La Banque africaine de développement classée au 4e rang mondial de l’Indice de transparence de l’aide

L’ONG Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez) a classé, mercredi, la Banque africaine de développement (BAD) au quatrième rang des 47 institutions de développement actives dans le monde dans son Indice de transparence de l’aide (ATI), rapporte un communiqué publié jeudi.Des principales instances de développement, cette organisation non gouvernementale est la seule à émettre un indice mesurant de manière indépendante la transparence de l’aide.

L’indice place la Banque dans la catégorie la plus élevée en matière de transparence, au même niveau que d’autres institutions telles que la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

« Nous félicitons la Banque africaine de développement à travers son portefeuille souverain pour sa 4ème place dans l’Indice de transparence de l’aide en 2020. Alors que de gros montants d’aide sont réaffectés pour faire face à la riposte d’urgence au Covid-19, la transparence de l’aide internationale est plus importante que jamais », a déclaré le directeur général de Publish What You Fund, Gary Forster qui publie cet indice annuel depuis 2011.

L’ONG Publish What You Fund a placé la Banque africaine de développement dans la catégorie « très bonne », soit la plus élevée des cinq catégories utilisées pour évaluer la transparence des organisations. Le classement est basé sur plusieurs critères, notamment les finances et les budgets, les données en informations de base, la planification organisationnelle et la performance.

Dans le nouvel indice, qui couvre l’année 2019, la Banque africaine de développement a obtenu 95,5 sur 100 en matière de transparence, ce qui représente une amélioration significative par rapport à son score de 2018.

« Il est encourageant de constater que les données en matière d’aide, désormais partagées par une vaste partie des principales agences d’aide au monde, sont en train de gagner en quantité, en qualité et en rapidité de diffusion. À mesure que notre collaboration nous permet de combler les lacunes dans le paysage des données en matière d’aide, nous explorons avec un intérêt grandissant la façon de répondre au mieux à la demande de données et à la participation à leur obtention », a déclaré Gary Forster.

L’engagement de la Banque en faveur d’une transparence totale est illustré par MapAfrica, une plateforme en ligne qui cartographie tous les investissements de l’institution sur le continent africain.

« Je suis ravie de cette performance ! », a déclaré Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement et responsable financière de l’institution.

 « Elle vient couronner l’engagement de notre institution en faveur de la transparence à un moment où elle n’a jamais été aussi importante. Avec un volume de financement aussi vaste que celui qui est actuellement affecté à la lutte contre la pandémie de Covid-19, il est crucial que nos citoyens sachent combien, où et quand la Banque africaine de développement investit dans le développement de l’Afrique », a conclu Swazi Tshabalala.

Ethiopie : Un vieux de 114 ans « vient à bout du coronavirus »

Un Ethiopien de 114 ans a survécu à une infection à coronavirus, selon le Dr Yared Agidew, dont l’hôpital d’Addis-Abeba a soigné le centenaire.Le Dr Yared Agidew a publié sur sa page Facebook en langueAmharic des nouvelles sur le rétablissement remarquable de l’homme après avoir été admis à l’hôpital avec le virus qui est généralement mortel pour les patients de plus de quatre-vingts ans.

Selon le Dr Yared, le patient a été soigné et est à nouveau en pleine santé.

Il a salué les efforts des agents de santé éthiopiens pour sauver la vie de l’homme.

75 personnes sont mortes du virus en Ethiopie, où le nombre total de cas de Covid-19 est passé à près de 5.000.

Covid-19 : MEDI1 TV sensibilise l’Afrique du nord via Facebook

La chaîne marocaine d’informations en continu s’est récemment associée au célèbre réseau social pour diffuser une émission spéciale traitant de la lutte contre le nouveau coronavirus dans les pays du Maghreb.Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître : « cette première collaboration entre Facebook et une chaîne de télévision dans le monde arabe a connu un franc succès en générant dans sa globalité environ 5 millions de vues à ce jour, et plus de 10 millions de personnes touchées sur Facebook », se félicite MEDI1 TV dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Ce média audiovisuel rapporte que « la participation des publics qui ont suivi en direct cette émission était considérable, frôlant les 100.000 interactions, avec 4000 questions et commentaires postés, et plusieurs dizaines de milliers de votes dans le cadre des sondages proposés pendant le déroulement de ladite émission ».

L’objectif de cette production, selon MEDI1 TV, est d’« aider les citoyens à comprendre la crise au-delà des frontières nationales ».

Diffusée à partir des studios de la télévision à Tanger (Maroc), cette émission de 90 minutes a traité trois thématiques. Il s’agit de la situation de l’épidémie de Covid-19 dans la région du Maghreb, des risques de désinformation et l’importance de lutter contre les fake news, et des principaux défis économiques face à cette crise sanitaire et les plans de relance associés.

Produite au format Town Hall, cette émission a aussi permis « de répondre aux questions posées directement par les téléspectateurs et internautes sur Facebook et Instagram et de suivre leurs réactions sur ces réseaux sociaux ».

À en croire MEDI1 TV, ce partenariat qui était une première sur Facebook, « est une expérience unique pour toute la rédaction (ayant participé à) la production d’une émission d’information crédible et appréciée par des millions de téléspectateurs ».

Au cours de cette émission interactive, Fares Akkad, le Directeur des partenariats médias de Facebook et Instagram pour les marchés émergents, a souligné l’engagement du réseau social créé par Mark Zuckerberg dans la lutte contre les fausses nouvelles et la désinformation.

« Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, notre priorité est de nous assurer que les citoyens puissent accéder à des informations justes et fiables sur nos plateformes. À ce jour, nous avons orienté plus de 2 milliards de personnes vers des ressources spécialisées des autorités sanitaires via notre centre d’information Covid-19 et de pop-ups éducatifs sur Facebook et Instagram », a notamment renseigné M. Akkad.

Poursuivant, il a fait savoir que pour soutenir le journalisme de qualité dans la région, « Facebook a consacré 750.000 dollars (435,8 milliards F CFA), à travers son initiative FJP (Facebook Journalism Program), pour le financement et la formation des médias du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord, les aidant ainsi à mieux gérer l’impact (de la) Covid-19 ».

Enfin, note MEDI1 TV, « le succès de cette collaboration a été possible grâce aux support et soutien de Facebook, à travers l’accès à toute l’expertise nécessaire pour mieux préparer le volet numérique de cette émission spéciale dans un délai très court ».

Côte d’Ivoire/Covid-19: reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, réuni jeudi sous la présidence du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé de la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020, suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Le Conseil national de sécurité a décidé de l’ouverture des vols internationaux à compter du 1er juillet 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires, a déclaré le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé,  à l’issue de la session. 

Il a également annoncé l’ouverture des vols domestiques à compter du vendredi 26 juin 2020 dans le strict respect des mesures sanitaires. Le ministre de la Santé et de l’hygiène avait à ses côtés le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui a invité les populations à respecter les mesures barrières.

« Tous les passagers à l’arrivée des vols internationaux feront l’objet d’un contrôle sanitaire et d’un suivi systématique pendant leur séjour en Côte d’Ivoire, du confinement obligatoire de toutes les personnes vulnérables y compris les femmes enceintes », a indiqué Dr Aka Aouélé.  

Le Conseil national de sécurité a en outre décidé, jusqu’au mercredi 15 juillet 2020, du « maintient de l’état d’urgence, du maintient de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, du maintien de l’isolement du Grand Abidjan, en renforçant le contrôle des entrées et sorties ». 

Il a également maintenu la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et des lieux de spectacles dans le Grand Abidjan, ainsi que l’interdiction des rassemblements de populations au-delà de 50 personnes, notamment pour le Grand Abidjan. 

Pour casser la chaîne de contamination de la pandémie, le Conseil a décidé du renforcement du dispositif de prélèvement et de tests afin de fournir des résultats dans un délai maximum de 48h, avec  l’isolement obligatoire de toute personne testée atteinte. 

