Football ivoirien: le club AFAD devient AFAD-Plateau

Le club ivoirien de football AFAD devient AFAD-Plateau, à la suite d’une augmentation de 100% de l’apport de la mairie du Plateau, le centres des Affaires d’Abidjan, dans ce club, et de son implication dans sa gestion.

L’ambition de la mairie du Plateau en intégrant les organes de gestion du club de l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD) est d’en faire l’un des plus grands de Côte d’Ivoire et de l’Afrique.  

Dans cette optique, la mairie de la commune du Plateau et l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD), ont procédé le 27 août 2021, dans un établissement hôtelier de la place, à la signature d’une convention de partenariat. 

Cet accord qui lie les deux entités a été signé par le président de l’AFAD, M. Jacques Anouma, ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) et par le député-maire de la commune du Plateau, M. Jacques Gabriel Ehouo. 

Cette convention signée est l’aboutissement de plusieurs mois de discussions entre les deux parties. La mairie du Plateau qui subventionnait déjà le club depuis plusieurs années a accru de 100% son apport dans ce club. 

La mairie du Plateau s’impliquera désormais dans la gestion et le développement de l’AFAD. Le premier vice-président senior et membre fondateur du club, Idriss Yacine Diallo, a présenté à cette occasion le nouveau logo de l’AFAD.  

M. Jacques Anouma, président de l’AFAD, a remercié le Conseil municipal du Plateau pour avoir répondu favorablement à leur sollicitation et a indiqué que ce partenariat cadre bien avec les ambitions du Comité exécutif du club. 

Ce partenariat vise à apporter un nouveau modèle économique et un nouveau cadre de management, plus adapté et plus propice au développement du club, a fait savoir M. Anouma. 

M. Ehouo, le premier magistrat de la commune du Plateau, est devenu par la signature de cet accord le 3ème vice-président et président du Comité stratégique de dévéloppement de  l’AFAD.

Le député-maire du Plateau s’est réjoui des opportunités qu’offre ce partenariat qui s’inscrit dans la vision écocitoyenne du Conseil municipal du Plateau, notamment la formation, la détection et l’insertion des jeunes au niveau sportif.

Cette convention, dira-t-il, a également pour but de promouvoir la commune du Plateau, qui abrite en son sein le mythique stade Félix Houphouët-Boigny et qui a produit des talents comme les frères Yaya et Kolo Touré, Wilfried Bony, Igor Lolo, Angban Vincent. 

M. François Allah, le directeur de Cabinet du ministère de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, représentant le ministre Paulin Claude Danho, s’est félicité de cet acte, soutenant que le sport a besoin d’être structuré.

Le représentant du ministre des Sports a fait observer que la vision du gouvernement est de faire en sorte que ce secteur soit une industrie qui crée des emplois, invitant tout un chacun à soutenir ce genre de projet.  

Covid-19: 8 morts et 290 cas en 24 heures en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré huit morts de la Covid-19 et 290 nouveaux cas en 24 heures, selon un communiqué officiel publié, samedi.

Selon ce communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce «samedi 28 août 2021, 290 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 927 échantillons prélevés soit 5,9 % de cas positifs, 98 guéris et 8 décès ».

A la date du 28 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 54 856 cas confirmés dont 53 119 personnes guéries, 424 décès et 1 313 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 888 751.

Le 27 août, 8 793 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 310 778 doses du 1er mars au 27 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », poursuit le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: lancement de la construction de 10 Agoras

Les travaux de construction de 10 Agoras en Côte d’Ivoire ont été lancés officiellement vendredi à Abidjan, lors d’une cérémonie de pose de la première pierre au Lycée technique de Yopougon, dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne.

Le lancement de ce programme s’est tenu en présence de M. Paulin Claude Danho, ministre ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, et de M. Koffi Nguessan, le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.  

A cette cérémonie qui marque le début de la construction de ces dix prochaines infrastructures socio-sportives en Côte d’Ivoire, ont également pris part le premier adjoint au maire de Yopougon, le représentant de l’ambassadeur de France et M. Régis Charpentier, président de Winwin Afrique, « promoteur » de ce projet. 

Ce programme sera réalisé dans à Abidjan et dans des communes de l’intérieur du pays. Sa concrétisation a eu lieu en juillet 2019 par l’inauguration de l’Agora de Koumassi, en présence de Emmanuel Macron. 

Dans ces Agoras, seront construites des infrastructures sportives, culturelles et un écosystème social. Ces lieux seront également un espace de formation des jeunes sur des thématiques liées à l’enjeu du développement durable. 

M. Paulin Danho a d’ailleurs annoncé, dès le mois prochain, la rénovation, l’équipement et la construction des infrastructures sportives de proximité sur le plan national pour une valeur de 45 milliards Fcfa. 

La Côte d’Ivoire qui abrite la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en 2023, a engagé plus de 350 milliards de Fcfa pour la construction et la réhabilitation d’infrastructures sportives devant accueillir cette grande messe sportive. 

Le président de Winwin Afrique, M. Charpentier, a indiqué que ces Agoras accueilleront des  boutiques d’associations et des ONG. ?Néanmoins dans chaque commune, les aménagements seront adaptés selon les attentes des populations. 

Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage Koffi Nguessan, a précisé que cet Agora est destiné aux élèves du lycée technique de Yopougon et à l’ensemble des populations. Il a révélé avoir sollicité la construction de cet Agora dans ce lycée. 

Cette pose de première pierre des Agora intervient après le succès de l’ouverture au public du démonstrateur dans la commune de Koumassi (Sud Abidjan). Cinq seront construites dans des communes d’Abidjan (Port-Bouët, Yopougon, Abobo, Attecoubé) et cinq autres dans les communes de Béoumi, M’Batto, Boundiali,  Touba, Dimbokro et Guiglo. 

Les chantiers des dix sites commenceront simultanément afin de pouvoir livrer ces infrastructures début 2023. Pour mener à bien ce projet, la société Winwin Afrique s’est associée avec la Société Alamo pour les études et la construction des infrastructures. 

Cet événement illustre la volonté du gouvernement ivoirien d’offrir aux citoyens des infrastructures sportives de proximité avec pour objectif le déploiement du programme et la construction à terme, de 91 Agoras à travers le pays.

Le programme “AGORA” s’inscrit dans le cadre général de la Politique Nationale du Sport de la Côte d’Ivoire et du PAPMAS (le Programme d’Appui à la Promotion du Sport pour Tous et du Sport de Masse). 

Gbagbo dénonce l’extrémisme politique chez des partisans

L’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a dénoncé samedi l’extrémisme politique chez des partisans, lors d’une rencontre avec des chefs Wê et des populations de la Région du Guémon et du Cavally, à Mama, son village natal, dans l’Ouest du pays.

« Il y a des fois où on est là et puis dans nos régions, certains sont devenus extrémistes. On dit ah non, celui-là il est FPI (opposition) ou il est Pdci, il est trop grave, or nos parents sont les mêmes, nos coutumes sont les mêmes », a déclaré M. Gbagbo dans un discours. 

L’ancien président ivoirien a salué ses amis, venus le soutenir, surtout ceux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), leur demandant de dire « des merci au président Bédié », chef du Pdci.  

Pour M. Gbagbo, « on peut même s’asseoir et puis discuter, aller au palmier ensemble, mais ici quand tu vas inviter quelqu’un qui est du Pdci pour t’accompagner au palmier, il va croire que tu vas l’empoisonner, or c’est autour du bandji (jus du palmier) que vous pouvez discuter de vos différends et les régler ».

« Dans nos contrées, ici, on n’est pas comme ça. Donc, je vous remercie d’être venus, je remercie aussi tous les Wê, tous mes frères, tous mes camarades qui sont venus, tous les Bété qui sont venus pour m’aider à accueillir mes étrangers », a-t-il ajouté.

