La BAD appelle les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés

La Banque africaine de Développement (BAD) a appelé les pays nord-africains à maintenir l’effort budgétaire pour préserver les ménages et les entreprises affectés par la crise sanitaire liée à la Covid-19.Selon l’édition 2020 des Perspectives économiques en Afrique du Nord, publiée, ce mardi, dont copie est parvenu à APA, la BAD insiste sur la nécessité d’un développement de l’agro-industrie pour promouvoir les chaînes de valeur agricoles locales.

Les pays devraient enfin chercher à renforcer leur intégration et ouverture commerciales, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon le rapport, la pandémie de la Covid-19, qui figure parmi les plus grandes crises sanitaire, économique et sociale de ce début de 21ème siècle, frappe durement les pays nord-africains et ses conséquences multiples sont sans précédent sur la santé, l’emploi et la croissance économique.

Face à cette crise inédite, les pays de la région ont pris des mesures sanitaires et budgétaires pour endiguer la propagation du virus et protéger leurs populations. L’important ralentissement, dû à l’interruption de l’activité dans plusieurs secteurs, a eu des incidences socio-économiques de grande ampleur.

En Afrique du Nord, l’accélération de la levée des restrictions accentue l’incertitude et laisse place à une reprise selon deux scénarios distincts : le premier, de référence, table sur une sortie de crise à partir de juillet 2020.

Le second, plus pessimiste, voit persister la pandémie jusqu’en décembre 2020. Selon le premier scénario, la croissance régionale perdrait 5,2 points de pourcentage, ce qui détériorerait la croissance à -0,8 %. Ce recul se situerait, dans le second scénario, à -6,7 points de pourcentage, générant une récession de -2,3 %. En 2021, la reprise économique est prévue, avec une croissance nord-africaine de 3,3% dans le scénario de référence et de 3% dans le scénario pessimiste.

Le rapport précise que l’Afrique du Nord était, en 2019, pour la seconde année consécutive, la deuxième région la plus performante d’Afrique, avec une croissance de 3,7 %.

Les estimations montrent néanmoins des performances contrastées entre l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, la Mauritanie et l’Égypte ont enregistré les résultats les plus solides dans la région, avec un taux de croissance, en 2019, de 6,7 % et de 5,6 %. La croissance est estimée à 2,5 % au Maroc, légèrement en baisse par rapport à 2018. En Algérie et en Tunisie, la croissance était atone, respectivement à 0,7 % et 1 %.

Il ressort des Perspectives économiques en Afrique du Nord 2020 que les secteurs des services, du tourisme et de l’industrie, plus forts contributeurs à la croissance régionale, ont été fortement touchés par les nombreuses mesures de restriction. Le rapport indique que l’impact défavorable de la pandémie sur la demande mondiale ainsi que sur les cours des produits de base devrait entraîner une détérioration des déficits budgétaires et des comptes courants dans les pays de la région.

Le déficit budgétaire pourrait, dans le scénario pessimiste, atteindre en moyenne 10,9 % du PIB régional en 2020. En 2019, le solde budgétaire estimé à -5,6 % du PIB régional, au-dessus de la moyenne africaine de – 4,7 %.

S’agissant des comptes courants, les pays nord-africains ont enregistré, en 2019, un déficit moyen à 4,4 % du PIB. Sur la base d’une hypothèse de réduction de 7,9 % de la demande mondiale et d’un cours du brut à un niveau de 20 dollars américains le baril, le scénario pessimiste laisse entrevoir un déficit de 11,4 % du PIB en 2020. Cette situation est attribuable surtout au déficit des pays exportateurs de pétrole (20 % et 19,8 % du PIB en Algérie et en Libye) mais également à la Mauritanie (17 %) et à la Tunisie (12,2 %), dont les principaux partenaires commerciaux, la Chine et les pays européens, devraient être en récession en 2020.

Par ailleurs, le rapport souligne que la croissance n’a pas été inclusive en Afrique du Nord. Les disparités sociales et régionales, déjà importantes, se sont aggravées en raison des répercussions socio-économiques de la pandémie. Pour y faire face, le document recommande d’engager des réformes structurelles, qui renforcent l’efficience du secteur public et la compétitivité du secteur privé, dans le but de créer davantage d’emplois.

Selon les Perspectives économiques régionales, l’investissement dans le capital humain et les compétences est une condition indispensable à l’accélération du développement économique. En Afrique du Nord, l’adaptation des compétences aux nouveaux métiers induits par la quatrième révolution industrielle nécessitera de coordonner les réformes des systèmes d’éducation et de formation, note le rapport.

Pour les travailleurs en activité, les pays devraient mettre en place davantage de mécanismes efficients pour la promotion de la formation en cours d’emploi. Afin de promouvoir l’investissement privé dans certains secteurs stratégiques, les gouvernements de la région pourraient envisager de fournir des subventions subordonnées à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes. Le développement du secteur manufacturier est, quant à lui, véritablement déterminant pour la croissance économique car il fournit des emplois productifs et bien rémunérés à un grand nombre de travailleurs.

Dans l’ensemble, les effets négatifs de la pandémie seront liés à la gravité et à la durée de la pandémie, à l’efficacité des mesures de riposte engagées et au niveau des ressources consacrées à l’endiguement de la crise.

Sénégal : Macky Sall reçoit trois rapports « introspectifs » de l’IGE

L’Inspection générale d’Etat (IGE) du Sénégal a publié lundi trois rapports annuels épinglant la gestion d’entités publiques et vus par le président Macky Sall comme une invite « à l’introspection et à la responsabilité ».Les rapports susmentionnés que beaucoup d’observateurs demandaient déjà la publication, concernent les périodes 2016, 2017 et 2018-2019. Ce mardi, plusieurs quotidiens ont relégué le coronavirus au second plan pour titrer sur cette actualité. 

« L’IGE sort de sa quarantaine », souligne Le Quotidien là où L’AS note que « l’IGE expose les manquements de l’administration ». Ils concernent entre autres les procédures d’acquisition des marchés, la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses de l’enseignement supérieur.

Le premier rapport présente dans sa conception une triple orientation « à la fois éclectique, thématique et didactique », écrit le Vérificateur général François Collin. Il fait état des dysfonctionnements relevés par les rapports des différentes missions de contrôle, conduites par l’IGE entre avril 2015 et juillet 2016, sur diverses entités constituées de quelques administrations centrales, de plusieurs agences d’exécution, d’un certain nombre d’établissements publics de santé et des collectivités locales. 

« Ces dysfonctionnements se rapportent non seulement à la gestion administrative de ces structures, mais encore à leur gouvernance économique et financière », note l’IGE.

Pour sa part, le rapport de 2017 couvre l’intervalle de temps compris entre août 2016 et décembre 2017. Il s’articule sur l’Administration centrale et sur diverses administrations décentralisées et autres organismes publics. La gouvernance de ces différentes entités est analysée aussi bien sous l’angle de la gestion administrative que sous celui de la gestion financière.

Enfin, pour le rapport 2018-2019 qui couvre la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019, il se consacre à l’Administration centrale et aux administrations décentralisées dans leur « sens fonctionnel ou technique ».

Mais de façon ramassée, « les rapports sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes, produits par l’IGE invitent à l’introspection et à la responsabilité, individuelle et collective, afin d’avancer résolument dans la transformation de l’action publique pour consolider un Etat performant », a twitté le chef de l’Etat Macky Sall peu après la publication des trois documents.

Il a par ailleurs magnifié « la compétence, l’expertise, la loyauté, la réserve et la culture du secret » des Inspecteurs généraux d’Etat. « Je tiens à les féliciter pour l’appropriation remarquable de ces valeurs fondamentales d’éthique et de déontologie ».

L’IGE est une institution administrative supérieure de contrôle placée sous l’autorité directe du président de la République. Il reçoit primo le rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes qui est le moyen pour l’IGE de rendre compte de la gestion publique, durant une période donnée, « dans le respect du secret qui caractérise ses travaux ».

