a fait savoir que des affiches de candidats du Pdci ont été déchirées par des individus, tandis que des candidats subissent des menaces pour empêcher le bon déroulement de la campagne dans des localités. 

Pour M. Niamkey Koffi, cela est « en déphasage avec la démocratie », car tous les candidats ont tous le même droit, et autant les candidats du Rhdp (pouvoir) circulent, autant ceux de l’opposition peuvent le faire. 

« Au regard de cette situation, le Pdci et EDS (Ensemble pour la souveraineté), par la voix de leurs leaders respectifs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo interpellent les autorités compétentes à jouer leur rôle, car il y va de la sécurisation du scrutin », a-t-il dit.

« L’opposition ivoirienne, consciente de sa majorité ne se laissera pas voler sa victoire. Nous ne nous laisserons pas intimider par les agissements des cadres du Rhdp et leurs sbires », a lancé M. Niamkey Koffi.

L’objectif de ces actes de vandalisme « c’est de faire en sorte que nos militants aient peur (…). A Yopougon, on a eu un incident qui était isolé, un jeune qui partait coller nos affiches a été découpé à la machette », a déploré Augustin Dia Houphouët, un candidat tête de liste du Pdci de cette circonscription.  

Il a ajouté que cela « traumatise tous les électeurs », s’inquiétant que les violences reviennent à la suite de ces joutes électorales via cette « intimidation » faite par leurs adversaires lors de la campagne législative qui s’achève ce jeudi 4 mars 2021.

Par ailleurs, M. Niamkey a attiré l’attention de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le mode de scrutin, insinuant qu' »il est dit que sans la CNI (Carte nationale d’identité) ni carte d’électeur toute personne inscrite peut accomplir son droit citoyen »; une trouvaille qui laisse la porte ouverte à la fraude. 

« Le Pdci et EDS appelle à la vigilance et invite la CEI à créer les conditions pour des élections justes et équitables », a déclaré M. Niamkey Koffi, lors de la conférence de presse qui s’est tenue au dernier jour de la campagne ouverte depuis le 26 février 2021.

Côte d’Ivoire: le pasteur Monney, un candidat tête de liste Rhdp aux législatives

Le pasteur ivoirien Georges Yves Monney (GYM), candidat tête de liste du Rhdp (pouvoir) aux législatives du 6 mars 2021 à Marcory, dans le Sud d’Abidjan, se félicite du « casting » de Alassane Ouattara à son endroit pour ces joutes électorales.

Coiffé d’une casquette noire, d’un jean sombre et d’un t-shirt blanc, frappé du logo du Rhdp, Georges Yves Monney, coordonnateur régional associé du Rhdp Treichville-Marcory, a rencontré mercredi les femmes du Grand marché de la cité pour expliquer ses motivations. 

« Nous sommes dans la saison des élections législatives, le 6 mars, il vous reviendra à vous toutes de décider de la suite de l’avenir de la commune de Marcory, à travers vous les femmes du marché », a lancé M. Georges Yves Monney à un meeting en face du marché.  

Pour lui, « le 6 mars, c’est le jour du grand rendez-vous pour le changement de la destinée de toutes les femmes de Marcory et en particulier celles du marché ». Dans cet esprit, lui et les candidats désignés par le Rhdp, veulent apporter le renouveau dans la commune. 

M. Monney, candidat indépendant aux municipales en 2013 et en 2018, n’a pu remporter les scrutin devant Aby Raoul, porte flambeau du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir). Ce scrutin apparaît comme une revanche qu’il assure être plus qu’à la hauteur. 

Son statut de pasteur suscite des débats dans la cité. Il soutient avoir été choisi par le président Alassane Ouattara qui, selon lui, a « cette qualité de pouvoir faire le casting des leaders et des hommes différents des autres ». 

Le chef de l’Etat, président du Rhdp, reconnaît « ceux-là qui sont marqués dans leurs démarches dans la qualité des actions menées sur le terrain en respectant la vision d’être au service des autres pour promouvoir la paix, le social et le développement », a-t-il ajouté.

   

C’est « M. Ouattara, l’homme le plus renseigné de Côte d’Ivoire, qui a regardé à Marcory et il a dit, ce monsieur, c’est un fils qui travaille pour la commune, j’ai besoin de lui pour me représenter à l’hémicycle et pour défendre les intérêts de la Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.

En outre, dira-t-il,  « au niveau de la commune de Marcory, toutes les populations sont unanimes à dire que Georges Yves Monney, hormis les partis politiques, hormis les ethnies, les religions, est cette personne qui travaille dans le social sans discrimination ».  

Dans le dossier de candidature pour ces législatives, il a été indiqué « pasteur », a admis cet homme de Dieu, soulignant avoir préféré dans le cadre de son parcours « mettre en avant la mission de Dieu » qui lui a fait tant de grâces dans sa vie.  

Ancien élève du lycée classique d’Abidjan, il entre en faculté de pharmacie après le BAC. Quelques années plus tard, il va au Canada pour terminer ses études et devient pharmacien. Pour lui, « Dieu prime sur tout », c’est pourquoi il préfère mettre en avant la mission de Dieu.

« Dieu m’a fait la grâce de m’appeler à son service, et je suis au service de Dieu avec mon épouse qui est à la tête du ministère que nous conduisons et c’est elle qui est pasteur principal de la mission, le Centre chrétien de transformation (CCT) », rapporte-t-il. 

Bien que vice-président de cette mission, M. Monney se dit « homme politique » et qualifie son épouse de « femme de Dieu ». Le Centre chrétien de transformation est situé à Marcory, où des fidèles les accompagnement dans leur vision.  