M. Gbagbo s’est dit « heureux » de recevoir, à Mama, son village natal les populations Wê et certains de leurs chefs coutumiers, qui a cette occasion, lui ont fait un « rituel de purification » après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), le 31 mars 2021. 

Il était à la prison de shewingen, durant dix ans, pour des chefs d’accusation de crimes contre l’humanité perpétrés lors de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts. 

L’ancien président, recevant les populations Wê, a dit qu’ils sont des « martyrs » de ces violences post-électorales. Historien de formation, il a exhorté les intellectuels à étudier cette crise et à expliquer les causes profondes de cette crise.

« Les solutions sont encore devant, il faut qu’on les cherche et on les retrouve. Un être humain qu’on tue, on doit dire pourquoi on l’a tué », a-t-il dit, avant de s’interroger « pourquoi, pour un poste, je vais tuer. Ce pourquoi on doit trouver une explication ».

« J’appelle tout le monde à prendre son sang froid, à s’asseoir et à réfléchir », a-t-il lancé, avouant qu’un moment, il s’était dit quand « les Wê ont beaucoup de forêts et les gens veulent les attaquer et prendre leurs forêts; si c’est ça, je continue de réfléchir ».

Le peuple, soutiendra-t-il, a « payé un grand prix » dans les crises socio-politiques et il faut rechercher la fin du cycle des morts. Et pour ce faire, « il faut abandonner l’idée de coûte que coûte (occuper un poste électif et surtout la magistrature suprême) ».  

Il a promis arriver dans les régions du Guémon et du Cavally, et faire des tours dans les départements pour, surtout, écouter les populations relativement aux différentes crises socio-politiques qu’a connues le pays.

La délégation du Pdci était conduite par M. Désiré Gnonkonté qui avait à ses côtés M. Simon Doh, président du groupe parlementaire de cette formation politique et de Denis Kah Zion, patron d’un groupe de presse proche du parti. 

A cette rencontre, était également présent Éric Kahé, ancien ministre du Commerce sous l’ère Laurent Gbagbo, un fils de Duékoué (Ouest). Lors des violences post-électorales de 2010-2011, la ville de Duékoué a enregistré des centaines de morts. 

Rentré en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo multiplie des rencontres avec différentes couches sociales pour prôner la cohésion sociale. Il a déjà rencontré l’ex-président Henri Konan Bédié et l’actuel chef d’Etat, Alassane Ouattara. 

UPU: fin du 27e Congrès avec l’adoption de la « Stratégie postale d’Abidjan »

Les lampions se sont éteints vendredi sur le 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) avec la « Stratégie postale d’Abidjan » qui devrait courir sur la période 2021-2025.

Plus de 160 pays ont été enregistrés sur 192 Etats membres de l’UPU, soit un taux de 83% de participation, selon les organisateurs. Au cours de la session plénière marquant la clôture de l’événement, les délégations ont salué une « merveilleuse hospitalité de la Côte d’Ivoire ». 

Pour le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, qui a procédé à la clôture du congrès, ce « franc succès » est une « réussite de l’Afrique ». Il a relevé que le congrès, la première réunion hybride de l’UPU, a mobilisé quelque 900 personnes en présidentiel. 

L’e-commmerce est l’enjeu central de ce 27e Congrès de l’UPU. La Stratégie postale d’Abidjan repose sur trois piliers, notamment le renforcement du mandat de l’UPU, celui du fournisseur et l’amélioration de l’industrie postale.

Le 27e Congrès de l’organisation a permis de traiter, entre autres, les questions des frais des terminaux, le budget de l’Union, la contribution des membres, l’égalité du genre, et de renouveler les instances de l’UPU. 

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a salué « l’esprit de consensus » qui a prévalu pendant les travaux pour répondre aux défis de l’UPU dans un contexte de baisse des volumes des courriers postaux.

Le Japonais Masahiko Metoki a été élu directeur général de l’Union postale universelle par les congressistes qui ont consacré au poste de vice-directeur général de l’organisation M. Osvald Marjan de la Slovénie.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays africain à abriter le congrès de l’UPU après l’Égypte qui a accueilli pour la première fois cette rencontre sur le continent, en 1934. L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao, occupe le poste de Président du Conseil d’administration de l’UPU. 

Le 28e congrès se tiendra à Dubaï, dans les Émirats Arabes unis. Le pays a été désigné à la suite d’un vote, devant la Russie. Les Emirats arabes unis promettent une « aventure inoubliable » lors de cette session. 

L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao nouveau PCA de l’Union postale universelle

L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao, a été désigné jeudi Président du Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU), à l’occasion du 27e Congrès de l’organisation à Abidjan.

M. Isaac Gnamba-Yao est l’actuel directeur général de La Poste de Côte d’Ivoire. Il a été désigné lors d’une plénière, au cours de laquelle les membres du Conseil d’administration de l’UPU ont été retenus. 

Le nouveau PCA de l’UPU a témoigné sa gratitude aux autorités ivoiriennes qui lui ont fait confiance et salué l’ensemble des postiers de Côte d’Ivoire, qui sans eux le regard ne serait pas porté sur sa personne.

« C’est maintenant que le travail commence et nous devons retrousser les manches parce que la responsabilité est très grande », a déclaré à la presse M. Isaac Gnamba-Yao, ajoutant que le défi, c’est de travailler avec l’ensemble des membres du Conseil.

Il aura pour challenge d’œuvrer à la réalisation optimale de la stratégie postale d’Abidjan dessinée lors de ce 27e Congrès de l’UPU et qui devrait courir pendant les quatre prochaines années. 

S’adressant à l’auditoire, M. Isaac Gnamba-Yao a demandé aux congressistes de « garder durant ces quatre ans l’esprit d’Abidjan », notamment le succès de la rencontre qui a resserré les liens de confraternité.

Le développement de l’e-commerce a constitué un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui s’achève à Abidjan ce 27 août 2021. Durant les 4 années à venir, le Conseil d’administration devrait soutenir cet objectif.

Confrontée depuis des années à la baisse des volumes de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Le nouveau directeur général de l’UPU, le Japonais Masahiko Metoki veut faire du digital une clé de réussite des projets du secteur postal. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874, elle constitue l’une des plus anciennes organisations internationales; et veut permettre aux différentes couches sociales de bénéficier des services postaux. 

Côte d’Ivoire: Al Moustapha mis sous mandat de dépôt pour usage de faux

L’homme d’affaires ivoirien Touré Aladji Moussa Moustapha dit Al Moustapha, impliqué dans un usage frauduleux des droits d’exonération des Sénateurs, a été mis sous mandat de dépôt.

« Déféré à mon parquet, j’ai requis à l’encontre du sieur Touré Al Moustapha et autres, l’ouverture d’une information judiciaire au Pôle Pénal Économique et Financier (PPEF) avec mandat de dépôt pour les faits de faux et usage de faux », indique une note du procureur de la République, Christophe Richard Adou. 

Selon la note du Parquet, il lui est reproché d’avoir fait usage de faux de documents administratifs. Il est également accusé d' »escroquerie portant sur du numéraire, corruption et blanchiments de capitaux ». 

Les investigations menées ont démontré qu’il avait mis en place un « réseau de faussaires, qui produit et commercialise de fausses attestations d’exonération de sénateurs auprès de particuliers, lesquels s’en servent pour contourner la procédure douanière en matière d’importation de véhicules », soutient le procureur.  

Par ailleurs, « l’enquête a  démontré l’implication de certains sénateurs, qui, en violation de l’incessibilité  du droit à l’exonération, ont cédé à de tierces personnes  moyennant rémunération, des documents,   occasionnant ainsi un préjudice financier important à l’administration douanière », poursuit le texte. 

