La société civile ivoirienne invite l’Etat à «reconsidérer» le retrait de sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’Homme

La Convention de société civile ivoirienne (CSCI) invite l’Etat de Côte d’Ivoire à « reconsidérer » sa décision relative au retrait de sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, empêchant les ONG d’ester auprès de la juridiction.La CSCI exhorte le président de la République à « reconsidérer la décision de l’Etat de Côte d’Ivoire du 28 avril 2020 relative au retrait de sa Déclaration de compétence à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples », indique une note transmise jeudi à APA.

L’organisation qui « encourage vivement (l’Etat) à prendre des mesures qui visent à préserver durablement l’harmonie sociale en cette période déjà difficile », invite les acteurs politiques à « plus de retenues et à être des acteurs de paix au lieu d’être des tensio-générateurs sociaux (TGS) ». 

En dépit de cette situation, la Convention de la société civile ivoirienne appelle les acteurs de la société civile à « poursuivre inlassablement la lutte pour la construction d’un Etat de droit et à la promotion de l’intégration régionale et sous-régionale ».

Au cours de sa séance du 22 avril 2020, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné à l’Etat ivoirien de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre M. Guillaume Soro. Suite à cet arrêt, l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne a été condamné à 20 ans de prison ferme. 

La Cour a également demandé à l’Etat de surseoir aux mandats de dépôts émis contre certains de ses proches parmi lesquels des élus de la nation. Puis de faire un rapport à la Cour sur la mise en œuvre de ses mesures dans un délai de 30 jours.

Suite à cet arrêt de la Cour, le gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres le 29 avril 2020, a décidé du retrait de sa déclaration de compétence prévue par le protocole de la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qu’il a émise le 19 juin 2013, en application de l’article 34 alinéa 6 dudit protocole.

De ce fait, les citoyens ivoiriens et les ONG, perdent le pouvoir de saisir directement la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. Dans son communiqué, le porte-parole du gouvernement s’est insurgé contre .la décision de la Cour dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, incarcérés.

Pour le gouvernement ivoirien la décision de la Cour africaine est « de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne des Etats et à saper les bases de l’Etat de droit, par instauration d’une véritable insécurité juridique ».

La décision de l’Etat ivoirien fait suite, selon le gouvernement, « aux graves et intolérables agissements que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples s’est autorisés, dans ses actions, et qui portent atteinte à la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire ».  

« Cette situation qui a l’air d’un imbroglio juridico politique préoccupe au plus haut niveau la Convention de Société Civile Ivoirienne», estime l’organisation qui souligne que par ce retrait la société civile se trouve fortement fragilisée en matière de promotion et de protection des droits de l’homme dans le pays.

La CSCI rappelle que cet instrument juridique chèrement acquis de haute lutte est le fruit d’un engagement collectif. Pour elle, ce retrait dénote d’une « atrophie juridique » surtout à l’approche des échéances électorales de 2020.

Covid-19: plaidoyer pour une réponse juste et durable en Afrique (Tribune)

« Les principes de justice sociale, de durabilité et d’autonomisation des communautés doivent être au coeur des réponses » à l’épidémie de coronavirus en Afrique, plaident deux activistes du continent.Au lendemain de l’apparition en Afrique des premiers cas de coronavirus, les États, craignant les périlleux risques liés à une rapide transmission communautaire de la maladie, ont institué différentes stratégies : confinement total ou partiel de certaines métropoles, couvre-feu, restriction des déplacements et rassemblements publics, etc.

Même si désormais un bon nombre d’Etats commencent progressivement à passer au déconfinement ou l’envisagent, tous demeurent vigilants et s’activent dans la recherche des fonds et la mise en oeuvre des plans de riposte à l’épidémie et de relance des économies fortement touchées par l’apparition de la maladie et des mesures prises pour y répondre.

Face à ce qui apparaît comme la plus grande crise sanitaire de l’histoire contemporaine, de nombreux analystes redoutent ses effets socio-économiques sur la vie des populations. Les organisations tant régionales qu’internationales ne cessent de sonner l’alarme sur les risques d’insécurité alimentaire et de malnutrition qui pèsent sur des millions d’Africains. En Afrique occidentale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) estime qu’entre 17 et 50 millions de personnes risquent d’être confrontés à l’insécurité alimentaire suite aux impacts de la pandémie. Une situation aggravée par les conflits armés intra et transfrontaliers, particulièrement dans la région du Sahel et combiné à la saison de soudure qui s’annonce. Même son de cloche en Afrique de l’Est dont une partie est confrontée au phénomène d’invasion de criquets depuis le début de l’année. Selon les projections du Programme alimentaire pondial (Pam), le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire devrait passer à plus de 40 millions dans neuf pays de la sous-région à savoir : Burundi, Djibouti, Ethiopie, Erythrée, Kenya, Rwanda, Somalie, Soudan du Sud et Ouganda.

Face à la pandémie, la société civile se mobilise

La vitesse vertigineuse de la propagation de l’épidémie vient rappeler les ravages de la crise climatique qui ne cesse d’endeuiller le continent. Les chocs liés au changement climatique, touchent déjà nos sociétés et risquent d’être plus violents si rien n’est fait. Notre capacité, et plus précisément notre système socio-économique et sanitaire n’est pas suffisamment équipé pour faire face à la virulence, à la propagation et aux divers impacts de la pandémie sur nos populations, mettant ainsi le continent au bord d’un nouveau désastre humanitaire. Cette crise sanitaire met en exergue la vulnérabilité de nos sociétés et leur manque de résilience face aux chocs.

Aujourd’hui, le virus sévit dans les villes et villages, frappant sans distinction de race, de religion, de genre ou de compétence. Toutefois, les populations aux faibles revenus et celles en bas de l’échelle sociale paient le plus lourd tribut. De Dakar à Cotonou, du Caire au Cap en passant par Kinshasa, Nairobi et Harare, la réponse communautaire s’organise. Les efforts pour venir en aide aux plus vulnérables sont en cours, à commencer par la sensibilisation communautaire pour couper court aux multiples rumeurs véhiculées sur la pandémie. La société civile, le secteur privé et les organisations communautaires sont déjà sur terrain pour barrer la route au Covid-19. Production accélérée de masques, distribution de kits hygiéniques et de nourriture, plaidoyer et levée de fonds en faveur des plus démunis, diffusion de messages sur les mesures barrières dans les médias traditionnels et en ligne, rien n’est laissé au hasard pour limiter les effets de la pandémie.

Opportunité de solidarité, de fédération de luttes…

L’extraordinaire élan de solidarité et de réponse rapide observé est louable. Mais il ne devrait pas s’arrêter avec le Covid-19. Les organisations militantes – paysannes, féminines, écologiques, de jeunes – doivent également utiliser leur forces, nombres, compétences et expertise pour lutter contre les autres fléaux d’injustice sociale auxquelles l’Afrique est confrontée.

En ce moment, nous sommes tous inquiets pour notre survie et notre avenir proche. Nous vivons dans l’incertitude et la peine causée par les souffrances de nos proches. Le coronavirus va passer, mais les autres grands fléaux et maux restent bel et bien là.

Cependant, au lieu de nous laisser emporter par le désespoir, c’est le moment de faire appel à nos valeurs et principes qui nous ont toujours guidés dans les pires tragédies que notre continent a traversées dans le passé lointain et proche. Aujourd’hui, plus que jamais, nous réalisons que nous sommes dans un même bateau et que nous devons soit lutter, soit périr ensemble. Nous devons nous battre en même temps en tant qu’humanité, non seulement contre la pandémie, mais également contre tous les systèmes d’oppression, d’exploitation, de corruption, de pillage et de néocolonialisme qui maintiennent une bonne partie de nos populations dans la précarité et l’extrême vulnérabilité. Nous devons également nous battre, pour que la justice sociale et climatique et les solutions portées par les communautés, puissent être au centre de toute action gouvernementale pour faire face au deux crises.