L’Alliance du G5 Sahel s’engage dans la bataille du développement

L’Alliance du G5 Sahel s’est engagée dans la bataille du développement, une décision actée au dernier sommet de Pau ( France) qui s’est tenu en janvier dernier avec la création de la « Coalition pour le Sahel», une organisation visant à œuvrer, en plus de l’action militaire, au développement de cette région, indique une note d’information transmise mardi à APA.« Le Sommet de Pau a permis d’acter les défaillances tant civiles que militaires dans la bande sahélo-saharienne dont la situation paraissait s’enliser de manière croissante. La situation militaire maintenant redressée va permettre le déploiement de la nouvelle stratégie de développement de la coalition internationale», souligne cette note. 

Selon le texte, le sommet de Pau a acté la création de la « coalition pour le Sahel », une organisation de coordination légère destinée à devenir la cheville ouvrière de la stratégie actualisée du G5 Sahel, de la France et de leurs partenaires internationaux. Cette coalition est organisée autour de quatre piliers que sont le combat, la formation militaire, la gouvernance et le développement. 

« La coalition pour le Sahel inscrit son action dans un continuum sécurité/développement sensé articuler le maintien de l’ordre et le retour en puissance des états du G5 vers la résolution à long terme de la crise», ajoute le texte. 

«La coalition pour le Sahel semble avoir appliqué des solutions réalistes et diplomatiquement consensuelles afin de se diriger vers une véritable sortie de crise. Des années seront encore nécessaires pour y parvenir mais les premiers effets devraient se ressentir d’ici début 2021, lors du prochain sommet», a fait savoir le texte. 

Le sommet de Nouakchott, tenu le 30 juin dernier a permis de donner une nouvelle impulsion au développement dans le Sahel suivant une stratégie de ciblage spatial et une priorisation des projets. Cela afin de mieux se coordonner avec les avancées militaires, précise le texte. 

l’Alliance pour le Sahel gère environ 800 projets et 12 milliards de fonds. « Elle est la personnification du quatrième pilier (développement de la coalition) et coordonne l’action des autres organismes internationaux concernés par les questions de développement dans la sous-région (Agence française de Développement, Pacte pour la sécurité et la stabilité au Sahel – P3S), etc», conclut le texte.

Présidentielle 2020: les ivoiriens invités à « faire l’économie de l’affrontement »

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité mardi à Abidjan, les ivoiriens à « faire l’économie de l’affrontement » lors des prochaines échéances électorales « s’inspirant de la sagesse des ancêtres» de l’ex-premier ministre ivoirien feu Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’Almamy Samory Touré.« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous», a exhorté Mme Diabaté. 

Elle s’exprimait dans une  oraison funèbre lors d’une cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

 Auparavant, Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un « bouclier » pour elle. 

 «Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière. 

Elle a poursuivi en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme feu Amadou Gon Coulibaly. «  Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez vous qu’il est mort à la tâche», a indiqué Mme Diabaté. 

L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours seulement après son retour de Paris en France où il a subi une intervention médicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Covid19: le Botswana autorise sous conditions les rassemblements

Le Botswana a levé l’interdiction de tenir des rassemblements, des ateliers et des conférences, pourvu que les organisateurs veillent à ce que ces événements n’entraînent pas une hausse du nombre de cas de coronavirus dans le pays.Dans un communiqué officiel publié lundi soir, le directeur des Services de santé, Malaki Tshipayagae, a déclaré que les Botswanais sont désormais autorisés à organiser des réunions, des ateliers et des conférences à condition que les rassemblements « ne comptent pas plus de 75 personnes à tout moment (et) qu’une personne ne traverse pas les zones Covid-19 pour participer à une réunion, un atelier ou une conférence ». 

« L’hôte d’une réunion, d’un atelier ou d’une conférence peut opérer lorsqu’il a convaincu le directeur des services de santé, ou toute personne autorisée par le directeur à cette fin, qu’il a la capacité de se conformer aux directives pour la prévention de la propagation de la Covid-19 émises par le directeur des services de santé », précise le communiqué. 

Parmi les conditions à remplir, il y a la nécessité pour tous les participants à ces rassemblements de porter un masque, de se laver les mains avec de l’eau et du savon ou avec une solution hydro-alcoolique. 

Les organisateurs doivent veiller au respect de la distanciation physique d’au moins deux mètres entre les participants et doivent prévoir des pauses de 30 minutes toutes les deux heures pendant les réunions afin de permettre la ventilation des locaux.

Les locaux où se dérouleraient ces réunions, ateliers ou conférences seraient fermés « au moindre soupçon raisonnable qu’une personne quiy a eu accès a été en contact avec une personne qui a été testée positive à la Covid-19 ou une personne infectée ». 

Aux fins de la recherche des contacts, les organisateurs de réunions seraient tenus de rempkir des registres contenant les données personnelles et les coordonnées de toutes les personnes ayant accédé aux locaux, et le registre serait ouvert à l’inspection des responsables de la santé ou des agents des services répressifs. 

Le Botswana a enregistré jusqu’à présent 399 cas de Covid-19 pour un décès.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Hommage national au PM défunt Amadou Gon Coulibaly au palais de la présidence à Abidjan

Un hommage de la nation, en mémoire du Premier ministre ivoirien défunt Amadou Gon Coulibaly, a eu lieu mardi sur l’esplanade du palais de la présidence de la République, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara et de son homologue sénégalais Macky Sall.Dans le parterre de personnalités politiques et administratives, l’on notait la présence du président Sénégalais, Macky Sall, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, représentant le chef d’État français Emmanuel Macron, et des chefs de gouvernements africains.

Avec beaucoup d’émotions, Kandia Camara, ministre en charge de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a rendu un vibrant hommage à Amadou Gon Coulibaly, retraçant son courage et sa verve politique. 

En larmes, Mme Kandia Camara, succombe aux desseins de Dieu, déclarant « hélas, le sort en a voulu ainsi, la haute volonté de Dieu a arraché notre patron et notre candidat (à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020) à notre affection, un rappel fatidique » disposé par le divin.

Mort à la tâche, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly, s’était rendu le 2 mai à Paris à la suite d’un problème cardiaque. De retour le 2 juillet, il a repris trois jours après le travail. C’est le sixième jour qu’un sévère malaise l’emportera.

Plébiscité le 12 mars 2020 par son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), le Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait représenter sa formation politique à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

A cette cérémonie d’hommage, Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République, a témoigné de son abnégation à l’ouvrage du développement de la Côte d’Ivoire.  Et ce, jusqu’à son dernier souffle.

Son départ est une onde de choc pour le pays tout entier. Les différentes sensibilités politiques, à l’unisson, ont reconnu en lui un grand serviteur de l’Etat. Il était perçu comme un homme d’esprit de conquête d’où son surnom Le Lion.

Comme le lion, Amadou Gon Coulibaly rêvait d’une Côte d’Ivoire rayonnante, mais la mort a brisé cet élan, s’est révolté Patrick Achi. A sa suite, Henriette Dagri Diabaté, la Grande Chancelière, s’est pour sa part souvenu d’un homme qui ne reculait devant rien.

« Sa voix résonne encore dans mes oreilles… et pourtant on n’entendra plus le lion rugir. Il est couché sans voix. Je veux dire ma fierté d’avoir connu cet homme» , a-t-elle dit dans un une oraison funèbre, au pupitre.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara dont il était un proche collaborateur, depuis 30 ans, l’a élevé au nom du peuple ivoirien à la dignité de Grand-croix de l’ordre national, la plus grande distinction de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Un défilé des troupes des forces armées a eu lieu, sur l’esplanade du palais de la présidence, en hommage à M. Gon Coulibaly, en présence des siens parmi lesquels l’on comptait sa mère biologique Hadja Fatoumata Gon Coulibaly et son épouse Assétou Gon Coulibaly.

Dauphin désigné du parti au pouvoir, le Rhdp, son décès donne à rebattre les cartes au sein de la coalition au pouvoir en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, dont la période de dépôt des dossiers de candidatures s’étend sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. 

Un deuil national a été décrété par le chef de l’Etat Alassane Ouattara sur la période du 10 au 17 juillet 2020. Mercredi, son parti, le Rhdp lui rend hommage, avant le transfèrement de sa dépouille à Korhogo (nord), sa ville d’origine, où il sera inhumé vendredi. Il part à l’âge de 61 ans. 