Le 22 janvier 2020, le Parquet d’Abidjan était saisi par le secrétaire général du Sénat, d’une plainte contre inconnu pour des faits de faux et usage de faux commis dans des documents administratifs, usurpation de titre ou de fonction et escroquerie portant sur du numéraire.

Il expliquait que selon la réglementation en vigueur, les sénateurs bénéficient d’une exonération des droits et taxes douaniers sur l’achat d’un véhicule neuf à l’importation durant la législature en cours.

 A la date du 28 novembre 2019, le secrétariat général du Sénat était saisi par un courrier de la direction générale des douanes indiquant que des attestations reçues comportaient plusieurs irrégularités, découlant notamment du fait, souligne la note. 

Il ressort que certains véhicules ne correspondaient pas aux caractéristiques techniques de ceux figurant sur les attestations d’exonération signées par ses soins au profit des Sénateurs concernés. 

En outre, il y avait de fausses pièces nationales d’identité et cartes professionnelles au nom de Sénateurs qui avaient été produites à la douane en vue de bénéficier des droits d’exonération. 

Des personnes figurant sur la liste des Sénateurs comme ayant bénéficié d’exonération, produite par la douane, n’avaient pas la qualité de Sénateur, révèle l’enquête qui mentionne que la signature du secrétaire général du Sénat avait été falsifiée sur certaines attestations d’exonération. 

« Les bénéficiaires des attestations frauduleuses de même que toutes les personnes impliquées dans cette  fraude font l’objet de recherches en vue de leur faire subir toute la rigueur de la loi pénale », prévient le procureur de la République. 

 Le procureur annonce que « s’agissant des sénateurs impliqués dans ces faits, qu’une demande aux fins d’autorisation de poursuite sera adressée au Sénat, conformément à l’article 145 alinéa 1 du Règlement du Sénat en date du 26 juin 2018 ».

28e congrès UPU: les Émirats Arabes unis promettent une « aventure inoubliable »

Les Émirats et Arabes unis, pays hôte du 28e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), en 2025, offriront une « aventure inoubliable », a assuré jeudi à Abidjan le PDG de Émirates post Group, Abdulla Alashram.

« Le gouvernement a promis de faire du 28e congrès de l’UPU une aventure inoubliable », a dit M. Abdulla Alashram, indiquant qu' »il y aura beaucoup de travail à faire au niveau de la logistique, mais il y aura aussi beaucoup de divertissements ». 

« Nous sommes vraiment content de savoir que nous allons abriter à Dubaï la prochaine édition de ce congrès », a-t-il ajouté, faisant remarquer que le travail de préparation a commencé dès la désignation du pays. 

Pour lui, le 27e congrès postal de l’organisation qui se déroule à Abidjan du 9 au 27 août 2021 a été « un succès » dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui a été vraiment un défi pour tous les pays du monde entier. 

Dans les Émirats Arabes unis, le secteur de la poste joue un rôle important dans la croissance du pays. Les études montrent qu’en 2022, la valeur issue de la logistique s’établira à environ 6 milliards de dollars. 

La poste des Émirats Arabes unis, dira-t-il, s’assure de mettre à disposition, des services pour toutes les classes sociales. Le pays  compte plus de 90 bureaux de vote.

Selon le PDG de Émirates post Group, Abdulla Alashram, sa structure compte 3.000 employés. L’institution envisage de développer 500 points électroniques pour dynamiser les services postaux au plan local.  

Les Émirats Arabes unis ont remporté le 24 août 2021 le vote des membres de l’UPU, devant la Russie, lors d’un scrutin qui a eu lieu à une plénière, à l’occasion du 27e Congrès de l’Union à Abidjan. 

Sur 132 pays membres de l’Union postale universelle ayant pris part au suffrage, les Émirats Arabes Unis, ont été crédités de 63 voix contre 56 voix pour la Russie. Treize abstentions ont été enregistrées. 

Après la Côte d’Ivoire qui accueille le 27e Congrès de l’UPU du 9 au 27 août 2021, pour la deuxième fois sur le continent africain après l’Égypte en 1934, l’Asie accueillera le 28e congrès en 2025.    

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

Affaire nouveau parti: Gbagbo « travaille » à mettre en place un think tank

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait annoncé sa rupture avec le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti qu’il a fondé, « travaille » à mettre en place un think tank, un comité de réflexion, sur son nouveau parti.

Dans une note, Assoa Adou, un très proche collaborateur de M. Gbagbo, et secrétaire général d’une frange du FPI, dément la mise en place d’un organe dans le cadre des préparatifs du Congrès constitutif du nouveau Parti annoncé par l’ancien président ivoirien.  

« Il n’en est rien. M. Laurent Gbagbo, entouré de ses collaborateurs, travaille actuellement à la mise en place d’un comité qui sera chargé de lui faire des propositions en vue de l’organisation pratique dudit Congrès », mentionne-t-il.  

Selon M. Assoa Adou, « les conclusions de ces travaux seront communiquées, le moment venu, par le président Laurent Gbagbo lui-même ». L’annonce de la formation d’un nouveau parti par M. Gbagbo, est une invitation entre des militants à choisir les deux factions. 

Le camp du FPI, conduit par Affi Nguessan, le président statutaire, a entériné « la rupture » avec Laurent Gbagbo, à la suite de sa décision de créer une autre formation politique, à l’issue d’une session du Comité central du parti.  

M. Affi, ancien Premier ministre ivoirien, a déclaré ne pas être d’accord avec la vision de M. Gbagbo concernant son « modèle de leadership » au sujet de la crise que connaît le Front populaire ivoirien, ironisant qu' »on fait croire que j’ai un deal avec le pouvoir ». 

« Ma ligne et ma démarche sont celles de la renaissance de notre parti au service de l’alternance pour une nouvelle espérance. De ce point de vue, même si une rupture peut s’apparenter à une forme de deuil, elle comporte aussi une dimension libératrice », a-t-il martelé. 

Depuis mardi, M. Affi a entamé, dans la Région de Moronou, dans le centre-est ivoirien, des rencontres d’informations auprès des chefs de village et leaders d’opinion ainsi que des militants du FPI. Ses rencontres s’achèvent dimanche.

De son côté, M. Gbagbo échange samedi prochain avec les populations Wê des Régions du Guemon et du Cavally (Ouest ivoirien), à Mama, dans son village natal. Cette rencontre se veut une entrevue avec ses militants depuis son retour en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021. 

La Côte d’Ivoire veut accueillir la Rencontre des entrepreneurs francophones en 2022

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi a exprimé à Paris la volonté de la Côte d’Ivoire d’accueillir la prochaine Rencontre des entrepreneurs francophones (REF) en 2022.

Le chef du gouvernement ivoirien a exprimé cette volonté lors de la première rencontre des entrepreneurs francophones tenue les 24 et 25 août 2021 dans la capitale française où des dirigeants et entrepreneurs étaient rassemblés.

« Je voudrais vous proposer que cette rencontre qui en appelle forcément d’autres, puisse désormais se tenir alternativement sur les deux rives de notre monde francophone », a-t-il déclaré.

La Côte d’Ivoire « vous convie ainsi, toutes et tous, en 2022 à Abidjan pour, à l’air libre de cette Afrique nouvelle qui a soif d’ambitions et de progrès, voir grandir ces projets d’une Francophonie économique toujours plus conquérante et rayonnante », a ajouté M. Achi, accompagné par plusieurs entrepreneurs ivoiriens.

Poursuivant, il a invité les  gouvernants à tout mettre en œuvre pour que cette rencontre ne soit pas un simple sommet de plus, et de toujours favoriser cette communauté économique francophone.