Et de vigilance

Au moment où les gouvernements mettent en application des mesures certes drastiques mais nécessaires contre le virus, nous devons aussi redoubler de vigilance pour s’assurer que les efforts de relance et de stimulus économique proposent des réponses durables aux crises sociale et environnementale en cours. Les principes de justice sociale, de durabilité et d’autonomisation des communautés doivent être au coeur des plans de réponse pour prioriser les plus vulnérables et non les entreprises encore moins les investisseurs. La société civile, les organisations religieuses, les syndicats et les autres collectivités locales doivent redoubler de vigilance et veiller à ce que les décisions en train d’être prises placent l’humain et l’environnement au centre et que les milliards de dollars en train d’être injectés dans les économies contribuent effectivement à sauver l’humanité.

Aissatou Diouf est chargée de plaidoyer climatique à Enda Energie Sénégal

Landry Ninteretse est directeur Afrique à 350.org

La vente de tabac rapporte 11 millions $ au Malawi

La vente de tabac a rapporté 11 millions de dollars au Malawi, a annoncé jeudi la commission chargée de réglementer et de promouvoir la production de la feuille d’or (tabac) dans ce pays d’Afrique australe.La Commission du tabac a déclaré que plus de 6,2 millions de kilogrammes de tabac avaient été vendus dans les trois étages des enchères du pays, depuis le lancement de la campagne de commercialisation 2019/20, le 20 avril dernier.

Elle a déclaré qu’en termes de revenus, environ 9,7 millions de dollars américains ont été réalisés grâce à la vente de tabac Burley, tandis que le tabac séché à l’air chaud a rapporté près de 840.000 dollars.

Jusqu’à présent, la quantité de tabac commercialisée ne représente qu’une petite fraction des 190 millions de kg qui devraient être vendus aux enchères au cours des prochains mois, ce qui laisse espérer que le pays obtiendra cette année d’importants flux de devises étrangères.

Le Malawi tire environ 50% de ses revenus d’exportation de la vente de tabac, dont plus de 80% sont la variété de tabac Burley.

Rwanda: 2900 personnes arrêtées pour violation du confinement

Au total, 2900 personnes ont été arrêtées par la police nationale du Rwanda au cours des deux dernières semaines pour avoir violé le confinement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, selon une source policière.Depuis lundi dernier, les 2900 contrevenants ont été temporairement détenus avant d’être libérés, selon le porte-parole de la police, le commissaire John Bosco Kabera.

Le confinement national a été imposé au Rwanda le 21 mars dernier, avant d’être assoupli en début de semaine.

Alors que le pays commence à lever les mesures du confinement pour éviter certaines conséquences économiques, divers services des secteurs public et privé ont été autorisés à reprendre leurs activités, mais les gens ne devraient aller à leur travail « essentiel » qui ne peut pas être effectué à domicile.

Les grandes entreprises devraient introduire le travail posté pour veiller à la distanciation physique, selon les nouvelles instructions officielles.

La plupart des hôtels et restaurants seront autorisés à rouvrir pendant des heures limitées, mais les bars resteront fermés et tous les moyens de transport, notamment les véhicules individuels ou les bus publics et les motos, ne sont pas autorisés, en particulier dans la ville de Kigali.

Les lieux de culte et tous les rassemblements sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Toutes les activités scolaires resteront suspendues jusqu’en septembre.

Le Rwanda a confirmé sept nouveaux cas de coronavirus, portant le total à 268, avec un nouveau patient guéri hier mercredi.

La période de deux semaines d’assouplissement du confinement, qui a commencé en début de semaine, permettra aux responsables de la santé de déterminer si le processus va se poursuivre ou non.

Rwanda: des glissements de terrain font au moins 13 morts

Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies mercredi soir ont tué au moins 13 personnes dans plusieurs régions du nord et de l’ouest du Rwanda, a appris APA jeudi à Kigali auprès des responsables administratifs locaux.Les districts les plus touchés sont Nyabihu (nord-ouest) et Gakenke (nord), avec respectivement cinq et huit victimes de fortes pluies.

Le maire du district de Gakenke, Deogratias Nzamwita a expliqué que plusieurs dizaines de personnes ont également été blessées après l’effondrement de leurs maisons.

Certaines routes principales et des ponts reliant plusieurs parties de la province du nord ont été également détruits.

Au moins 70 personnes ont été tuées tandis que 177 ont été blessées par des catastrophes naturelles provoquées par de fortes pluies au Rwanda entre janvier et septembre 2019, selon les données publiées par le ministère de la Gestion des situations d’urgence.

Afin d’atténuer les conséquences des pluies torrentielles et des catastrophes, le gouvernement rwandais a décidé de déplacer les ménages des zones à haut risque pour éviter des dommages.

L’exercice se concentre sur les maisons construites sur les pentes des collines autour de la ville de Kigali, notamment le mont Kigali dans le district de Nyarugenge, Jali à Gasabo et Rebero à Kicukiro.

Pendant le processus d’expropriation, les autorités rwandaises envisagent de donner des maisons alternatives au lieu d’une compensation financière.

Economie, santé et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la problématique du chômage, aux foyers du Covid-19 et aux programmes de caméra cachés, diffusé par la 2ème chaine de télévision marocaine durant ce mois de Ramadan.Commentant les derniers chiffres du HCP sur le chômage, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des années que le taux de chômage dans notre pays oscille entre les 9 ou 10%, sans que l’on soit capable de baisser ce taux d’une manière significative et surtout descendre sous la barre des 7%.

Des efforts sont consentis par les autorités du pays pour inverser la tendance, mais il reste encore plusieurs défis à relever, relève le journal, expliquant que des programmes comme celui des auto-entrepreneurs ont été conçus pour faire baisser le taux de chômage, mais il semble que du chemin reste encore à parcourir.

Actuellement, le pays est mobilisé pour minimiser l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie d’une manière générale mais il va falloir très vite se pencher sur la problématique de l’emploi pour résorber le taux de chômage actuel et permettre à tous les Marocains à la recherche d’un travail de trouver un emploi décent ou lancer leur propre projet, conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que le nombre de nouvelles contaminations au coronavirus ne cesse d’augmenter dans certaines régions du royaume, malgré l’enregistrement d’un nombre record de guérisons (35,2%).

La découverte de foyers de contamination, ici et là, risque d’aggraver la crise épidémiologique dans notre pays, à cause d’un relâchement dans le respect des mesures de confinement.

Le directeur de l’Epidémiologie, Mohamed El Youbi, a indiqué, mardi dernier, que la plupart des cas d’infection ont été enregistrés dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat. Dans la métropole économique, les autorités déploient d’énormes efforts pour circonscrire un foyer de contamination détecté dans une usine, à Ain Sebaâ.

A Salé, les autorités locales, les services de sécurité et les sapeurs-pompiers ont investi plusieurs quartiers pour superviser le transport de personnes susceptibles d’avoir été contaminées. Ces mesures drastiques ont été prises pour juguler les éventuels foyers de contamination, les cas testés positifs ayant fortement augmenté dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, indique la publication.

Sous le titre « Caméra gâchée et confinés fâchés », +l’Opinion+ s’attaque à ce concept qui, selon lui, est à la base conçu pour divertir les jeûneurs et les aider à bien digérer, les farces et attrapes à l’adresse des invités ou comédiens renommés.