Santé et opération d’identification du cheptel au menu des quotidiens marocains

L’état d’urgence sanitaire, le re-confinement de Tanger, l’avenir des enfants, les préparatifs pour la fête de l’Aid Al-Adha sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministère de l’Intérieur a annoncé que suite à l’observation du non-engagement de certains vis-à-vis des orientations de prévention adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les autorités publiques procéderont à la fermeture des quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers d’infection, en ce sens qu’ils seront bouclés, les mesures de contrôle renforcées et les entrées et sorties fermées comme ce fut le cas dimanche à Tanger, où plusieurs quartiers ont été fermés.

Dans un communiqué, cité par le journal, le ministère rappelle que les autorités publiques ont fermé, dans certaines régions, toute unité de production, de service ou de tourisme qui n’avait pas veillé au respect des règles du protocole sanitaire en vigueur.

Le ministère souligne que, sur la base du suivi quotidien du niveau du respect des orientations préventives adoptées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et eu égard au développement de la situation épidémiologique dans le pays en période estivale, un manque d’application a été observé chez certains à travers des comportements irresponsables portant atteinte aux mesures préventives et sanitaires annoncées par les autorités publiques.

+L’Opinion+ rapporte que la journée du 11 juillet a enregistré plus de 230.000 nouveaux cas d’infection au Covid-19, à travers le globe, selon la récente mise en garde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les autorités marocaines semblent ainsi bien avisées de réduire les risques d’une relance de la première vague épidémique d’autant plus qu’une deuxième vague, appréhendée en début d’automne, n’est pas à exclure, prévient le quotidien, rappelant que des quartiers à Tanger ont été mis hier en quarantaine, après la détection de nouveaux foyers de contamination au Covid-19.

Des Tangérois hurlent leur désespoir sur les réseaux sociaux, le confinement étant aussi létal pour les entités économiques de petite taille que l’est le virus pour les humains, estime-t-il, ajoutant que la ville du détroit porte aujourd’hui un masque et étouffe, de toute évidence. «C’est, toutefois, ce masque où le Maroc entier va être à nouveau obligé de s’enfermer».

+Al Bayane+ estime que le Maroc a tout intérêt à s’occuper comme il se doit de l’éducation de ses enfants, à se focaliser sur leur santé, à leur trouver le job qui convient à leur instruction…, notant que le pays se devra d’aimer ses enfants et de les aduler pour leur faire aimer, en retour, l’appartenance à la patrie, en être fiers et surtout les faire dissuader à ne pas le quitter.

« C’est à ce prix-là qu’on cesserait de ressasser, une fois pour toutes, que «les enfants sont les adultes de demain..», conclut-il.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que l’opération d’identification des ovins et des caprins à l’occasion de l’Aïd Al-Adha, lancée le 22 avril dernier, connaît une forte implication des éleveurs et des engraisseurs avec plus de 7,2 millions de têtes identifiées, indique le ministère de l’Agriculture.

A l’instar des deux dernières années, tous les ovins et les caprins destinés à Aïd Al-Adha sont identifiés à l’aide d’une boucle en plastique jaune portant un numéro de série unique à chaque animal, indique la même source, citée par la publication.

+Al Massae+ rapporte que le troisième versement des aides exceptionnelles accordées aux ménages du secteur informel ayant perdu leurs sources de revenus du fait du confinement sanitaire sera effectué à partir du 18 juillet, a annoncé le Comité de Veille Économique (CVE).

Les versements des aides s’effectueront de la même manière que les tranches précédentes, indique le ministère de l’Economie, des Finances.

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Le rapport 2019 de l’Inspection générale de l’Etat fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la publication des rapports 2016, 2017, 2018 et 2019 de l’Inspection générale de l’Etat.« L’Ige sort de sa quarantaine », titre Le Quotidien avant de souligner que les inspecteurs généraux ont passé « en revue la gestion du parc automobile de l’Etat, les prisons et les bourses du Supérieur ». 

Sur le premier aspect, précise le journal, « Le rapport 2018-2019 de l’Ige épingle, une fois de plus, les procédures d’acquisition, de gestion et d’utilisation des véhicules de l’Etat. Les inspecteurs généraux indiquent que les violations des règlements dans ce domaine ne ralentissent pas, bien au contraire ».

Cela pousse Vox Populi à arborer ce titre : « Scandaleuse noce sur les véhicules de l’Etat ». Plus en détails, le journal informe que sur « 80 véhicules prévus en 2018, 882 (ont été) finalement commandés ». Et le quotidien d’ajouter que « Des officiels s’accaparent des véhicules de l’Etat, d’autres les prêtent à des tiers ». 

Sous le titre « L’Ige expose les manquements de l’administration », L’AS quotidien revient sur cette même actualité et note que le rapport 2018-2019 sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes au Sénégal « relève des errements persistants » dans l’acquisition, l’utilisation et l’entretien de véhicules administratifs. 

L’Observateur liste, avec photos à l’appui, les différentes personnes épinglées par les vérificateurs de l’Etat et parle d’une « Epidémie de mal gouvernance » parce que même le président Macky Sall, infecté par « le virus des décrets controversés », n’est pas épargné. 

« Entre l’achat de voitures sur le dos de l’Etat, le clientélisme politique, les emplois fictifs ou encore les détournements d’objectif, les ressources publiques ont été grandement gaspillées entre 2018 et 2019 », déplore le quotidien EnQuête, d’où ce titre qui barre sa Une du jour : « Bamboula sur les deniers publics ». 

Mettant en avant les aspects positifs de ces rapports, le quotidien national Le Soleil affirme que « Macky Sall s’engage à la mise en œuvre des propositions » de l’Ige pour améliorer la gestion des ressources publiques. 

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs faits l’écho de la demande du Khalife général des Tidjanes (confrérie soufie), Serigne Babacar Sy Mansour, au président de la République Macky Sall par rapport à la gestion de la crise de la Covid-19. 

A ce propos, EnQuête informe que le guide religieux « recommande à l’Etat de communiquer davantage sur l’existence de ce virus mortel et à dire +toute la vérité aux populations+ ». « Corser les mesures pour venir à bout du coronavirus que les Sénégalais semble prendre à la légère. Alors que c’est une maladie qui est là, qui tue des gens et qui envahit le pays », exhorte Serigne Babacar dans les colonnes de Vox Populi. 

En solitaire, WalfQuotidien revient sur ce qu’il qualifie de « L’autre audio qui risque d’exploser la République » et écrit : « Divulgué, cet audio va cerner le pouvoir par des flammes méphitiques d’un brasier d’été qui s’étendront à la vitesse d’un incendie de forêt. Et toutes les techniques habituelles d’extinction ou d’étouffement risquent de s’avérer inopérantes ». 

L’audio en question serait du député de la mouvance présidentielle Moustapha Cissé Lô et mettrait en cause le directeur du quotidien national Le Soleil Yakham Mbaye. Il y a de cela quelques semaines, un audio ou le premier insultait et incriminait le second avait beaucoup fait parler. 

Barrage de la renaissance : Fin des négociations tripartites

Mohamed Fayed – Par Les négociations tripartites entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan sur le géant barrage de la Renaissance se sont achevés lundi et chaque pays devra soumettre un rapport à l’Afrique du Sud, qui assure la présidence tournante de l’Union africaine.Ces négociations, ayant duré 11 jours, ont été tenues à l’initiative de l’Afrique du Sud et l’Union africaine, en présence de onze observateurs, dont les Etats-Unis et l’Union européenne.

À l’issue de la réunion, les ministres de l’eau des trois pays ont convenu que chaque pays soumettrait mardi son rapport final sur la voie des négociations à l’Afrique du Sud en tant que président actuel de l’Union africaine en vue de la tenue du mini-sommet africain.

Il convient de noter que les réunions les plus récentes des comités techniques entre les trois pays ont eu pour objectif de parvenir à un accord sur les points d’achoppement dans les deux voies. Les négociations ont toujours buté sur les divergences persistantes sur les principales questions concernant les règles de remplissage et de fonctionnement du barrage de la Renaissance.

Appelé à devenir le plus grand édifice hydroélectrique d’Afrique avec une capacité de production de plus de 6 000 mégawatts, le chantier a provoqué de vives tensions entre l’Ethiopie et ses voisins égyptien et soudanais.