Selon lui, il faudra doter à terme cette Rencontre d’un cadre institutionnel novateur, paritaire entre secteur privé et pouvoirs publics, « pour amplifier nos succès ».

 « A vous, entrepreneurs francophones, de faire vivre cette nouvelle Francophonie économique pour en faire un espace de prospérité et d’inclusivité», a conclu le premier ministre ivoirien.

Cette Rencontre a constitué l’occasion d’engager avec des décideurs politiques, organisations patronales, structures d’appui aux entreprises et entrepreneurs francophones un débat interactif et contradictoire sur les enjeux du développement des affaires au sein et entre les pays francophones, ainsi que les pistes d’action mobilisatrices et novatrices à mener à cet effet.

Les membres de la délégation ivoirienne ont participé à plusieurs panels et tables rondes inscrits au menu de ces assises. Jean-Marie Ackah, président de la Société ivoirienne de production animale (SIPRA), également président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien) a participé au débat sur la souveraineté alimentaire entre les pays francophones.

Le polytechnicien Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), a participé à la table ronde sectorielle autour du thème, « hydrogène : énergie d’aujourd’hui et de demain ? », quand Alassane Doumbia, président du Groupe SIFCA a pris part au débat sur « l’industrie au cœur de la relance ».

La digitalisation et la cybersécurité des opérations de transit maritime, les enjeux et les perspectives de la logistique internationale ainsi que les atouts de la francophonie et les synergies dans les relations portuaires et logistiques ont également meublé une autre table ronde à laquelle a participé Hien Yacouba Sié, directeur général du Port d’Abidjan.

La REF 2021 a mis à l’honneur la Francophonie économique en présence d’une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Wallonie-Bruxelles, Cambodge, Cameroun, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Liban, Madagascar, Maroc, Maurice, Monaco, Québec, G-5 Sahel patronal, République du Congo, Sénégal, Suisse, Togo, Tunisie), composées chacune d’une délégation d’une quinzaine d’entreprises.

UPU: Metoki, nouveau DG, promet un « avenir radieux » de l’organisation

Le nouveau directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), le Japonais Masahiko Metoki, a promis mercredi un « avenir radieux » de l’organisation, après son élection, lors du 27e Congrès de l’Union à Abidjan.

M. Metoki s’est dit conscient que « le volume de courriers baisse dans le monde ». Il envisage de mettre en place un think tank, un groupe de réflexions qui générera des idées pour apporter des solutions spécifiques que connaît chaque pays.

Le secteur postal a beaucoup d’opportunités pour se développer en dépit des problématiques, a fait observer le nouveau directeur général de l’UPU, qui compte apporter des solutions aux fins de donner à cette entité un « avenir radieux ». 

Il est le premier directeur général du Bureau international de l’UPU issu de l’Asie pacifique. Le Japonais souhaite écouter les voix de toutes les régions et porter leurs besoins autant que possible.

« Chaque pays a ses problèmes » et ses défis, a-t-il insisté, promettant étudier avec son staff leurs différentes problématiques. Il a soutenu que les aspects financiers sont à la charge des gouvernants, l’UPU apporte son expertise. 

M. Metoki a admis que « très peu de gouvernements accordent une aide financière » à la poste. Pour ce faire, il appelle les patrons des Postes locales à saisir les opportunités post-Covid-19 pour relancer leurs activités et améliorer la qualité de leurs services.

Pour lui, la digitalisation est une clé des réponses au développement du secteur postal universel.  Il envisage également impulser la formation du personnel et surtout créer une relation dans ce sens entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement.

Le vice-directeur général du Bureau international de l’UPU élu est M. Osvald Marjan de la Slovénie. Il a été élu au second tour du vote avec 86 voix devant le Camerounais Younouss Djibrine, crédité de 47 voix et Marcela Maron  (argentine), qui a obtenu 21 voix.

Au premier tour pour le poste de vice-directeur général, M. Marjan est arrivé en tête avec 74 voix devant le Camerounais Younouss Djibrine, 46 voix, et Marcela Maron, 28 voix. L’Ukrainien Vladyslav Dubenko qui a obtenu 5 voix a été éliminé pour le second tour. 

Pour sa part, M. Marjan compte contribuer à « faire grandir l’e-commerce », une niche où il y a beaucoup d’opportunités, tout en mettant l’accent sur les infrastructures publiques qui peuvent être gérées de manière plus efficace. 

La Côte d’Ivoire abrite le 27e Congrès de l’Union postale universelle qui s’est ouvert le 9 août et qui s’achève le 27 août prochain. 

Côte d’Ivoire: 3.843 fraudeurs d’électricité interpellés à fin juillet 2021

En Côte d’Ivoire, 3.736 fraudeurs d’électricité s’étant acquittés de leur facture fraude ont été relaxés, tandis que 107 autres ont été déférés sur la période de janvier à juillet 2021, soit un total de 3.843 fraudeurs, confie M. Sékongo Tannignigui, directeur adjoint de la lutte contre la fraude à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), dans un entretien à APA.

Certains citoyens se disent victimes de fraudes faites par d’anciens locataires qu’on leur impute à la suite de contrôle, alors comment s’assurer que son compteur n’est pas truqué et éviter de tomber sous le coup d’une poursuite judiciaire ?

A ce propos, je voudrais évoquer la responsabilisation. Quand vous prenez un nouvel appartement, il est de bon aloi que vous demandiez une action de contrôle avant d’y entrer, pour savoir si le précédent locataire était connecté de façon illicite ou non.

De ce fait, notre équipe technique vous permet d’avoir un état des lieux qui est gratuit. D’ailleurs, nous recevons chaque jour des sollicitations de personnes qui souhaitent qu’on vienne avant qu’ils ne paient leur caution.

Sinon, si vous êtes dans la maison après des jours ou des mois et qu’une opération de contrôle arrive et que vous n’avez pas fait l’état des lieux, et qu’on constate une fraude, c’est Dieu seul qui peut témoigner si c’est vous ou pas.

Si on a fait l’état des lieux et qu’on découvre une fraude, cette fraude a engagé un manque à gagner, donc il y a quelque chose que l’actuel locataire doit payer sur cette période où il a consommé sur la fraude, du fait que cette fraude était là, et il a bénéficié de cette réduction de consommation.   

Cependant, il n’y aura pas de poursuite judiciaire contre le locataire qui a sollicité l’opération de contrôle. Mais par contre, nous allons prendre les éléments du précédent locataire et ouvrir des enquêtes pour le rechercher. 

Il faut, néanmoins, des documents attestant de la date d’entrée dans la maison, sinon quand on ne connaît pas la date de début, la réglementation requiert de prendre un délai d’un an pour évaluer la facture de fraude.

Des particuliers tout comme des entreprises ou des industriels sont impliqués dans la fraude sur l’électricité, peut-on avoir des statistiques sur ces différentes catégories ?

Pour la fraude sur l’électricité, de janvier à fin juillet 2021, nous sommes à 3.843 fraudeurs en Côte d’Ivoire qui ont été interpellés. Et sur Abidjan, nous sommes à 2.266 fraudeurs et l’intérieur du pays, 1.577 fraudeurs.

Il y a des usines qui sont aussi impliquées dans la fraude. Concernant les arrestations, le taux dans les quartiers péri-urbains est légèrement supérieur à celui des quartiers structurés. Par contre, les consommations de fraudes qui sont faites dans les quartiers structurés sont élevées.

La fraude touche donc toutes les couches sociales. Aujourd’hui, on a des usines, des directeurs généraux, des commissaires, de hauts cadres de l’administration publique comme privée. Toute l’année 2020, il y a eu 5.141 fraudeurs qui avaient été interpellés sur Abidjan comme à l’intérieur du pays.

