Côte d’Ivoire: SOA Natation remporte la 1ère édition du Trophée SEIFA

La section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA) ivoirienne, a remporté samedi la première édition du Trophée SEIFA Côte d’Ivoire, lors d’une compétition à la piscine d’Etat de Treichville, dans le Sud ‘Abidjan.Cette première édition dénommée « Challenge SEIFA » a été organisée par la section natation de la Société omnisports de l’armée (SOA). Le club SOA natation arrive en peloton de tête avec 5 médailles d’or, 4 médailles d’argent et une médaille de bronze, soit un total de 10 médailles.

Selon le règlement de cette coupe, le classement final se fait par cumul des médailles obtenues par les clubs de natation engagés. Il est fonction du nombre de médailles acquises au regard de la « qualité  (or, argent, bronze) ».  

Le club Equinox Riviera 3  occupe la deuxième marche du podium avec 4 médailles d’or, 4 médailles d’argent et trois médailles de bronze, soit 11 médailles. Il est suivi de As District Abidjan, classé 3e avec une médaille en argent et deux en bronze.

Se positionne au 4e rang, ONS natation, avec une médaille en bronze, devant E2M Yopougon classé 5e, Bosco Natation  (6e), Abidjan Natation club (ANC, 7e) et le club Rodin Yopougon qui occupe la 8e place.

Damien Traoré, capitaine de la SOA Natation, s’est dit « très heureux de cette compétition qui redonne vie à la natation », car « pendant un bon moment, il y a eu un arrêt pendant près de 12 ans où on n’a pas pu compétir ».

Par le biais du colonel-major Chérif Ousmane, « on a pu avoir cette compétition et il nous promet plusieurs compétitions, alors qu’il n’est même pas de la Fédération nationale de natation », a fait observer M. Damien Traoré.

Pour sa part, le colonel-major Chérif Ousmane, a adressé des remerciements au chef d’état-major des armées, Lassina Doumbia, président d’honneur du club SOA, qui a autorisé cette compétition ayant mis aux prises huit clubs de natation.

« C’est pour la Fédération nationale de natation qu’on a organisé cela », a déclaré le colonel-major Chérif Ousmane, qui s’est  dit « heureux » de la tenue de cette compétition. Il a assuré que mains dans la main, ils oeuvreront pour que dans le futur, les athlètes puissent s’épanouir. 

L’OMS annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce des doses de vaccin anti-Ebola en Côte d’Ivoire, après un cas positif déclaré au CHU de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, dans un communiqué.

« L’OMS apporte un appui dans le cadre de la coordination des activités transfrontalières de lutte contre la maladie à virus Ebola. Aujourd’hui (samedi), 5000 doses de vaccin anti-Ebola, qui ont été obtenues grâce au soutien de l’Organisation pour combattre l’épidémie en Guinée, seront acheminées vers la Côte d’Ivoire grâce à un accord entre les ministères de la santé des deux pays », indique le communiqué.  

Un avion devrait décoller bientôt d’Abidjan pour recueillir les doses de vaccin qui serviront à vacciner les personnes à haut risque, notamment les agents de santé, les premiers intervenants et les contacts des cas confirmés,  souligne le communiqué. 

Le personnel de l’OMS basé en Côte d’Ivoire prêtera son concours à l’enquête sur ce cas positif, assure l’organisation, qui annonce en outre une équipe multidisciplinaire d’experts de l’OMS couvrant tous les aspects essentiels de la riposte sera déployée rapidement sur le terrain. 

Ces experts faciliteront le renforcement de la prévention et contrôle d’infection dans les établissements de santé, et fourniront un appui aux activités de diagnostic, de recherche des contacts, de traitement et de sensibilisation des communautés, qui doivent prendre une part active à la riposte, mentionne le texte. 

La Côte d’Ivoire a notifié la flambée épidémique conformément au Règlement sanitaire international, et l’OMS ne recommande aucune restriction de voyage à destination ou en provenance du pays, souligne l’organisation onusienne. 

« Il est extrêmement préoccupant que cette épidémie ait été déclarée à Abidjan, une métropole de plus de quatre millions d’habitants », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.

« Cependant, l’essentiel de l’expertise mondiale en matière de lutte contre la maladie à virus Ebola se trouve ici, sur le continent, et la Côte d’Ivoire peut tirer parti de cette expérience pour accélérer la riposte », a–t-elle ajouté. 

Le ministère ivoirien en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite officiellement après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée, qui avait été hospitalisée à Abidjan.

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivé à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Pendant quatre mois, une épidémie de maladie à virus Ebola a sévi en Guinée, et a officiellement pris fin le 19 juin 2021. Aucun élément n’indique que le cas détecté en Côte d’Ivoire est lié à la récente flambée épidémique qui a touché la Guinée.

Une enquête plus approfondie et un séquençage génomique devraient permettre d’identifier la souche du virus et de déterminer s’il existe un lien entre les deux flambées. Pendant que les pays se concentrent sur la riposte à la Covid-19, il devrait, selon l’OMS se préparer à faire face à d’éventuels cas de maladie à virus Ebola.

Bien que la Côte d’Ivoire ait des frontières communes avec la Guinée et le Libéria, qui ont été durement frappés par Ebola entre 2014 et 2016, le pays n’a enregistré aucun cas confirmé de la maladie à virus Ebola depuis 1994, l’année où un scientifique avait été infecté durant une épidémie chez les chimpanzés.

La maladie à virus Ebola est une pathologie grave, souvent mortelle, qui touche les êtres humains et d’autres primates. Les taux de létalité ont varié de 25 à 90 % lors des épidémies précédentes. Néanmoins, il existe désormais un traitement efficace.

Cette année, des épidémies de la maladie à virus Ebola ont été notifiées en RDC et en Guinée, mais c’est la première fois que la maladie se déclenche dans une grande capitale comme Abidjan depuis l’épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016.

Côte d’Ivoire: 5 étudiants lauréats d’un Prix d’excellence d’une firme belge

Cinq étudiants en faculté de médecine d’Abidjan, lauréats du Prix d’excellence du concours éloquence et de la communication scientifique, de la firme pharmaceutique belge Dafra, ont été distingués vendredi, lors d’une cérémonie.

Trois étudiants, présélectionnés pour la finale du concours d’éloquence, ont fait montre de leur art oratoire au cours d’une soirée de récompense dans un hôtel au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, faisant un plaidoyer sur la prévention face à la pandémie de Covid-19.

Le jury, au terme des passages, a décerné la première place à Epiphane Kouadio Konan (Master 1), qui a remporté le premier Prix du concours d’éloquence doté d’un ordinateur, un saturomètre et un tensiomètre. 

La deuxième place a été arrachée par l’étudiante en médecine Ginette Désirée Niaba (Licence 3), qui a reçu un téléphone portable et un saturomètre. Le troisième prix est revenu à Linda Emmanuella Koffi (Licence 3). 

Pour la communication scientifique, un « exercice de génie », selon le président du jury, le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le premier Prix est revenu à Pian Yann Yvan (Master 2).

M. Pian Yann Yvan a eu comme récompense un ordinateur, un chèque de 100.000 Fcfa, un stéthoscope bivalent et un tensiomètre, tandis que Isaac Kouamé Norman Klebair (Master 2), 2e du conccours de communication scientifique, il a réceptionné un ordinateur et un saturomètre. 

Le concours d’éloquence avait pour objectif de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Le concours d’éloquence a ciblé les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants les niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

A travers ce Prix d’excellence dans ces disciplines, la firme pharmaceutique belge veut promouvoir la culture d’excellence en Afrique, où le laboratoire est présent depuis bientôt 25 ans, dans une trentaine de pays. 

Ce Prix d’excellence est à sa première édition en Côte d’Ivoire. Le Togo est le premier pays a avoir accueilli ce projet, en 2020. La firme pharmaceutique envisage d’étendre ce prix, l’année prochaine, dans cinq pays dont le Burkina Faso. 