Khartoum et Le Caire craignent que le barrage de 145 mètres de haut ne restreigne leur accès à l’eau lorsque le réservoir commencera à être rempli en juillet, selon la date initialement indiquée par l’Ethiopie.

Le 26 juin dernier, l’Egypte et le Soudan avaient assuré que la mise en eau serait reportée jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. Mais l’Ethiopie a réaffirmé le lendemain sa volonté de commencer à remplir le réservoir de son gigantesque barrage « dans les deux prochaines semaines », tout en s’engageant à essayer de conclure un accord définitif avec l’Egypte et le Soudan pendant cette période, sous l’égide de l’UA.

Le 20 juin, alors que des négociations qui avaient repris se trouvaient au point mort, Le Caire avait appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à intervenir. L’Egypte considère ce projet comme une menace « existentielle » et le Soudan a mis en garde contre des « grands risques » pesant selon lui sur la vie de millions de personnes. L’Ethiopie voit la construction de cet ouvrage comme essentiel à son développement et à son électrification.

Maroc/Covid-19 : Le ministère de la santé souligne la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention

Le ministère marocain de la Santé a souligné la nécessité de respecter scrupuleusement les mesures de prévention préconisées par les autorités afin de lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, suite à la montée en flèche de l’augmentation du nombre de décès et des cas critiques.Dans un communiqué publié lundi, le ministère a indiqué que le nombre croissant des décès et des cas critiques d’infection à la Covid-19, enregistrés durant la deuxième phase de la levée progressive des mesures de confinement, est dû au non respect des mesures préventives instaurées par les autorités, notamment le port obligatoire de masque, le respect de la distanciation physique, le lavage régulier des mains et l’utilisation de l’application « wiqaytna » (notre protection).

Le département a relevé la sous-estimation par certaines personnes des risques de la Covid-19 et le non respect des mesures préventives ont contribué à la propagation du virus surtout parmi les catégories les plus vulnérables à ses complications, en particulier les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques comme le diabète, l’insuffisance rénale et l’asthme.

Le ministère a dans ce sens réitéré son appel à l’ensemble des citoyens pour se conformer strictement les mesures préventives et porter correctement le masque, respecter la distanciation physique, laver régulièrement les mains et télécharger l’application « wiqaytna », en plus d’éviter les rassemblements et le crachat dans les espaces publics afin de limiter la propagation de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.936 cas confirmés au coronavirus, dont 255 décès et 12.934 patients entièrement guéris de la maladie.

Maroc : Le déficit commercial se chiffre à 7,6 milliards de dollars au cours des 5 premiers mois de 2020

Le déficit commercial du Maroc se chiffre à 7,6 milliards de dollars (73,7 milliards de dirhams) au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, soit un allègement de 12%, selon l’Office marocain des changes.Cet allègement s’explique par les baisses respectives accusées par les importations et les exportations de marchandises de 16,9% à 174,58 milliards DH (1 dollar = 9,7 DH) et de 20,1% à 100,88 milliards DH, précise l’Office des changes dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs à fin mai, notant qu’en glissement trimestriel, la baisse est de 21,5% pour les importations et de 31% pour les exportations.

En revanche, le taux de couverture a enregistré une perte de 2,3 points à 57,8%, ajoute la même source. 

Le recul des importations de biens est due à la baisse des importations de produits finis de consommation, de biens d’équipement, de produits énergétiques, de demi produits et de produits bruts. En revanche, les achats de produits alimentaires ont augmenté de 5,162 milliards DH.

Quant aux exportations, ils ont connu un repli suite à la diminution des ventes de la quasi-totalité des secteurs, notamment l’automobile, le textile et cuir, l’agriculture et l’agro-alimentaire, l’aéronautique, les autres extractions minières, les phosphates et dérivés, l’électronique et l’électricité et autres industries.

Covid-19: fin de l’isolement du Grand Abidjan à partir de mercredi prochain

La mesure d’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) de l’intérieur de la Côte d’Ivoire et du reste du monde en raison de la Covid-19, prend fin à partir de mercredi 15 juillet prochain après plus de trois mois d’application, a appris APA lundi de source officielle.« (…) Au regard de ce qui précède et de l’opérationnalisation des cinq hubs régionaux de prise en charge à l’intérieur du pays que sont Bouaké, San-Pédro déjà opérationnel et Gagnoa, Korhogo et Abengourou en voie d’achèvement,  le Conseil national de sécurité ( CNS) a décidé après avis du conseil scientifique de la fin de l’isolement du Grand Abidjan à partir du 15 juillet 2020», a rapporté le communiqué final d’une réunion du CNS présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

En outre, le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs autres mesures, notamment le maintien de la fermeture des frontières terrestres et maritimes, le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit et lieux de spectacle ainsi que  le maintien de l’état d’urgence jusqu’au 30 juillet prochain. 

Déplorant le non-respect des mesures barrières contre la Covid-19 par les populations  à l’intérieur du pays et dans le Grand Abidjan où moins de 10% de la population porte le masque, le CNS a décidé du contrôle systématique du port de masque dans les véhicules et les lieux publics ainsi que l’application des mesures coercitives définies par décret. 

Auparavant, le communiqué a expliqué que le nombre de cas positifs de la Covid-19 continue de croître  dans le pays en raison du nombre de personnes testées par jour, mais le taux de positivité enregistre une baisse relative pour s’établir en moyenne autour de 15% à 20% contre 41% à la mi-juin 2020. 

Par ailleurs, le CNS s’est  satisfait du taux de décès qui est resté à 0,7%, soit l’un des plus faibles en Afrique.« Les mesures sanitaires et sécuritaires ont été renforcées à l’aéroport international d’Abidjan avec la réouverture des frontières aériennes», assure le communiqué appelant à la responsabilité individuelle et collective des populations sur l’obligation du port du masque et du respect de la distance physique nécessaire pour briser la chaîne de transmission de la Covid-19. 

La capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la pandémie ( avec 96% des cas confirmés),   a été isolée du reste de la Côte d’Ivoire par les autorités ivoiriennes depuis le 29 mars dernier pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays. A la date du 13 juillet 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 12 872 cas de maladie à Covid-19 dont 6810 guéris et 84 décès.

Duncan remercie Ouattara pour avoir finalement accepté sa démission

Daniel Kablan Duncan a remercié lundi le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara pour avoir « voulu finalement accepter » sa démission, en qualité de vice-président de la République, après des rencontres et sa « deuxième lettre de démission » présentée le 27 février 2020.M. Duncan, un proche collaborateur de M. Ouattara depuis une trentaine d’années, a remercié le président de la République pour « avoir bien voulu finalement accepter », après plusieurs rencontres, sa deuxième lettre de démission qu’il lui a  présentée le 27 février 2020, dans un communiqué.

Cette acceptation, selon le communiqué, s’est traduite par sa lettre datée du 8 juillet 2020 et remise dans la soirée de ladite date. Elle montre que M. Ouattara a accédé à ce départ, le jour du décès du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, après un Conseil des ministres.

« Je voudrais lui exprimer ma profonde gratitude de l’opportunité qu’il a bien voulu m’offrir de travailler, notamment à deux reprises, à ses côtés pour servir notre pays », a déclaré le vice-président démissionnaire.

M. Duncan est un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir. Il a rejoint le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, présidée par M. Ouattara. Il a ensuite créé le mouvement « Pdci-Renaissance ».

Selon M. Duncan la création de Pdci-Renaissance vise à « servir de courroie de transmission, de liant entre tous les citoyens et notamment entre ceux qui partagent les valeurs de dialogue, d’union, de justice et de progrès du Père fondateur de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny ». 

La naissance officielle du Rhdp a eu lieu le 26 janvier 2019 à l’issue d’un congrès constitutif tenu au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, en présence de Alassane Ouattara, président de l’organisation politique. Il y a plus de six mois M. Duncan a déposé sa démission. 

De 2011 à 2020, M. Duncan a été nommé successivement en qualité de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, puis Premier ministre, chargé de l’Économie et des finances (novembre 2012 à décembre 2016) et vice-président de la République de janvier 2017 à juillet 2020.