« On pourrait croire qu’il n’y a pas de compatibilité entre le service de Dieu et la fonction politique, mais la fonction politique a été préalablement définie par Dieu lui-même », a fait observer GYM, un surnom marqué sur des t-shirts de campagne.   

Il note toutefois que dans la pratique de la gouvernance au plan politique « les hommes ne suivent pas au pied de la lettre ce que Dieu a recommandé », si non « un homme politique, c’est celui qui fait la promotion et le développement des hommes et c’est de ça dont il s’agit ». 

« Je suis très heureux de constater que le président Alassane Ouattara fait (la politique) de façon originelle telle que prévu par Dieu », estime-t-il, tout en lui disant « merci » de l’avoir choisi comme candidat et tête de liste Rhdp à Marcory.  

A Marcory, cinq listes s’affrontent pour deux sièges. M. Monney qui a pour suppléante Mme Awa Koné, veut donner ces deux sièges au président Ouattara qui lui a dit: « j’ai besoin de Georges Yves Monney pour briguer le mandat des législatives ».  

Le Rhdp, créé en 2005 sous forme de plate-forme, regroupant un ensemble de partis politiques, a été constitué en janvier 2019 comme une formation politique. M. Monney, à la base Pdci a rejoint le Rhdp à la suite du retrait du Pdci. 

« Je n’ai pas voulu suivre le Pdci, je suis resté au Rhdp parce que j’ai reconnu, apprécié à un haut niveau l’oeuvre du président Alassane Ouattara qui manifestement ressemblait à l’oeuvre du président fondateur de la Côte d’Ivoire, feu le président Félix Houphouët-Boigny », a affirmé GYM.  

« Les résultats passés, il y a beaucoup à redire », dit-il, mais pour ces joutes électorales, il se dit confiant. A Anoumabo Aliodan, Koné Awa, sa suppléante a invité les militants et sympathisants à sortir massivement le 6 mars pour voter le Rhdp.  

« A Marcory, nous donnerons ces chaises au président Ouattara », a-t-il lancé devant les populations d’Anoumabo. Cependant, il devra encore affronter l’actuel maire Aby Raoul et François Heilms (député sortant), titulaires de la liste Pdci.

Législatives ivoiriennes: la CEI retire Atsé Stevens de la liste des candidats pour fraude

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé mercredi le retrait de Atsé Wilson Stevens de la liste des candidats pour les législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, reprochant à ce commissaire de la CEI régionale du Goh (Ouest), de s’être présenté au scrutin sous un autre nom dans la circonscription de Akoupé-Becouefin, par le moyen de la fraude.

« La Commission électorale indépendante décide du retrait de M. Atsé Wilson Stevens de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection des députés du 06 mars 2021 dans la circonscription électorale N°145, Akoupé – Becouefin, communes et Sous-préfectures », indique un communiqué de l’institution. 

Dans ce communiqué signé par le deuxième secrétaire permanent adjoint, Soumaïla Doumbia, la CEI note que cette décision est « sans préjudice des mesures disciplinaires et des poursuites pénales qu’elle se réserve le droit d’engager à l’encontre de  M. Atsé Wilson Stevens ». 

Selon la CEI, « le nommé Atsé Atsé Wilson Desmond,  Commissaire à la Commission électorale régionale du Gôh, a présenté sa candidature à l’élection des députés du 06 mars 2021 sous le nom de Atsé  Wilson Stevens ». 

« En usant d’artifices frauduleux pour modifier son identité dans sa déclaration formelle de candidature, M. Atsé Asté Wilson Desmond a pu se faire inscrire sur la liste des candidats en violation des dispositions de l’article 21 de la loi sur la CEI, qui interdit pourtant aux membres de cette Institution d’être candidats à une élection organisée par la CEI », souligne l’institution. 

La Commission électorale indépendante « tient à rassurer les autres candidats de la circonscription n°145 concernée que ce retrait n’impactera aucunement leur positionnement sur le bulletin officiel de vote le jour du scrutin », conclut le communiqué. 

La campagne pour les législatives, en cours, s’achève jeudi. Le scrutin est prévu pour le 6 mars 2021.

Arise Infrastructures Services devient actionnaire d’Aera Group

Arise Infrastructure Services (ARISE IS), développeur et opérateur panafricain d’infrastructures est désormais actionnaire dans Aera Group, leader de l’ingénierie finance climat en Afrique, selon une note officielle.

ARISE IS vient d’investir dans Aera Group par l’acquisition de 35% des parts de la société sur la base d’une évaluation de 28,5 millions d’euros, mentionne cette note transmise à APA, mardi.

Avec cette transaction, Arise IS confirme son ambition de remédier au manque d’infrastructures en Afrique en s’engageant pour une croissante verte, grâce à des solutions innovantes qui soutiennent un développement économique responsable.

Cet investissement stratégique est une étape déterminante pour Arise IS qui vise la neutralisation des émissions de carbone dans ses projets, dans un contexte où la société accélère ses efforts pour une industrialisation durable de l’Afrique.

Ce nouveau partenariat devrait lui permettre de s’assurer que toutes ses activités, y compris les zones industrielles du Gabon, du Togo et du Bénin, atteignent la neutralité carbone et aient un impact positif sur le climat.

Aera Group vise par ailleurs « l’acquisition de 50 MT d’équivalent de réduction des émissions de CO2 en 2021 pour consolider son portefeuille, le plus important à ce jour en Afrique pour les certificats environnementaux (39 projets contractés dans 16 pays) ».