Abidjan reste le principal foyer de l’épiderme de la Covid-19 en Côte d’Ivoire avec 96% des cas positifs dont 31% des cas à Cocody-Bingerville (Est) et 30% à Marcory-Treichville (Sud ). De ce fait, le port du masque a été rendu obligatoire pour briser la chaîne de contamination.  

Le taux de décès sur le nombre de cas positifs dans le pays s’établit à 0,7% et reste l’un des plus faibles en Afrique. Il traduit, selon les autorités, la qualité de la prise en charge rapide des malades par le système sanitaire ».  

Gambie: démission du ministre de la Justice

Le Procureur général et ministre de la Justice de la Gambie a remis sa démission au président Adama Barrow, a appris APA jeudi à Banjul la capitale.Le président Barrow aurait refusé sa démission, exhortant cet homme de 47 ans à continuer d’exercer ses fonctions de Conseiller juridique en chef du gouvernement gambien

Le gouvernement s’est refusé à tout commentaire, mais selon des sources fiables, Abubakar Ba Tambedou a décidé de démissionner, apparemment pour prendre un poste international.

Cela n’a pas été vérifié de manière indépendante, mais la nouvelle de sa démission intervient près d’un an après la décision antérieure de l’avocat de démissionner.

Il était dans l’œil du cyclone en rapport avec un scandale de passeports diplomatiques dans lequel sa propre mère était mentionnée comme bénéficiaire.

M. Tambadou a travaillé au Tribunal pénal international pour le Rwanda en tant qu’Assistant spécial du Procureur entre 2012 et 2016.

Il a rejoint le gouvernement d’Adama Barrow en février 2017, peu de temps après une alternance politique mouvementée qui a suivi les élections contestées quelques mois plus tôt.

Tambadou a été largement salué dans et hors de son pays comme étant le fer de lance, presque à lui seul, de la campagne juridique internationale de la Gambie contre les crimes présumés du Myanmar contre sa population minoritaire musulmane des Rohingyas.

Sénégal: décès de Serigne Pape Malick Sy, porte-parole de Tivaouane

Le porte-parole du khalife général des tidianes, Serigne Pape Malick Sy, est décédé ce jeudi à Dakar.Il a été désigné à ce poste en 2017 après le décès de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Serigne Pape Malick Sy  était le fils cadet de Serigne Babacar Sy (1884-1957).

Post Covid-19: L’Af’Sud veut six mmilliards US pour créer des emplois

Le gouvernement sud-africain devra injecter six milliards de dollars dans l’économie pour créer des emplois à la suite des dommages causés au pays par la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre des Finances, Tito Mboweni.Présentant un budget supplémentaire à l’Assemblée nationale au Cap, hier mercredi, Mboweni a déclaré que les fonds comprendraient un programme public d’emploi réaffecté et une intervention présidentielle pour l’emploi des jeunes.

Il a révélé que « l’initiative de création et de protection des emplois du président Cyril Ramaphosa sera déployée à moyen terme (au cours des trois prochaines années) ». « Au cours de cet exercice, un montant de 360 millions de dollars a déjà été alloué et 115 millions de dollars supplémentaires ont été réservés principalement à cette fin », a déclaré le ministre.

Le chômage en Afrique du Sud est passé à 30,1% au premier trimestre de l’année et il est à craindre qu’il n’atteigne 50% avant la fin de la pandémie.

« Ces chiffres montrent que le chômage est notre plus grand défi. Ce programme de soutien économique réserve 6 milliards de dollars pour une réponse globale pluriannuelle à notre crise de l’emploi », a poursuivi le ministre.

Kigali classée 2e ville la moins chère d’Afrique de l’est

La capitale du Rwanda, Kigali, est classée deuxième ville la moins chère d’Afrique de l’est après Kampala (Ouganda), selon l’enquête de Mercer 2020 portant sur le coût de la vie.Les résultats de l’enquête transmis à APA révèlent que des facteurs spécifiques comme les fluctuations des devises, l’inflation des coûts des biens et services et l’instabilité des prix de l’hébergement sont essentiels pour déterminer le coût des forfaits expatriés pour les employés en mission internationale.

L’enquête de Mercer montre que les coûts des biens et services évoluent avec l’inflation et la volatilité des devises, ce qui fait que les coûts sont tantôt plus faibles, tantôt plus élevés.

Ndjamena, Tchad (15e) est la ville la mieux classée en Afrique tandis que Tunis (209) est la ville la plus chère de la région et du monde.

Hong Kong (1) a conservé sa place de ville la plus chère pour les expatriés en Asie et dans le monde, en raison des fluctuations des devises par rapport au dollar américain et de la hausse du coût de la vie sur place, selon l’enquête.

Sur la base des données recueillies en mars dernier, l’étude révèle que la majorité des villes africaines ont grimpé la liste, entraînant des vies plus chères pour les expatriés. La capitale ougandaise, par exemple, a augmenté de six positions par rapport au classement de 2019.

Dans la région de l’Afrique de l’est, Nairobi arrive en tête et se classe 95ème dans le monde. Elle est suivie par la plaque tournante commerciale de la Tanzanie, Dar es Salaam.

Victoria, la capitale des Seychelles, occupe la première place en Afrique et la 14ème place mondiale, devançant Ndjamena, la capitale du Tchad, qui était en tête l’année dernière, pointant à la 11ème place.

L’explosion du nombre de contaminations à la Covid-19 et le climat des affaires au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur l’augmentation des chiffres de contamination à la Covid-19, les opportunités d’affaires avec le Royaume-Uni et l’amélioration du climat d’affaires au Maroc.Commentant la flambée des chiffres des cas testés positifs au coronavirus, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que si le confinement ne pourra pas perdurer beaucoup plus longtemps, le virus, lui, continue de circuler partout dans le monde et notre pays ne déroge pas à la règle.

La solution est toute simple, souligne le journal: « Il ne faut pas baisser la garde. Même si la vie doit reprendre normalement au cours des prochains jours, semaines et mois, il est nécessaire de continuer à observer et respecter scrupuleusement les gestes de prévention ».

Ces gestes doivent devenir un réflexe du moment qu’il faudra cohabiter encore plus longtemps avec le virus, soutient-il, notant que le moindre relâchement ou comportement hasardeux sera malheureusement payé cher.

Sous le titre « Lalla Mimouna: La face émergée » +LEconomiste+ écrit que les exportateurs de la fraise voient rouge. Le détonateur tient, bien évidemment, à la crise sans précédent du coronavirus déclarée dans la province de Kénitra.

Près d’un millier d’ouvrières et ouvriers des stations de conditionnement y ont été testés positifs. Le chiffre est à la fois ahurissant et alarmant, vu les mesures édictées dans le cadre de l’état d’urgence. Néanmoins, la profession s’en défend.

Cité par le quotidien, le président de la Fédération marocaine des fruits rouges, Mohamed El Omari, ne mâche pas ses mots. Il condamne « l’intimidation des médias, la désinformation de l’opinion publique et le ciblage du secteur des fruits rouges ».

Dans le même sillage, +L’Opinion+ C’est sans doute le cluster le plus important et le plus regrettable jamais enregistré depuis le début de la pandémie au Maroc. Le nombre de contaminations qu’il a générées dans la région ne cesse d’augmenter jour après jour, totalisant à la date du mercredi 24 juin plus de 800 cas.

C’est aussi un cluster qui était facilement évitable puisque survenu dans un timing de presque fin de pandémie, à un moment où l’ensemble des équipements et dispositifs de protection sanitaire étaient disponibles et facile d’accès, souligne le quotidien.

Bienvenus à Lalla Mimouna, site symbole d’une faillite organisationnelle en matière de gestion de la protection sanitaire sur les lieux de production et objet actuellement d’une enquête judiciaire, ajoutre-t-il.