Lorsque M. Ouattara avait été nommé Premier ministre par Félix Houphouët-Boigny, il a appelé M. Duncan à ses côtés, le nommant ministre de l’Économie et des finances, et ensuite comme ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des finances, du plan, du développement et du Commerce. 

Création d’une «Zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour lutter contre le terrorisme

Le gouvernement ivoirien a annoncé lundi au terme d’un Conseil des ministres extraordinaire, la création d’une «zone opérationnelle» au Nord de la Côte d’Ivoire pour renforcer les capacités des troupes déployées aux frontières et lutter contre le terrorisme.« Cette Zone opérationnelle Nord permettra de passer de la phase de surveillance des frontières à une posture défensive avec une forte capacité de réversibilité en mission offensive en vue d’empêcher toute infiltration de ces groupes armés sur le territoire national», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien dans un communiqué transmis à APA à l’issue de cette réunion.

Poursuivant, il a fait savoir que la «zone opérationnelle Nord» aura ainsi plusieurs objectifs.

Elle permettra entre autres de, renforcer les capacités opérationnelles des troupes déployées dans le cadre de l’opération « Frontières étanches », particulièrement dans la partie Nord de la Côte d’Ivoire,  de disposer d’un commandement unique pour les opérations militaires et pour toutes les activités relevant de la défense opérationnelle du territoire en vue d’une meilleure coordination entre l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité en service dans la zone concernée et d’organiser la défense civile en matière de lutte contre le terrorisme, et d’en assurer la coordination avec les opérations militaires.

 La création de cette zone opérationnelle intervient un mois après l’attaque terroriste contre une position des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à Kafolo dans le Nord-Est du pays  le 11 juin dernier qui a causé la mort de 14 soldats ivoiriens et 05 blessés. Les autorités ivoiriennes ont annoncé l’arrestation de plusieurs terroristes impliqués dans cette attaque dont le burkinabé Ali Sidibé dit Sofiane, le «coordonnateur» de l’attaque.

Covid-19: l’Af’Sud réintroduit l’interdiction de la vente de l’alcool

L’Afrique du Sud, qui a connu une augmentation record des cas de coronavirus la semaine dernière, a décidé de suspendre la vente d’alcool dans le pays avec effet immédiat, a annoncé dimanche soir le président Cyril Ramaphosa.Ramaphosa a déclaré que la vente d’alcool pendant le confinement de niveau 3 avait favorisé la hausse du nombre de victimes dans les hôpitaux du pays, mettant rude épreuve les capacités de traitements des patients traumatisés.

« Nous avons donc décidé que pour préserver la capacité hospitalière, la vente et la distribution d’alcool seraient suspendues avec effet immédiat », a déclaré le président dimanche soir dans un discours télévisé.

Il a ajouté : « Il existe désormais des preuves évidentes que la reprise des ventes d’alcool a entraîné une pression considérable sur les hôpitaux, notamment les unités de traumatologie et de soins intensifs, en raison d’accidents de véhicules à moteur, de violences et de traumatismes connexes ».

Hier dimanche, selon le président, l’Afrique du Sud avait enregistré 276.242 cas confirmés de Covid-19 qui ont entraîné la mort de 4.079 personnes.

« Nous enregistrons aujourd’hui plus de 12.000 nouveaux cas chaque jour. C’est l’équivalent de 500 nouvelles infections toutes les heures », a-t-il poursuivi.

Ramaphosa a également déclaré que le pays entier était désormais soumis à un couvre-feu de 21 heures (1900 GMT) à 4 heures du matin à partir de lundi, le pays restant confiné au niveau 3 mais avec des règles plus strictes.

L’Afrique du Sud s’est engagée dans un confinement strict dès 27 mars, et qui devrait se terminer à la fin mai de cette année.

Cette mesure a été assouplie au cours de la première semaine de juin, dans le cadre d’un confinement de niveau 3, l’interdiction de l’alcool ayant été levée deux semaines après que le reste des secteurs économiques a reçu le feu vert pour rouvrir l’économie.

Côte d’Ivoire: démission du vice-président Daniel Kablan Duncan

Daniel Kablan Duncan a démissionné du poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire pour des raisons de «convenance personnelle », une décision acceptée par le président Alassane Ouattara après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le 07 juillet dernier, a appris APA lundi de source officielle.« Le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan a remis au président de la République Alassane Ouattara sa démission du poste de vice-président de la République pour des raisons de convenance personnelle par une correspondance en date du 27 février 2020», a annoncé Patrick Achi, le ministre secrétaire général de la présidence dans un communiqué.

« Après plusieurs entretiens dont le dernier a eu lieu le mardi 07 juillet 2020, le président de la République a pris acte de cette démission et a procédé le mercredi 08 juillet 2020 à la signature d’un décret mettant fin aux fonctions de M.  Daniel Kablan Duncan en qualité de vice-président de la République conformément à la constitution », a précisé M. Achi.

« Le président de la République voudrait rendre hommage à un grand serviteur de l’État, un homme de devoir et d’engagement. Le chef de l’État félicite M. Daniel Kablan Duncan pour son importante contribution à ses côtés et au service de la nation », a conclu le secrétaire général de la présidence de la République.

 Le 10 janvier 2017, Daniel Kablan Duncan a été nommé vice-président de la République par le chef de l’État Alassane Ouattara.  Auparavant il avait occupé les postes de ministre des Affaires Etrangères et de premier ministre.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujet notamment la croissance de l’économie nationale, l’adoption en commission parlementaire du projet de loi de finances rectificative et le verdict tant attendu du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Haut commissariat au Plan (HCP) a dévoilé son budget économique exploratoire 2021.

Elément phare de cette publication est la décroissance de l’économie marocaine qui sous l’effet conjoint de la pandémie et la sécheresse reculerait de 5,8% en 2020. Une prévision qui tient compte d’une baisse prévue de 9% des impôts et taxes sur produits nets de subventions. A cet effet, la valeur ajoutée du secteur primaire devrait replier de 5,7%.

Il en est de même pour les activités non agricoles qui devraient, pour leur part, se rétracter de 5,3% en 2020. Par ailleurs, le HCP prévoit un taux de chômage de près de 14,8% en hausse de 5,6 points par rapport au niveau enregistré en 2019, et ce sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, précise la publication.

Il devrait s’accentuer en 2020 pour atteindre près de près de 7,4% du PIB, dépassant largement le niveau atteint en moyenne annuelle entre les années 2011 et 2013, soit 6,1% du PIB.

+Le Matin+ fait savoir que la Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, la première partie du projet de loi de finances rectificative n° 35.20 au titre de l’année 2020.

Selon le journal, ce projet de loi qui a fait l’objet d’une série d’amendements a été approuvé à la majorité, avec 22 voix favorables et 10 voix contre. Le projet de loi de finances rectificative vise à garantir les mécanismes d’appui nécessaires à la reprise progressive de l’activité économique, à préserver l’emploi en mettant en place des mesures pratiques pour améliorer l’efficacité de l’administration et ce, en s’appuyant sur trois piliers fondamentaux à savoir, l’accompagnement de la relance progressive de l’économie, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que le Tribunal arbitral du sport (TAS) s’apprête à émettre son jugement définitif cette semaine dans l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance sportive de Tunis par rapport à la finale de la Ligue des Champions africaine 2019.

Pour rappel, à la fin du mois de mai dernier, les représentants des deux clubs, en plus de l’ensemble des protagonistes de la fameuse finale de Radès, ont été entendus par les juges du TAS, à l’image de l’arbitre Bakary Gassama, le délégué du match, Ahmed Ould Yahya, et enfin le président de la CAF, Ahmad Ahmad.

Le Wydad prépare déjà sa riposte si jamais la décision n’est pas en sa faveur. Selon le quotidien, les dirigeants du club casablancais sont prêts à faire appel devant le tribunal fédéral suisse qui est la plus haute cour du pays, comme le lui permet la loi. Il est aussi probable que le TAS décide de remettre le dossier entre les mains de sa commission des compétitions, parce que la commission des litiges n’est plus apte à statuer sur cette affaire.

Le quotidien explique aussi que le TAS peut laisser le titre au club tunisien, mais ceci s’accompagnera certainement d’une batterie de sanctions à l’encontre de quelques membres dirigeants de l’Espérance de Tunis.