La société a également annoncé une extension de ses lignes commerciales pour couvrir la production d’énergie renouvelable, la protection de la biodiversité et les produits liés aux avantages de l’eau.

 « Cet accord est une reconnaissance du palmarès d’Aera dans le domaine de la création et du commerce de certificats environnementaux en Afrique », a déclaré Fabrice Le Saché, président de Aera Group.

Au cours des cinq dernières années, Aera Group a réalisé un certain nombre de performances sans précédent avec un nombre record de projets climatiques enregistrés dans le cadre de la certification carbone au volume record de certificats de réduction des émissions de CO2 échangés.

M. Fabrice Le Saché a fait savoir qu’avec Arise infrastructures et services, ils partagent « une vision commune à long terme sur les opportunités liées à la neutralité carbone ».

Pour lui « les certificats environnementaux peuvent débloquer des financements massifs pour intensifier l’action en faveur du climat ». De ce fait le climat a besoin de financement et c’est ce sur quoi Aera se concentrera.

Quant à Gagan Gupta, co-fondateur d’ARISE IS, « en offrant des solutions qui répondent aux défis rencontrés par les gouvernements, tout en créant des opportunités partagées sur tous (leurs) marchés, ARISE IS est devenu un partenaire de confiance pour une croissance durable ».

« Nous franchissons une étape supplémentaire avec cette transaction qui reflète les valeurs que nous défendons. Nous sommes profondément engagés à apporter une forte valeur ajoutée à tous nos partenaires africains en certifiant et en monétisant leurs actifs environnementaux », a-t-il ajouté. 

Dans cette démarche, joindre leurs forces à celles d’Aera est « une étape importante car leur expertise et leurs réalisations sont en phase avec nos investissements, notre stratégie et notre vision», a poursuivi M. Gupta.

En s’engageant à un impact climatique net zéro, ARISE IS fournit des infrastructures durables et sur mesure pour soutenir l’urbanisation rapide de l’Afrique et stimuler le commerce régional. Avec plusieurs investissements en cours au Gabon et au Togo, ARISE IS a une forte présence en Afrique de l’Ouest.

ARISE IS conçoit, finance, construit et gère des projets d’infrastructure à grande échelle qui répondent à des besoins critiques de développement en Afrique. Elle est en outre une joint-venture de l’Africa Finance Corporation (AFC) et d’Olam International Ltd.

Législatives ivoiriennes: Amira, l’épouse de Lobognon, « au-devant » de la campagne

Amira Lobognon, la compagne de Alain Lobognon, député ivoirien incarcéré pour soupçon de complot contre l’autorité de l’Etat, est « au-devant » de la campagne pour les législatives dans la circonscription de Fresco, dans le Sud-ouest du pays, selon un habitant.

M. Alain Lobognon, candidat titulaire, « a une équipe de campagne, mais c’est sa femme qui est au-devant des choses », a dit M. Ouattara, un habitant de Fresco.

L’épouse de M. Lobognon bat campagne avec le suppléant, Nanan Koffi, parcourant hameaux et villages pour présenter sa vision.

Selon un prospectus, dont le contenu a été confirmé par un proche de M. Lobognon, député sortant, il est candidat pour « réclamer (entre autres) une représentation paritaire des communautés nationales à l’Assemblée nationale ».

Il veut en outre l’onction des siens pour se battre en vue d' »une commission électorale débarrassée des partis politiques » et « une réduction des circonscriptions électorales avec introduction de la proportionnelle aux élections législatives ».

Le député sortant de Fresco, Alain Lobognon, un proche du Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, affronte dans cette circonscription Philippe Legré, le candidat du RHDP, le parti au pouvoir.

Des échos faisaient état lundi d’une évacuation de M. Philippe Legré pour raison de santé, pendant que la campagne électorale est à son point culminant.

« On m’a dit effectivement qu’il a eu un malaise et qu’il a été évacué sur Abidjan », a indiqué M. Ouattara, rapportant des propos de sources concordantes locales.

La campagne pour les élections législatives s’achève le 4 mars 2021. Le scrutin est prévu le 6 mars prochain.

Côte d’Ivoire: ouverture du concours de recrutement des instituteurs adjoints

Le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a annoncé lundi, dans un communiqué, l’ouverture de la session 2021 du concours direct d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogiques (CAFOP) pour le recrutement des instituteurs adjoints.

« Les inscriptions commencent le 1er mars 2021 et prennent fin le vendredi 23 avril 2021. Sont autorisés à se présenter, les ivoiriens titulaires du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC), âgés de dix-huit ans ( 18 ans) au moins et trente-six ans (36) au plus au 31 décembre 2020», précise le communiqué. 

Selon le calendrier des inscriptions de ce concours, l’inscription en ligne et le dépôt des dossiers de candidatures dans les Direction régionales de l’éducation nationale ( DREN) se feront du 20 mars au 23 avril 2021

Football: les Eléphanteaux équipés pour la CAN des U17

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CNFIF) a remis lundi des équipements à la sélection nationale ivoirienne de football des moins de 17 ans (Eléphanteaux U17) qui participera à la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17), un tournoi continental qui débutera le 13 mars prochain au Maroc.

«Vous ne partez pas seul au Maroc. Rien, ni personne ne doit vous faire peur. Le peuple de Côte d’Ivoire vous soutient. La victoire est dans vos mains, allez la chercher  », a dit aux Eléphanteaux, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF).

Auparavant, Dao Lassina, le sélectionneur des Eléphanteaux U17 a fait savoir au CN-FIF qu’après trois semaines de préparation avec ses poulains, «nous sommes venus vous les présenter pour avoir vos bénédictions».