Au lieu de cela, la « caméra cachée » durant ce mois sacré d’abstinence, se paie la fiole du commun des mortels, souligne le quotidien, évoquant un comédien qui avouait dernièrement que « les dés sont pipés pour la simple raison que l’invité du jour est mis à l’avance au parfum ».

Il ne faut jamais prendre les téléspectateurs pour des ignares car ils ne sont point dupes pour avaler ces couleuvres, prévient-il, se réjouissant que la télécommande soit « heureusement » là pour nous libérer et nous aider à zapper.

Le coronavirus met les gaz dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, se font toujours l’écho du Covid-19 dont l’accélération de la circulation inquiète les pouvoirs publics.Vox Populi annonce que la « barre des 100 cas par jour a été franchie » au Sénégal « pour la première fois (hier) mercredi ». Le Quotidien en déduit que le « Covid roule à 100 ». Ce journal souligne que le nouveau coronavirus « a un peu mis le turbo en atteignant le nombre symbolique de 100 cas testés positifs ; 104 pour être plus précis ».

« Le Covid-19 (est) de plus en plus menaçant », soutient L’AS, avant de noter que « la liste macabre s’allonge. En l’espace de 24 heures, le Sénégal a été frappé par deux décès liés au (coronavirus), portant ainsi à 12 le nombre de personnes mortes » de la maladie contagieuse.

L’un des derniers individus décédés du virus au Sénégal est âgé de 37 ans. Comme le souligne EnQuête, « c’est la plus jeune victime. Mais, selon plusieurs sources concordantes, (le défunt) souffrait d’hypertension, de diabète et de surpoids ». Dans le jargon médical, c’est ce qu’on appelle des comorbidités. En clair, ce sont des facteurs qui accroissent la virulence du coronavirus.

Cela fait dire à L’Observateur que cette pathologie « terrasse tous les âges ». Selon ce quotidien, la plus jeune victime du Sénégal, pour l’instant, qui souffrait (également) d’asthme, est « un infographe mort au front ».

En effet, relate L’Observateur, « dans les ruelles escarpées de Reubeuss (quartier de Dakar), les personnes rencontrées sont unanimes. (Le défunt) était foncièrement engagé dans la lutte » contre le coronavirus qui l’a finalement emporté.

De son côté, Sud Quotidien fait savoir que « le corps médical (est aussi) touché surtout dans les villes où l’on note le non-respect des mesures barrières. Ainsi, après les cas positifs déclarés au niveau des personnels de santé de l’Hôpital Principal de Dakar, Touba (centre) et Thiès (ouest) ont également subi le même sort ».

EnQuête, sous le titre « La désertion ! », indique que les « diabétiques, hypertendus (et) insuffisants rénaux rechignent à fréquenter les hôpitaux, sauf en cas d’obligation ». Et cela, ajoute ce journal, provoque « une baisse de recettes » et constitue désormais une « menace » pour les salaires dans les hôpitaux, centres et postes de santé.

En ce qui concerne l’utilisation de l’Artemisia pour le traitement du coronavirus, Le Soleil renseigne que « le protocole de recherche (a été) validé par le Comité scientifique ». Le quotidien national rapporte que « les membres du Comité scientifique pour la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-Organics malgache et les extraits de plantes du Sénégal ont remis, hier (mercredi), leurs travaux aux autorités sanitaires », après deux à trois semaines de travail.

Toujours dans Le Soleil, le Professeur Daouda Ndiaye, Coordonnateur de ce Comité scientifique, « souhaite que le Covid-Organics soit sécurisé avant qu’il ne soit mis à la disposition des populations ».

Pour le retour dans les salles de classe et amphithéâtres prévu le 2 juin prochain, le président de la République Macky Sall, d’après Le Soleil, « veut une reprise progressive dans le respect des règles sanitaires ».

Pour ce faire, précise le quotidien national, le chef de l’Etat a ordonné aux « ministres de l’Education (nationale), de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (de) finaliser, avec l’implication des acteurs de la communauté scolaire et universitaire, les modalités pratiques ».

A cet effet, « Mamadou Talla consulte, la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique) et le Sudes (Syndicat unique des enseignants du Sénégal) proposent », mentionne Le Quotidien.

Selon ce journal, « le ministre de l’Education nationale a tenu, mardi (dernier), une réunion en visioconférence avec l’ensemble des inspecteurs d’Académie, les syndicalistes du G7, les parents d’élèves et la société civile » pour exaucer le vœu de Macky Sall.

Le Sénégal entame un essai clinique du Covid-Organics

Le ministère sénégalais de la Santé a confirmé jeudi la réception d’échantillons du Covid-Organics, le remède malgache contre le nouveau coronavirus, avant d’annoncer le début d’un essai clinique sur ses composantes, dont l’Artemisia.« Le travail va commencer aujourd’hui », a annoncé le docteur Aloyse Waly Diouf, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale, interrogé dans la matinale de la radio privée RFM.

Il a souligné que des échantillons ont été reçus de Madagascar comme l’avait d’ailleurs annoncé le président Macky Sall après un entretien fin avril avec son homologue Andry Rajoelina.

Par ailleurs, a indiqué pour sa part le professeur Daouda Ndiaye, coordonnateur du comité scientifique pour la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-Organics, « nous allons travailler sur un protocole pour voir comment le donner aux Sénégalais ».

Ce protocole sénégalais aura pour but d’être « préventif et curatif », a précisé l’épidémiologiste, par ailleurs chef du Service de Parasitologie-Mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, ajoutant que son équipe est « en train d’accélérer les procédures ».

Traitement qualifié de « miracle », le Covid-Organics est une tisane à base de plantes médicinales comme l’Artemisia (connue dans le traitement du paludisme) préparée par des chercheurs de l’Institut malgache de recherche appliquée (IMRA).

L’OMS a déconseillé son utilisation pour absence de preuve. Cependant, le professeur Ndiaye a rétorqué que son élaboration repose sur « une base sérieuse », précisant que les Malgaches leur « ont fourni toutes les informations nécessaires ».

Après un lancement en grande pompe le 20 avril, le président Andry Rajoelina a continué l’opération de charme auprès de plusieurs de ses homologues africains, insistant sur les vertus curatives du Covid-Organics contre le coronavirus.

Certains pays comme la Guinée-Bissau, la Guinée-équatoriale, le Niger et le Congo-Brazzaville ont déjà réceptionné leur commande, selon RFI.

Au Congo, la cargaison est arrivée mardi dernier et réceptionnée par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Florent Ntsiba.

Les produits sont contenus dans des sachets prêts à être « administrés sous la forme d’infusion pour l’équivalent de 900 traitements, pour la prise en charge d’au moins 900 malades », a expliqué sur RFI le ministre nigérien de la Santé publique, le docteur Idi Illiassou Mainassara. Il a assuré qu’une documentation est remise au comité scientifique qui dira « la conduite à tenir ».

Bénin : reprise partielle des cours lundi prochain

Après plus d’un mois d’arrêt des cours au Bénin, le gouvernement a approuvé mercredi en Conseil des ministres les modalités de leur reprise à partir du lundi 11 mai, pour les étudiants et certains élèves.La date avait déjà été annoncée la semaine dernière par le ministre de l’Economie et des Finances. L’école et l’université sont à l’arrêt depuis le 30 mars, une mesure prise par les autorités du pays pour freiner la circulation du Covid-19.

Ainsi les élèves de CM2, les collégiens et les lycéens sont les principaux concernés par la reprise du 11 mai.

Les étudiants suivront, eux, les cours en ligne via une plateforme, parce que les amphithéâtres resteront fermés. Une plateforme dont l’accès est gratuit aux étudiants a été mise en place pour que les enseignants y publient leurs cours, précise le Conseil, cité par des sites locaux.