L’hommage à Gon et de présumés malaises entre Ouattara-Duncan dominent les journaux ivoiriens

L’hommage au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet 2020, et de présumés malaises entre Alassane Ouattara et son vice-président Kablan Duncan dominent les journaux ivoiriens parus ce lundi 13 juillet 2020.Le journal Le Sursaut barre à sa Une « les 3 gros péchés de Kablan Duncan » au Rhdp, pourquoi sa mise à l’écart était prévisible. Dans des écrits des publications en ligne l’on peut lire que M. Duncan a déposé sa lettre de démission au président Ouattara qui voulait le décharger de ses fonctions. Et ce, avant la mort de Gon Coulibaly.   

Le Matin, un journal proche du pouvoir souligne à sa Une « la candidature de Gon dérangeait qui ? ». Il relève que « Dominique Ouattara pleure un fidèle parmi les fidèles ». Quant à Hamed Bakayoko,  ministre de la Défense, il console la mère de Gon Coulibaly en ces termes « nous avons perdu quelqu’un de grand (…) tu peux être fière de ton fils ». 

Soir Info, un journal indépendant évoque des bisbilles au sommet de l’Etat et affiche à sa Une « révélations exclusives sur des malentendus entre Ouattara et Duncan ». Il relève que le déplacement du vice-président au domicile de la famille du défunt n’a pas eu lieu deux fois. 

En outre, le nom du vice-président de la République de Côte d’Ivoire,  Daniel Kablan Du va, a été « ignoré dans l’hommage au Premier ministre défunt », Amadou Gon Coulibaly, décédé mercredi des suites d’un malaise cardiaque après un Conseil des ministres. 

Le Nouveau Réveil, journal proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition ) met à sa Une « avant l’inhumation du PM Gon : cacophonie au sommet de l’Etat ». Le quotidien note que Mme Bédié, l’épouse du président du Pdci, apporte son réconfort à la famille Gon.

Le Nouveau Courrier, un journal pro-Gbagbo note que « le torchon brûle entre Ouattara et Duncan ». Quant au quotidien Le Temps, un journal pro-Gbagbo, lui, signale un « sale temps pour les Judas du Pdci ». 

Pour le journal Le Temps « l’humiliation continue pour Duncan » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir). Citant des journalistes français le quotidien assène que « Gon a forcé le destin ». 

Après avoir renoncé à un troisième mandat, Alassane Ouattara ne doit pas se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mentionne toujours le Temps, soutenant qu’il doit « respecter sa parole donnée » de ne pas se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020. 

Le Rhdp, par la voix de son directeur exécutif Adama Bictogo, avait évoqué à la suite du décès de Gon Coulibaly qu’une candidature de Alassane Ouattara n’était pas à exclure. Toutefois, la décision finale lui revient. 

L’Expression, un journal proche du pouvoir, indique que Patrick Achi, pressenti au poste de Premier ministre, dément sa nomination comme chef du gouvernement en remplacement d’Amadou Gon Coulibaly. Le quotidien annonce que 372 chefs Akan sont en route pour Korhogo, la ville d’origine du Premier ministre défunt, en vue de ses obsèques. 

Côte d’Ivoire: 503 472 candidats à l’examen du BEPC session 2020 entament les épreuves écrites

Plus de 503 470 candidats à l’examen du BEPC (Brevet d’étude du premier cycle) session 2019-2020, répartis dans 799 centres en Côte d’Ivoire, ont entamé lundi les épreuves écrites prévues du 13 au 15 juillet 2020.La session 2019-2020 de l’examen du BEPC, initialement prévue du 20 avril au 12 juin 2020, intervient à cette période à la suite d’un réaménagement du calendrier des examens scolaires, en raison de la pandémie de la Covid-19.

La ministre ivoirienne de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, avait indiqué lors d’une conférence de presse, à Abidjan, que toutes les épreuves impliquant cette session devraient se dérouler du 8 au 15 juillet 2020. 

Pour cet examen du BEPC, sont inscrits 503 472 candidats, répartis dans 799 centres à travers le pays. Les épreuves physiques et sportives (EPS), elles, ont eu lieu du 08 au 19 juin 2020, tandis que les épreuves orales se sont tenues du 08 au 11 juillet 2020. 

Les résultats de ces épreuves écrites déterminent l’orientation en seconde. La proclamation des résultats devrait avoir lieu, selon le calendrier du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le 28 juillet 2020, à 14h GMT (locale).

Litige foncier, justice, politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce lundi à APA, traitent de divers sujets en accordant la part belle aux litiges fonciers qui défraient la chronique depuis quelques semaines.« Le labyrinthe des litiges », barre à sa Une le quotidien EnQuête avant de souligner qu’« A l’image de la régulation des relations entre l’Etat et les grandes familles confrériques, la réglementation définitive sur les questions foncières est une patate chaude que les différents régimes en place, depuis les indépendances, se sont refilés à la moindre difficulté pouvant menacer leur pouvoir ».

Le journal qui consacre tout un dossier à cette problématique fait remarquer que « Partout sur le territoire national, des terres sont en train d’être soustraites du domaine national en vue de leur immatriculation, d’abord au nom de l’Etat, ensuite au bénéfice de particuliers, nationaux comme étrangers ».

Cela pousse l’ancien conseiller du président Abdou Diouf (1981-2000) à sonner « l’alerte » dans les colonnes du même quotidien. Ce dernier donne ensuite la parole au Chargé de programme gouvernance foncière à l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Africa) qui déclare : « (…) si l’on veut réduire les conflits fonciers, il faut réinventer la gouvernance foncière à l’échelle locale ».

Sous le titre « Polémique à terre », Le Quotiden revient sur l’incident survenu hier à Ndingler dans le domaine foncier opposant l’homme d’affaires Babacar Ngom et les populations de ladite localité, et informe qu’un « vigile de la Sedima (entreprise de Babacar Ngom) a menacé des députés avec son arme ».

« Après la marche des populations de Djilakh, ces parlementaires étaient venus s’enquérir de la situation qui prévaut dans ce village, mais aussi évaluer le problème foncier qui alimente les débats ces derniers jours et qui oppose Babacar Ngom aux villages de Djilakh et de Ndingler », rapporte Le Quotidien.

WalfQuotidien s’attarde de son côté sur ce qu’il convient d’appeler le énième « bras de fer sur le littoral » et écrit : « Face à la menace d’être déguerpis de leur espace de création sur la Corniche Ouest, des artisans et artistes font appel aux autorités ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la sortie du président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), Souleymane Teliko, sur le déroulé du procès de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. Et c’est le journal L’AS qui relaie à sa page 7 les propos du magistrat selon lesquels « (…) sur le procès de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall il y a eu bel et bien une violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense ».

« Ça ne changera rien du verdict, mais cette sortie du président de l’Union des magistrats sénégalais est un baume au cœur pour Khalifa Sall et ses partisans », note Le Quotidien.

Le quotidien L’Observateur consacre sa parution du jour au nouveau « corona-plan » du Sénégal qui dit que l’« hospitalisation (est désormais) réservée aux plus de 60 ans » et que le nombre de tests sera réduit.

En économie, le quotidien national Le Soleil revient sur la surliquidité bancaire et la faiblesse du financement de l’économie en donnant « les raisons d’un paradoxe ».

Le quotidien spécialisé Stades met le focus sur la fin imminente des championnats européens et arbore cette Une : « Real, gagner ce lundi pour être sacré jeudi ».

Le même journal revient par ailleurs sur les fortunes diverses des Lions en Angleterre et informe que « Sadio (a été) accroché à Anfield (mais que) Ismaïla Sarr respire ».

Maroc/Covid-19 : Des quartiers reconfinés à Tanger

Les autorités publiques ont décidé de durcir les restrictions de précaution et les mesures préventives et de fermer les entrées des zones cibles dans la ville de Tanger à partir du dimanche 12 juillet 2020 à minuit, indique dimanche le ministère de l’Intérieur.Ces mesures ont été prises dans le cadre des efforts continus visant à circonscrire la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19) et de limiter ses répercussions négatives, et au vu de ce qu’exige la nécessité sanitaire suite à l’apparition de nouveaux clusters dans plusieurs quartiers de la ville, précise la même source.