Il permet par ailleurs aux étudiants d’aller au-delà de ce qu’on apprend dans les amphis et de leur donner d’autres cordes à leurs arcs. Des mots à l’endroit d’un patient peut le guérir à moitié. Dans cette optique, le firme se veut une entreprise citoyenne. 

La doyenne de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan, le professeur Béatrice Mansé Nandjui, s’est félicité de cette initiative qui permet aux étudiants de tester leurs compétences et d’affronter les défis dans le domaine médical.  

La Côte d’Ivoire déclare son premier cas positif au virus Ebola

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé samedi un cas positif au virus de Ebola, détecté au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Les autorités sanitaires du ministère ont été informées ce jour, 14 août 2021, par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’un cas positif de la maladie à virus Ebola », a dit M. Pierre Dimba. 

Il a mentionné que ce cas a été signalé après l’examen d’un échantillon prélevé le 13 août 2021 aux urgences médicales du CHU de Cocody sur une jeune fille âgée de 18 ans de nationalité guinéenne.  

Cette jeune fille, ajoutera-t-il, qui a quitté la Région de Labé en Guinée, à destination d’Abidjan par une voie routière, est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiquée puis prise en charge le 12 août 2021 à 20h (GMT).

M. Pierre Dimba a souligné qu' »il s’agit d’un cas isolé et importé », et la patiente, actuellement en isolement est prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémique du CHU de Treichville. 

Le ministre a assuré que la Côte d’Ivoire dispose du vaccin contre Ebola, et le pays procédera à la vaccination des groupes cibles, à savoir le personnel soignant qui sont en première ligne et les cas contacts avec la patiente.  

Une réunion d’urgence du Comité de veille sanitaire s’est par ailleurs tenue samedi sous la présidence du ministre en charge de la Santé. Ensuite, une réunion interministérielle d’urgence a eu lieu à la Primature.

Les autorités ont, au terme de ces réunions, arrêté la réactivation de la surveillance communautaire de la riposte contre Ebola, la prise en charge des fièvres hémorragiques et la collaboration frontalière intense avec la Guinée.

Le camp Affi entérine « la rupture » avec Gbagbo

Le camp du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), présidé par Affi Nguessan, a entériné samedi « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer un autre parti, à l’issue d’une session du Comité central.

« Le Comité central qui vient de se réunir a entériné la rupture. Il me met en mission désormais pour mener ce combat de la renaissance et de la modernisation du FPI », a déclaré M. Affi Nguessan, lors d’une conférence de presse. 

M. Affi a assuré se mettre « au service du progrès et de la démocratie en Côte d’Ivoire », avant d’ajouter que « la rupture a ceci de salvateur que nous consacrerons désormais notre énergie à l’essentiel ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice puisque toute notre énergie sera désormais consacrée à ce projet que nous allons présenter aux Ivoiriens », a-t-il dit. 

Si le FPI veut reconquérir le pouvoir d’Etat, la formation devra « changer de logiciel », a-t-il soutenu. Pour lui, dans cette nouvelle page de l’histoire du parti, son camp est « désormais dépositaires de l’héritage, de l’histoire, des valeurs de la gauche ».  

« La renaissance de notre parti passe par une modernisation de sa pensée, de son organisation, de sa gouvernance. Nous nous y emploierons (pour) retrouver le fil interrompu de cette confiance dont les Ivoiriens nous ont autrefois honorés », a-t-il lancé.  

« Dans ce combat pour l’alternance, je prendrai toutes mes responsabilités. Je les ai d’ailleurs toujours prises. Je continuerai de me battre pour les valeurs de démocratie et de progrès que nous avons toujours partagées », a affirmé M. Affi.   

Il a annoncé que dans quelques semaines, les militants se retrouverons lors d’un congrès extraordinaire. Mais, d’ores et déjà, chacun est en mission, pour « décrypter, expliquer sur le terrain à nos concitoyens les enjeux de cette renaissance, pour remobiliser le Front Populaire Ivoirien, en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 ».

M. Gbagbo « se croit propriétaire » du parti qui est « sa chose » et « quitte le FPI parce que le parti lui oppose et impose la démocratie, lui refuse l’idolatrie et le culte de la personnalité, alors il part pour se tailler un parti sur mesure », a déclaré M. Affi. 

L’ancien Premier ministre a dit ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ».

« Je n’ai jamais imaginé que M. Gbagbo peut me faire une guerre pour le poste de président du FPI », a-t-il laissé entendre, avouant lui avoir proposé de lui céder la présidence du FPI et d’occuper le poste de vice-président », mais il voulait sa « reddition » avec son camp. 

Le FPI connaît une dissension interne avec une frange conduite par Assoa Adou, en qualité de secrétaire général, qui reconnaît M. Gbagbo comme le président du parti, et une autre faction dirigée par M. Affi Nguessan, le président statutaire. 

« Depuis son retour en Côte d’Ivoire, mes demandes d’audiences en vue de lui souhaiter la bienvenue et de lui donner les nouvelles du pays et du parti sont restées sans suite », a fait savoir M. Affi. 

« M. Gbagbo a choisi la rupture, le schisme. C’est son choix. Nous ne l’avons pas voulu. Nous avons tout fait pour l’éviter. Il en porte la responsabilité politique, la responsabilité morale, la responsabilité totale et devant l’histoire », a-t-il poursuivi.

M. Affi a révélé que l’ancien président a décidé de le combattre à cause de ses « louvoiements », c’est-à-dire de ses « hésitations, tergiversations, indéterminations », a-t-il noté. 

« Le FPI n’est pas une chose. C’est une organisation politique (…) Il est vrai que l’histoire du FPI est inséparable de la lutte et du parcours politique de Laurent Gbagbo, mais c’est une grave erreur politique de réduire le parti à cette dimension et de nier le rôle moteur  des cadres et militants du parti », a souligné M. Affi. 

Le Front populaire ivoirien a été créé par M. Gbagbo. M. Affi dit être membre fondateur et partisan depuis 1986 de cette formation qui totalise 30 ans de lutte politique 650 fédérations et 10 ans de gouvernance. 

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo élu à Abidjan SG de l’Union panafricaine des postes

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief a été élu vendredi à Abidjan, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes, en marge du 27ème Congrès de l’Union postale universelle (UPU).Le 27e Congrès de l’UPU, ouvert officiellement le 9 août sur les bords de la lagune Ebrié, s’achève le 27 août 2021. Il devrait consacrer le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation. 

Cette session se déroule à un moment où la planète fait face à la pandémie de Covid-19, qui a impacté le secteur postal et perturbé la chaîne logistique avec des répercussions sur les échanges internationaux. 

L’enjeu de ce congrès est le développement du e-commerce et du digital dans le secteur postal. A l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a appelé à remodeler les politiques et stratégies pour un renouveau économique. 

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à accueillir un congrès de l’UPU. Et ce, 87 ans après celui de l’Égypte en 1934. Ces assises devraient permettre d’arrêter la stratégie d’Abidjan qui gouvernera les quatre prochaines années. 

Covid-19 : 210 nouveaux cas et 4 décès en Côte d’Ivoire, vendredi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, vendredi, 210 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 445 échantillons prélevés, soit 4,7 % de cas positifs, 172 guéris et 4 décès.

A la date du 13 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 52 136 cas confirmés dont 50 804 personnes guéries, 358 décès et 974 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 831 123.

Le 12 août 2021, 11 781 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 206 541 doses administrées.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination, poursuit le texte, ajoutant que la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Côte d’Ivoire : lancement des travaux d’une fourrière administrative

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a lancé vendredi au les travaux d’une fourrière administrative, sur le tronçon Abidjan-Attinguié, d’un coût d’investissement de plus de 3 milliards Fcfa.