 De son côté, Arafat Doumbia, le capitaine des Eléphanteaux U17 a dit sa gratitude à Mme Gabala assurant que  « on ira chercher le trophée au Maroc s’il plaît à Dieu  ». La Côte d’Ivoire est logée dans le groupe A  de ce tournoi avec le Maroc, l’Ouganda et la Zambie. 

La coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (U17) est une compétition qui est organisée tous les deux ans par la Confédération africaine de football (CAF) et qui oppose les meilleures sélections africaines de cette catégorie.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA

Le prix de l’essence super sans plomb et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 31 mars 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA comme depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Côte d’Ivoire: Patrick Achi reçoit la première injection du vaccin contre la Covid-19

Le ministre d’Etat Patrick Achi, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a reçu lundi à Abidjan la première injection du vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca/Oxford, lors du lancement de la campagne nationale de vaccination.

Trois jours après avoir été le premier pays d’Afrique Francophone à recevoir 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford via le mécanisme Covax, la Côte d’Ivoire est le premier pays à lancer la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les vaccins du mécanisme Covax.  

Le lancement officiel de cette campagne nationale de vaccination a eu lieu au Centre de vaccination contre la Covid-19 au Parc des sports de Treichville, cité cosmopolite, dans le Sud d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, de partenaires techniques et financiers.

Le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire, Jean-Marie Yaméogo, a salué le leadership des autorités ivoiriennes, invitant les personnes cibles à se faire vacciner car « ce vaccin est efficace et il nous a montré partout ailleurs un impact positif sur la pandémie de Covid-19 ».

« Dans le contexte épidémique mondial actuel, se faire vacciner est plus qu’un geste personnel, c’est un acte de santé public, de solidarité et de charité envers les plus vulnérables, et un geste de salut public pour les économies en souffrance », a-t-il dit.

M. Patrick Achi qui a nom du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé au lancement de cette campagne, a indiqué qu’outre ces 504.000 doses de vaccins AstraZeneca/Oxford, la Côte d’Ivoire en recevra « 1,5 million autres prochainement ».

Le pays envisage d’acheter des millions d’autres doses sur ses ressources propres pour être à même de vacciner chaque citoyen qui en aura besoin, a ajouté M. Patrick Achi, exhortant les populations à continuer à respecter les gestes barrières.

Après la pré-qualification de certains vaccins par l’OMS, la Côte d’Ivoire a déjà homologué trois vaccins à travers son agence de régulation pharmaceutique, a fait savoir le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé. 

La première phase de vaccination concerne le personnel de santé, les forces de défense et de sécurité et les enseignants. Les personnes âgées de plus de 50 ans feront l’objet de la deuxième phase et celles de 18 à 49 ans, la troisième phase. 

Cette campagne, selon le ministre de la Santé, vise 70% de chaque cible identifiée. Et la cible prioritaire est estimée à environ 5,670 millions personnes et représente 20% de la population totale.

Il a souligné que cette cible est composée en deux phases, la première concerne 3% de la population totale, regroupant le personnel de santé, des forces de défense et de sécurité ainsi que les enseignants. La phase deux concerne 17% de la population totale et vise les personnes âgées de plus de 50 ans, les porteurs de pathologies chroniques et les voyageurs.

Poursuivant, il a mentionné que « le pays se propose d’étendre la vaccination à la population carcérale et aux personnes âgées de 18 à 49 ans, constituant ainsi la troisième phase. La population de cette phase est estimée à près de 14 millions, soit environ 49,3% de la population totale ». 

Les coûts opérationnels relatifs à cette campagne seront supportés par le pays et ses partenaires. Le ministère de la Santé prévoit plus de 19, 6 millions qui seront vaccinés contre la Covid-19, soit environ 69,4% des populations totales. 

Le vaccin AstraZeneca sera administré en deux doses espacées d’un mois. Pour cette première phase, la campagne va concerner uniquement le District d’Abidjan qui constitue l’épicentre de l’épidémie au niveau du pays avec 95% des cas positifs.

La campagne devrait se dérouler sur une période de dix jours, soit du 1er au 10 mars 2021. Après le palais des sports, la campagne devrait se déployer progressivement à l’hôpital militaire d’Abidjan et dans d’autres sites. 

Le chef d’état-major général des armées, Lassina Doumbia, le directeur général de la police nationale Youssouf Kouyaté, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes Mamadou Touré et la ministre de la Culture et de la Francophonie, Raymonde Goudou se sont également faits vacciner. 

OMC : Ngozi Okonjo-Iweala déjà à l’épreuve

La nouvelle directrice de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a pris ses fonctions ce 1er mars pour un mandat de quatre ans.Une journée historique pour la Nigériane, devenue la première femme et la première Africaine à diriger l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Pour sa prise de fonction, ce lundi à Genève (Suisse), l’ancienne ministre des Finances du Nigeria a placé sa journée sous le signe de l’écoute.

Le successeur du Brésilien Roberto Azevedo, qui a quitté ses fonctions en août un an avant la fin de son mandat, aura comme premier chantier de nommer ses quatre nouveaux directeurs adjoints. Ces derniers auront pour mission de l’aider à redynamiser le mécanisme de négociation de l’organisation. « Je viens à Genève avec une nouvelle paire d’yeux pour jeter un nouveau regard », a dit récemment la nouvelle patronne de l’organisation dont l’élection avait été entérinée par consensus le 15 février par les 164 pays membres.