Il y a trois grands groupes de fraudeurs, les revendeurs illicites d’électricité qui se raccordent sur le réseau électrique et distribuent l’électricité. Eux, quand ils sont pris, ils sont déférés pour être jugés, mais leurs clients, les receleurs, quand ils sont pris en fraude, ont la possibilité de solder leur facture fraude et de recouvrer la liberté. Également, les clients de la CIE ont la possibilité de solder et de recouvrer la liberté.

Combien de fraudeurs, selon les statistiques, ont été interpellés, jugés et condamnés, dans le cadre de la lutte contre la fraude sur l’électricité en Côte d’Ivoire depuis le début de l’année 2021 et en 2020 ? 

Du 1er janvier au 31 juillet 2021, 107 personnes ont été déférées dont trois agents CIE, 28 clients CIE, 07 revendeurs, 45 receleurs et 24 autres personnes. Au cours de l’année 2020, 103 individus ont été déférés parmi lesquels 97 ont été condamnés. A ces forfaits, étaient impliqués 1 agent CIE, 11 clients CIE, 11 revendeurs, 68 receleurs et six autres personnes.

Il faut comprendre de ces chiffes, que la majorité des interpellés optent librement pour le règlement à l’amiable en payant à la CIE la facture fraude, interrompant ainsi la procédure judiciaire qui est entamée dès leur interpellation. En somme pour l’année 2020 sur les 5.141 fraudeurs interpellés, 5.038 ont opté pour le paiement de la facture fraude et 103 sont restés dans la procédure judiciaire.

Plusieurs compteurs étant électroniques, quelles garanties donnez-vous aux consommateurs qu’il n’y a pas de manipulations sur vos terminaux de tiers à distance ?

Aujourd’hui, si quelqu’un manipule des compteurs, nous avons des alertes que nous exploitons. Nous faisons l’analyse des données. Donc, nous sommes informés grâce à une traçabilité digitale que tel compteur a subi tel type d’action.

Si l’alerte que nous recevons va dans le sens d’une fraude, c’est sûr que l’exploitation des données sera engagée vers une action de contrôle qui va permettre d’interpeller cette personne. Aujourd’hui, aucun client ne peut échapper au contrôle.

Plusieurs ménages et opérateurs économiques disent que le coût de l’électricité est élevé en Côte d’Ivoire. N’est-ce pas ce qui provoque de plus en plus de fraudes ? Et que fait votre compagnie pour réduire la fraude sur l’électricité ?

Je ne veux pas rentrer dans cette polémique du coût de l’électricité. Mais, frauder c’est voler. Il n’y a pas de justification face au vol. Donc, on ne peut pas prendre le coût de l’électricité pour justifier cette action. 

L’Etat engage des ressources financières pour produire l’électricité. Ce qu’ils disent ne tient pas. Il est mis en place un projet puissant appelé le Programme électricité pour tous (PEPT) qui permet pour ceux qui ont des revenus faibles d’obtenir un compteur à zéro franc à l’acquisition.

C’est donc un moyen pour sortir de la fraude les populations qui n’ont pas assez de moyens financiers, d’avoir un compteur d’électricité. Ce programme offre un accès facile à l’électricité. Donc, ce projet est une solution alternative à la fraude.

Ceux qui continuent de frauder, il y a une volonté. Par ailleurs, les populations ont la possibilité de solder leur facture, dans les exploitations, de façon échelonnée. Il y a beaucoup d’espoirs que la fraude va disparaître.

Avant, on travaillait avec des moyens beaucoup mécaniques, mais aujourd’hui, tous ces moyens mécaniques sont transformés avec la digitalisation. Donc, le taux de détection s’est beaucoup amélioré et de plus de 100%.

La 3e vague de la Covid-19 fait 11 décès en Côte d’Ivoire, mercredi

Onze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, mercredi, par le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

La Côte d’Ivoire connait sa troisième vague de la pandémie à Covid-19 depuis quelques mois.  Selon un communiqué transmis à APA, le ministère « a enregistré ce mercredi 25 août 2021, 251 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 914 échantillons prélevés soit 6,4 % de cas positifs, 133 guéris et 11 décès ».

A la date du 25 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 54 038 cas confirmés dont 52 834 personnes guéries, 413 décès et 791 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 875 540.

Le 24 août 2021, 5 415 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 293 296 doses du 1er mars au 24 août 2021.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène pet de la couverture maladie universelle invite par ailleurs, toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination sur l’ensemble du territoire national où la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Relance post-Covid : 23 milliards de DTS du FMI à l’Afrique

Le Fonds monétaire international (FMI) va verser aux pays africains 23,73 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 33,66 milliards de dollars US, pour financer notamment leurs achats de vaccins contre la Covid-19.Sans surprise, les deux géants du continent que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria, sont les plus gros bénéficiaires de l’assistance du Fonds monétaire international. Pretoria et Abuja vont respectivement recevoir 2,92 milliards de DTS (4,15 milliards de dollars) et 2,35 milliards de DTS (3,34 milliards de dollars).

Ils sont suivis par l’Egypte, l’Algérie et la Libye avec des avoirs estimés respectivement à 1,95 milliard de DTS (2,77 milliards de dollars), 1,88 milliard de DTS (2,66 milliards de dollars) et 1,51 milliards de DTS (2,14 milliards de dollars).

Le top 10 des plus importants bénéficiaires de cette allocation en DTS sur le continent est complété par la République démocratique du Congo (1449 millions de dollars), la Zambie (937,6 millions de DTS/1330 millions de dollars), le Maroc (857,2 millions de DTS/1216 millions de dollars), l’Angola (709,4 millions de DTS/1006 millions de dollars) et le Ghana (707,3 millions de DTS/1003 millions de dollars).

Dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), la Côte d’Ivoire, grâce à son poids économique, reçoit la part la plus importante avec une allocation équivalente à 884,3 millions de dollars, soit près de 496 milliards FCFA.

Elle est suivie par le Sénégal qui pourra renforcer ses réserves de change à hauteur de 440 millions de dollars. Dans le même sillage, on retrouve successivement le Mali avec 254 millions de dollars, le Togo pour 200 millions de dollars, le Niger doté de 179 millions de dollars, le Bénin avec 168 millions de dollars et le Burkina Faso qui bénéficie de 164 millions de dollars.

Le Fonds monétaire international a procédé depuis ce 23 août 2021 à l’injection record d’une liquidité de 456,5 milliards de Droits de tirage spéciaux (DTS) estimés à 650 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

A travers ces fonds, le FMI espère renforcer la stabilité du système monétaire international face aux dégâts économiques et sociaux sans précédent causés par la pandémie de la Covid19. Cette injection historique, qui est la réponse de l’institution de Bretton Woods à la grave crise sanitaire que connaît actuellement le monde, vise à compléter les réserves de change des pays membres du FMI.

Cette manne financière constitue donc une véritable bouffée d’oxygène pour les pays dont le compte des transactions courantes est structurellement déficitaire comme la plupart des pays en développement.

Le Japonais Masahiko Metoki élu à Abidjan DG du Bureau de l’UPU

Le Japonais Masahiko Metoki a été élu mercredi directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), à l’occasion du 27e Congrès de l’organisation à Abidjan.

M. Metoki a été avec 102 voix, devant le Suisse Pascal Clivaz, vice-directeur général, qui a été crédité de 40 voix. Il est suivi par le Belge Jack Hamande qui a obtenu 14 voix des suffrages exprimés, au cours d’une plénière. 

Le nouveau directeur général du Bureau international de l’UPU est fort d’une carrière dans le service public, en particulier dans le secteur postal. Il a d’abord travaillé au ministère japonais des Postes et des télécommunications en 1983. 