Abordant les perspectives de coopération entre le Maroc et le Royaume-Uni, +Al Bayane+ relève que suite au Brexit, Londres se rabat sur de nouvelles alliances commerciales, hors du camp européen pour revigorer les échanges et fortifier les rétributions.

« Notre pays semble un allié de marque à conclure des opportunités d’affaires », estime le journal, d’autant plus que le Maroc, de par sa position stratégique privilégiée, est de nature à tendre des passerelles de transition pour le marché africain, en termes d’investissements.

De même, il inspire toujours confiance en ce sens qu’il requiert la stabilité susceptible de rassurer les alliances, ajoute le quotidien, faisant remarquer que « notre pays renferme des atouts de haute facture, confortés ces 20 dernières années, à travers diverses réformes, en matière de projets socio-économiques et infrastructurels ».

La même publication informe que le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a affirmé que le Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) entamera dans les prochains jours l’élaboration d’une politique nationale intégrée visant à améliorer le climat des affaires, basée essentiellement sur les résultats de l’enquête nationale sur les obstacles au développement du secteur privé, menée par le Comité en 2019 en partenariat avec des experts internationaux.

Selon lui, le CNEA « s’emploiera cette année à préparer et développer une politique nationale intégrée pour améliorer le climat des affaires », selon un communiqué du Département du chef du gouvernement, cité par la publication.

La quarantaine du chef de l’Etat alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement de l’isolement du président Macky Sall après avoir été en contact avec un malade de la Covid-19.« Covid-19 au cœur de l’Etat », titre Libération, soulignant que le Français Emmanuel Macron « annule sa visite au Sénégal prévue mardi » après avoir été au courant de la mise en quarantaine de son homologue sénégalais.

Le journal note par ailleurs que la députée Yéya Diallo est testée positive après avoir participé aux travaux de la commission des lois « qui accueillait la ministre (de la Justice) Malick Sall ».

Plusieurs députés sont sur la liste des « contacts » du ministère de la Santé là où l’ancien ministre Bamba Ndiaye est également « touché ».

Titrant sur la contamination de la députée Yéya Diallo et la quarantaine du président Sall, L’AS qui parle d’une « propagation inquiétante », souligne que trois ministres et près de 40 députés contacts de la députée sont « en observation ». Toutefois, précise le président du groupe parlementaire de la majorité, Aymérou Gningue : « Il n’y a pas de risque de propagation à l’Assemblée. On a respecté le protocole depuis le début ».

Ainsi « Corona fait des ravages au sommet de l’Etat », estime Vox Populi qui indique que le secrétaire particulier du ministre Aly Ngouille Ndiaye est « emporté par le virus ».

L’Observateur fait des « révélations sur la quarantaine de Macky Sall » en relatant l’histoire du test, le Conseil des ministres et la « peur » au Palais.

Le coronavirus n’épargne pas aussi l’école avec « une rentrée déjà infectée », d’après le journal. Les cours reprennent ce jeudi pour les élèves en classes d’examen, mais un enseignant est testé positif hier à Bignona, dans le sud du pays.

« Une rentrée sous haute surveillance », titre EnQuête, constatant que la réouverture des classes se fait au moment où la Covid « sévit de plus belle ».

Dans Le Quotidien, les syndicalistes du Sames injectent une « piqûre » pour critiquer la gestion du coronavirus au Sénégal. « La cacophonie du gouvernement a conduit à la banalisation de la maladie », a déploré le syndicat de santé. Dans sa « colère froide », écrit EnQuête, le Sames « va demander l’arrêt des missions de prélèvement sur le terrain », ajoute Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil revient sur le Conseil des ministres d’hier et note que « Macky Sall demande la cartographie intégrale des assiettes foncières » de Diamniadio, Lac Rose et Daga Kholpa. Il a par ailleurs décidé de confier les 30 hectares de l’aéroport de Yoff à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Selon L’AS, ces terres vont servir à « financer » le programme des 100.000 logements.

En fait divers, Libération donne « tous les éléments du dossier » du journaliste Cheikh Yérim Seck, cité dans une affaire d’avortement mais finalement libéré après son interpellation.

Cependant, il est placé « de nouveau sous contrôle judiciaire » après avoir récemment accusé la gendarmerie de détournement de fonds, selon EnQuête. Mais pour Le Quotidien, c’est « prison avortée pour Yérim ».

En football, Stades et Record attendent le sacre de Liverpool de Sadio Mané, ce jeudi. En effet un nul dans le match Chelsea-City de ce soir « suffira » aux Reds pour remporter le titre qu’ils cherchent depuis 30 ans.

Sénégal : le président Macky Sall en quarantaine

Le chef de l’État, après avoir été en contact avec une personne testée positive au nouveau coronavirus, s’astreint à la quatorzaine.Macky Sall a subi un test revenu négatif, annonce un communiqué de la Présidence de la République reçu à APA.

Toutefois, conformément aux recommandations médicales en la matière, le président sénégalais « s’est mis en quarantaine pour une durée de deux semaines à compter de ce mercredi 24 juin ».

À ce jour, le Sénégal compte 6129 cas de Covid-19 et déplore 93 morts.

Programme GPE-Abidjan: recrutement de la 21e promotion du 1er juin au 22 juillet 2020

Le Programme de formation en gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny a lancé, du 1er juin au 22 juillet 2020, le recrutement des auditeurs de la 21e promotion.Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, un programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

GPE-Abidjan dispense, actuellement, deux types de formations, débouchant chacun, sur la délivrance d’un Master des Hautes études en Gestion de la politique économique. Les auditeurs ont la possibilité de faire la formation en présentielle ou à distance.

La formation en présentielle, elle, nécessite pour l’auditeur (candidat admis) une mise en stage de la part de son employeur ainsi qu’une présence effective et permanente aux différentes activités de formation du GPE durant les douze mois de formation.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle, est destinée à ceux qui pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pour douze mois.

Pour les auditeurs ayant opté pour ce type de formation, FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne. Toutefois, pour la soutenance du mémoire professionnel, sauf cas de force majeure, celle-ci aura lieu dans les locaux du programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs en formation présentielle.

Les auditeurs sont invités à faire leur choix, indiquent les critères d’admission de ce programme, qui mentionne qu’aucune mutation entre les deux types de formation n’est possible » à l’issue de la validation du choix de l’intéressé.

La liste des candidats retenus au terme de la sélection, seront autorisés à concourir. Pour être éligible aux différentes formations, le candidat doit satisfaire des conditions établies par le Programme GPE-Abidjan.

Pour la formation diplômante de 12 mois (à distance et en présentielle), le candidat doit être titulaire d’une Maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent. Il devra être en activité au moment de la candidature, avoir au moins cinq années d’expériences professionnelles.   

 

Selon le calendrier du recrutement, il est prévu la clôture des candidatures le 22 juillet 2020, ensuite la publication de la liste des candidats autorisés à concourir le 27 juillet, l’épreuve écrite le 6 août, la publication de la liste des amis le 7 septembre 2020 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2020.   

À ce jour, le GPE-Abidjan compte parmi ses diplômés des responsables de très haut niveau dans les administrations des pays couverts par le programme. Il a formé des ministres, des directeurs généraux, des secrétaires généraux d’institutions.  

Il a également formé de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : Bad, Pnud, Banque mondiale, Fmi, Bit, Bid, Oms, Uemoa, Cedeao, Boad, Orabank, etc.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités. Ses formations permettent aux diplômés d’acquérir des compétences nouvelles en matière de politique économique qui les rendent capables d’assurer les fonctions de : conception; mise en œuvre et de gestion; suivi et d’évaluation; recherche et de conseil; veille stratégique et de communication.  