Pour les écoliers du CI au CM1, leur retour en classe est prévu du 10 août au 4 septembre et leurs évaluations se feront du 7 au 11 septembre. Les maternelles et garderies resteront, elles, fermées jusqu’à la rentrée du 28 septembre.

Par ailleurs, le port obligatoire de masque pour tous les usagers et le dépistage systématique et progressif des enseignants, du personnel administratif et de service, sont parmi les mesures à observer avant la reprise.

En outre, le Conseil a décidé de lever le cordon sanitaire qui isole certaines villes à risque pour empêcher la propagation du virus sur le territoire national. Ainsi à compter du 11 mai, tous les check-points autour des 16 villes isolées depuis le 30 mars vont sauter.

Les Béninois pourront dès lors aller partout sans avoir besoin de la dérogation des préfets, bien que les mesures barrières resteront en vigueur.

Le Bénin a déclaré jusque-là 96 cas positifs à la pandémie du Covid-19, dont 50 guéris et deux décès.

Maroc : Le taux de chômage franchit le cap de 10%

Le taux de chômage au Maroc s’est situé à 10,5% durant le premier trimestre 2020, contre contre 9,1% un an auparavant, selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan (HCP).

 Il ressort des statistiques du HCP que 208.000 chômeurs de plus ont été recensés, soit 165.000 en milieu urbain et 43.000 en milieu rural. 

Ainsi, la population active au chômage est passée, entre le premier trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, de 1.084.000 à 1.292.000 chômeurs, enregistrant une hausse du volume global du chômage au niveau national de 19,1%.

Le taux de chômage passe de 13,3% à 15,1% en milieu urbain et de 3,1% à 3,9% en milieu rural. Les catégories les plus touchées demeurent les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 26,8%, les femmes (14,3%) et les diplômés (17,8%), précise le HCP.

La moitié des chômeurs (50,7%) sont à la recherche de leur premier emploi (44,4% parmi les hommes et 63,0% parmi les femmes) et les deux tiers des chômeurs (66,1%) sont en situation de chômage depuis une année ou plus.

D’après les données du HCP, 30,4% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.

 

L’OCP confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique

Le groupe de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique avec près de 58% de part de marché à fin 2019 malgré une baisse des exportations vers l’Afrique, fait savoir l’OCP dans son rapport de gestion au titre de l’exercice 2019.Selon ce document, les exportations OCP d’engrais vers l’Afrique sub-saharienne sont passées de 1,9 millions de tonnes en 2018 à 1,8 millions de tonnes en 2019.

Durant les 9 premiers mois de 2019, les exportations du phosphate brut effectuées par l’OCP se sont chiffrées à 9,5 millions de tonnes contre 11 millions de tonnes en 2018, soit une baisse de 6%, précise-t-on de même source.

Malgré une part de marché en baisse, passant de 38% à 34% sur la période janvier-septembre 2019, le groupe OCP garde sa place de premier exportateur au monde des phosphates.

Dans ce contexte, l’OCP a vu ses exportations en Amérique du Nord baisser en raison des fermetures des capacités de Nutrien, ajoute le document.

Concernant l’acide, l’OCP demeure le leader mondial avec 49% de part de marché, en hausse de 2%, en glissement annuel, indique le rapport, notant que le groupe a pu accroître sa part de marché sur l’acide globalement et en Asie en particulier, ce qui a compensé la baisse constaté sur le marché européen.

Les exportations d’acide du groupe se sont établies à 1,5 million de tonnes P2O5 à la fin du troisième trimestre de 2019, contre 1,37 million de tonnes P2O5 en 2018.

Quant aux engrais, l’OCP a réussi à garder sa part de marché grâce à la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un marché marqué par une suroffre et une demande en baisse en Asie. Grâce aux nouvelles capacités d’engrais et à sa flexibilité, OCP a réussi à développer ses exportations d’engrais, en réalisant un volume global de 9 millions de tonnes sur l’année 2019 contre 8,4 millions de tonnes en 2018.

L’OCP a pu profiter de la hausse de la demande en Amérique et en Europe pour placer plus de volumes et augmenter ainsi ses parts de marché sur la région de 32% et de 29% respectivement sur la période Janvier-Septembre 2018 à 35% et 33% sur la période allant de janvier à septembre 2019.

CF Casablanca et Rwanda FL s’allient pour promouvoir les opportunités d’investissement

Casablanca Finance City (CFC) et Rwanda Finance Limited (RFL) viennent de signer un protocole d’accord avec pour objectifs de renforcer la coopération à long terme entre les deux pays.Ce rapprochement fournira une plateforme pour la promotion des meilleures pratiques, à travers lesquelles CFC soutiendra le développement du Centre Financier International de Kigali (KIFC).

«Cet accord nous permet d’élargir notre réseau de partenariats et de partager notre expertise avec d’autres places financières africaines dans une logique de coopération sud-sud ». explique Saïd Ibrahimi, président-directeur général de Casablanca Finance City Authority.

Pour lui, ce partenariat vient s’ajouter à l’accord conclu avec le Rwanda Development Board (RDB) et qui vise à faciliter la conduite des affaires des entreprises CFC opérant au Rwanda.

De son côté le PDG de RFL, Nick Barigye, a souligné que cet accord met l’accent sur l’amélioration du secteur des services financiers. « Ceci est conforme à notre objectif de transformer le Rwanda en une économie axée sur les services », a-t-il dit.

Casablanca Finance City est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

Il offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

Covid-19 : Botswana opte pour le déconfinement partiel

Le parlement du Botswana a adopté mercredi une motion qui verra le gouvernement procéder à un assouplissement progressif des mesures de confinement à partir du 8 mai.Devant les parlementaires convoqués en session spéciale à Gaborone, le vice-président Slumber Tsogwane, a soutenu que le pays a décidé de rouvrir son économie de manière échelonnée au cours des prochains mois.

 « Sur la base de notre réponse à ce jour et de la trajectoire actuelle de la maladie, nous avons décidé d’ouvrir notre économie, bien que de manière progressive, tout en observant les schémas pathologiques », a déclaré M. Tsogwane.

 Il a déclaré que le déconfinement partiel aurait lieu du 8 au 20 mai, période pendant laquelle « les entreprises, les commerces et les écoles peuvent fonctionner à condition que le directeur des services de santé soit convaincu que ces entreprises, commerces et écoles ont la capacité de prendre la température corporelle de toutes les personnes qui y accèdent ».

 Les entreprises ou les écoles doivent d’être régulièrement désinfectées, a déclaré le vice-président.

 « Toutefois, pendant cette période, aucune vente d’alcool ou de tabac ne sera autorisée jusqu’à nouvel ordre ».

 Il a déclaré que cette mesure serait « révisé de temps en temps, en fonction de la situation du Covid-19 dans le pays, la région et le monde en général ».

 Le Botswana a jusqu’à présent enregistré 23 cas de coronavirus.

Covid-19: Pékin partage son expérience avec le Rwanda

Des experts et des fonctionnaires chinois ont partagé mercredi leur expérience de la lutte contre le Covid-19 avec les médecins du Rwanda par vidéoconférence, a confirmé une source officielle à APA à Kigali.Selon le ministre rwandais de la Santé Daniel Ngamije, qui a participé à la vidéoconférence, les deux parties ont eu des échanges fructueux, et la partie rwandaise a pu tirer des enseignements de l’expérience des onze experts chinois.

 « La Chine a déjà fait un très gros effort pour contrôler cette pandémie », a déclaré le Dr Ngamije

 Par ailleurs, le Rwanda a signalé mardi un cas positif de Covid-19 et un guéri sur 896 échantillons.