Ces dernières semaines, la ville de Tanger a enregistré un nombre élevé des cas de contamination.

Ainsi, les contrôles seront renforcés pour que les personnes se trouvant dans ces zones ne quittent leurs domiciles qu’en cas de nécessité extrême en prenant les précautions nécessaires : distanciation physique, mesures d’hygiène, port obligatoire des masques et téléchargement de l’application Wiqaytna (notre prévention).

Une autorisation de déplacement exceptionnelle émise par les agents d’autorité sera requise. Les hammams, salles de sports, stades seront également fermés. Les marchés, centres commerciaux, cafés, et espaces publics (parcs, jardins…) seront fermés à 20H.

Seront maintenues l’obligation de disposer d’une autorisation exceptionnelle émise par les autorités locales pour se déplacer en dehors de la ville de Tanger, ainsi toutes les autres restrictions décidées à travers l’état d’urgence sanitaire (interdiction des rassemblements, des réunions, des fêtes de mariage et des obsèques …), a ajouté le communiqué.

L’allègement de ces mesures dépend du développement de la situation épidémiologique dans la ville, conclut le ministère.

Décès Gon Coulibaly: début des obsèques le 14 juillet et l’inhumation le 17 juillet (officiel)

Les obsèques du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, décédé mercredi des suites d’un malaise cardiaque, démarrent le mardi 14 juillet 2020, selon une note officielle indiquant qu’ il sera inhumé le 17 juillet 2020, à Korhogo (nord), dans sa ville natale.M. Gon Coulibaly, décédé le mercredi 08 juillet des suites d’un malaise cardiaque, sera porté en terre le vendredi 17 juillet 2020 à Korhogo, sa ville natale, mentionne une note d’information de la Primature, le Cabinet du Premier ministre.

Des obsèques nationales sont prévues se dérouler du mardi 14 au vendredi 17 juillet 2020. Un hommage lui sera rendu le mardi 14 juillet 2020 à 9 heures GMT (heure) au Palais de la présidence de la République. 

Le mercredi 15 juillet, il est annoncé de 08h à 12h au Palais des sports de Treichville, un hommage de son parti politique, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). La restriction des rassemblements à 50 personnes en raison de la Covid-19, pourrait limiter la mobilisation.

Selon le chronogramme des obsèques, ce même mercredi même jour, aura lieu une prière mortuaire sera qui sera dite à 13h à la mosquée de la Riviéra Golf à Cocody, dans l’Est d’Abidjan ; avant que la dépouille du Premier ministre défunt ne quitte Abidjan à 14h pour Korhogo.

Un deuil national de huit jours a été décrété a été décrété du 10 au 17 juillet 2020. La période de deuil nationale devrait être également marquée par la mise en berne des drapeaux sur l’ensemble du territoire national et dans les ambassades de Côte d’Ivoire à l’étranger.

Le chef du gouvernement ivoirien est rentré de France le 02 juillet, après deux mois de séjour médical à Paris, à la suite d’un problème de cœur. Trois jours après son retour, il a repris le travail. C’est le 08 juillet, après un Conseil des ministres, qu’il décédera des suites d’un malaise cardiaque. 

Il était le candidat du Rhdp, le parti au pouvoir, pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Côte d’Ivoire: la 3è opération d’identification et de recensement des médias en ligne s’achève mercredi

La troisième opération d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire s’achève le mercredi 15 juillet prochain, a appris APA, dimanche, auprès du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), l’initiateur de cette opération.Initialement prévue pour prendre fin le 06 juillet dernier, cette troisième édition de l’opération d’identification et de recensement des sites web d’information  et des acteurs de la presse numérique du pays a été prorogée jusqu’au 15 juillet 2020, en raison de l’engouement de plus en plus croissant constaté autour de cette opération, explique le REPPRELCI dans une note d’information.

Cette troisième édition qui a démarré le 22 juin 2020, permettra de mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire issues de la deuxième édition qui remonte à 2016, mais également d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI. 

Les promoteurs de journaux en ligne, de radio en ligne et de télévision en ligne sont invités à se rendre sur le site www.repprelci.ci pour se faire identifier et recenser gratuitement.

Cette opération bénéficie de  l’appui institutionnel du ministère de la Communication et des médias, du ministère de l’Economie numérique et de la poste.

Le REPPRELCI bénéficie également pour cette activité, de l’accompagnement institutionnel de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

En outre, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

La BEI débourse un financement de 200 millions d’euros au Maroc pour faire face à la Covid-19

La Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’accorder un financement de 200 millions d’euros pour faire face à la pandémie de la Covid-19, rapporte le quotidien +Le Matin+.Ce prêt est destiné à couvrir certains coûts liés à la lutte contre le coronavirus,  notamment l’acquisition des médicaments, du matériel médical nécessaire et le renforcement des infrastructures sanitaires, précise la publication.

Ce financement soutient aussi le plan marocain de veille et de riposte contre le coronavirus.

Les efforts du Maroc pour juguler la propagation de la Covid-19 a été saluée par la communauté internationale du fait des mesures prises par le Royaume depuis l’apparition du premier cas le 2 mars dernier.

A ce jour, le Maroc enregistre 15.635 cas confirmés, dont 247 décès et 12.212 patients guéris de la maladie, selon les données fournies par le ministère de la santé.

Mali : le président IBK dissout la Cour Constitutionnelle

Le chef de l’Etat malien lâche du lest en accédant à l’une des principales revendications du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).Pour la seconde fois en une semaine et la quatrième en un mois, le président malien s’est adressé, ce samedi soir, à son peuple. Au lendemain de heurts dans la capitale, Ibrahim Boubacar Keïta qui dit craindre pour la vie des membres restants de la Cour constitutionnelle, a décidé non sans en mesurer la gravité, d’abroger les décrets de (leurs) nominations et d’aller vers la mise en œuvre des recommandations de la mission de la Cedeao ».

Dans un discours d’un peu moins de dix minutes retransmis par l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM, public), IBK a expliqué que cette décision « va conduire, dès la semaine prochaine, à demander aux autorités compétentes la désignation de membres pour que rapidement une Cour constitutionnelle reconstituée aide à trouver des solutions aux contentieux issus des élections législatives ».

Le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), dont l’une des figures est l’imam Mahmoud Dicko, exerce une pression terrible sur le gouvernement. Ce collectif, rassemblant la société civile, des religieux et des opposants politiques, exige entre autres la dissolution du parlement, la formation d’un gouvernement de transition et le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle.

Jusque-là pacifique, le gigantesque rassemblement que tient le M5-RFP à la Place de l’Indépendance de Bamako, a débouché hier vendredi sur des violences entre manifestants et forces de l’ordre.

« Nous avons tous suivi et déploré ce qui s’est passé dans notre pays, en particulier dans la capitale. Des actes de vandalisme à nul autre pareil, le saccage de l’Assemblée nationale, l’occupation de l’ORTM, le pillage des biens d’honnêtes citoyens, des voitures incendiées. Et plus grave, dans des circonstances qui seront élucidées par une enquête, des pertes en vies humaines, des blessés », relate le chef de l’Etat malien.

A en croire Ibrahim Boubacar Keïta, « tout le monde conviendra, que cette fois-ci, les limites du tolérable auront été atteintes et dépassées. Des faits d’une extrême gravité ont été posés. (Ils) méritent un examen et assurément des sanctions judiciaires appropriées ».

Partant de là, il a tenu à rappeler que la démocratie et la cultre de son pays rejettent « l’excès pour lui préférer la tolérance, l’amour, l’écoute et le partage ». Par conséquent, IBK a invité les uns et les autres à « accepter de se parler et se donner la chance de se comprendre ». Parce que le président de la République est convaincu que « le Mali peut encore parler au Mali, que le Mali doit toujours parler au Mali (et) le Mali peut accepter pour le Mali ».

En tout cas, M. Keïta a promis de continuer « le dialogue avec toutes les forces vives de la nation pour la mise en place d’une équipe gouvernementale consensuelle, composée de cadres républicains et patriotes, et non de casseurs et de démolisseurs du pays. Le Mali mérite mieux que ça ». 

Enfin, réagissant aux rumeurs de décès de Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition malienne, Ibrahim Boubacar Keïta a mis en garde contre « les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux et ne tiennent même pas compte de ce qu’elles peuvent causer à une famille dans la peine ».