« Les travaux sont prévus durer 18 mois pour un coût d’un peu plus de 3 milliards de Fcfa », a indiqué M. Amadou Koné, souhaitant que cette infrastructure logistique soit réalisée « un peu plus vite afin que d’ici à la fin de l’année prochaine (elle) soit disponible ».

Cette fourrière, renseignera-t-il, va être « la plus grande fourrière administrative de la sous-région avec beaucoup de commodités ». Le projet s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025.

Il a instruit l’opérateur technique d’intégrer des stations de contrôle technique et un garage automobile, où ceux qui seront en infraction vont mettre au point leur véhicule, car il ne s’agit pas seulement de mettre en fourrière des engins non réglementaires.

Le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a souligné que cette action est menée avec les forces de l’ordre afin que les routes soient sûres, et pour qu’on perde moins de vies dans la circulation routière en Côte d’Ivoire.    

« Nous allons commencer les réflexions bientôt, en accord avec le Premier ministre, pour réaliser aussi dans un certain nombre de grandes villes, à la périphérie, à l’intérieur du pays, des fourrières administratives (…) d’ici la fin de l’année », a-t-il annoncé.   

Quipux Afrique est l’opérateur technique de ce projet. Son directeur général, Ibrahima Koné, a assuré à la presse qu’ « il sera aménagé avec toutes les commodités permettant la gestion de 4.000 véhicules en rotation».

M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’à ce site principal de la fourrière administrative, il y aura des sites tampons disséminés au niveau du Grand Abidjan et qui vont envoyer la capacité de stationnement à peu près 10 hectares.

Un fournisseur informatique local va « proposer une solution qui va permettre à tout propriétaire de terrain en Côte d’Ivoire, qui remplit les conditions (de détention de titre foncier), de pouvoir proposer son espace sur une plateforme intégrée et recevoir des véhicules », a-t-il poursuivi.

La fourrière administrative dénommée CGI Park, est une plateforme de transit de véhicules auteurs d’infractions et autres entraves à la fluidité routière. C’est également un système intégré de solutions de gestion du stationnement.

L’aménagement qui sera opéré sur 5 hectares comprend deux parties essentielles que sont la zone administrative, qui représente 14% de la superficie, soit 7.754 m2 et la zone des parkings, représentant 72% de la surface soit 4 ha pour un aménagement de 1.546 places de stationnement.

La fourrière administrative du ministère des Transports se trouve à la périphérie ouest du District d’Abidjan, notamment sur le tronçon Abidjan-Attinguié. Elle longe l’Autoroute du Nord et jouxte l’échangeur de la Zone industrielle de PK 22. 

Côte d’Ivoire: 23,6% des transgenres infectés par le VIH (enquête)

Sur l’ensemble des personnes infectées au VIH en Côte d’Ivoire, 23,6% sont des transgenres, selon une enquête menée en 2020 par l’ONG Alliance, qui note un taux élevé du fait de la stigmatisation qui empêche cette communauté d’aller vers les centres de santé.

Les données de cette enquête ont été révélées, jeudi, à Abidjan par Mme Dominique Djadja, assistante Programme droits humains à l’ONG Enda Santé, en marge d’une formation des journalistes sur les mécanismes de lutte contre le Sida.  

Au niveau national, Mme Djadja a jugé les statistiques « satisfaites parce qu’en 2012, le taux de prévalence était à 3,7% en Côte d’Ivoire  » et il est aujourd’hui à 2,39%. Ce qui dénote d’une « grande amélioration dans la lutte contre le VIH ».  

Cependant, la Côte d’Ivoire reste le pays le plus touché en matière de VIH dans la sous-région ouest-africaine. « Au niveau national, nous avons des foyers de résistance où le VIH est encore élevé chez des populations clés », a-t-elle indiqué.

Il s’agit des travailleuses du sexe, où le taux de prévalence est à 11,4% selon une étude de Enda Santé en 2014. Pour ces professionnelles du sexe, des ONG sont en contact avec plusieurs, mais la prostitution de luxe impliquant des femmes mariées, complique la lutte. 

Selon l’étude menée par l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, en 2020, pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, le taux de prévalence est à 18%, tandis que chez les transgenres la prévalence est à 23,6%.

L’enquête ressort que sur 806 transgenres enquêtés, 23,6% sont infectés par le VIH. Le taux d’infection demeure élevé, car ceux-ci disent être « victimes de stigmatisation et de discrimination, ce qui les empêche d’aller librement vers les services de santé ».

De ce fait, « ces personnes sont encore très exposées et très vulnérables » au VIH. C’est dans ce contexte qu’un programme assistance a été mis en place par Enda Santé avec l’appui technique et financier de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

« Nous recommandons à la population une tolérance vis-à-vis de ces populations, parce que ce sont des hommes (qui ont besoin d’aide). Nous ne regardons pas leur orientation sexuelle, car ils ont droit à la santé », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, pour les usagers de la drogue, une enquête réalisée par Médecins du monde en 2015, mentionne que le taux de prévalence est aussi élevé au sein de cette communauté avec un pourcentage de 9,2%, à cause des injections de la drogue.

Enda Santé plaide pour que des réformes juridiques, au niveau de l’Etat, soient faites afin que ces différentes cibles puissent avoir accès facilement à des services de santé pour que le VIH ne se propage pas davantage au sein de ces communautés et décime les populations.

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.

Covid-19 : 7 morts en Côte d’Ivoire jeudi

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré, jeudi, sept décès de la Covid-19, rapporte un communiqué.

Outre ces décès, le ministère a noté « 194 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 379 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs et 138 guéris ». La pandémie de la Covid-19 connait un regain en Côte d’Ivoire depuis quelques semaines.

A la date du 12 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 926 cas confirmés dont 50 632 personnes guéries, 354 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 826 678.

Le 11 août 2021, 13 473 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 194 760 doses administrées.

Dans la foulée, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination. La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

La « Yorogang » célèbre l’an 2 du décès de DJ Arafat à Abidjan

Plusieurs fans de DJ Arafat étaient réunis, jeudi, à Angré 7e Tranche, un quartier de Cocody, cité huppée dans l’Est d’Abidjan, pour célébrer l’an deux du décès de leur idole.

La Yorogang, regroupant les fans de Arafat, était rassemblée au lieu où l’artiste est décédé le 12 août 2019 à la suite d’un accident de moto. Certains arboraient un t-shirt à l’effigie du roi du coupé-décalé, rythme musical très apprécié en Côte d’Ivoire. 

L’on pouvait observer un difficile adieu des fans de DJ Arafat. Selon Faberger Dagbo, chargé de communication et marketing de la Yorogang, ce rassemblement a lieu pour commémorer la journée marquant son brusque départ.  

Chaque 12 août, dira-t-il, « nous avons une parade de motars et un concert à l’image de notre artiste pour qu’il reste gravé dans la mémoire de tous les Ivoiriens et du monde entier ».  

L’année précédente, « il y avait des discordes » entre les membres de la Yorogang, mais pour cette deuxième année, « la Yorogang est unie en son sein et avec notre présidente qui est Mme Valentine Logbo », la mère de Arafat, a indiqué M. Faberger.

Au contact avec des passants, Jean Kouadio Konan (18 ans, élève en classe de 1ere), propose des T-shirts incrustés de l’image de Arafat au prix de 5.000 Fcfa ou 10.000 Fcfa. Ce fan espère au terme de la vente, avoir comme récompense un t-shirt gratuit.

Ce jeune homme rapporte avoir participé à deux concerts de Arafat, son « artiste préféré », notamment au terrain d’Angré et au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. 

Toujours sous le choc, ces fans de DJ Arafat, la star du coupé-décalé, un rythme musical ivoirien en vogue, vont rendre hommage à « Dahishikan » à travers des représentations. 

Moto-moto était le dernier titre de DJ Arafat, un titre dans lequel il exhorte ses fans à porter un casque lors de la conduite. Malheureusement, « influenmento » n’avait pas de protection lors de la collision fatale avec une voiture ce 12 août.  

DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, a marqué sa génération. Il a été révélé au public suite au chant « Jonathan » en 2004, un hommage à un ami, qui lui aussi est décédé par accident de la route.    

Venance Konan quitte la tête du journal public ivoirien Fraternité Matin

Le journaliste ivoirien Venance Konan quitte la tête du journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, selon une note du Conseil d’administration.

Cette note du Conseil d’administration annonce que son DGA, Serge Abdel Nouho est nommé directeur général intérimaire.

M. Venance Konan avait « adressé une requête au chef de l’Etat pour d’autres fonctions, et le Conseil (d’administration du journal) a répondu aujourd’hui (jeudi) à sa requête », selon une source interne.

Le directeur général adjoint (DGA), Serge Abdel Nouho, a été nommé par le Conseil d’administration de Fraternité Matin en qualité de directeur général par intérim, a ajouté cette source.

Selon des rumeurs qui courent, M. Venance Konan,  également un émérite écrivain, est annoncé à la tête du Conseil d’administration de la Société ivoirienne de télédiffusion (IDT), a fait savoir cette même source.

Côte d’Ivoire: la 5e Journée des communautés prévue à Bouaflé

La ville de Bouaflé, située dans le centre-ouest ivoirien, abrite la 5e édition de la Journée des communautés, un événement visant l’intégration africaine.

La Journée des communautés qui débute le 21 août 2021, se déroulera pendant une semaine. Elle est organisée par le ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora de Côte d’Ivoire.  

Pour annoncer officiellement l’événement au public, le ministère délégué en charge de l’Intégration, a tenu jeudi une conférence de presse afin d’expliquer l’enjeu de cette journée.

Le chef de service pédagogie et services des clubs d’intégration, M. Mamadou Doumbia, a souligné que la Journée des communautés est une activité inscrite dans la matrice du Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine (BIPIA).

Chaque année, dira-t-il, le BIPIA choisit une région qui pendant une semaine est baptisée « la capitale de l’intégration africaine ».   

Cette année, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine veut « donner une autre envergure » aux différentes activités. Il est prévu entre autres, un cross populaire, des matchs de gala avec les communautés Cedeao. 

Le thème de cette 5e édition est « la communauté des ressortissants ouest-africains », mais « nous allons parler que d’intégration et de la cohésion sociale », a indiqué M. Mamadou Doumbia. 

Il s’agira d’expliquer aux ressortissants de la sous-région la notion d’intégration et comment faire pour obtenir la nationalité ivoirienne, a-t-il poursuivi.

Sur le sol ivoirien, les ressortissants burkinabè estimés les plus nombreux et officiellement à 3 millions, représentent en réalité « 5 à 5,5 millions » du fait que plusieurs n’ont pas de document d’identité. 

A cette occasion, le Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine entend inviter des ambassadeurs accrédités en Côte d’ivoire afin qu’ils échangent avec leur communauté. 

La cité de Bouaflé accueille la 5e édition de la Journée des communautés après celle d’Abobo, de Tiassalé, de Soubré et d’Agnililékrou.   

L’opposant ivoirien Ben Souk arrêté au Mali (officiel)

L’ancien député-maire de Dabou (Sud ivoirien), M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, un cadre de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen crée par Guillaume Soro, a été interpellé à Bamako, selon une note de la justice malienne.

Cette interpellation intervient en « exécution d’un mandat d’arrêt international décerné le 16 novembre 2020 par Mme le juge du 9e Cabinet d’instruction du Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, en Côte d’Ivoire », annonce le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de la commune IV du District de Bamako, Idrissa Hamidou Touré.   

Il est reproché à l’ancien député-maire de Dabou « des actes subversifs pouvant admettre une qualification pénale commis sur le territoire national », mentionne la note qui ajoute qu’il « était interpellé le 10 août 2021 sur ses instructions, par le service de la gendarmerie nationale ».

M. Sess Soukou Mohamed dit Ben Souk, ancien député-maire de Dabou, ville située à l’Ouest d’Abidjan, est membre de Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, condamné à vie pour atteinte à la sûreté de l’Etat. 

« Une commission spéciale d’enquêtes préliminaires a été mise en place, dirigée par le commandant du groupement territorial de gendarmerie de Bamako pour, relativement aux actes subsersifs incriminés, identifier les différentes implications », poursuit le texte. 

Selon le procureur de la République,  cette démarche vise à « déterminer leur volonté criminelle en vue d’une saine application de la loi ». Il assure que cela fera l’objet d’un communiqué ultérieur et sait pouvoir compter sur « la bonne compréhension de tous ». 

L’e-commerce en Afrique un enjeu du 27e congrès de l’UPU à Abidjan

Le développement du commerce électronique (e-commerce) en Afrique constitue un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui se tient à Abidjan jusqu’au 27 août 2021.

L’e-commerce est devenu l’un des principaux moteurs du segment de la distribution du secteur postal. Il compense les pertes liées par l’exemple déclin des volumes des lettres.

Confrontée depuis des année à la baisse des flux de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Dès lors, c’est dans cette optique qu’elle a choisi de se réinventer en devenant une pionnière du e-commerce mondial.   

Pour la Côte d’Ivoire, la tenue du 27e congrès de l’UPU est une opportunité de faire valoir ses progrès économiques et afficher le développement du e-commerce  qui implique l’existence d’un écosystème mature composé d’infrastructures (logistiques, numériques,) et de réseaux de distribution et des entreprises dédiées. 

Ce type d’écosystème s’avère particulièrement rare sur le continent africain. C’est la seconde fois que l’Union Postale Universelle (UPU) organise son congrès en Afrique. Celui-ci se déroulera jusqu’au 27 août à Abidjan. Cet événement montre la volonté de la Côte d’Ivoire de se placer au rang de leader africain du e-commerce. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874. Elle constitue l’une des plus anciennes institutions internationales.  

Le commerce électronique occupe une place centrale pour les groupes de travail de l’UPU. De mars à octobre 2014, l’UPU et ses pays-membres ont créé une série de mesures pour mieux exploiter la croissance du commerce électronique grâce à Ecompro, un nouveau cadre mondial intégré. 

La plateforme Ecom@africa

La plateforme Ecom@africa est dédiée au continent. L’UPU a créé un Guide du commerce électronique de l’organisation qui décrit comment les entités postales peuvent soutenir activement le développement du e-commerce en utilisant les services numériques, financiers et physiques des réseaux postaux.

La Côte d’Ivoire est aujourd’hui dotée d’un secteur e-commerce dynamique. Il repose sur plusieurs entreprises phares : Jumia, spécialisée dans le e-commerce ou bien Ivoiremobile dans le secteur des télécoms et des solutions de paiement digital.

Ces entreprises sont les principales cibles de l’initiative ecom@africa, de l’UPU, qui vise à les doter d’une plateforme digitale unique qui favorisera l’unification de leurs processus.

Il s’agit donc autant d’un tremplin pour ces sociétés autant qu’une simplification destinée à stimuler la pratique du e-commerce dans la population. Un préalable avant la création de nouveaux acteurs. 

Via ecom@africa, la Côte d’Ivoire vise à se positionner comme la plaque tournante  de l’e-commerce en Afrique de l’Ouest. Un marché d’autant plus lucratif qu’il devrait concerner 10% du commerce de détail africain dans les prochaines années (étude du cabinet Mc Kinsey). 

Les services publiques ivoiriens sont à la pointe du développement de la sphère commerciales digitale. En témoigne les actions du gouvernement en faveur de la modernisation des services postaux, destinés à accompagner l’évolution des besoins des consommateurs, et des entrepreneurs, ivoiriens. 

Le premier bureau de poste de nouvelle génération, le « bureau de poste du futur », a été inauguré, en présence de l’UPU, en mai 2021, au sein de l’université Houphouët-Boigny (Abidjan). Fortement digitalisé, il propose un panel de services variés via un business center, un espace de coworking, une librairie, etc.