Il exercera ensuite le rôle de postmaster au bureau de poste de Nihonmatsu, dans la préfecture de Fukushima, avant de venir au bureau d’épargne du ministère en tant que directeur du Bureau du service international.

En 2003, il réintègre la poste japonaise où il a participé à la privatisation de la structure. Depuis la privatisation de la poste, M. Metoki a exercé des rôles de direction relatif à l’introduction en bourse de la poste.

Outre son expérience dans le milieu postal, M. Metoki a travaillé auprès du ministère japonais des Affaires étrangères et de l’ambassade du Japon en Thaïlande. Il représentait son pays au sein de l’UPU en tant que président du Conseil d’exploitation postale (CEP) depuis 2012.

Le Japonais a présidé la Commission du 22e Congrès en charge des services financiers postaux et le groupe « Services financiers postaux » du CEP. II a été à la tête de la première révision de la Convention postale universelle, permettant l’expédition par la poste d’équipements munis de piles ou de batteries. 

M. Metoki succède au kényan Hussein Bishar qui a fait deux mandats à la tête de l’Union. Le DG sortant, élu le 10 octobre 2012 lors du 25e congrès à Doha (Qatar), a été reconduit à l’occasion du 26e congrès tenu à Istanbul, en Turquie. 

Décès à Bouaké de l’artiste ivoirien du Coupé-décalé S Kelly

L’artiste ivoirien de Coupé-décalé, Parfait Francis Taregue dit « S Kelly » est décédé mercredi dans une clinique à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, des suites d’une maladie, selon son entourage.

La nouvelle a affolé la toile, où plusieurs rendaient un hommage à l’artiste du Coupé-décalé, un rythme musical très prisé en Côte d’Ivoire. Son décès est survenu dans la matinée, à 4 heures du matin (GMT, heure locale).

Depuis un moment, S Kelly résidait à Bouaké. Il s’apprêtait à célébrer ses 15 ans de carrière dans le milieu du showbiz. Ce départ, à fleur de l’âge, a choqué plusieurs personnes qui voient ce talent musical s’éteindre si tôt. 

Côte d’Ivoire: l’unique cas positif au virus Ebola déclaré « guéri »

La jeune dame Guinéenne, déclarée positive au virus Ebola sur le sol ivoirien, le 14 août 2021, est « guérie » à la suite de tests biologiques, a rapporté mardi à Abidjan le professeur Serge Eholié, lors d’un point de presse.

« Nous avons fait les deux contrôles virologiques de 48 heures qui se sont avérés négatifs », a dit le professeur Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire, assurant qu' »on peut considérer virologiquement qu’elle est guérie ».  

Le professeur Eholié a fait savoir qu’à compter de ce jour, après discussion avec les partenaires techniques, l’OMS en particulier, il sera procédé à un « décompte pendant 42 jours » à partir duquel on pourra dire que la Côte d’Ivoire est indem du virus Ebola s’il n’y a pas de nouveau cas.

« Aujourd’hui, nous allons lever l’isolement de cette patiente puisqu’elle n’est plus contagieuse, mais la garder en milieu hospitalier parce qu’elle est très fatiguée », pour pouvoir la remonter au plan physique et psychologique, a-t-il ajouté. 

Le point de ces dernières 48 heures montre que l’état de santé de la patiente est « stable », a -t-il poursuivi, annonçant que « les produits biologiques de confirmation de test virologique sont partis jeudi au laboratoire de Lyon, en France ».  

Concernant la recherche des contacts, le Comité de veille sanitaire est « très actif » pour retrouver  les contacts de la patiente, a relevé le professeur Serge Eholié, mentionnant qu' »un dispositif d’alerte précoce a été mis en place et basé sur des démarches communautaires ».

Au plan de la vaccination, « nous sommes à 1.420 personnes vaccinées et 60% de ces personnes sont des contacts de premier niveau et de second niveau », a-t-il poursuivi, soulignant qu’elle devrait s’étendre à travers le pays.  

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle,  Pierre Dimba, a officiellement annoncé qu’après les tests virologiques qui se sont avérés négatifs, le pays enclenche la phase de décompte pour les 42 jours.

« Pendant cette période, ce qui va caractériser notre stratégie de riposte, c’est vraiment d’actionner notre comité de veille sanitaire, donc travailler avec beaucoup de rigueur et de cohérences et faire des alertes nécessaires » pour retrouver les cas contacts restant, a-t-il lancé.   

« En dehors de cette patiente, il n’y a pas un autre cas qui est dans notre pays », a rassuré le ministre ivoirien de la Santé, qui a admis que son département n’a « pas pu identifier l’ensemble des cas contacts ».  

Le ministère de la santé a déclaré le 14 août 2021 ce premier cas positif au virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée.

Côte d’Ivoire: 36 millions Fcfa de l’UE pour les Journées de consensus national

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a signé mardi à Abidjan avec le Projet Liane 2 de l’Union européenne (UE), une convention de financement de l’édition 2021 des Journées de consensus national pour un peu plus de 36 millions de Fcfa.

Les Journées de consensus national sont promues par la Convention de la société civile ivoirienne. L’édition 2021, la troisième, se tient du 12 au 15 octobre autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire ? ».

M. Kouma Mahamadou, coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, s’est réjoui de cette signature de convention et de financement accordé par l’UE à travers le Projet Liane 2.

« C’est la preuve que nous partageons des valeurs communes », a dit M. Kouma, indiquant que la troisième édition de la journée vise à « apaiser » le front social et l’environnement socio-politique. 

A l’accoutumée, ces journées se tiennent avant les élections, mais cette édition a lieu après les joutes électorales en raison de l’atmosphère socio-politique selon M. Kouman, qui soutient qu’il y a de la matière sur le champ de la réconciliation. 

« Depuis 2019, nous nous attelons à préparer la troisième édition », a-t-il poursuivi, invitant « chacun à venir dire ce qu’il pense pour la bonne marche du pays (et) toutes les questions sont abordées pour apporter la paix ».

Déjà, des consultations sont en cours. A la fin, les participants s’accorderont sur un minimum pour contribuer à la paix. En outre, un mémorandum sera édité pour soumettre les résolutions aux dirigeants étatiques.   

M. Ntonga Mvondo, représentant du Projet Liane 2 a précisé que « le montant se chiffre à un peu plus de 36 millions Fcfa pour une durée de cinq mois et qui porte sur la préparation et la mise en oeuvre des Journées de consensus national ». 

Promues par la Convention de la société civile ivoirienne, ces journées s’inscrivent « dans la droite ligne des objectifs », a fait observer M. Ntonga, soulignant que Liane 2 porte sur le renforcement des capacités des organisations de la société civile.

En plus de ce contrat de subvention, Liane 2 a signé 51 contrats de subvention avec d’autres ONG sur toute l’étendue du territoire pour une enveloppe moyenne de 25 millions Fcfa, a-t-il relevé.

Il s’agit d’accompagner des initiatives qui sont portées par la société civile, a mentionné M. Ntonga, ajoutant que Liane 2 est un Projet de coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne au profit de la société civile. 

Poste: célébration à Abidjan du 5e anniversaire du hub philatélique africain

Le 5e anniversaire du hub philatélique africain, visant à vendre des timbre-postes électroniques, a été célébré mardi à Abidjan, en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui s’achève le 27 août 2021.

L’événement était organisé par le Maroc qui héberge le Hub philatélique africain. M. Amin Benjelloun Touimi, directeur général de la Poste du Maroc, s’est dit « heureux » de l’évolution de ce projet vu son « balbutiement » au départ. Il s’est félicité de ce que ce projet devient « une évidence et une opportunité pour la promotion de la philatélie africaine, au-delà des frontières ».