Bataille des superpuissances

Le deuxième chantier, et non moins important, concerne les réformes dans une institution minée par les conflits entre grandes puissances. Le combat s’annonce rude entre les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et la Chine. Les pays industrialisés n’admettent plus le statut de pays en développement de la Chine qui lui donne de nombreux avantages.

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Loin de cette bataille, l’Afrique, dont est originaire l’ancienne Directrice de la Banque Mondiale, n’a pas tiré profit de la mondialisation des échanges au cours des dernières décennies. La part du continent dans le commerce mondial est passée de 4,8 % au début des années 1970 à 2,5 % aujourd’hui.

Toutefois, la mission urgente de la nouvelle cheffe de l’OMC sera de donner son impulsion au dossier urgent lié à la pandémie de la Covid-19. Une large coalition de pays demande une dérogation des règles sur la protection de la propriété intellectuelle afin de pouvoir produire les vaccins en masse.

Fondée en 1995, l’Organisation Mondiale du Commerce a depuis joué le rôle du gendarme mondial des échanges. Elle gère, notamment, les conflits entre pays par le biais de son tribunal.

Législatives ivoiriennes: Hamed Bakayoko appelle à des élections apaisées

Le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko qui séjourne à Paris en France depuis une dizaine de jours pour des raisons médicales, a appelé lundi les candidats aux législatives ivoiriennes à œuvrer pour une campagne et une élection apaisée.

« (…) Pour les élections législatives du 06 mars, j’encourage tous les candidats à œuvrer pour une campagne et des élections apaisées », a écrit le chef du gouvernement ivoirien sur son compte officiel Facebook.

M. Bakayoko dont le séjour en France avait suscité beaucoup d’inquiétudes en Côte d’Ivoire, réagit ainsi officiellement pour la première fois depuis son départ.

 Depuis le 18 février dernier, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la défense, séjourne à Paris en France pour des raisons de santé.

Selon la primature ivoirienne, M. Bakayoko devrait y effectuer une série d’analyses médicales et observer par la suite un repos médical avant de rejoindre Abidjan.

Côte d’Ivoire : l’effondrement d’un immeuble fait trois blessés graves à Abobo

Un immeuble s’est effondré dans la nuit de dimanche à lundi à quelques encablures du 14ème arrondissement d’Abobo dans le nord d’Abidjan faisant trois blessés graves , a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Selon la plate-forme numérique de la police nationale ivoirienne dénommée « Police Secours», il s’agit d’une partie d’un bâtiment abritant un dépôt de gaz. A en croire cette même, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et la police sont à pieds d’œuvre pour secourir les rescapés. 

En novembre dernier, rappelle-t-on, un immeuble s’était effondré à Abobo baoulé dans la même commune d’Abobo au nord d’Abidjan occasionnant la mort de trois personnes.

Le Repprelci lance une caravane de lutte contre les fake news en Côte d’Ivoire

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) a lancé, samedi, la première édition de la caravane de sensibilisation et de lutte contre les fake news dont la première étape a été accueillie dans la commune populaire d’Abobo, au nord d’Abidjan.

Cette caravane qui s’inscrit dans le cadre du projet de fact checking (vérification des faits) du Repprelci dénommé ivoirecheck sillonnera plusieurs communes et villes du pays pour aller au contact de la population en la sensibilisant et la formant sur les techniques et outils de vérification de l’information afin d’éviter les fake news (fausses informations) notamment sur les réseaux sociaux.

Ivoirecheck est un prolongement des activités de monitoring de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (Omenci), un organe technique d’autorégulation du Repprelci.

Dans la commune d’Abobo, l’équipe du Repprelci a  été accueillie, samedi soir, au Grin Solidarité (groupe informel de jeunes qui se réunissent quotidiennement autour du thé) du quartier Banco-Anador Cité Verte où dans une présentation interactive, les journalistes Elisée Bolougbeu et Mamady Kébé ont sensibilisé et formé les participants sur les techniques et outils de vérification de l’information.

«C’est une action citoyenne que nous menons à l’effet de contribuer à l’éducation de la population aux médias et à l’information qui est aujourd’hui une nécessité impérieuse pour éviter de s’alimenter de fake news sur les réseaux sociaux avec leurs corollaires de conséquences parfois dramatiques sur la cohésion sociale» a expliqué le président du Repprelci, Lassina Sermé.   

De la loi de 2017 portant régime juridique de la presse à la loi sur la cybercriminalité en passant par l’historique, la nature des fake news et les intentions de leurs auteurs, les formateurs  ont dans une approche alliant la théorie à la pratique, passé au peigne fin ce fléau que constituent les fake news.

« Il s’agit d’apprendre à la population la manière dont elle peut vérifier une information à travers des outils très simples à utiliser comme Google image et TinEye », ajouté M. Sermé, soulignant que «nous avons choisi cette période pour le lancement de la première édition de cette caravane parce que nous avons remarqué qu’en Côte d’Ivoire les périodes d’élections sont favorables à la floraison des fake news ».

Le corps électoral ivoirien est convoqué aux urnes le samedi 06 mars 2021 pour élire 255 députés à l’Assemblée nationale. Du 26 février au 04 mars 2021, les candidats sont en campagne pour s’attirer les faveurs des électeurs.

 Très attentifs, les participants constitués de jeunes, femmes et de personnes âgées ont avoué après la séance avoir été édifiés sur cette thématique de lutte contre les fake news.