L’écosystème économique ivoirien

Depuis 10 ans, les efforts du gouvernement ivoirien ont visé à doter la Côte d’Ivoire d’un réseau routier apte à absorber la densification des échanges du pays. Les progrès en ce sens sont directement en lien avec l’affirmation du e-commerce dans le pays.

Sur le plan des infrastructures, le pays s’est progressivement doté d’une voirie modernisée, voire consolidée. De plus une politique de grands travaux a permis la construction d’infrastructure logistiques lourdes. 

On peut citer dans ce sens la construction du 3e pont d’Abidjan et le lancement d’un 4e en 2018. Dans la même veine le métro d’Abidjan devrait être achevé en 2023, ainsi que la modernisation du port. Autant d’initiatives qui contribuent à la décongestion du réseau routier abidjanais et la stimulation des échanges.

Les efforts ont également porté vers l’amélioration des télécommunications. Depuis 2018, la couverture le taux de pénétration de l’internet a triplé, passant de de 26,3% à près de 65%, selon l’Autorité de Régulation des Télécommunications. Du côté de la téléphonie mobile, le taux de pénétration s’élève à 151% de la population et 75% pour l’Internet mobile.

Dotée d’une base économique dynamique qui rencontre l’émergence d’une classe bourgeoise consommatrice, la Côte d’Ivoire semble en bonne voie pour affirmer son leadership dans le e-commerce africain. 

Sans compter le ruissellement sur ses population en termes d’emploi ou d’investissement privé. Dans cette optique le congrès postal universel qui se tient actuellement semble être, indirectement, un véritable adoubement du modèle ivoirien.  

Côte d’Ivoire: la 4e turbine d’une centrale entre en production en septembre

La Côte d’Ivoire renforce sa production énergétique en septembre 2021 avec l’exploitation de la quatrième turbine de la centrale thermique d’Azito, ce qui vient mettre le pays à l’abri d’une crise énergétique.

La capacité de la centrale thermique d’Azito estimée à 460 mégawatts, devrait passer à 713 mégawatts, soit une puissance installée supplémentaire de 253 mégawatts, selon des données officielles. 

Annonçant « officiellement la fin du rationnement en électricité en Côte d’Ivoire », le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a indiqué le 3 août 2021 que « la phase 4 d’Azito va entrer en production en septembre 2021 ». 

M. Thomas Camara, a assuré que la Centrale d’Azito (basée dans l’Ouest  d’Abidjan), dont l’une des turbines était récemment en panne est « totalement réparée » et « toutes les structures de production fonctionnent normalement ».  

Il a réitéré les excuses du gouvernement auprès des populations et des industriels pour les désagréments subis lors de cette crise énergétique, en félicitant tous les acteurs du secteur de l’électricité.

Au premier rang des acteurs congratulés, qui ont travaillé nuit et jour pour que cette crise soit contenue dans un délai relativement court, figure la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). 

La compagnie, en charge de la distribution de l’énergie électrique dans le pays était en première ligne des critiques. Dans un souci de transparence, M. Mathias Kouassi, DGA en charge de la distribution et de la commercialisation a fait régulièrement le bilan du Programme de rationnement qui a connu un succès.  

Le 10 mai 2021, la CIE a instauré un Programme de rationnement de la fourniture d’électricité, à la suite d’un déficit énergétique qu’avait connu la Côte d’Ivoire en raison d’une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydroélectriques due à la sécheresse. 

M. Mathias Kouassi avait, dans un élan de réactivité, toujours donné l’évolution de ce programme, qui depuis le 26 juin 2021 enregistrait quasiment l’arrêt du rationnement par plage de 6 heures des clients basse tension. 

L’entreprise a par ailleurs marqué sa disponibilité à accompagner les ménages, les entreprises et les industriels. De ce fait, une plateforme dédiée (www.monelec.ci) et un numéro vert ont été mis en place pour les aider à s’orienter et à s’informer.

La puissance installée d’énergie électrique en Côte d’Ivoire est estimée à plus de 2.300 mégawatts, selon le ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie, qui évoque une consommation nationale de plus de 1650 mégawatts.  

L’Etat ivoirien rachète l’immeuble la Pyramide à 500 millions Fcfa

Le ministre ivoirien de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a indiqué lors d’une visite de l’immeuble La Pyramide, sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, que l’Etat a racheté cet édifice à 500 millions Fcfa.

L’achat a été opéré « avec la personne présumée propriétaire, mais un accord a été trouvé et c’était notre position depuis le début », a déclaré à la presse M. Bruno Koné. 

« Nous savions ce qu’il avait payé à l’Etat de Côte d’Ivoire et c’est ce montant qui lui a été retourné, 500 millions de Fcfa », a-t-il révélé. 

Le ministère qui envisageait de réhabiliter cet immeuble, en 2011-2012, a constaté dans le registre foncier qu’une Société civile immobilière (SCI) avait payé cet édifice, patrimoine de l’Etat, au niveau de la conservation foncière.  

« Depuis 2008, 2009, l’immeuble était inscrit au nom d’une SCI (Société civile immobilière) et donc l’Etat, après 2011-2012, a voulu réhabiliter l’immeuble, nous nous sommes rendus compte qu’il n’appartenait plus à l’Etat », a dit M. Bruno Koné. 

« Nous avons perdu beaucoup de temps à cause de cette situation. Notre volonté à nous, c’est d’aller vite », a-t-il poursuivi, rappelant que « depuis 2011, dans les priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire, il y avait la réhabilitation de l’immeuble la Pyramide ».

Malheureusement, le département ministériel a « buté sur cet écueil juridique qui était le titre de propriété qui n’était pas au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il relevé.

« Aujourd’hui, c’est résolu, donc il faut réengager les discussions avec les personnes qui à l’époque étaient intéressées pour réaliser en partenariat public-privé cette réhabilitation », a-t-il ajouté. 

Toutefois, fera-t-il observer « que peut-être le gouvernement recommandera que nous partions dans une démarche plus élargie (…) mais l’idée est d’aller le plus tôt possible dans la réhabilitation de ce bâtiment ».

L’immeuble La Pyramide  (R+14) a été bâti sur une superficie de 4.072 mètres carrés, dans les années 1970, sous l’ère du président Félix Houphouët-Boigny.

Six personnes décèdent de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six personnes sont décédées de la Covid-19, annonce, mardi, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Dans un communiqué, ce ministère annonce avoir enregistré « ce mardi 10 août 2021, 149 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 096 échantillons prélevés, soit  4,8 % de cas positifs, 130 guéris et 6 décès ».

A la date du 10 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 51 548 cas confirmés dont 50 335 personnes guéries, 347 décès et 866 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 818 804.

Le 9 août 2021, 17 523 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées, soit un total de 1 165 391 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Sécurité routière: un contrôle plus stricte en Côte d’Ivoire « dès septembre »

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé mardi à Abidjan un contrôle plus stricte et la répression des actes d’incivisme sur les routes « dès septembre 2021 ».

M. Patrick Achi a annoncé cette mesure face à la recrudescence des accidents sur l’étendue du territoire national en Côte d’Ivoire, à l’occasion du lancement de la « campagne nationale stop à l’incivisme sur nos routes ». 

Pour « stabiliser » les accidents de la circulation, l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie qui devrait permettre « dans les 12 prochains mois d’inverser la courbe à partir de juillet 2022 pour atteindre une réduction majeure dans les cinq prochaines années ». 

« Plus de 5 milliards Fcfa ont été mobilisés pour accélérer la réforme du permis de conduire, équiper le ministère des Transports en radars et accentuer la sensibilisation des usagers », a fait savoir le Premier ministre Patrick Achi.