La rétrospective sur ces cinq dernières années ressort, à l’en croire un « bilan positif », car aujourd’hui, une douzaine de pays africains ont adhéré à ce hub. Et, la vente des timbres a démarré depuis le départ de ce hub philatélique.

Il a lancé un appel aux autres postes africaines à adhérer à ce beau projet. Il a été dévoilé à cette occasion un timbre du hub philatélique africain. Ce hub permet à beaucoup de philatélistes d’acheter des timbres. 

La poste du Sénégal a décroché le Prix d’or du meilleur timbre-poste. Le deuxième prix de la médaille argent a été décerné à la Centrafrique et le prix de la médaille de bronze est revenu au Burundi.

Le Maroc a obtenu le Prix d’or des meilleures ventes. Le prix d’argent a été attribué à la poste du Nigéria et le prix de bronze au Burkina Faso. Un espace d’exposition philatélique a été aménagé sur l’espace où se déroule le 27e Congrès de l’UPU qui a lieu du 9 au 27 août 2021. 

C’est en marge du congrès d’Istanbul tenu en 2016 qu’il a été officialisé la collaboration avec plusieurs postes africaines la mise en place d’un Hub philatélique africain, en présence des opérateurs membres du Forum CEO Coopération Sud-Sud pour l’Afrique.

Covid-19: la Côte d’Ivoire lance une application de surveillance

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une application de surveillance de la Covid-19 dénommée « Afya », visant à recueillir des données sanitaires auprès des citoyens et suivre les infections respiratoires aiguës, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur à l’INHP, c’est une nouvelle stratégie de surveillance épidémiologique utilisant un outil numérique qui permettra « une surveillance digitale participative » afin de recueillir régulièrement des données sanitaires auprès des concitoyens. 

Ces données, dira-t-il, seront « couplées aux données hospitalières pour suivre l’évolution de la Covid-19 et des infections respiratoires aiguës afin de détecter précocement des épidémies et mettre en place des mesures de prévention nécessaire ». 

Cette plateforme se veut un outil innovant qui permet de veiller en permanence sur l’état de santé des populations, et « ce que nous souhaitons, c’est que les populations adhèrent à cet outil, téléchargent l’application et le renseignent régulièrement », a ajouté Dr Coulibaly.  

« C’est une application qui est anonyme, il s’agit essentiellement d’informations sanitaires pour mettre en place des mesures de prévention », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est demandé chaque semaine au citoyen s’il a fait de la fièvre ou eu des difficultés respiratoires. 

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) vise un objectif de 5.000 personnes à atteindre d’ici à trois mois, voire à la fin de l’année 2021. Il collabore sur ce projet avec le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG). 

Mme Dosso Awa, nouveau directeur général du CICG, a expliqué que cette plateforme de détection des symptômes de la Covid-19, « reste avant tout participative », invitant les familles à se l’approprier. 

Le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG) envisage d’organiser des webinaires communs pour mutualiser les bases de données afin d’intégrer cette plateforme dans les habitudes des populations en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 23 août 2021, 53.730 cas confirmés de Covid-19, 52.597 guéris, 736 cas actifs et 397 décès. 

Côte d’Ivoire: la Covid-19 fait 34 morts en une semaine

La troisième vague de la Covid-19 qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire a fait au total 34 morts la semaine dernière dans le pays.

Selon les données statistiques du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, compilées par l’Agence de Presse Africaine (APA), ces 34 décès liés à la Covid-19 ont été recensés du lundi 16 au dimanche 22 août 2021.

Le lundi 16 août, deux décès ont été enregistrés, quand deux l’ont été encore le mardi 17 août et quatre le mercredi 18 août.  Le jeudi 19 août, quatre décès ont été notés contre sept le vendredi 20 août. Neuf et six décès ont été enregistrés respectivement le samedi 21 août et le dimanche 22 août.

Par ailleurs, à l’entame de cette nouvelle semaine, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré le lundi 23 août 2021, 85 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 689 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 192 guéris et 2 décès.

A la date du 23 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 730 cas confirmés dont 52 597 personnes guéries, 397 décès et 736 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 868 523.

Le 22 août 2021, 1 785 doses de vaccins contre la Covis-19 ont été administrées soit un total de 1 275 868 doses administrées.

Côte d’Ivoire: 500 kits scolaires offerts à des élèves

Plusieurs élèves du primaire ont bénéficié samedi à Abidjan de près de 500 kits scolaires, à l’occasion de la 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS).

Ce sont « près de 500 kits scolaires allant de niveau CP1 à la terminale qui ont été distribués » pour l’année académique 2021-2022, d’un coût d' »environ 13.000.000 FCFA », selon M. Adama Bakayoko, le commissaire général de la RESS. 

La 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS) s’est tenue du jeudi 19 au samedi 21 août 2021 à l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

La 4e édition a démarré par une conférence animée sur le thème « Comment bien nourrir son enfant pour avoir de meilleurs résultats scolaire »,  par Dr Daniel Brou, coach en santé. 

La cérémonie d’ouverture officielle a enregistré des personnalités politiques et administratives, ainsi que l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, qui assurait le haut patronage de l’événement. 

Parmi les personnalités, figurait également le parrain Dr Youssouf Soumahoro, député de Koro commune et sous-préfecture, M. Diarrassouba Allassane, représentant Mme Namizata Sangaré présidente du CNDH, présidente de la 4e édition de la RESS.

Vendredi, a eu lieu le débat sur la thématique « Congés anticipés : responsabilité partagée » animé par Kouamé Noël, Stephen N’zi de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Dr Dja Beugré Laurent directeur de l’hôpital de Nassian et N’guessan Martial, enseignant et humanitaire. 

Le dernier et le 3e grand panel a été animé par M. Lassina Sermé , chef du Bureau l’Agence de Presse Africaine (APA) Côte d’Ivoire, M. Arsène Yapi, responsable médias et contenus à Bolloré transports et logistiques et Israël Guebo, directeur de l’Institut Africain des Médias.

Ce panel portait notamment sur le thème « Le rôle des médias dans l’éducation de la nouvelle génération ». Le 2e
Grand panel, lui, il a été animé autour du thème central « Scolarisation des enfants, un engagement collectif et individuel ».

La remise symbolique des kits scolaires et des récompenses des jeux concours (mathématiques, dictée, génie en herbe et lecture) a bouclé l’événement, marqué par le concours de lecture, dédié exclusivement aux apprenants d’alphabétisation.

Sur les trois jours, les organisateurs évoquent pour cette 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante, près d’un millier de participants enregistrés. M. Adama Bakayoko, par ailleurs DG du Groupe Woroba.net, s’est réjoui de cette mobilisation. 

Côte d’Ivoire: Sidibé Yacouba désigné président de l’UPCI

Le directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a désigné M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur de cette formation politique proche du pouvoir, en qualité de président exécutif.

« Après l’aval du directoire politique, M. Sidibé Yacouba, précédemment président d’honneur a été désigné à l’unanimité président exécutif », indique, lundi, une note rapportant la décision de cette instance du parti. 

Par conséquent, ajoute le texte, Dr Brou Anicet, le président exécutif, assurera désormais la présidence d’honneur de l’UPCI, mentionne la note du directoire politique, signée par son secrétaire général Fadiga Mamadou. 

Le directoire politique « note avec une légitime fierté la nomination de son président en exécutif le Dr Brou Anicet, en qualité de diplomate ministre plénipotentiaire », souligne cette décision. 

Ce réaménagement intervient à la suite d’une réunion du directoire politique de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) qui s’est tenue au siège du parti le 21 août 2021, autour de l’ordre du jour: le réaménagement de la présidence du parti.