 Aucun décès n’ayant encore été signalé. Ce pays d’Afrique de l’Est a récemment annoncé une mesure de déconfinement partiel de 15 jours et permis la reprise de certaines activités.

 Selon le gouvernement, les deux prochaines semaines permettront de déterminer si le processus sera poursuivi ou inversé, car les personnes ont été invitées à se conformer aux gestes barrières édictés par les responsables de la santé en ce qui concerne les lieux publics.

 Celles-ci incluent le port obligatoire de masques faciaux, le lavage strict des mains et l’utilisation de désinfectants, le respect de la distanciation sociale et l’interdiction de rassemblement.

 Les banques, les institutions financières, l’administration publique et le secteur privé fonctionneront également entre 6 heures et 19 heures, selon les nouvelles instructions officielles.

 Les écoles, les lieux de culte, les clubs, les bars et les jardins resteront également fermés.

Covid-19 : plus de 80 familles de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, bénéficiaires de kits alimentaires

Pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les ménages à faibles revenus, le Mouvement « un coup KO pour le Rhdp», proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a distribué mercredi à Treichville, dans le Sud d’Abidjan, des kits alimentaires au profit de plus de 80 familles vulnérables.Arborant un polo avec le logo du mouvement politique, Adama Camara, président de l’organisation, a avec son équipe procédé à la remise de kits alimentaires de première nécessité, composés notamment de 5 Kg de riz et de 5 Kg de sucre.

 Selon M. Camara, cet acte s’inscrit dans « la suite de ce que le gouvernement a décidé de faire depuis le début de la pandémie du Covid-19 », à savoir soutenir la population, et être aux côtés des ménages les plus vulnérables.

Regroupés sous une bâche dressée dans l’enceinte d’un établissement, les récipiendaires, à l’appel de leur nom, s’affichaient pour récupérer leur sésame. Un don, qui en cette période de ramadan, vient soulager les familles musulmanes.  

Treichville, une commune cosmopolite, compte 43 quartiers. Selon les critères d’octroi des kits, le bureau exécutif du mouvement a décidé de prendre deux familles démunies par quartier,  soit 86 familles. Et ce, en collaboration avec les représentants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, au pouvoir) dans chaque quartier.

L’organisation envisage de continuer cette action, qui à six mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, marque des scores à l’avantage du Premier ministre, Amadou Gon,  En convalescence à Paris. M. Camara qui lui souhaite un prompt rétablissement, a foi qu’il sera bientôt parmi les siens.

« On fera le maximum pour que les gens sachent que cette la vision » de solidarité impulsée par le chef de l’Etat,  Alassane Ouattara, au travers du gouvernement est une réalité pour bouter hors du pays cette pandémie, a dit M. Camara.

Rokia Fofana, avec son colis en main, laisse transparaître sur sa mine une grande joie. « Je remercie le mouvement un coup KO pour le Rhdp » pour ce geste surtout en ce mois béni », lance-t-elle, tout en souhaitant « que Dieu fasse que le Rhdp reste » encore au pouvoir.

« C‘est un sentiment de joie et on remercie le donateur », affirme Mme Namizata Coulibaly, qui a salué   l’initiative du Mouvement « un coup KO pour le Rhdp ». Elle avoue « on en avait vraiment besoin » de ces denrées de première nécessité et « que dieu fasse que l’organisation aille encore de l’avant ». 

Pour la circonstance, « Maman ADO », une vieille femme, passionnée des œuvres du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a tenu à être présente, malgré le poids de l’âge. Avec ses verres au travers desquels l’on peut à peine voir ses yeux, elle reçoit visiblement enthousiaste son kit alimentaire.

Suite à la déclaration du chef de l’Etat Alassane Ouattara,  président du Rhdp, de voir son parti gagner la présidentielle d’octobre 2020 au premier tour en faisant un coup KO, le mouvement a vu le jour pour mobiliser un fort électorat capable de réaliser ce vœu.

Le Mouvement un coup KO pour le Rhdp revendique à ce jour près 4 000 adhérents seulement pour la cité de Treichville. L’organisation qui compte également des délégués dans toutes les autres villes de la Côte d’Ivoire, envisage de distribuer des kits alimentaires à ses membres à travers le pays.

Ce mouvement regroupe par ailleurs les militants et sympathisants du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et les « défenseurs intrépides » des réalisations et résultats du gouvernement de M. Ouattara, lors de ses deux mandats présidentiels.

Côte d’Ivoire : 58,6 milliards FCFA de marchés publics approuvés au 1er trimestre 2020

Le montant des marchés publics approuvés à fin mars 2020 en Côte d’Ivoire s’élève à 58,6, milliards FCFA contre 170,5 milliards FCFA à la même période en 2019, soit une baisse de 65,6%. L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

En nombre, a ajouté M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias, 185 marchés ont été approuvés au premier trimestre 2020 contre 516 à la même période en 2019, soit une baisse de 64,1% .

«  Les procédures concurrentielles portant sur les appels d’offre représentent 73,7% des marchés approuvés à fin mars 2020 contre 76,8% à fin mars 2019…Les procédures non concurrentielles incluant les marchés de gré à gré représentent 25,5% du montant des marchés approuvés au premier trimestre 2020 contre 21% à la même période en 2019 soit une hausse de 4,5%», a-t-il précisé.

 Selon M. Touré, cette  tendance à la baisse observée globalement dans les opérations de passation des marchés publics au premier trimestre 2020 s’explique par les retards observés dans la finalisation des formalités liées au basculement en mode budget programme et au développement du nouveau Système d’information budgétaire.

 Toutefois, a-t-il fait remarquer, la part des marchés attribuées aux PME est passée de 10,4% à fin mars 2019 à 18,7% à fin mars 2020, soit une hausse de 8,3%.

Le montant des marchés publics approuvés en Côte d’Ivoire au terme du premier trimestre 2019 s’élevait à 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA pour la même période en 2018.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre un taux de guérison de 45%, supérieur à la moyenne africaine

La Côte d’Ivoire qui enregistre à ce jour 1464 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec une prévalence variant entre 10% et 20%, a un taux de guérison de 45% de cette maladie, supérieur à la moyenne africaine qui est aux alentours de 30,5%, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Cette pandémie enregistre à ce jour en Côte d’Ivoire un taux de mortalité qui est de 1,18% et le taux de guérison à 45%  au-dessus de la moyenne africaine qui est aux alentours de 30,5%», a fait savoir Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Selon M. Touré qui évaluait la mise en œuvre du Plan de national de riposte de la Côte d’Ivoire contre le Covid-19, la capacité de dépistage de cette pandémie a augmenté avec en moyenne 300 tests par jour avec une prévalence de la maladie variant de 10% à 20%.

Poursuivant, M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias, a précisé que la stratégie de la Côte d’Ivoire contre cette pandémie s’articule autour de quatre axes. Notamment la prévention, le dépistage, la prise en charge des malades et l’identification et l’isolement des personnes infectées.

 « L’État continue de faire les investissements nécessaires pour prendre en charge les malades»,  a assuré M. Touré ajoutant  « qu’il y a des progrès, mais il fait rester vigilant ». La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1464 cas  de maladie à Covid-19 dont 701 guéris et 18 décès.

Le premier ministre ivoirien « se porte bien» après quelques « examens de routine» en France (Ministre)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est à Paris en France depuis dimanche dernier pour un «contrôle médical», «se porte bien après quelques examens de routine», a assuré mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. « Je voudrais partager avec vous que le premier ministre se porte bien. Il est en France depuis quelques jours pour effectuer quelques examens de routine. Il a effectué un examen de coronarographie qui est une technique d’imagerie médicale utilisée en cardiologie… En réalité c’est une opération courante et régulière en matière médicale», a expliqué M. Touré dans une conférence de presse au terme de cette réunion hebdomadaire du gouvernement ivoirien.