«Moi particulièrement, j’ai été édifié par cette sensibilisation. Il y a beaucoup de choses dont je n’avais aucune idée. Mais avec cette formation, j’ai désormais une petite idée sur ce qu’il faut pour vérifier une information», a renchéri Bakary Samaké, enseignant à la retraite, s’engageant à sensibiliser à son tour son entourage sur les méfaits des fake news.

« Nous saluons cette initiative du Repprelci qui est très importante. C’est pourquoi nous allons solliciter cette association à venir nous former encore », s’est félicité l’aîné du Grin Solidarité, Hamed Koné.  

« Vous avez constaté de vous-mêmes l’engouement que cette formation a suscité dans notre quartier. C’est dire que le besoin était réel. Nous nous engageons à prendre le relais de la sensibilisation », a conclu Mahama Ouattara, le Secrétaire général du Grin Solidarité, par ailleurs enseignant de mathématiques.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.  

Vol AF703: la famille de l’adolescent ivoirien attend les résultats de l’enquête

La famille de Laurent-Barthélemy Ani Guibahi, un adolescent ivoirien, retrouvé mort à l’aéroport de Roissy, dans le puits du train d’atterrissage du vol AF703 d’Air France reliant Abidjan-Paris, attend toujours les résultats de l’enquête judiciaire un an après sa mort.

Au terme d’une liturgie d’hommage à l’adolescent, samedi à Abidjan, à la Maison de la communauté catholique Saint’Egidio à Treichville, M. Marius Ani Oulakolé, son géniteur, a dit à la presse que la famille est en attente des résultats de l’enquête judiciaire. 

Cette messe liturgique, marquant la levée du deuil, selon la tradition dans la religion catholique, a été officiée par le Père Didier Tshibangu, en présence des parents et amis de la famille de l’adolescent dont la photo était exposée au bas de la chaire.    

Visiblement touché par la disparition de son fils, M. Marius Oulakolé, a laissé entendre qu’il souhaitait que « la vérité soit sue et connue à la suite de cette tragédie, qu’on nous dise ce qui s’est passé (car) c’est l’enquête qui va nous éclairer sur la situation ».   

Jusqu’aujourd’hui « toute notre peine et notre difficulté (sont) liées à la disparition de notre enfant », a-t-il affirmé, relatant que « depuis le drame, la situation va de mal en pire parce que suite à la tragédie, je n’ai plus eu le courage de continuer mes activités que je faisais avant ».

Brillant en mathématique et physique, Barthélémy empruntait le chemin de son père, un doué dans ces deux disciplines. Malheureusement, son père va arrêter les études en classe de terminale. Répétiteur en sciences physiques et mathématiques, il aide des élèves dans ces matières. 

« Chaque jour qui passe, c’est la douleur qui s’enfonce, et ce de jour en jour dans le cœur de la famille, des parents », avoue le père de l’adolescent qui veut « faire en sorte qu’un drame pareille ne se reproduise plus jamais ».

Pour ce faire, il envisage à travers un certain nombre de programmes d' »aller sensibiliser les enfants par rapport aux dangers qui minent leur milieu », et leur faire savoir que « le bonheur tant recherché partout ailleurs peut se trouver ici (dans leur pays) » grâce à leur abnégation et leur ardeur au travail.  

Toutefois, dira-t-il, il faudra un « apport de nos autorités qui accompagneraient nos enfants dans leurs rêves » afin qu’ ils ne tentent pas des aventures suicidaires en cherchant à migrer vers l’Occident via des voies risquées.  

M. Ghislain Adou, chargé d’études au ministère des Transports, représentant le ministre, a assuré que « l’enquête effectivement a débuté », avant d’ajouter « nous restons toujours en attente des résultats et les procédures sont en cours au niveau du Cabinet du procureur de la République ».  

Après avoir témoigné « la compassion du ministre à la famille suite aux événements survenus », il a rassuré que le ministère reste aux côtés de la famille.Et, depuis la survenance de cet incident, le ministre n’a ménagé aucun effort pour accompagner la famille.  

« Notre vœux est que plus jamais pareille événement ne se reproduise dans notre pays. C’est pourquoi les mesures de sécurité en vigueur sur la plateforme aéroportuaire ont été renforcées », a-t-il poursuivi.  

Selon une source familiale, une autopsie  a été réalisée en France et les résultats ont été remis au procureur de la République de Côte d’Ivoire. En outre, la famille du défunt a déposé une plainte contre x afin qu’il soit recherché celui qui a conduit l’enfant à l’aéroport d’Abidjan. 

« Nous avons le devoir de garantir une vie aux enfants. (C’est pourquoi) nous nous sommes mis debout pour dire que la vie compte quelle que soit la situation », a déclaré le Père Tshibangu pour qui « tout être humain est un frère (…), et a donc besoin de notre attention ». 

« Fais lui découvrir l’immensité de ton amour seigneur et ouvre lui les portes de ton royaume au nom de Jésus », a prié le Père Tshibangu, rendant l’âme du défunt à Dieu dans l’espérance de le voir ressuscité le jour de la rédemption. 

La compagnie aérienne Air France avait, dans un tweet, écrit à la suite de la découverte du corps avoir vu un « passager clandestin dans le puits du train d’atterrissage de l’appareil effectuant le vol AF703 reliant Abidjan à Paris Charles De Gaulle le 7 janvier 2020».  

Ani Guibahi (14 ans) était élève en classe de  4e 2 au Lycée municipal Simone Ehivet Gbagbo de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, un établissement d’enseignement secondaire. Selon ses condisciples, il rêvait de « voyager et devenir un grand footballeur ». 