Cette stratégie quinquennale devrait, en outre, permettre de « lancer dès septembre 2021 la politique de contrôle et de répression sur l’ensemble du territoire national », a-t-il poursuivi. 

Elle s’appuiera par ailleurs sur la digitalisation du contrôle routier à travers un système de transport intelligent et de nombreuses réformes pour la délivrance des documents de transport. 

Le ministre des Transports, Amadou Koné, a relevé que de 814 personnes tuées sur les routes en 2013 le pays est passé à 1465 tués en 2019 et 1509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans.  

Il a mentionné que les piétons et les usagers des motos et des tricycles représentent 60% des victimes contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Sur 1500 tués, environ 1 millier sont les usagers dits vulnérables, a-t-il noté, soulignant que les causes des accidents sont essentiellement humaine pour 92% des accidents. 

L’incivisme et la mauvaise formation des conducteurs sont les facteurs les plus importants constatés. La cause principale des accidents sont liées à la défaillance des véhicules qui représentent 6% des accidents.  

Les accidents graves et motels se concentrent à Abidjan pour plus 40% et sur quatre axes routiers pour plus de 40% également.  Pour le gouvernement ivoirien la prise en charge post accident, et la répression des infractions sont à améliorer pour réduire le nombre d’accidents et atténuer leur gravité. 

A l’occasion du lancement de cette campagne, le Premier ministre ivoirien a procédé à l’installation du Comité local de sécurité routière du District d’Abidjan.

Il a aussi procédé à la remise d’équipements à l’Office de la sécurité routière (Oser), à la brigade routière de la gendarmerie nationale et à la police spéciale de la sécurité routière. 

Le digital est une « exigence » pour le futur du monde postal (PM ivoirien)

Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a soutenu mardi que le digital constitue « une opportunité et une exigence » pour l’avenir du secteur postal universel.

M. Patrick Achi s’exprimait à l’ouverture de la Conférence ministérielle des États membres de l’Union Postale Universelle (UPU), dont la Côte d’Ivoire, son pays, abrite le 27e Congrès Postal Universel qui se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan.  

« L’évolution rapide des technologies numériques et du commerce électronique constitue une opportunité et une exigence pour le monde postal pour accélérer les profondes transformations à franchir », a déclaré M. Patrick Achi. 

Cela devrait permettre de « faire évoluer les business modèles, innover et créer de la valeur ajoutée, de la richesse et des emplois », a dit M. Patrick Achi, pour qui « c’est un impératif pour le secteur postal qui doit adapter ses offres de services ». 

Il a en outre exhorté le secteur postal à mettre davantage l’accent sur les colis, la logistique et les services financiers, espérant qu’il pourra compter sur ses 5 millions de ressources humaines pour libérer tout son potentiel grâce à la digitalisation. 

« C’est en ce sens que l’UPU devra restructurer son réseau postal mondial de plus de 600.000 bureaux comme le principal catalyseur du commerce électronique au niveau planétaire et surtout en Afrique à partir d’un écosystème intégré, inclusif et innovant », a-t-il soutenu. 

Le thème de la conférence ministérielle des États membres de l’Union postale universelle est « Covid-19 et secteur postal: ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et ce qui doit changer ». 

La pandémie de Covid-19 a impacté la croissance de l’économie mondiale qui est est passée de +2,8% en 2019 à -4,4% en moyenne en 2020. Le secteur postal,  lui, a connu une baisse de plus de 7 points de pourcentage. 

Les données révèlent que la part de la poste aux lettres dans les revenus totaux des opérateurs postaux, elles, indiquent une baisse constante sous les nappes de la digitalisation des économies et des échanges.

La part de la poste aux lettres dans les revenus totaux est passée de 45% en 2008 à 39% en 2018, au profit des colis et de la logistique qui ont progressé de 16% à plus de 27% sur la même période. 

Dans les échanges internationaux, les chaînes logistiques, du fait de la crise sanitaire de Covid-19, ont diminué de 21% au cours des cinq premiers mois de 2020 par rapport à la même période en 2019, a d’ailleurs fait observer M. Patrick Achi.  

Ces perturbations ont perturbé également les flux nationaux et les services financiers, notamment les services postaux de paiement et l’envoi de fonds qui représente en moyenne 16% des revenus des opérateurs postaux. 

Dans ce contexte, le commerce électronique, lui, a été consolidé avec un chiffre d’affaires de certains acteurs qui a bondi en moyenne de 20 à 50% en 2020 par rapport à 2019. 

Ce congrès offre ainsi aux Etats, aux régulateurs et aux opérateurs l’opportunité de créer ensemble la prochaine stratégie mondiale de la poste, qui constituera la feuille de route pour la période 2021-2024. 

Cette stratégie dite « Stratégie postale d’Abidjan » devra se nourrir des grandes attentes de la communauté postale mondiale, des États, mais aussi des utilisateurs, des clients et des entreprises, a suggéré le Premier ministre ivoirien.  

Cette Conférence ministérielle rassemble des ministres chargés du secteur postal, des responsables d’autorités de régulation, des directeurs d’agences intergouvernementales et  des représentants de haut niveau d’autres organisations afin de discuter des avantages que la poste apporte aux économies et aux sociétés.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, a souhaité que les changements qui doivent être opérés assurent une poste « solide » en Afrique. 

Après les conférences de Doha en 2012 et d’Istanbul en 2016, la Côte d’Ivoire accueille La 3e Conférence des ministres des pays membres de l’UPU. Elle regroupe les 192 Etats membres de l’UPU. 

Un astronaute français met en lumière l’éclairage public à Abidjan depuis l’espace

L’astronaute français Thomas Pesquet, pilote de vaisseau spatial ISS a posté une image d’Abidjan vue de l’espace, montrant des points lumineux magnifiques et un éclairage public dense.

« #Abidjan, the most populous French-speaking city in Africa shines distinctively at night# (Abidjan, la ville francophone la plus peuplée d’Afrique, brille distinctement la nuit) », déclare l’astronaute Thomas Pesquet.

Cette image spatiale d’Abidjan capturée par l’astronaute français le 7 août 2021, jour du 61e anniversaire du pays, met en valeur les actions de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) qui assure l’éclairage public en Côte d’Ivoire. 

A chaque survol de nuit de la ville au départ ou à l’arrivée en Côte d‘Ivoire, c’est une fierté pour chaque ivoirien de voir l’éclat dans les yeux des touristes. L’Eclairage Public est en effet un signe de développement, de dynamisme des activités économiques et de sécurité dans le pays.

C’est « l’un des plus beaux cadeaux aux Ivoiriens en ce jour commémorant les 61 ans d’indépendance de leur pays », commente sur le compte Twitter de l’astronaute français Thomas Pesquet, un internaute.

La photo, shootée de nuit et diffusée en temps réel, affiche Abidjan comme la Perle des lagunes et la perle des lumières. « Bonsoir Abidjan ! Au nord de Yopougon, c’est le parc national, que de nuit on prendrait presque pour un bout de lagune », s’exclame l’astronaute.

L’État de Côte d’Ivoire, à travers une convention, a confié la distribution du courant électrique à la CIE, aujourd’hui managée par Ahmadou Bakayoko, un polytechnicien, qui en est le directeur général.  

L’objectif de la compagnie, c’est de s’efforcer à respecter son cahier de charges aux fins de fournir une électricité de qualité et durable aux ménages et aux entreprises. Elle innove dans l’exploitation de ce réseau d’éclairage public en y intégrant la télégestion qui permet une meilleure supervision à distance et une optimisation de la maintenance de ces réseaux.La CIE est encadrée dans cette mission d’éclairage public par CI Energies et l’ANARE CI

Avec plus de 700 000 foyers lumineux maintenus par la CIE sur tout le territoire national, le taux d’efficacité de l’éclairage public en Côte d’Ivoire est estimé à 96% à fin 2020,ce qui transparaît dans la forte luminosité de cette capture de l’astronaute Thomas Pasquet.