Maroc : Montée en flèche des contaminations à la veille d’un déconfinement sous surveillance

Par Hicham Alaoui – La tendance observée depuis lundi confirme sans ambages que les cas de contamination s’accélèrent au Maroc, surtout depuis que plusieurs foyers de contaminations ont été constatés en milieu professionnel.La situation épidémiologique du Maroc n’est certes pas encore alarmante, mais doit inciter les citoyens à redoubler de vigilance afin que la situation ne dérape pas et reste sous contrôle. Le Royaume a en trois jours recensé 930 nouvelles contaminations, un chiffre inquiétant et appelle à plus d’attention.

Il faut dire aussi que l’on constate avec inquiétude un certain relâchement dans l’application des mesures strictes de confinement et de distanciation sociale notamment en milieu professionnel où près de 1.000 cas ont détectés dans la région de Lalla Mimouna relevant de la province de Kénitra (40 km au nord de Rabat) dans des usines de traitement de fruits rouges et les champs avenants, chez des ouvrières agricoles.

Ce foyer a été rapidement circonscrit grâce à la diligence des autorités qui ont imposé des mesures strictes de confinement dans les communes concernées et construit en quelques heures un hôpital de campagne à Sidi Slimane pour accueillir les personnes infectées.

Mais, ce cluster a produit un effet psychologique pervers au moment où les mesures de déconfinement étaient annoncées pour le jeudi 25 juin, alors que l’opinion publique commençait à croire que la pandémie était en voie de disparition dans le Royaume.

D’autres clusters détectés ce mercredi à Laâyoune dans des usines de produits de poissons, à Casablanca et aussi à Tanger confirment que ce satané virus est toujours présent parmi nous et qu’il est impérieux de ne pas baisser la garde, de respecter les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières, à titre individuel.

Sur le plan collectif, elle enseigne que les patrons d’unités industrielles ont des devoirs impérieux de protection de leurs personnels et qu’ils assument la responsabilité de la santé de leurs salariés.

Aussi, les autorités publiques, locales notamment, ont également la responsabilité incontournable de procéder aux contrôles rigoureux périodiques afin de s’assurer que les consignes de sécurité sanitaire sont respectées.

Il va sans dire que l’exacerbation de la pandémie intervient à la veille de l’annonce des nouvelles mesures d’assouplissement du confinement, qui prendront effet dès le 24 juin à minuit.

Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb  se dit optimiste quant à la gestion de la crise sanitaire, affirmant que la situation reste rassurante.

Lors d’une conférence virtuelle, organisée dimanche, il a expliqué que le royaume «a réussi à surmonter cette épreuve avec force et courage, en s’appuyant sur la mobilisation et les efforts combinés de tous ses acteurs».

Il a avancé que le nombre quotidien des tests de dépistage effectués dans le pays s’élève désormais à 20.000.

Il est à signaler que la stratégie du déconfinement progressif adoptée par l’exécutif marocain prévoit la reprise des activités des cafés, restaurants, hammams, salles de sport et les centres commerciaux, ainsi que les moyens de transport routier et ferroviaire entre les villes mais seulement à 50% de leurs capacités.

Les plages et les terrains de sport pourront accueillir de nouveau les citoyens, qui devront cependant respecter la distanciation sociale. De plus, le tourisme a été autorisé dans la zone 1, à condition que les hôtels et les structures d’hébergement ne dépassent pas 50% de leur capacité.

Les salons de beauté peuvent reprendre du service, sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil. Les espaces publics tels que les jardins et les parcs rouvriront leurs portes, et les activités sportives individuelles, comme la marche et le vélo, seront également autorisées.

Par ailleurs, au niveau national, les fêtes de mariage ou de baptême, les salles de cinéma, les espaces réservés aux fêtes de mariages, les discothèques, les restaurants avec animation musicale nocturne, les spectacles, les festivals, les musées, les funérailles, les piscines, les théâtres et les mosquées resteront interdits ou fermés jusqu’à nouvel ordre.

Tout l’espoir que les citoyens fassent preuve de responsabilité et de patriotisme et se conforment aux directives des autorités publiques notamment le port des masques de protection, le respect des règles d’hygiène et de sécurité sanitaire et l’observation des mesures barrières.

Covid-19: rénovation d’un laboratoire de l’Institut Pasteur d’Abidjan

Le Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP) a remis mercredi, officiellement, à l’Institut Pasteur d’Abidjan-Adiopodoumé, un laboratoire rénové et une unité de décontamination pour augmenter sa capacité de dépistage dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.Ces dons, d’une valeur de 43,4 millions Fcfa affectés à l’Institut Pasteur d’Adiopodoumé, situé dans l’Ouest d’Abidjan, concerne la rénovation d’un laboratoire additionnel et d’une unité de décontamination et du matériel médical pour le laboratoire, a indiqué Lamine Koné, vice-président du GIBTP, lors d’une cérémonie.

Ce laboratoire supplémentaire vise à renforcer les capacités opérationnelles et surtout d’augmenter la capacité de dépistage de l’Institut Pasteur d’Abidjan, le laboratoire de référence dans le cadre de la détection des virus liées à la pandémie de la Covid-19 dans le pays.

« Cette action que nous posons ce jour s’inscrit dans la droite ligne de notre soutien à l’Etat de Côte d’Ivoire, dans son plan de riposte contre la Covid-19, mais aussi dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises du secteur, valeurs auxquelles elles sont fortement attachées », a-t-il dit.  

La directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, professeur Mireille Dosso, s’est réjouie de la création d’un laboratoire supplémentaire pour installer des équipes pour pouvoir faire le diagnostic de la Covid-19, insinuant que ce laboratoire était dans « un état de décrépitude ».  

L’Institut Pasteur d’Adiopodoumé, situé dans l’Ouest d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, est le tout premier site de la structure, spécialisée dans la détection des maladies tropicales. Il a également un autre site situé à Cocody, une cité huppée, dans l’Est d’Abidjan. 

Le conteneur, qu’elle juge de « très belle facture », devrait permettre d’installer l’unité de gestion des données et l’unité de gestion des approvisionnements. Elle a en outre assuré que l’Institut en fera « bon usage et que dès réception des équipements qui ne vont pas tarder, ils seront fonctionnels ». 

Au-delà de ces dons, le GIBTP a aussi remis un ordinateur ainsi que des gants et des blouses pour l’habillement du personnel dans les laboratoires. Et ce, pour accompagner ces « soldats » en première ligne dans la lutte contre la Covid-19.

Pour soutenir les efforts de l’Etat de Côte d’Ivoire, « le GIBTP a mobilisé un montant de 128,9 millions Fcfa afin d’apporter notre appui et soutien aux différentes structures impliquées dans la lutte contre la Covid-19 », a fait savoir M. Lamine Koné.  

Dans cette optique, le GIBTP a octroyé une subvention à l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, une école d’élite, qui est une institution partenaire de l’organisation, dans le cadre de la production de respirateurs artificiels pour un montant de 5,6 millions Fcfa. 

Les actions du groupement se sont par ailleurs traduites, il y a dix jours, par un appui au Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) du CHU de Treichville (Sud Abidjan) dans le cadre de la réhabilitation et l’équipement de 20 lits d’hospitalisation raccordés à un système central d’oxygénation.

Ce système central d’oxygénation, intégrant des fluides médicaux,  régulateurs d’oxygène et d’équipements respiratoires ainsi que le don des kits d’urgences médicales à l’unité de réanimation pour un montant de 80 millions Fcfa, devraient permettre au SMIT de lutter contre la Covid-19.

« Devant une pandémie d’une telle ampleur, la solidarité et le partage doivent être des valeurs cardinales qui nous permettront de rester proches, malgré les épreuves de distanciation sociale », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’ « au-delà du montant donné, c’est un signal du secteur du BTP ». 

M. Félix Houphouët Yapi, directeur de Cabinet du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui représentait le ministre de tutelle, a témoigné de la gratitude de son département ministériel au  GIBTP pour cette forte contribution à l’Institut Pasteur.