Côte d’Ivoire: lancement d’un programme de réinsertion des filles-mères à Alépé

L’association Pro-Kids Côte d’Ivoire, une organisation œuvrant dans le social, a lancé samedi à Alépé ( à une quarantaine de km au nord-est d’Abidjan) sa deuxième cohorte de formation dénommée « Pro-girls fellowship 2021», un programme visant la réinsertion et la formation des filles-mères.

« C’est un programme qui cible les filles-mères qui ont entre 14  et 25 ans et qui sont en situation de précarité, c’est-à-dire qui viennent de familles défavorisées et qui aimeraient reprendre leur vie en main. Autrement dit, ce programme cible celles qui veulent retourner à l’école ou apprendre un métier», a expliqué à APA, Aicha Traoré, la présidente de l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire en marge de ce lancement. 

Poursuivant, Mme Traoré a précisé que   «notre rôle au cours des quatre prochains mois, c’est de leur ( filles-mères) donner des formations principales en entrepreneuriat et leadership féminin, en  développement de la petite enfance, en  montage de projets pour qu’elles puissent avoir des outils nécessaires pour reprendre cette vie dont elles ont tant envie». 

Par ailleurs, elle a souligné que son association entend accompagner une vingtaine de filles-mères de la localité d’Alépé et sélectionner une dizaine d’entre elles après quatre mois pour les accompagner sur leurs projets pendant un an. 

 « Nous les aidons à trouver le financement. On ne donne pas l’accompagnement financier. C’est un accompagnement technique qu’on assure », a ajouté Mme Traoré. 

Après la ville d’Alépé, a-t-elle conclu, son association mettra le cap sur Yamoussoukro ( centre ivoirien) et ira  à Man ( Ouest) et à Korhogo ( Extrême nord) où elle aidera plusieurs autres filles-mères à se réinsérer dans la société.

Côte d’Ivoire : une ambulance médicalisée pour réduire les décès à Grand-Lahou

Le ministre secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne en charge de la Coordination des Grands Projets, Claude Isaac De a remis une ambulance médicalisée à la direction départementale de la Santé de Grand- Lahou dans le sud ivoirien en vue de réduire le taux de décès dans cette localité.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, ce don d’ambulance fait au nom du Président ivoirien Alassane Ouattara, va au-delà de la réduction des décès pour permettre de renforcer le parc de transport de ce département sanitaire et améliorer sa capacité de mobilité.

« Toutes ces initiatives visent à améliorer  la santé de nos populations dans le cadre de la potentialisation du Programme social du gouvernement par une meilleure prise en charge des cas urgents et réduire le taux de décès à Grand-Lahou (…)», a indiqué le ministre Claude Isaac De cité dans la note.

Il a également saisi cette tribune pour inviter les populations de cette localité à continuer à faire confiance au président ivoirien et à l’ensemble du gouvernement  « qui ne cessent d’œuvrer pour la prise en compte de leurs préoccupations afin de doter le département d’infrastructures sociales pour son épanouissement ».

En retour, le directeur départemental de la santé de Grand-Lahou, Dr Kouassy Rémi a dit sa gratitude à l’exécutif ivoirien pour cette action sociale.

  « Cette ambulance vient renforcer notre parc de transport hospitalier. Nous saluons à sa juste valeur ce don qui traduit les sacrifices consentis par le président de la République et le gouvernement dans sa dynamique de renforcement du plateau technique sanitaire de notre région », s’est félicité M. Kouassy.

Ces actions sociales, a rappelé la note, s’inscrivent dans le cadre du programme social du gouvernement et visent à renforcer les capacités opérationnelles des structures sanitaires.

Départ de Ouattara en France où il s’entretiendra avec Macron

Le président ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan, vendredi, pour un séjour en France au cours duquel il aura un entretien avec son homologue français Emmanuel Macron.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, Alassane Ouattara qui a quitté Abidjan, accompagné de la première dame, Dominique Ouattara, « aura un entretien suivi d’un dîner avec son homologue français, Emmanuel Macron, le mercredi 3 mars 2021, au Palais de l’Elysée ».

Le président de la République échangera également avec le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères,  Jean-Yves Le Drian, conclut le communiqué.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 504 000 doses de vaccin AstraZeneca

La Côte d’Ivoire qui a reçu vendredi 504 000 doses de vaccin contre la Covid-19 AstraZeneca, démarre à partir du 1er mars 2021 une campagne de vaccination gratuite et volontaire.

Les vaccins ont été réceptionnés à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé, qui avait à ses côtés les membres du mécanisme Covax que sont Gavi, Cepi, Unicef et l’OMS. 

« Jusqu’à la fin du premier trimestre 2021, la Côte d’Ivoire recevra plus de 2,4 millions de doses de vaccin », a fait savoir M. Aka Aouelé, indiquant qu’initialement annoncée pour le 15 mars, la campagne en Côte d’Ivoire démarre le 1er mars 2021.

Le lancement officiel de la campagne est prévu, lundi, au Parc des sports d’Abidjan avec pour « cibles prioritaires les Forces de défense et de sécurité, les enseignants, les personnes âgées de plus de 50 ans et les personnes porteuses de maladies chroniques ». 

Le ministre de la Santé a souligné que « la vaccination est gratuite et volontaire ». Et, au directeur général de la Santé, Mamadou Samba, d’ajouter qu’elle visera ensuite les personnes dans la tranche d’âge de 18 à 49 ans.

Ce vaccin du groupe pharmaceutique éponyme AstraZeneca, né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca, sera administré en deux doses conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La Côte d’Ivoire bénéficie de ces doses de vaccins dans le cadre de l’initiative Covax. Après le Ghana, le pays devient le deuxième État africain à recevoir des doses de vaccins Covid-19 acheminés via le mécanisme Covax. 