« Le directoire politique exprime toute sa gratitude au président de la République, Monsieur Alassane Ouattara pour sa constante sollicitude à l’égard des cadres de notre parti » poursuit le texte. 

Le directoire politique explique « avoir acté la nomination de Dr Brou, considérant l’incompatibilité des fonctions politiques avec le statut de diplomate et sur proposition conjointe de ce dernier et du secrétaire général Fadiga Mamadou ». 

L’UPCI « réaffirme son appartenance entière au RHDP, également aux idéaux et valeurs incarnées par notre leader charismatique de M. Alassane Ouattara », déclare le parti qui se dit « solidement ancré au sein du RHDP (pouvoir) ». 

27e Congrès UPU: la stratégie d’Abidjan est de «haut niveau» (Bishar)

Le directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), Bishar Hussein, s’est félicité lundi de la stratégie postale d’Abidjan, en cours d’approbation, assurant qu’elle est de « haut niveau », lors d’une conférence de presse.

La stratégie postale d’Abidjan pour les cinq ans à venir est « une stratégie de haut niveau », a déclaré lundi le directeur général sortant du Bureau international de l’UPU, Bishar Hussein, face à la presse, en marge du 27e Congrès de l’UPU qui se déroule du 9 au 27 août à Abidjan.

Chaque pays, dira-t-il, doit regarder cette stratégie d’Abidjan pour pouvoir l’adapter à ses réalités et c’est du ressort du gouvernement de s’assurer que la Poste locale développe les services de l’Union et dispose de ressources financières nécessaires pour implémenter ce qui a été décidé.  

Les gouvernements sont signataires du traité de l’UPU et « le principe fondamental des services de l’Union sont portés par les Etats et c’est à eux de les implémenter », a expliqué M. Bishar Hussein, ajoutant que  l’UPU développe des plans stratégiques chaque 5 ans.

L’édition 2021 du congrès de l’UPU met le focus sur la digitalisation des services postaux ainsi que le développement de services financiers et logistiques. Cela devrait permettre au secteur d’être performant et d’étendre les offres dans les zones rurales.  

Faisant un bref bilan de ses deux mandats, M. Bishar a indiqué que son équipe a « refait les réformes structurelles de l’Union », en créant « l’équilibre du genre et une balance au niveau des membres du Conseil » de l’organisation onusienne.  

« Nous avions un déséquilibre au niveau des membres du Conseil. Les pays développés étaient plus représentés, et nous avons en 2018 rectifié 44 ans de déséquilibres, et pour la première fois nous avons ajouté huit pays en voie de développement » dont quatre issus de l’Afrique, a-t-il fait savoir.

Les membres du Conseil de l’UPU vont pour la première fois participer à une élection en deux jours dans l’optique du renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, a poursuivi le directeur général sortant.  

Avec la pandémie de Covid-19, les travaux se sont déroulés de façon hybride avec des participants à distance et d’autres en présentiel. Selon le directeur général de l’UPU, le congrès « était supposé avoir une partie de ce congrès à Genève, en Suisse », mais la Côte d’Ivoire s’est opposée.

« Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire a dit non, on ne peut pas séparer le congrès, il doit avoir lieu ici en Côte d’Ivoire », lors des deux premières journées du congrès, au cours d’un grand débat, mais finalement il a été admis que le congrès se tienne entièrement à Abidjan.  

M. Bishar s’est dit « très content de cette expérience acquise depuis ces 9 ans » à la tête de l’UPU, estimant avoir fait de son mieux en donnant une « visibilité » à l’UPU qui est à son plus haut niveau, avant de faire la passe à une autre génération.

Elu le 10 octobre 2012 lors du 25e Congrès postal universel de Doha (Qatar, le Kenyan Bishar Hussein a été réélu pour un nouveau mandat à l’occasion du 26e Congrès de l’organisation en Istanbul (Turquie). L’Union postale universelle compte aujourd’hui 192 membres.   

Côte d’Ivoire: décès du pilier du Pdci à Bouaké

Le coordonnateur du Grand Conseil régional du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) de Gbêkê 1 et délégué communal de Bouaké (centre ivoirien), Lambert N’Guessan Kouamé, est décédé lundi des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès du parti.

« C’était pratiquement le seul bon financier que le Pdci a dans la Région du Gbêkê », a confié une source interne au parti qui avoue que « le Pdci perd gros », voire la commune de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Lambert N’Guessan était en outre celui-là qui animait véritablement les sections de l’ex-parti unique dans la Région du Gbêkê, qui aujourd’hui est en perte de vitesse, au profit du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).  

Candidat pour le compte du Pdci aux dernières élections législatives, notamment dans la circonscription de Bouaké commune, Lambert Kouamé N’Guessan, a perdu ces joutes électorales. Selon son entourage, il souffrait depuis longtemps d’un mal de pied.

Gbagbo révèle n’avoir « jamais autant prié qu’en prison »

À un culte, dans une église évangélique dimanche à Abidjan, Laurent Gbagbo a révélé n’avoir « jamais autant prié qu’en prison », en allusion à son séjour carcéral à La Haye.

« Je n’ai jamais autant prié qu’en prison  (…) Je ne sais pas combien de fois j’ai lu la bible de la Genèse à l’Apocalypse », a déclaré M. Laurent Gbagbo, lors d’un culte à l’église évangélique Centre chrétien de Transformation, à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

L’ancien président ivoirien a dit être venu dire « merci » à la révérende Jeanne Monney qui est venue plusieurs fois à La Haye et à Bruxelles pour le saluer, alors qu’ il faisant encore face aux accusations de la Cour pénale internationale (CPI).

« Elle est venue me réconforter, me soutenir », a ajouté M. Gbagbo, faisant savoir qu’ il a une fois déjeuné avec son époux,  George Monney, et la révérende à Bruxelles. Pour ce faire, il a décerné à cette femme de Dieu son « amitié éternelle ».

Pendant son séjour carcéral, M. Laurent Gbagbo a confié avoir reçu la visite de trois évangéliques dont la révérende Jeanne 6 et deux prélats de l’église catholique. Pour les autres visiteurs, il n’a pas voulu dévoiler leur identité.

Après dix ans hors du pays, il a relevé qu’ il y a des personnes qui ne l’ont pas abandonné. M. Gbagbo s’est en outre réjoui de la thématique de sa prêche qui portait sur la réconciliation, un message qu’il souhaité qui soit entendu par tout le monde.

« Certains ne comprennent pas ce que c’est que la réconciliation », a-t-il laissé entendre, sans épiloguer sur la question. Certainement, le cadre n’étant pas favorable pour tenir un discours empreint d’un ton politique.

Acquitté le 31 mars 2021, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est rentré à Abidjan le 17 juin 2021. Depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, il a rencontré l’ancien président Henri Konan Bédié et le chef de l’Etat Alassane Ouattara dans une optique de réconciliation. 

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Six nouveaux décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, dimanche, en Côte d’Ivoire où sévit la troisième vague de cette pandémie.

Dans un communiqué parvenu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce avoir enregistré « ce dimanche 22 août 2021, 189 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 601 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 224 guéris et 6 décès ».

A la date du 22 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 645 cas confirmés dont 52 405 personnes guéries, 395 décès et 845 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 864 834.

Le 21 août, 5 095 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 274 083 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Covid-19: 9 décès enregistrés en Côte d’Ivoire, samedi

Neuf décès de la Covid-19 ont été enregistrés, samedi, en Côte d’Ivoire où la pandémie connait résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle « a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 21 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 456 cas confirmés dont 52 206 personnes guéries, 389 décès et 861 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 860 233.

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées, ajoute le communiqué invitant « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». La vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.