Il s’est réjoui de ce soutien qui permettra à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire d’être performant et de réaliser des tests de diagnostic à une plus grande échelle, et félicité le GIBTP pour l’acte de réhabilitation du laboratoire qui était inutilisable.   

Le vice-président du GIBTP, Lamine Koné, a exhorté les populations à respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement ivoirien, car lorsqu’ « on circule dans la ville (Abidjan, épicentre de la maladie), on sent qu’ il y a un relâchement ». 

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 260 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 041 échantillons prélevés soit 25% de cas positifs, 237 guéris. A la date du 24 juin, le pays compte 8 164 cas confirmés dont 3 419 personnes guéries, 58 décès et 4 687 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 48 340.

Af’Sud: un plan pour sauver South African Airways

Le gouvernement sud-africain a appelé mercredi les créanciers à soutenir un plan visant à sauver la compagnie aérienne nationale South African Airways d’une éventuelle faillite.Le ministère des Entreprises publiques a déclaré que « l’approbation du plan de sauvetage de l’entreprise aiderait les créanciers et les employés à être les co-créateurs d’une nouvelle compagnie aérienne », avant le vote de jeudi pour approuver un plan de sauvetage pour la South African Airlines (SAA) à court de liquidités.

 Selon le plan de sauvetage, le gouvernement doit trouver un financement de 6 milliards de dollars US pour restructurer SAA.

 L’argent serait utilisé pour rembourser les créanciers et les 3 000 travailleurs qui devraient être licenciés.

 Les créanciers doivent voter jeudi sur le nouveau plan de restructuration. Toutefois, l’un des créanciers – la compagnie aérienne privée South African Airlink – a saisi la justice mercredi pour tenter d’empêcher le vote d’avoir lieu.

 Le plan a été publié la semaine dernière par les administrateurs de la compagnie aérienne publique SAA, après de longs retards dus à des querelles avec le gouvernement et les 4000 travailleurs de la compagnie aérienne qui sont confrontés à des licenciements massifs.

 Le gouvernement a fait pression sur les administrateurs pour qu’ils sauvent la compagnie aérienne sous une forme ou une autre, même si elle n’a réalisé aucun bénéfice depuis 2011 et a survécu grâce à des plans de sauvetage de l’État pour la maintenir à flot.

 Le plan de sauvetage prévoit également une réduction de la flotte de SAA, une mesure qui est déjà en cours car la majeure partie de la flotte de la compagnie aérienne était louée.

 Comme prévu, les syndicats de la compagnie aérienne se sont opposés au plan de sauvetage en raison des suppressions d’emplois massives prévues, menaçant de poursuivre la compagnie en justice pour faire cesser les licenciements.

Le ministre ivoirien du Pétrole remet 2 ambulances médicalisées à Port-Bouët

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a procédé mercredi à une remise de deux ambulances médicalisées, notamment au Centre de santé à base communautaire de Vridi 3 et à l’Hôpital général de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud d’Abidjan.« C’est un réel plaisir pour moi de me retrouver à Port-Bouët pour procéder à la remise de don de deux ambulances médicalisées à deux centres de santé de la commune », a indiqué M. Abdourahmane Cissé lors d’une cérémonie en présence de son collègue de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

Il a insisté que c’était un  plaisir pour lui de remettre, « au nom de M. le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly », ces deux ambulances, qui traduisent l’objectif du gouvernement d’améliorer les conditions de vie des populations notamment les plus vulnérables.

Le ministre Abdourahmane Cissé s’est dit convaincu que ces ambulances seront d’une grande aide pour les populations parce qu’elles vont contribuer à la mobilité des cas de transfert des différents patients.  

Réceptionnant ce don, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aoulé a salué « ce geste d’une générosité extraordinaire d’un brillant fils de Port-Bouët », exhortant ses services à en faire un bon usage.

Ce don intervient après une visite de M. Cissé effectuée le 24 décembre 2019, il y a exactement six mois, dans des établissements sanitaires de la commune de Port-Bouët pour apporter sa compassion aux différents patients de ces hôpitaux et leur remettre des kits alimentaires à la veille des fêtes de fin d’année.

A cette occasion, le président du Conseil d’administration du Centre de santé à base communautaire de Vridi 3 Zimbabwe, Traoré Saïdou, et le personnel soignant avaient fait part de certaines doléances dont l’une portait sur les besoins en ambulance pour transporter des malades du centre à l’hôpital de Port-Bouët.

Concernant l’Hôpital général de Port-Bouët, le directeur de cette structure, Dr Abou Cissé Doré et le personnel soignant, au nombre des doléances, avaient émis le vœu de bénéficier d’une ambulance médicalisée pour transporter des malades du centre à l’hôpital de Port-Bouet vers les CHU.

« J’avais pris l’engagement ce jour-là de trouver une solution », a rappelé le ministre Cissé, se félicitant que ces ambulances viennent compléter les deux ambulances qu’il avait déjà offertes à la Commune de Port-Bouët, en 2016, notamment au Centre de Santé à base Communautaire de Gonzagueville et à l’Hôpital municipal de Vridi cité.  

Le ministre Abdourahmane Cissé est un « fils » de la commune de Port-Bouet. Il y a fait ses études primaires. Depuis, plusieurs années, il ne cesse d’apporter du soutien aux populations aux fins d’aider ces populations de cette cité dans le cadre de leur bien-être.  

D’autres doléances des populations sont en cours de réalisation. Il a déjà engagé la construction de  six classes d’écoles à Adjahui, la clôture de Vridi Ako, des toilettes à Abattoir, et des toilettes à Zimbabwé, des zones précaires de la commune.

Par ses offices, il a été remis des tricycles le 11 juin dernier pour transporter des malades notamment les femmes enceintes à Vridi Ako. L’extension du réseau d’électricité est lancée à  Adjahui, Zimbabwe, Mafiblé, Abouabou, Ako, Gonzague, route de Bassam, etc.) en plus de l’adduction en eau potable.

« Concernant l’eau potable, le Premier ministre a donné des instructions fermes et comme vous pouvez le constater les choses ont commencé à bouger sur le terrain notamment ici à Zimbabwé », a-t-il poursuivi.

M. Abdourahmane Cissé a rassuré la population de Port-Bouët et les populations ivoiriennes que le gouvernement travaille pour qu’aucun Ivoirien ne soit laissé pour contre.

Plus de 77 000 ménages ivoiriens pauvres ont déjà bénéficié du fonds de solidarité contre la Covid-19

Quelque 77 042 ménages pauvres représentant 43,47% de la cible des 177 198 familles vulnérables, ont déjà bénéficié du fonds de solidarité débloqué par le gouvernement ivoirien contre la Covid-19, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres.«Un nombre total de 77.042 bénéficiaires représentant 43,47% de la cible des 177 198 ménages vulnérables visés  par la phase transitoire ont pu bénéficié de l’aide du fonds de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire à la date du 15 juin 2020», a fait savoir M. Touré qui est le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

Le porte-voix de l’exécutif qui faisait  l’état  d’exécution des activités des fonds de soutien mis en place par l’Etat  dans le cadre du plan de soutien, économique, social et humanitaire pour faire face aux effet de la Covid-19, a également indiqué que 18 entreprises localisées à Abidjan et une à l’intérieur du pays ont bénéficié de l’appui du fonds de soutien aux grandes entreprises pour un montant de 6,1 milliards FCFA. 

« 33 PME issues des secteurs de l’agro industrie, du tourisme, de l’hôtellerie, du commerce,  du transport, de la restauration, etc,  ont pu bénéficier de l’appui du fonds de soutien aux PME pour un montant de 920,5 millions FCFA», a-t-il ajouté. 

Depuis le début de la crise sanitaire de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a mis en place plusieurs fonds destinés à soutenir les différentes couches socioprofessionnelles du pays contre cette pandémie. 