Le coût total du plan de déploiement pour le premier passage de ce vaccin est estimé à 104,217 milliards Fcfa dont 86,27 milliards pour l’achat des vaccins et intrants puis 17,94 milliards Fcfa pour les coûts opérationnels, indique une note.

Pour cette première phase, la vaccination va concerner uniquement le District autonome d’Abidjan, car la capitale économique ivoirienne constitue l’épicentre de l’épidémie en Côte d’Ivoire avec 95% des cas positifs.

Le premier cas de Covid-19 a  été déclaré en Côte d’Ivoire le 11 mars 2020. Aujourd’hui, le pays enregistre plus de 32.000 personnes infectées de la maladie dont plus de 31.000 guéris et 188 décès. 

Fake news: l’Etat ivoirien invité à faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire »

Dr Karim Wally, journaliste et enseignant-chercheur à l’UFR de communication de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, estime que l’Etat ivoirien devrait faire « l’éducation aux médias dès l’école primaire », ce qui serait « un pari gagné pour l’avenir » face aux fake news.

M. Wally s’exprimait, jeudi, lors d’un panel tenu via webinaire autour du thème: « Outils et stratégies de lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux », organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) en partenariat avec l’ambassade des États-Unis.

Pour cet enseignant-chercheur, « l’Etat de Côte d’Ivoire doit faire l’éducation aux médias dès l’école primaire » face au fléau des fake news (fausses nouvelles) qui emballent les populations,  surtout les jeunes, et créent souvent des stéréotypes.

Le journaliste ivoirien Elisée Bolougbeu, le second pénaliste, a également soutenu qu’une éducation des populations est un moyen pour mieux combattre les fake news, toutefois les autorités devraient afficher plus de fermeté et « réprimer » les auteurs des infox.

Pour M. Élisée Bolougbeu, les fake news sont des « informations manipulées intentionnellement ». Et pour ce faire, il ne faut pas laisser la rumeur prospérer ou enfler au point de créer des grabuges au sein de la société.

Il a salué l’initiative du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, qui a créé une plateforme dénommée IvoireCheck, et qui vise à indexer les infox , en donnant la bonne information.

Évoquant la stratégie pour réduire les fake news, M. Bolougbeu a souligné que les médias peuvent se mettre ensemble, à l’instar d’organes de presse français, il y a quelques années, en partenariat avec Facebook, pour contrer les fake news sur des événements sensibles.

Dr Wally a attiré l’attention sur l’écosystème de l’information, faisant observer qu’aujourd’hui, « l’information est bouleversée avec Internet », car des milliards de personnes derrière un smartphone ou un ordinateur peuvent émettre une information détachée de la réalité. 

Dans ce contexte, dira-t-il, le rôle du journaliste est hautement important pour certifier les informations au regard de leur authenticité, car à l’aune de la démocratisation de l’Internet, l’on ne peut ingurgiter toute information sans la jauger.

L’enseignant-chercheur a par ailleurs exhorté les autorités publiques à beaucoup communiquer afin que les populations ne se forgent pas des pensées faussent, souvent difficiles à dénouer dans l’imagerie populaire. 

A l’ouverture de cette session, l’Attaché de Presse de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Taylor Tinney, a souligné l’importance de la lutte contre les fake news, notamment sur les réseaux. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, l’Ambassade a accepté de s’associer avec le Repprelci pour organiser ce webinaire.

A son tour, le président du Repprelci, Lassina Sermé a remercié l’Ambassade des Etats-Unis, espérant que ce webinaire augure de très bonnes perspectives de collaboration entre le Repprelci et la chancellerie américaine.

M. Sermé, également salué les panélistes pour leurs contributions sur ce sujet. Le Repprelci envisage d’aller vers les populations, voire à l’intérieur du pays, dans l’optique de l’éducation des masses sur les fake news.

La session a enregistré la participation de plusieurs journalistes et organisations dont ODIL, l’observatoire des initiatives de lutte contre la désinformation, basé en France.

Le panel a été modéré par M. Teko Folli, le chargé de l’information de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire. Il intervient à un peu plus d’une semaine des élections législatives ivoiriennes prévues le 6 mars 2021.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Ouverture de la campagne électorale pour les législatives ivoiriennes

La campagne électorale pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain est officiellement ouverte depuis ce vendredi et prendra fin le 04 mars prochain.

Pour ce scrutin législatif, 255 sièges de députés sont à pouvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir.

Dans un communiqué de lancement de cette campagne transmis jeudi à APA, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a assuré candidats et électeurs que les Forces de défense et de sécurité ont pris toutes les mesures sécuritaires pour garantir une campagne paisible. 

«La période de campagne électorale est un moment d’écoute et d’échanges qui doit vous permettre de choisir le meilleur profil pour servir les aspirations et les intérêts légitimes du peuple à l’Assemblée Nationale», a dit le président de la CEI aux électeurs, les invitant à accueillir les candidats avec  «civisme et responsabilité ».

S’adressant aux candidats, M. Coulibaly a soutenu qu’il s’agira pour eux, pendant cette période de campagne électorale  de  « démontrer, sans violences, sans invectives et sans provocation » aux électeurs, leurs aptitudes à les représenter valablement à l’hémicycle.

L’élection des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne est prévue le 06 mars prochain. Cette élection se tiendra dans 205 circonscriptions électorales, 10759 lieux de vote et 22135 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national.