 «  A l’issue de cet examen, il lui a été préconisé un repos médical… Tout se passe bien», a insisté M. Touré qui dit avoir échangé avec le premier ministre ivoirien « ce matin ».

Le chef du gouvernement ivoirien est  en France depuis dimanche pour un « contrôle médical ». Lundi, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui a prescrit un suivi médical et une période de repos.

Selon le gouvernement ivoirien, M. Gon Coulibaly dont l’intérim est assuré par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire.

Sénégal: baisse des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une baisse de 56,38 tonnes au terme des deux premiers mois de 2020 comparé à la même période de 2019, a appris APA mercredi auprès de la société de gestion des abattoirs du Sénégal.Le cumul de ces abattages de viande établi par cette société s’est élevé à 4910,10  tonnes durant la période sous revue contre 4966,48 tonnes un an auparavant, soit un repli de 1,13% en valeur relative.

En variation mensuelle, la tendance baissière de ces abattages s’est poursuivie. Les réalisations sont ainsi passées de 2520,68 tonnes en janvier 2020 à 2389,42 tonnes un mois plus tard, soit une contraction de 131,26 tonnes en valeur absolue et 5,20% en valeur relative.

Freetown peine à contenir la propagation du Covid-19

La Sierra Leone fait face une forte augmentation des cas de Covid-19 avec 68 nouvelles contaminations au cours de ces dernières 72 heures, portant le total à 225 cas à la date du 6 mai.Le pays compte désormais 14 décès et 54 guérisons, selon le ministère de l’Information et de la communication, notant une plus forte augmentation depuis que ce pays d’Afrique de l’Ouest a enregistré son premier cas le 30 mars 2020.

« Les données épidémiologiques et d’autres preuves indiquent qu’il y a une transmission communautaire du Covid-19 en Sierra Leone », a déclaré pour sa part, le président Julius Maada Bio dans une allocution télévisée, pour déclarer un nouveau confinement de trois jours (3-5 mai).

L’un des défis difficiles auxquels la Sierra Leone est confrontée, est de ralentir le nombre de cas enregistrés chaque jour pour permettre au système de santé de faire face ou de ne pas être débordé.

Covid-19/Afrique du Sud : plus de 500 travailleurs de la santé contaminés

Quelque 511 travailleurs de la santé en Afrique du Sud ont été testés positifs au nouveau coronavirus, dont deux décès, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, le Dr Zweli Mkhize. S’exprimant lors d’une visite à l’hôpital Job Shimakana Tabane de la ville minière de Rustenburg, le ministre Mkhize a déclaré que deux des personnels de santé infectés sont morts de la maladie, tandis que 149 autres se sont rétablis et que 26 sont sous traitement.

 « Nous avons constaté que le nombre de cas augmente.  Beaucoup de personnes seront infectées. Notre rôle a été de ralentir la vitesse à laquelle le virus se propage », a-t-il déclaré.

 Évoquant les activités minières de la ville, le ministre de la Santé a conseillé au secteur que « tous les travailleurs des mines doivent être soumis à un test. Il est plus utile d’être proactif. Nous pouvons sauver le personnel et toute la mine si nous contrôlons les mineurs ».

 « Nous encourageons toutes les compagnies minières à travailler avec le gouvernement provincial sur ce point », a-t-il dit, notant l’augmentation du nombre de cas dans la région.

 Il était accompagné pour la visite par le ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, qui a reçu un équipement de protection personnelle du géant minier Sibanye-Stillwater et de Old Mutual, des assureurs multinationaux, dans le cadre du soutien des entreprises aux efforts pour contenir la propagation du Covid-19.

 L’Afrique du Sud, dans la cadre de sa première semaine de déconfinement partiel, a rouvert quelques entreprises des secteurs minier et agricole. Le pays a jusqu’ici enregistré 7572 cas de Covid-19 pour 148 décès.

Covid-19: Nestlé Côte d’Ivoire fait un don au ministère de la Santé et de l’hygiène publique

Nestlé Côte d’Ivoire a fait don de matériels médicaux et d’équipements de protection au ministère de la Santé et de l’hygiène publique pour lutter contre la pandémie du Covid-19.La remise de ce don s’est faite, mardi à Abidjan, en présence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé et de l’Ambassadeur de Suisse, Mme Anne Lugon-Moulin.

A travers ce don composé d’équipements de protection pour le personnel de santé ainsi que du matériel médical dont deux respirateurs artificiels et dix lits d’hôpitaux, à l’Unité de prise en charge des patients infectés au Covid-19 du Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT), Nestlé soutient les efforts du gouvernement ivoirien.

Ce don d’une valeur de 24 000 000 millions de francs CFA contribuera à une meilleure prise en charge des patients, tout en préservant la santé et la sécurité du personnel soignant. L’entreprise offrira également des masques à différentes structures de santé et aux sociétés savantes regroupant les pédiatres et les sages-femmes.

« Ce combat est aussi le nôtre. Au nom de tout le personnel de Nestlé Côte d’Ivoire, je tiens à renouveler notre engagement envers l’Etat Ivoirien dans la lutte contre la pandémie. Nous offrons également notre soutien à l’ensemble des ivoiriens et plus particulièrement au personnel médical qui ne ménage aucun effort dans ce combat », a déclaré Thomas Caso, Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

Fidèle à sa raison d’être qui est d’améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain, Nestlé continuera à travailler avec les autorités et l’ensemble des parties prenantes pour la santé et le bien-être de tous.

Le Directeur Général a réitéré son engagement à assurer la disponibilité constante sur les marchés de ses produits alimentaires abordables et nutritifs pour que les familles continuent à s’alimenter sainement pendant ces moments difficiles.

Par ailleurs, conformément aux recommandations des autorités sanitaires, la société a déjà pris des mesures très strictes pour assurer la santé et la sécurité de ses employés, ses partenaires et des différents acteurs de sa chaine de distribution. Ainsi, la multinationale offrira des kits d’hygiène à ses partenaires commerciaux.

Ce Groupe agroalimentaire a également fait don d’un montant de 120 000 dollars (72,5 millions de francs CFA) à la Croix Rouge Côte d’Ivoire pour améliorer la gestion de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (projet WASH) au sein des communautés.

 Ce montant fait partie d’un don de dix millions de francs suisse (environ 6,2 milliards de francs CFA) de la part de Nestlé qui a uni ses forces avec la Fédération internationale de la Croix Rouge (FICR) pour renforcer la riposte globale contre le Covid-19 au niveau mondial.

En Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé participe pour une valeur totale de 3, 4 millions de dollars (plus de 2 milliards de francs CFA) pour lutter contre la pandémie.

 Nestlé est présent en Côte d’Ivoire depuis près de 60 ans et contribue fièrement à fournir des produits de haute valeur nutritive pour une alimentation saine des consommateurs ivoiriens.

Ses activités génèrent plus de 900 emplois directs et contribuent au revenu de milliers d’autres personnes, comme les petits commerçants, les transporteurs et les grossistes.

 Le Groupe a investi plus de 26 milliards de CFA au cours des cinq dernières années dans le pays et continuera d’investir à l’avenir.

La crise économique engendrée par le Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à divers sujets notamment la crise des secteurs de tourisme et de l’immobilier, la confiance dont jouit le Maroc auprès des agences de notation et les réserves de change.+L’Opinion+ fait avoir que le tourisme et l’immobilier animaient des écosystèmes qui font vivre environ quatre millions de Marocains, entre emplois directs, indirects et induits, notant que leur réanimation est donc « une vraie question de vie ou de mort » pour l’ensemble du pays.