Côte d’Ivoire: une baisse de l’endettement prévue sur la période 2021-2023

L’endettement de la Côte d’Ivoire devrait « rester soutenable» et afficherait une baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.«Les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023. L’endettement devrait rester soutenable. Le taux d’endettement ressortirait en baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%», a dit M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias. 

Poursuivant, il a précisé que  le projet de budget de l’Etat pour l’année 2021 s’établirait à 8 629,1 milliards FCFA et devrait s’accroître pour atteindre 9 129,8 milliards FCFA en 2022 et 9916, 3 milliards FCFA en 2023. 

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que sur cette même période,  l’activité économique devrait afficher un taux de croissance annuel moyen de 6,5%. 

« l’inflation serait contenue à 1,8% en moyenne, le déficit des transactions courantes passerait de 2,3% du PIB en 2021 a 2,9% du PIB en 2023. La situation monétaire se caractériserait par une hausse de la masse monétaire de 11,3% en moyenne. 

M. Touré qui révélait les principales hypothèses économiques en Côte d’Ivoire sur la période 2021-2023, a conclu en indiquant que les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023.

Zambie: le ministre de la Santé arrêté pour enrichissement illicite

Le ministre zambien de la Santé, Chitalu Chilufya, a été arrêté mercredi sur des allégations d’enrichissement illicite.Le porte-parole de la Commission anti-corruption de Zambie, Jonathan Siame, a déclaré que Chilufya est accusé de quatre chefs d’accusation de possession de biens « raisonnablement suspectés d’être acquis illégalement ».

 « L’arrestation fait suite aux enquêtes que la commission a menées contre le ministre en relation avec les allégations ci-dessus », a déclaré M. Siame dans un communiqué.

 Le fonctionnaire a déclaré que le ministre a été libéré sous caution et qu’il doit comparaître devant le tribunal le 9 juillet.

Nouvelle prorogation de la validité des anciennes Cartes nationales d’identité ivoiriennes jusqu’au 30 juin 2021

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi une nouvelle prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité ivoirienne ( CNI) jusqu’au 21 juin 2020, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.La validité  des anciennes CNI ivoiriennes qui expirait initialement en 2019 avait  été déjà prorogée une première fois jusqu’au 30 juin 2020. 

« Le conseil des ministre a décidé de proroger la période de validité des CNI arrivant à expiration le 30 juin 2020 au terme des décrets Numéro 2019-590 du 03 juillet 2019 jusqu’au 30 juin 2021, soit un délai supplémentaire de 12 mois», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la Communication et des médias au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

Justifiant cette énième prorogation de la validité des CNI ivoiriennes, M. Touré a soutenu que l’opération de délivrance des nouvelles CNI biométriques lancée le 17 février dernier n’a pu permettre à ce jour à tous les détenteurs des anciennes CNI de procéder à leur enrôlement en raison des mesures restrictives prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19. 

« Le gouvernement a décidé d’entendre la requête de l’opposition en prorogeant la validité de la CNI. Ce sont des mesures qui concourent à crédibiliser davantage le processus électoral », a-t-il par ailleurs estimé. 

Auparavant, M. Touré a fait savoir que l’exécutif ivoirien, sur proposition de la Commission électorale indépendante ( CEI) a décidé également de proroger la période de l’opération de révision de la liste électorale jusqu’au 30 juin prochain. La période de révision de la liste électorale ivoirienne était initialement prévue du 10 au 24 juin 2020.

Covid-19 : Aspen Medical peut répondre à la demande de dexaméthasone

Le fabricant de médicaments sud-africain Aspen a la capacité de produire 10 millions de dexaméthasone chaque mois si nécessaire, a déclaré un fonctionnaire mercredi.Ce stéroïde, qui a fait les gros titres pour sa capacité à traiter les patients atteints de coronavirus gravement malades, a été conçu à l’origine pour traiter les patients atteints de tumeurs, d’asthme et d’autres affections respiratoires.

 A cet égard, Aspen a déclaré qu’il fabriquait à la fois des injections et des comprimés de dexaméthasone, a déclaré Stephen Saad, Directeur général d’Aspen.

 Selon les scientifiques de l’université d’Oxford, la découverte de la capacité du stéroïde à traiter les patients gravement infectés par la Covid-19 a été « une avancée majeure ».

 Les résultats d’un essai mené par l’université ont montré que la dexaméthasone réduisait d’environ un tiers le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19.

 Aspen, en tant que premier fournisseur de médicaments du pays, a une part de marché de 22% en Afrique sub-saharienne, selon Saad.

Présidentielle au Malawi: La Commission électorale appelle au calme

Le décompte des voix est en cours au Malawi suite à la nouvelle élection présidentielle tenue mardi dernier, alors que la Commission électorale du pays a appelé au calme et mis en garde contre la publication de résultats non officiels.La Commission électorale du Malawi (CEM) a publié mercredi des résultats partiels alors que le dépouillement était terminé dans les différents bureaux de vote. Il y avait au total 5202 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

 Les Malawites ont voté mardi pour élire un nouveau président après qu’un tribunal a annulé en février les résultats du précédent scrutin organisé en mai 2019 qui avaient été remportés par le président Peter Mutharika.

 Le tribunal a ordonné la tenue d’une nouvelle élection après que l’opposition a réussi à prouver que la crédibilité des élections précédentes était entachée de graves irrégularités.

Lors de ce scrutin organisé en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera

 Le scrutin de mardi opposait le président sortant Peter Mutharika et le principal leader de l’opposition, Lazarus Chakwera, qui était l’une des personnes ayant contesté devant les tribunaux le résultat des élections précédentes.

 Le président de la CEM, Chifundo Kachale, a lancé un appel à la « paix et au calme » alors que le décompte des voix se poursuivait.

 « Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme alors que le décompte des votes se poursuit », a déclaré M. Kachale aux journalistes à Blantyre.

 Les résultats finaux des élections sont attendus dans les huit jours. Selon les nouvelles règles, le vainqueur du scrutin doit avoir plus de 50% des voix pour passer au premier tour. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.

La communauté musulmane ivoirienne invitée à prier vendredi pour feu Boikary Fofana

Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a invité la communauté musulmane à organiser des cérémonies de prières et de bénédictions vendredi prochain ( 26 juin 2020) correspondant au 40è jour du décès de feu Cheick Boikary Fofana.«(…) Le vendredi 26 juin 2020 correspondant au 5 du mois de zoul Qa’ada 1441H est le 40è jour du décès de feu Cheick Boikary Fofana. A cet effet, il ( le président du COSIM) invite les différentes sections du COSIM sur l’ensemble du territoire et la communauté musulmane à organiser des cérémonies de prières et de bénédictions le jour indiqué ci- haut à l’endroit de l’illustre disparu», indique un communiqué du COSIM parvenu mercredi à APA. 

Poursuivant, la faîtière des imams ivoiriens souligne que son président le Cheickoul Aïma  Mamadou Traoré, insiste « sur le strict respect des mesures barrières» contre la  COVID-19 pendant ces cérémonies de prières. 

L’ex-président du COSIM,  par ailleurs, guide de la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Aïma Boikary Fofana est  décédé le 17 mai dernier de la Covid-19. Il a été inhumé deux jours après son décès ( Mardi 19 mai)  au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan dans « l’intimité familiale ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le soutien de la banque mondiale à la transformation numérique au Maroc, la création du premier cabinet d’avocat virtuel, l’impact de la crise sanitaire sur l’économie marocaine et le vaccin réussi par la Chine pour combattre la Covid-19.+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale (BM) a approuvé un financement de 500 millions de dollars destiné à appuyer les importantes réformes politiques nécessaires à la mise en place d’un environnement propice à la transformation numérique au Maroc.