Le Mali candidat pour un siège au Conseil d’administration de l’UPU

Le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a appelé mardi à Abidjan, à un soutien de la candidature de son pays pour siéger au Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU).

« Afin de permettre à mon pays de mettre en œuvre, dans toute sa plénitude, l’ambition de l’Union postale universelle, j’ai l’honneur de solliciter votre soutient à la candidature du Mali pour siéger au Conseil d’administration de l’UPU », a déclaré M. Choguel Maïga.

Le Premier ministre malien Choguel Maïga s’exprimait à l’ouverture d’une conférence ministérielle. Présent depuis lundi au 27ème Congrès de l’UPU, il représente le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.  

Le Mali est Invité par l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte du 27e Congrès de l’UPU, prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021. M. Choguel Maïga a dit que « l’invitation adressée par le président ivoirien à Assimi Goita a été appréciée à sa juste valeur ». 

Son pays, ajoutera-t-il, est « fier et reconnaissant des efforts inlassables que le président Alassane Ouattara ne cesse de fournir quotidiennement pour que le Mali retrouve pleinement et entièrement sa place dans le concert des Nations ».  

« Malgré les défis sécuritaires et politiques auxquels est confronté mon pays, le Mali demeure fortement attaché à l’Union postale internationale et aux idéaux qu’il promeut dans le domaine de la coopération », a-t-il poursuivi.  

Il a assuré que l’action de son pays sera « maintenue et renforcée en faveur du renforcement du secteur postal afin d’apporter plus de solutions postales et des services de qualité au niveau mondial ». 

Les congressistes adopteront une nouvelle stratégie de la poste au plan mondial sur la période 2021-2024. M. Maïga souhaite que la stratégie d’Abidjan soit « globale, bénéfique à tous les Etats et porteuse de développement du secteur postal ». 

Ce 27e Congrès postal universel définira en outre les nouvelles règles sur les politiques d’envois postaux et des services financiers. Il se veut un espace de réflexion sur des modèles économiques liés à l’e-commerce et la logistique. 

Le thème de cette conférence ministérielle est « Covid-19 et secteur postal: Ce qui a changé, ce qui n’a pas changé et Ce qui doit changer ». Il appelle à un état des lieux de l’activité postale et une projection vers le futur. 

Côte d’Ivoire: Affi indexe Gbagbo d’avoir choisi « la rupture »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi Nguessan, reproche à Laurent Gbagbo d’avoir face à sa volonté de dialogue en vue de l’unité du parti, choisi « la rupture et la division », dans un note.

« A l’issue d’une rencontre avec ses sympathisants ce lundi 9 août 2021, M. Laurent Gbagbo vient d’annoncer qu’il abandonne la bataille inopportune et destructrice qu’il mène depuis 7 ans contre le Fpi et qu’il « va créer un autre parti avec le même contenu » », a a réagi M. Affi. 

« En réponse à ma demande d’audience, à ma volonté de dialogue en vue de l’unité du Fpi, Laurent Gbagbo a choisi la rupture et la division »,  a ajouté le président statutaire du FPI, parti fondé par M. Gbagbo. 

Pour lui, M. Gbagbo « enterre l’espoir » qu’avaient leurs militants, leurs électeurs, leurs sympathisants, en l’unité de la gauche et en la réconciliation de leur famille politique. 

De ce fait, « il endosse de manière assumée devant nos compatriotes et devant l’histoire la responsabilité du schisme qui marque désormais l’épopée du Fpi », a-t-il martelé. 

Et pourtant, rapportera-t-il, « ses visites et ses embrassades avec ses tourmenteurs d’hier avaient laissé penser qu’il était véritablement le chaînon manquant de la réconciliation nationale et qu’il aurait à cœur d’œuvrer à l’unité de notre parti ». 

« Cette décision, dictée essentiellement par la soif de pouvoir et la volonté de revanche, constitue un défi à notre force de caractère, à nos convictions idéologiques et à notre maturité politique », a-t-il estimé.  

« Pour ma part, j’assure les militants et sympathisants du Fpi, l’opinion nationale et internationale de ma ferme volonté de poursuivre ma mission pour la renaissance du parti en vue de la reconquête du pouvoir en 2025 », a fait savoir M. Affi.  

Le président du FPI a assuré qu’il continuerai de se battre pour les valeurs de démocratie et de progrès qu’ils ont autrefois partagées, concluant ses propos par le slogan « hauts les Cœurs, la lutte continue ! ».

M. Gbagbo et des membres du FPI dont Simone Ehivet ont décidé lundi de créer « un nouveau instrument de lutte » politique à l’issue d’un Comité central, au palais de la culture d’Abidjan. 

Selon des militants ayant pris part à ce Comité central, cette décision intervient parce que M. Affi s »agrippe » au FPI. 

Côte d’Ivoire: le coût des accidents de la route estimés à 3% du PIB

Le coût économique des accidents de la circulation en Côte d’Ivoire est estimé à 3% du Produit intérieur brut (PIB) sur les cinq dernières années, selon le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné.

« Au cours des 5 dernières années, on a pu dénombrer en moyenne par an, plus de 12 000 accidents corporels, 1200 tués et plus de 21 000 blessés pour un coût économique estimé à 3% du PIB », a indiqué M. Amadou Koné, à l’ouverture d’un atelier sur la sécurité routière.

Cet atelier impliquant les acteurs du secteur des transports, intervient à la veille d’une grande campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, qui devrait être lancée officiellement mardi par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Sur la période allant de 2013 à 2019, l’on observe un accroissement de 21% pour les accidents ; 37% pour les blessés et 79% pour les tués, a fait observer M. Amadou Koné, mentionnant que les piétons et les usagers des motos et tricycles représentent 60% des tués contre 40% pour les passagers des autres véhicules.

Concernant les causes, il a relevé faut que trois types de véhicules totalisent 72 % des décès. Les 2 et 3 roues sont responsables de 25% des tués, les véhicules particuliers 24% des tués, les minicars et autocars 23% des tués.

L’analyse des causes des accidents récents fait ressortir les zones les plus accidentogènes. Elles concernent quatre principaux tronçons, notamment les axes Abidjan-Ouangolodougou, Abidjan–Abengourou, Abidjan–Bonoua–Noé, Daloa-Bouaflé-Yamoussoukro.

Pour apporter une solution globale à toutes ces problématiques, le gouvernement ivoirien a mis en place un Plan stratégique élaboré pour 2021-2025, avec comme axes prioritaires l’amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’on enregistre chaque année dans le monde près 1,3 million de morts dans les accidents de la circulation routière et plus de 50 millions de blessés ou invalides en sus des pertes économiques.

La région africaine, avec seulement 2% du parc automobile mondial, enregistre un taux de décès de 26,6 pour 100 000 habitants alors que la moyenne mondiale se situe autour de 17,4%.

La Côte d’Ivoire, toujours selon l’OMS, enregistre chaque année un taux de 24 décès pour 100 000 habitants. Même si ce chiffre est en dessous de la moyenne africaine, la situation de la sécurité routière y demeure préoccupante.

Côte d’Ivoire: une réforme du BTS pour identifier les filières porteuses d’emploi

Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) est annoncée en Côte d’Ivoire pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme.

L’information a été donnée, lundi, à Abidjan par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara à la faveur du lancement des épreuves écrites de la session 2021 du BTS.

Selon le ministre Adama Diawara, cette réforme du BTS sera possible grâce à un financement de la Banque mondiale.

Cette réforme, a-t-il expliqué, «consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS ».  « Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a annoncé professeur Diawara.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ».

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Gbagbo décide de créer « un nouvel instrument de lutte » politique

L’ex-président Laurent Gbagbo et des membres de son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), ont décidé lundi de créer « un nouvel instrument de lutte » politique, au palais de la culture de Treichville.