À court terme, ces deux secteurs ne peuvent être sauvés que par la demande intérieure, soutient le journal, indiquant que le « shutdown » total de ces deux secteurs permet d’interagir, aujourd’hui plus que jamais, sur leurs fondamentaux, notamment en matière de diversification de l’offre, d’amélioration de la qualité et d’adaptation des prix.

+Aujourd’hui le Maroc+, relève que depuis quelques jours, les agences de notation multiplient les warnings et les communications au sujet des notations des pays et des entreprises.

Le Maroc, pour l’instant, est arrivé globalement à maintenir son capital confiance auprès de la finance internationale, note le quotidien, expliquant ce maintien par des fondamentaux sains et solides qui ne sont que le résultat de la gestion méticuleuse et judicieuse de ces dernières années.

A cela les évaluateurs ajoutent le fait que le Maroc a pu faire face à la pandémie en toute autonomie et avec beaucoup d’efficacité, ajoute-t-il, rappelant que des mesures courageuses ont été prises et entièrement assumées, le tout, avec une vision claire et une démarche déterminée. « Tout cela est de nature à renforcer la confiance dans un Etat ».

Revenant sur le projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux, +l’Économiste+ note que globalement, la culture marocaine se méfie de la liberté. Seuls quelques-uns franchissent le tabou, soulignant, toutefois, que si l’on veut vraiment le développement d’un pays sans ressources naturelles, il faudra bien en passer par là.

En luttant contre la loi 22-20, dite des fake news, proposée par le ministre de la Justice, l’opinion publique a usé du concept « liberté », estime la publication, pour qui il n’est pas question d’évoquer le vide juridique, car les attaques, les dénonciations calomnieuses, la diffamation, les fraudes, le boycott… sont des délits largement couverts par les lois existantes et la police prend les plaintes des citoyens très au sérieux.

+Al Alam+ estime que, dans le sillage des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’économie nationale, les économistes ne sont pas unanimes quant au sort des réserves de change.

Certains pensent que l’épidémie peut carrément plomber ces ressources, tandis que d’autres affirment que le Maroc dispose de réserves pouvant couvrir les 7 prochains mois. D’autres experts indiquent qu’il faut encore trouver 9 milliards DH supplémentaires pour venir en aide à l’économie nationale une fois le combat contre le Covid-19 terminé.

Cité par la publication, le journaliste économiste Samir Chaouki, a mis en garde contre l’épuisement des réserves de change dans 3 mois au plus tard, notant que pour remédier à cette situation, il faut déclencher une série de mesures dont l’augmentation du volume des exportations, tout en réduisant celui des importations.

Il a également préconisé de donner la priorité à la consommation des produits locaux, rationaliser la consommation des produits importés et l’encouragement de la diaspora à transférer plus de fonds vers le Maroc.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé la mise en place d’un régime de commercialisation incitatif afin de favoriser la collecte de la production nationale à des prix rémunérateurs au profit des producteurs de blé tendre au titre de la campagne agricole 2019-2020.

Les mesures concernent en particulier un prix référentiel cible de 280 DH/quintal rendu moulin (1 euro = 10,7 DH), pour une qualité standard et une subvention forfaitaire de 5,00 DH/ql, pour les quantités de blé tendre de production nationale, acquises durant la période primable allant du 1er juin au 31 juillet 2020.

Covid-19: rapatriement de 1300 Zimbabwéens du Botswana

Au total, 1300 Zimbabwéens ont été rapatriés du Botswana voisin depuis la fin mars 2020, lorsque les deux pays ont annoncé des mesures de confinement pour contenir la propagation du coronavirus, a appris APA mercredi.Selon le quotidien national Chronicle, ces personnes sont des rapatriés volontaires et des migrants illégaux qui ont été déportés par les autorités botswanaises.

Ils ont tous été soumis à une quarantaine obligatoire de 21 jours dans la ville frontalière à leur entrée dans le pays, dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du Covid-19.

Les zimbabwéens sont confinés depuis le 30 mars, tandis que leurs voisins botswanais le sont depuis le début du mois d’avril.

Epargné par le Covid-19, le Lesotho assouplit le confinement

Le Lesotho, à l’instar d’autres pays d’Afrique australe comme l’Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe, a assoupli les restrictions du confinement en autorisant les commerçants à « ouvrir temporairement leurs boutiques » à partir de ce mercredi, mais les frontières du pays restent fermées.Dans un discours télévisé, mardi soir, le Premier ministre Thomas Thabane a annoncé que le confinement dû au coronavirus sera provisoirement et partiellement levé à partir de mercredi pour permettre à « tous les services et entreprises non essentiels » de fonctionner.

Ce royaume d’Afrique australe a pris des mesures de confinement le 29 mars dernier.

Pour accompagner cet assouplissement des restrictions, tous les Lesothans devraient porter des masques faciaux en public, a déclaré M. Thabane, ajoutant que « le gouvernement suit de près la situation ».

Le Premier ministre a déclaré que tous les points de passage frontaliers resteraient fermés jusqu’à nouvel ordre et a averti que le gouvernement renforcerait les patrouilles pour contenir le nombre croissant de passages illégaux.

Bien qu’enclavé dans le territoire de l’Afrique du Sud, le Lesotho n’a toujours pas signalé de cas de Covid-19, ce qui en fait l’un des rares pays au monde épargnés par la pandémie.

Le Covid-19 nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la réouverture annoncée des écoles, de la violation de l’interdiction des rassemblements publics et de la distribution de l’aide à la presse.L’Observateur, sous le titre « Ecoles, le 2 juin de toutes les angoisses », s’interroge sur le recommencement des cours. Selon ce journal, « le ministère de l’Education nationale a proposé plusieurs scénarii pour la reprise des enseignements (mais cette) date inquiète les parents d’élèves ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Bakary Badiane, le président de la Fédération nationale des parents d’élèves du Sénégal (Fenapes) déclare : « Nous avons des craintes. Parce que nous ne voulons pas que l’école soit un lieu de contamination pour les enfants. Nous voulons être rassurés qu’ils seront à l’abri ».

Interrogé par ledit quotidien, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) souligne qu’« il sera très difficile de respecter la distanciation sociale dans les salles de classe. Il faut étudier comment les gens se comportent dans les écoles avant de (prendre) des mesures ».

De son côté, Docteur Abdoulaye Bousso, Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) pose, dans L’Observateur, des conditions sine qua non : « Il faut que les classes aient moins d’élèves, un élève par table. Il faut que les élèves (tout) comme les enseignants portent un masque et il faut aussi veiller à ce qu’il n’y ait plus de regroupement dans la cour de l’école ».

Dans Le Soleil, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) exige des pouvoirs publics « des dispositions anticipatoires », non sans ajouter que « l’entrave au fonctionnement normatif du système éducatif, relevant d’une pandémie, met chaque pays devant sa responsabilité historique de trouver une réponse convenable à sa situation ».

Pour sa part, EnQuête informe que « Bara Guèye, le Directeur Général de Clean Oil et des griots (sont) arrêtés (pour) violation de l’état d’urgence ». En effet, rapporte ce quotidien, « ce week-end, un mariage de VIP (personne très importante, sigle en anglais) a été célébré à Dakar. Il y avait beaucoup de gens connus. Des photos et vidéos ont été partagées sur les réseaux sociaux. Le Procureur ne s’est pas fait prier pour s’autosaisir. Il a instruit les éléments de la Brigade de recherches de procéder à l’arrestation de toutes les personnes identifiées ».