Le financement à l’appui des politiques de développement (DPF), en faveur de l’inclusion numérique et financière, s’appuie sur les réformes déjà engagées par les autorités et vise à améliorer l’inclusion financière en permettant aux entreprises et aux ménages d’avoir accès à des infrastructures et des services numériques plus concurrentiels, a indiqué la Banque mondiale dans un communiqué, cité par la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a été fortement impacté par les répercussions de la crise sanitaire et des mesures de confinement sanitaire. Impacts exacerbés par la baisse de la valeur ajoutée agricole intervenue dans un contexte pluviométrique particulier, indique la Direction des Etudes et Prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances qui vient de publier sa dernière note de conjoncture au titre du mois de juin 2020.

En effet, la dynamique sectorielle nationale, façonnée progressivement lors de la dernière décennie, a été compromise, affectée, d’une part, par l’exposition des secteurs échangeables aux chocs économiques externes à travers les canaux de transmission classiques et, d’autre part, par l’effet du confinement sur certains secteurs domestiques, privant la richesse nationale de sommes importantes pour chaque jour d’arrêt de l’activité, explique la DEPF,  cité par e quotidien.

+Al Alam+ fait savoir que la Chine a réussi à produire le premier vaccin contre le coronavirus. En effet, l’Institut chinois de virologie de Wuhan a annoncé que les essais cliniques étalés sur deux étapes se sont soldés par une réussite et ce, sans effets secondaires dangereux.

Cité par le journal, le directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, Moulay Mustapha Ennaji, a mis en garde contre l’idée d’utiliser ce vaccin, appelant les autorités à bien réfléchir au timing de cette annonce. « Il faut placer la santé de l’Homme au cœur de toutes les préoccupations et ne pas être induit en erreur par les laboratoires pharmaceutiques internationaux », a-t-il fait observer.

+L’Opinion+ informe que la profession juridique au Maroc a pris le virage du digital avec le lancement du premier cabinet d’avocat virtuel à Casablanca. En réponse aux défis sanitaires du Covid-19 qui ont imposé une révision du mode d’exercice du métier d’avocat, le premier cabinet d’avocat virtuel a vu le jour à Casablanca, début juin courant.

A travers cette plateforme, initiée par Mourad Elajouti, avocat au barreau de Casablanca, le client peut accéder à l’ensemble des prestations juridiques, mandater son avocat sans quitter son domicile ou son bureau et bénéficier de plusieurs canaux de communication digitale, fait savoir la publication.

La situation de la Covid-19 à la Une dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la situation épidémiologique de la pandémie à coronavirus.«Le Sénégal franchit le cap des 6000 cas » de coronavirus, titre Vox Populi, soulignant que la capitale Dakar « culmine à plus de 4500 contaminés ».

Libération précise que « le Sénégal a recensé 6034 cas » dont 4585 pour la région de Dakar.

En revanche, le quotidien national Le Soleil note qu’il y a « plus de 4000 infectés guéris ».

Par ailleurs, le syndicat « And Gueusseum » déplore dans Vox Populi « un retard de prise en charge des malades et de suivi des cas asymptomatiques ».

L’AS titre sur la polémique autour du foncier et note que les habitants de « Guéréo déchire(nt) le décret » attribuant des terres en faveur de Decameron à Somone. Un peu plus loin, Le Quotidien souligne que la région de Thiès est « sur de mauvais rails ».

L’Observateur publie son enquête sur Djibril Diallo, « l’homme qui fait des vagues sur le littoral ». Il est le « propriétaire des 2000 m2 sur la corniche dakaroise », renseigne le journal qui raconte « la vraie histoire » de ce diplomate.

Sur un autre sujet, l’expert financier Mouhaled Dia déclare dans le quotidien que « le Sénégal est sous ajustement structurel depuis longtemps ».

EnQuête souligne par ailleurs que « la Covid impose son budget » à la loi des finances rectificative. Le journal note que « l’économie vire au rouge » vu qu’il est attendu un taux de croissance de 1,1% et un déficit budgétaire fixé à 872,8 milliards. Les projections de recettes « s’établissent » à 3144,4 milliards pour 4017,1 milliards de dépenses budgétaires.

En sommaire, le journal reprend la dénonciation de l’opposant Ousmane Sonko sur la violence policière et note que « des écoles (ne sont) pas encore prêtes » pour la reprise des cours prévue demain jeudi.

A propos de la relance de l’économie, le quotidien spécialisé L’info rapporte que « la BCEAO baisse ses taux directeurs ».

Le Quotidien titre sur l’exploitation du pétrole de Sangomar et souligne que « Woodside maintient ses délais ». Ce faisant, « le premier baril (est) prévu en 2023 ».

En football, Record titre sur le match Liverpool – Crystal Palace de ce soir et se demande si Cheikhou Kouyaté ne va pas « retarder le sacre de Sadio » Mané.

En manchette, le journal revient sur la saison de l’internationale Mamy Ndiaye. « Je pouvais marquer plus que ces 27 buts cette saison », a déclaré l’attaquante du Mans FC, en Ligue 2 française.

Dominique Ouattara apporte une assistance aux victimes de l’éboulement d’Anyama

La Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara a apporté mardi une assistance matérielle et financière aux victimes de l’éboulement survenu jeudi dernier à Anyama au Nord d’Abidjan qui a fait 17 morts.Ce don de l’épouse du chef de l’État ivoirien a été transmis à ces sinistrés par sa directrice de cabinet Sylvie Patricia Yao. La valeur des dons matériels constitués de 1000 nattes, 200 matelas, 300 sacs de riz, de l’huile, des pâtes alimentaires et du sucre s’élève à 25 millions de francs CFA. 

Quant à l’aide financière, elle s’élève à sept millions FCFA dont cinq millions FCFA pour les familles des personnes décédées et deux millions FCFA pour les blessés. 

« Votre présence nous réconforte davantage», a dit Koné Siaka, le porte-parole des victimes aux émissaires de Mme Ouattara. Plaidant pour un recasement des sinistrés après ce drame, il a souligné qu’en plus des morts, plusieurs blessés se trouvent à l’hôpital, attendant d’être pris en charge pour une intervention chirurgicale. 

« Vous avez subi les affres de la pluie. Certains ont perdu des êtres chers et tous leurs biens. La première Dame Dominique Ouattara vous dit yako pour cette grande perte», a indiqué pour sa part, la directrice de cabinet de la première dame ivoirienne Sylvie Patricia Yao.

 Par ailleurs,  elle a appelé les populations à quitter les zones à risques, assurant les victimes de ce que l’État prendra en charge les blessés. Plusieurs habitations se sont effondrées avec leurs occupants jeudi dernier à Anyama, une commune située dans la banlieue Nord d’Abidjan suite à une forte pluie faisant selon un bilan officiel 17 morts, 05 personnes disparues, 733 personnes sinistrées issues de 52 familles. 

CPI/Procès Gbagbo: des victimes saisissent le système des Nations-Unies à Abidjan

Des victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 ont saisi mardi à Abidjan le système des Nations-Unies pour exprimer leur mécontentement relativement à l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI). Selon une note d’information transmise à APA, une délégation du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) conduite par son président Issiaka Diaby a été reçue à cet effet par Philippe Poinsot, le coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

 « C’est l’ONU qui a institué la CPI. Aujourd’hui neuf années après la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 au cours de laquelle il y a eu 3000 morts. La CPI malgré ces actions en Côte d’Ivoire, n’a  même pas encore trouvé un seul auteur  de ces crimes. Et ça c’est grave», a estimé M. Diaby dans cette note.

 « Nous avons expliqué nos préoccupations au coordinateur du système des Nations-Unies par rapport au procès de M. Gbagbo. Notamment la question de la réparation et des droits fondamentaux des victimes.  Il dit qu’il a pris bonne note et a promis nous recevoir prochainement pour une rencontre plus élargie avec les victimes », a expliqué le président du CVCI.

 « La  CPI devrait garantir un environnement de paix et de justice. Mais, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui certaines victimes ont remarqué que tous ceux qui commettent des violences au profit des hommes politiques ne sont pas inquiétés par la justice», a regretté M. Diaby. 