M. Gbagbo avait à ses côtés des membres du FPI dont Simone Ehivet. Ils ont débattu de l’avenir de la formation politique, créée il y a des décennies, lors d’un Comité central extraordinaire au palais de la culture à Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Dans un communiqué final, le Comité central a annoncé « la création d’un nouvel instrument de lutte » politique et « la mise en place d’un comité de préparation du Congrès Constitutif ».

Interrogé en marge de la réunion du Comité central, Baudelaire Madou, secrétaire national chargé de la mobilisation des structures du FPI, dit que M. Gbagbo « en tant qu’ un visionnaire, a proposé de créer un nouvel instrument de combat ».

« Je pense que ça vient à point nommé parce que je pense que notre ancien camarade Affi Nguessan s’agrippe sur le Front populaire ivoirien pour nous créer tous les problèmes, or nous avons pour ambition de conquérir le pouvoir », a-t-il ajouté.

Le Comité Central exhorte les militants et sympathisants du parti et de M. Gbagbo « à s’inspirer de ce dépassement afin d’œuvrer à l’édification, dans la paix, d’une Côte d’Ivoire stable et prospère ».

Cette réunion du Comité central intervient suite à une convocation du secrétariat général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI), notamment en sa deuxième session extraordinaire de l’année 2021.

Le FPI connaît une dissension avec une frange dirigée par l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan en tant que président statutaire et une autre conduite par Assoa Adou qui considère M. Gbagbo comme le président du parti.

M. Affi a produit un communiqué à la suite de la convocation de ce Comité central pour insinuer qu’il est le président du FPI et que sa frange, seule, avait le droit de permettre une session du Comité central.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est le père du Front populaire ivoirien qu’il a créé avec des camarades de lutte politique. Son retrait de ce parti vise à isoler M. Affi, soulignent plusieurs observateurs.

Ouverture officielle du 27e Congrès de l’UPU à Abidjan

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé lundi à l’ouverture des travaux du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), qui devrait consacrer « la Stratégie d’Abidjan » et le renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation.

Cette « Stratégie d’Abidjan » doit tirer les leçons de la crise sanitaire de Covid-19 qui a impacté le secteur postal et plombé les économies à travers le monde, a dit M. Patrick Achi, relevant que cela exige « un réajustement » des services aux citoyens, aux administrations et aux entreprises.

Le secteur postal ne saurait se concevoir à l’ère du numérique sans une digitalisation des services, a-t-il ajouté, soutenant que le digital sera le moyen de réduire la fracture postale et de garantir la pérennité du secteur dans un monde où le digital est devenu le mode de vie permanent.

Le directeur général du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein Abdirahman, qui achève son second mandat à la tête de l’organisation, s’est félicité de ce que des changements notables ont lieu dans les services postaux via le digital dans l’ensemble des pays membres.

Selon le président du 27e Congrès de l’UPU, l’Ivoirien Coty Diakité, cette session qui se déroulera sur trois semaines, verra le renouvellement des équipes dirigeantes de l’Union, la réforme applicable aux pays membres et l’intégration de nouveaux produits. 

M. Coty Diakité a exhorté les membres à privilégier le consensus afin que les résolutions soient faciles à adopter. Cette session se tient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, qui a conduit à la tenue du congrès dans un format hybride, en présidentiel et par visioconférence.

L’Union postale universelle, basée à Berne, en Suisse, a été créée en 1874. Elle a tenu sa première session en Afrique en 1934 en Égypte. La Côte d’Ivoire est le deuxième pays à abriter ce congrès sur le continent. La stratégie d’Abidjan va gouverner l’Union postale universelle durant les quatre prochaines années. 

Simone Gbagbo appelle à une amnistie pour les détenus politiques

L’ex-Premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a appelé dimanche le président Alassane Ouattara à prendre une amnistie pour la libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, lors d’une cérémonie en son honneur à Bonoua, localité dont elle est originaire.

 « Je voudrais encore appeler le président Alassane Ouattara, appeler le gouvernement de Côte d’Ivoire pour qu’ils fassent le pas qui va permettre d’apporter l’apaisement total dans tous les coeurs des Ivoiriens, en libérant les prisonniers », a lancé Mme Simone Gbagbo.

Les prisonniers sont « encore nombreux dans nos prisons. Je parle de nos prisonniers politiques, mon souhait est que ces hommes qui y sont encore depuis 10 ans, entre autre, le général Dogbo Blé, qu’on puisse les retrouver en liberté comme moi j’ai pu bénéficier d’une ordonnance d’amnistie », a soutenu l’ex-Première dame. 

« Que pour eux, également, il soit pris une amnistie qui permettra de les mettre en liberté, non pas dans dix ans, mais maintenant », a dit Mme Simone Gbagbo, souhaitant que ceux qui sont en exil puissent aussi regagner leur pays « en toute tranquillité maintenant ».

Pour elle, la réconciliation nationale est la première actualité à traiter aujourd’hui. Elle s’est dite encore engagée pour le bonheur de la Côte d’Ivoire, partageant sa foi d’un pays réconcilié devant des centaines de personnes.

L’ex-Première dame était célébrée sur la terre des siens à l’occasion d’une journée dénommée « Simone day », un concept créé par ses fans, visant à distinguer chaque 8 août une femme leader engagée en politique.

Mme Simone Gbagbo, détenue à l’issue de la crise postélectorale de 2011, avait été libérée le 8 août 2018 à la suite d’une amnistie prise par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, alors qu’ elle était sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Suite à l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé par la CPI, la juridiction pénale internationale a abandonné les charges contre l’ex-Première date de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.

Elle a avoué qu’ elle voulait effectuer des déplacements à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, mais était empêchée par ce mandat d’arrêt de la CPI. Dans son pays, comme en Afrique, en Europe ou encore aux États-Unis, des sections « Ehivet capable » sont installées.  

La cérémonie vise à commémorer le 3e anniversaire de sa sortie de prison après la crise postélectorale de 2011 et baptiser chaque 8 août « Simone day », aux fins de célébrer la femme leader engagée en politique. 

« J’approuve cette idée et je souscris à cette initiative », a déclaré Mme Simone Ehivet Gbagbo, qui estime que la femme en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire « se trouve dans un complexe d’infériorité à cause des pesanteurs socio-culturelles ». 

La cérémonie s’est tenue à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. A cette occasion, elle a remercié ses parents pour leur soutien lors de son incarcération ainsi que la diaspora. « Ehivet capable » est présente au Canada, Niger, aux USA, au Congo et en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: 56 750 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.Ces épreuves ont été lancées, tôt lundi, au Lycée classique d’Abidjan dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara.

« Evitez toute tentative de fraude », a lancé le ministre aux candidats dans les salles de composition qu’il a visitées, ajoutant, «ne soyez pas stressés car vous êtes évalués sur ce que vous avez vu pendant l’année scolaire».

« Cette année nous avons une augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année dernière », a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  s’adressant à la presse.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%. 

Après la commune de Cocody, le ministre s’est rendu à l’école William Pointy de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne pour s’assurer également du bon déroulement de cet examen.

« Cette année, j’ose espérer que les choses iront mieux. Ca devrait être le cas pour la simple raison que l’année dernière, la chute (des résultats) était due notamment à l’impact négatif de la Covid-19 sur les apprentissages. Cette année l’impact de la Covid-19 sur les apprentissages a été beaucoup amoindri », a expliqué le ministre Adama Diawara.

« L’année dernière nous avons procédé à une lutte acharnée contre la fraude. Cette année ça sera encore le cas. Il faut faire en sorte que les résultats qui sont affichés soient en co-relation avec le niveau d’apprentissage de nos apprenants », a poursuivi le professeur Adama Diawara.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

Dans la foulée de cette visite dans des centres de composition, le ministre a annoncé une prochaine réforme du BTS grâce à un financement de la Banque mondiale. Des innovations sont attendues à l’issue de cette réforme.

« Cela consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ». 

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.