Le président malien se veut clair : « Je veux dire qu’il n’en est rien. Soumaïla (Cissé) est sain et sauf et il sera de retour parmi nous ». Le 25 mars dernier, alors qu’il se rendait à Koumaira, dans la région de Tomboctou (centre), le leader de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a été kidnappé par des hommes armés. Son garde du corps a été tué lors de cette prise d’otages.

Le président du Sénat ivoirien diagnostiqué positif à la Covid-19 en Allemagne

Le président du sénat ivoirien Jeannot-Ahoussou Kouadio a été diagnostiqué positif à la Covid-19 après des examens médicaux en Allemagne où il poursuit son traitement, a appris APA samedi de source officielle. «  M. Jeannot Ahoussou-Kouadio, président du Sénat porte à la connaissance de l’opinion publique nationale qu’il s’est rendu comme à l’accoutumée en Allemagne pour un bilan général de santé… A l’issue des examens médicaux réalisés, M. Jeannot Ahoussou-Kouadio a été diagnostiqué positif à la COVID-19 », rapporte un communiqué signé par Simplice Yao Konan, le directeur de cabinet du président du Sénat.

« M. Jeannot Ahoussou-Kouadio poursuit son traitement en Allemagne où il séjourne et voudrait rassurer l’ensemble de ses concitoyens sur son état de santé considéré comme globalement satisfaisant », assure M. Yao.

Le président du sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio a quitté Abidjan le 02 juillet dernier pour se rendre en Allemagne où il est arrivé le 03 juillet 2020 après avoir transité par Paris en France, conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 12 443 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 6357 guéris et 82 décès.

Burkina Faso: Roch Kaboré investi par son parti candidat à la présidentielle de novembre

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été investi samedi par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), son parti pour briguer un deuxième mandate à l’occasion de l’élection présidentielle prévue en novembre prochain.M. Kaboré, 63 ans, a été investi lors d’un congrès extraordinaire du MPP présidé par son président, Simon Compaoré.

 «Le congrès extraordinaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) investit solennellement le camarade Roch Marc Christian Kaboré comme son candidat à l’élection présidentielle », a déclaré M. Compaoré.

Pour cette présidentielle de novembre prochain, Roch Marc Christian Kaboré, devra affronter plusieurs candidats. Il s’agit notamment de l’ex-Premier ministre Désiré Kadré Ouédraogo, d’Eddie Komboïgo, du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, le parti de Blaise Compaoré) et du chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. Le président Roch Marc Christian Kaboré, a été élu en 2015 avec 53,49% des voix.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

559.581

NOMBRE DE DÉCÈS

12.723

Afrique du Sud : Cas (250.687) – Guérisons (118.232) – Décès (3860)

La nation arc-en-ciel annonce ce vendredi 12.348 cas et 140 morts.

Algérie : Cas (18.242) – Guérisons (13.124) – Décès(996)

434 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 8 décès.

Angola : Cas (458) – Guérisons (117) – Décès (23)

Ce vendredi, Luanda rapporte 62 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1285) – Guérisons (333) – Décès (23)

Dans l’ex-Dahomey, il y a 86 nouveaux cas et 2 morts. 

Botswana : Cas (314) – Guérisons (31) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1020) – Guérisons (862) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a quinze cas supplémentaires.

Burundi : Cas (191) – Guérisons (118) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1591) – Guérisons (730) – Décès (19)

Dans cet archipel, 39 cas et 1 mort sont confirmés ce vendredi.

Cameroun : Cas (14.916) – Guérisons (11.525) – Décès(359)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne aucun cas.

Centrafrique : Cas (4259) – Guérisons (1142) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a 59 cas et 1 mort.

Comores : Cas (314) – Guérisons (272) – Décès (7)

Les îles Comores confirment un cas.

Congo : Cas (2028) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale indique 207 infections.

Côte d’Ivoire : Cas (12.052) – Guérisons (6080) – Décès (81)

302 cas de Covid-19 et 2 décès ont été notés ce vendredi. 

Djibouti : Cas (4968) – Guérisons (4689) – Décès (56)

Aujourd’hui, treize nouveaux cas sont constatés. 

Egypte : Cas (80.235) – Guérisons (23.274) – Décès (3702)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare981 cas et 85 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a refait surface. Dix-sept cas sont confirmés ce jour.

Eswatini : Cas (1257) – Guérisons (633) – Décès (18)

L’ex-Swaziland rapporte 44 cas et 1 mort. 

Ethiopie : Cas (7120) – Guérisons (2430) – Décès (124)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 147 cas et 4 morts.

Gabon : Cas (5942) – Guérisons (3004) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 71 cas.

Gambie : Cas (64) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (23.463) – Guérisons (18.622) – Décès(129)

Accra ne déclare rien ce vendredi.

Guinée : Cas (5969) – Guérisons (4732) – Décès (37)

Conakry annonce aujourd’hui 88 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1790) – Guérisons (760) – Décès (25)

Ce pays lusophone ne confirme pas d’infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce vendredi.

Kenya : Cas (9448) – Guérisons (2733) – Décès (181)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 473contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (184) – Guérisons (26) – Décès (1)

Dans cet Etat enclavé, 93 cas et 1 mort sont répertoriés.

Liberia : Cas (963) – Guérisons (400) – Décès (47)

Monrovia rapporte six cas et cinq morts ce vendredi.

Libye : Cas (1342) – Guérisons (307) – Décès (38)

Tripoli décompte aujourd’hui 74 cas et 2 morts.

Madagascar : Cas (4143) – Guérisons (2183) – Décès (34)

Dans la Grande île, 361 cas et 1 mort sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2069) – Guérisons (379) – Décès (31)

Ce vendredi, 127 cas et 6 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2404) – Guérisons (1650) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense 34 infections et 1 mort.

Maroc : Cas (15.328) – Guérisons (11.827) – Décès(243)

Ce vendredi, 249 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et un patient est mort.

Maurice : Cas (342) – Guérisons (330) – Décès (10)

A l’île Maurice, aucun cas n’a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5203) – Guérisons (2111) – Décès (146)

La République islamique déclare 77 cas et 2 morts.

Mozambique : Cas (1111) – Guérisons (344) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 19 infections. 

Namibie : Cas (668) – Guérisons (25) – Décès (1)

Cet Etat dénombre 53 cas et 1 mort ce vendredi.

Niger : Cas (1099) – Guérisons (978) – Décès (68)

Niamey déclare deux contaminations.

Nigeria : Cas (30.748) – Guérisons (12.546) – Décès(689)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 499 cas et 5 morts.

Ouganda : Cas (1006) – Guérisons (938) – Décès (0)

Kampala constate six cas ce vendredi.

RD Congo : Cas (7905) – Guérisons (3513) – Décès(189)

Kinshasa annonce aujourd’hui 59 cas.

Rwanda : Cas (1252) – Guérisons (635) – Décès (3)

Le pays de Paul Kagamé déclare 42 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (727) – Guérisons (284) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense trois cas et un mort.

Sénégal : Cas (7882) – Guérisons (5311) – Décès (145)

Ce vendredi, le Sénégal a réalisé 868 tests dont 98 sont positifs. Il s’agit de 81 cas contacts suivis et 17 cas issusde la transmission communautaire. En outre, deuxpatients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (11) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Il y en a neuf de plus.

Sierra Leone : Cas (1613) – Guérisons (1133) – Décès(63)

Cette nation anglophone indique 29 cas ce vendredi.

Somalie : Cas (3038) – Guérisons (1209) – Décès (92)

Les autorités sanitaires n’ont rien déclaré.

Soudan : Cas (10.204) – Guérisons (5277) – Décès (649)

Khartoum annonce aujourd’hui 46 cas et 8 morts.

Soudan du Sud : Cas (2021) – Guérisons (333) – Décès(38)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (874) – Guérisons (789) – Décès (74)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, on enregistre une seule infection.

Togo : Cas (710) – Guérisons (494) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent six cas positifs.

Tunisie : Cas (1240) – Guérisons (1067) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui neuf cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1348) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (942) – Guérisons (320) – Décès (13)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 57 nouveaux porteurs du virus et 4 morts.