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont entamé lundi une série d’audiences visant à écouter les parties dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur les questions soulevées par l’appel contre la décision de leur acquittement. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-co-détenu  Charles Blé Goudé ont été acquittés depuis janvier dernier des charges de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Le procureur de la CPI a fait appel de l’acquittement des deux personnalités.

Maroc : reprise du traitement et de la délivrance des autorisations de tournage (CCM)

Le Centre cinématographique marocain (CCM) a annoncé, mardi, la reprise du traitement et de la délivrance des autorisations de tournage au profit des sociétés de production cinématographique et audiovisuelle.« Suite à la décision des autorités publiques de lever les restrictions, à partir du jeudi 25 juin 2020, sur les activités liées à la production audiovisuelle et cinématographique, le CCM annonce la reprise du traitement et de la délivrance des autorisations de tournage au profit des sociétés de production cinématographique et audiovisuelle », indique le Centre dans un communiqué parvenu à APA.

A cet effet, le CCM a publié un guide des lignes directrices de sécurisation sanitaire des tournages détaillant les mesures de sécurité et de précaution pour limiter la propagation du virus Corona (Covid-19) pour les tournages au Maroc. Ces lignes directrices visent à « assurer un environnement de travail sûr pour les productions locales et étrangères, prévoyant de tourner au Maroc, pendant et après la pandémie de Covid-19 », selon la même source.

Le CCM indique également avoir mené une étude approfondie sur les procédures internationales mises en œuvre dans le secteur audiovisuel, pendant la situation sanitaire mondiale actuelle, notant que les résultats de cette étude ont été reflétés dans une série de protocoles et de lignes directrices pour réglementer le travail des productions autorisées à tourner dans le Royaume.

Toutes les mesures préventives nécessaires sont conformes aux recommandations des autorités sanitaires, affirme-t-on. Outil professionnel et adapté au contexte de la production cinématographique et audiovisuelle, ce guide rappelle l’ensemble des règles sanitaires communes et présente des recommandations spécifiques aux différentes phases de repérage, de préparation, de tournage et de finition, poursuit le communiqué.

Il préconise également des règles proactives en matière de constitution des différents départements de production, de répartition et de mouvement des équipes techniques et artistiques.

Par ailleurs, le CCM exhorte les sociétés de production à instaurer une organisation rationnelle pour la mise en œuvre des recommandations de sécurisation sanitaire des tournages.

En raison de son impact tant culturel qu’économique, au cours de ces derniers mois, le CCM s’est employé à développer un système de protocoles et de procédures afin de permettre la reprise de l’activité cinématographique et audiovisuelle au Maroc, explique le CCM, relevant qu’il sera attentif aux conditions de déroulement des tournages pour assurer la sécurité sanitaire des équipes technico-artistiques et déploiera tous les efforts nécessaires pour une meilleure reprise de l’activité.

Le Britannique Andrew Dawes nommé PDG d’Arise Ports & Logistics

Arise, un groupe panafricain de solutions en infrastructures et logistiques, annonce la nomination du Britannique Andrew Dawes au poste de PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), dans un communiqué transmis mardi à APA.M. Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), « supervisera les actifs d’Arise P&L et dirigera toutes les futures réalisations de l’entité d’Arise dédiée aux ports et à leurs services de logistique intégrés en Afrique », indique le Groupe Arise dans le communiqué.   

Il prendra ses fonctions le 1er juillet et sera basé à Libreville, au Gabon, où Arise P&L gère le nouveau port international d’Owendo (NOIP) et le port minéralier d’Owendo (OMP), souligne le communiqué.  

Cette nomination est l’aboutissement de consultations faites par Arise et ses actionnaires depuis le début de l’année pour « structurer les trois entités du groupe afin de favoriser leur agilité et leur croissance », poursuit le texte.  

Chaque filiale d’Arise devrait de ce fait se développer de façon autonome tout en bénéficiant des ressources et des réseaux du groupe.

D’origine britannique, Andrew Dawes cumule 25 ans d’expérience dans la gestion des infrastructures portuaires, des opérations et des services en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient pour des sociétés telles que ICTSI, APM Terminals, DP World et Intels. 

Cet expert en infrastructures portuaires a récemment supervisé les opérations de sept installations portuaires de la région Asie-Pacifique pour ICTSI. Auparavant, Andrew a été PDG du port de Salalah, à Oman, et directeur général du terminal à conteneurs Apapa à Lagos, au Nigeria, pour APM Terminals. 

Il a également occupé le poste de PDG chez Intels Nigeria Ltd, où il a géré des ports de services pétroliers sur quatre sites en plus de quatre sites résidentiels de 2000 unités. Il reportera au Conseil d’administration d’Arise P&L (Kim Fejfer, Paul Beuyukian, Flemming Dalgaard, Gagan Gupta, N. Muthukumar, Venkataramani Srivathsan, Samaila Zubairu et Oliver Andrews), par lequel il a été nommé.

« Nous sommes très heureux de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’entreprise. La longue expérience et les capacités d’Andrew seront précieuses pour Arise P&L, qui connaît une croissance rapide en Afrique », a déclaré Kim Fejfer, PDG d’A.P. Moller Capital et président du Conseil d’administration d’Arise P&L. 

Pour sa part, Andrew Dawes s’est  dit « ravi de rejoindre une entreprise aussi dynamique à ce moment charnière de son développement sur le continent », avant d’ajouter « Arise P&L a très tôt reconnu l’énorme potentiel des ports et plateformes logistiques africains (et) je me réjouis de pouvoir aider Arise et ses partenaires à capitaliser là-dessus ». 

Arise est un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique. Elle identifie les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit et exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.  

Elle développe en outre des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de ses gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, A.P. Moller Capital et Africa Finance Corporation, Meridiam et Stoa afin de garantir que ses opérations aient le plus grand impact possible. 

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS). 

Maroc : Reprise fin juillet du championnat marocain de football

Le championnat marocain de football va reprendre fin juillet et les entraînements débuteront la semaine prochaine, a annoncé, mardi à Rabat, le ministre de la culture, de la jeunesse et des sports, Othmane El Ferdaous.Cette annonce a été faite lors de la réunion tenue par la commission des secteurs sociaux au parlement pour discuter de la situation du secteur de la jeunesse et des sports à l’aune de la pandémie du coronavirus et les mesures préventives entreprises par le ministère et son plan d’action post-confinement.

Réuni aujourd’hui même en visioconférence avec les clubs des championnats de football (1ère et 2ème divisions), les ligues régionales ainsi que les ligues nationales du football amateur, football féminin et football diversifié, pour préparer la reprise, le Comité directeur de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé la reprise du championnat le 25 juillet prochain avec les matchs en retard.

Les rencontres se joueront de nuit (18h, 20H et 22h), à huis clos et tous les jours sauf les lundis. Chaque club disputera deux matchs par semaine.

Les entraînements vont pouvoir reprendre à partir de ce week-end, mais individuellement d’abord, avec la présence de 10 joueurs maximum sur le terrain. Cette étape va s’étaler sur 10 jours. Lors de la deuxième étape, les entraîneurs vont pouvoir programmer des séances collectives pour une vingtaine de jours avant de laisser le temps au championnat.

La FRMF va faire jouer les matchs en retard en premier et s’attend à tout finir le 13 septembre prochain. Pour la reprise, un protocole sanitaire sera adopté en vue de fournir les conditions sanitaires requises dans le plein respect des mesures et procédures décidées par les autorités et dictées par la FIFA.

Pour rappel, la fédération marocaine de football avait suspendu le 14 mars dernier jusqu’à nouvel ordre les matchs de différentes compétitions marocaines de football, toutes catégories confondues.

La décision a été prise pour contenir la propagation du coronavirus dans le pays.