L’Observateur renseigne que « le couple de mariés, Adja Diallo (ex-mannequin), Niang Kharagne Lô et (le chanteur) Alassane Mbaye (sont) parmi les personnes arrêtées » avant de préciser que « la célébration de (cette) union (a été) organisée en grande pompe samedi dernier dans une somptueuse résidence privée dakaroise ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête annonce « la révolution domestique » pour concilier télétravail et vie familiale. Dans ce journal, Bator Seck, assistante administrative et financière de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) estime que « le télétravail est une solution miracle pour les femmes » là où la sociologue Fatima Cissé Sy soutient que « nos habitations sont souvent petites et pas adéquates pour le télétravail ».

Les journaux d’aujourd’hui se font aussi l’écho de la distribution de l’aide à la presse. D’après Sud Quotidien, « les médias (sont) en ordre de bataille contre le corona sinistre ». En tout cas, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) dénonce, dans ce journal, « une aide à la presse distribuée dans des conditions peu orthodoxes ».

Dans un communiqué exploité par Le Quotidien, cette organisation dirigée par Mamadou Ibra Kane critique l’attitude de la tutelle qui est allée « totalement à contre-courant des recommandations du chef de l’Etat en distribuant l’aide à la presse selon des critères inavouables ».

Le Cdeps réclame ainsi, note Vox Populi, que « le ministère de la Culture et de la Communication associe les acteurs des médias (dans) la définition des critères de répartition de l’aide à la presse » et que celle-ci « fasse l’objet d’un arrêté de répartition où seront dévoilés tous les bénéficiaires et les montants qui leur sont alloués ».

Burundi: la campagne électorale bat son plein, malgré le Covid-19

Les candidats aux élections générales burundaises du 20 mai 2020 poursuivent la campagne électorale, lancée le 27 avril dernier.Dans ce pays de la région des Grands Lacs qui a enregistré 15 cas de Covid-19, la campagne électorale pour la présidentielle, les législatives et les municipales est ponctuée par de grands rassemblements.

Pour l’élection présidentielle à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD)  a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il devra croiser le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

En 2015, lors des dernières élections générales remportées par le CNDD-FDD, la CENI avait enregistré plus de 4 millions d’électeurs.

Côte d’Ivoire: 19 pro-Soro dont 14 militaires interpellés pour atteinte contre l’autorité de l’Etat (procureur)

Dix-neuf personnes dont 14 militaires proches de Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, ont été interpellés pour tentative de complot et atteinte contre l’autorité de l’Etat, a annoncé mardi le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, face à la presse.Les infractions retenues concernent « des faits de tentative de complot et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, et surtout pour ces personnes d’avoir tenté de dissimuler des armes pour la plupart du temps », a dit Richard Adou, lors d’une conférence de presse, au tribunal d’Abidjan-Plateau. 

Selon le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan, le juge d’instruction, suivant une commission rogatoire datée du 27 décembre 2019, a instruit la section de recherches de la gendarmerie à l’effet de procéder à des perquisitions. 

L’enquête, en court, a abouti à la saisie de 17 véhicules dont quatre ayant servi au transport d’armes et de munitions initialement stockées au siège du mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, présidé par M. Soro) sis à Cocody Riviera-Golf, en direction de la ville balnéaire d’Assinie pour y être précipitamment immergées dans la lagune en prévision d’éventuelle perquisition.

Cette découverte vient corroborer «l’appel à l’insurrection lancé par un groupe de personnes, dont des députés, au siège du mouvement GPS », a-t-il  soutenu, avant d’ajouter qu’ « aujourd’hui, l’enquête permet d’établir que le siège de ce mouvement politique servait à l’entreposage d’armes ». 

« Il a été également découvert à ce siège un lot de matériel militaire de communication dont un appareil permettant de capter les mouvements des forces armées, ainsi que des documents qui ne laissent aucun doute sur les actions et les objectifs de ce mouvement politique », a-t-il poursuivi. 

Les quatre véhicules ayant servi au transport d’armes et de munitions à Assinie, une banlieue d’Abidjan, appartiennent à M. Zebré Souleymane, en fuite, a précisé le procureur, soulignant que ce dernier avait déjà été cité dans le dossier de la découverte des caches d’armes à Bouaké (centre). 

M. Zèbré avait d’ailleurs nié les faits. Les premières perquisitions à l’annonce d’un complot contre l’autorité de l’Etat, avaient permis la découverte, dans le fond lagunaire d’Assinie, des armes et munitions : 50 kalachnikovs AK-47, 12 lance-roquettes RPG, 4 fusils mitrailleurs FM et un millier de munitions et d’obus. 

Le procureur a fait savoir que les agents enquêteurs ont procédé à diverses auditions, notamment à celles d’employés de maison et de militaires, précédemment chargés de la sécurité de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

A ce stade de l’enquête, les éléments montrent, à en croire M. Richard Adou, des « traces digitales sur les armes sorties de la lagune, les données de téléphones portables et certains documents » ayant permis l’interpellation de ces 19 personnes.

Ces 19 personnes comprennent notamment 14 militaires (deux officiers supérieurs et 12 sous-officiers) et 5 civils en lien avec les faits. Quinze parmi elles ont été inculpées et placées sous mandat de dépôt le 17 avril 2020. 

M. Guillaume Soro, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a été condamné le 28 avril dernier à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards Fcfa d’amende et à 7 ans de privation de droits civiques. 

Le tribunal a également prononcé la confiscation du bien immobilier incriminé au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il lui est reproché un détournement de deniers publics de 1,5 milliard Fcfa et recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. 

Covid-19 : L’interpol met en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles (média)

L’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) a mis en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles, en cette période de crise épidémiologique, rapporte mardi la presse marocaine.Dans son récent rapport, Interpol a exposé plusieurs méthodes novatrices pour l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle, afin de s’adapter aux défis des crimes liés au Covid-19.

Les enquêteurs ont attiré l’attention du Maroc sur les crimes les plus répandus dans le monde depuis la propagation de cette pandémie, à savoir le trafic de drogue via les réseaux sociaux, les menaces cybercriminelles, le commerce de matériel trafiqué destiné à la protection personnelle contre les virus, le ciblage des prestataires de services sanitaires, des points de vente des produits essentiels et des institutions de crédit.

Dans son rapport, Interpol révèle qu’il s’est produit de grands changements dans les formes de criminalité, ces derniers temps, à cause de la propagation du coronavirus et du confinement de la moitié de la population mondiale, ajoutant que le confinement des gens chez eux a fait baisser le nombre de cambriolages dans les maisons.

Toutefois, les malfrats ont entrepris de dévaliser les unités industrielles et autres lieux de travail désertés par les personnels au chômage technique. Le rapport d’Interpol souligne que d’autres formes de criminalité ont connu de grands changements, notamment le trafic de migrants, la traite des êtres humains et la fraude.

Maroc/Covid-19 : Mise garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées

Le ministère marocain de l’intérieur a, dans une note adressée aux walis et gouverneurs des différentes régions du Royaume, met en garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées et les risques de contamination qui en découlent.Dans le cadre du suivi de la pandémie du Covid-19, des études menées dans plusieurs pays ont démontré une possible présence de traces du génome de coronavirus dans les eaux usées issues des selles des personnes atteintes, lit-on dans cette note.

Ainsi, toute utilisation des eaux usées est fixée par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, notamment la loi sur l’eau, le décret relatif à l’utilisation des eaux usées et l’arrêté fixant les normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation, souligne le ministère.

De ce fait, aucune eau usée ne peut être utilisée si elle n’a pas été préalablement reconnue épurée et conforme à la norme, insiste ladite note.

Pour éviter toute éventuelle propagation du coronavirus via ce canal, les gouverneurs sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour interdire toute utilisation non réglementaire des eaux usées, conclut la note.