Réouverture le 1er août de l’aéroport international de Kigali

Le Rwanda reprendra ses vols commerciaux à l’aéroport international de Kigali à partir du 1er août, a révélé dimanche un haut responsable de l’aviation.Le Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, Silas Udahemuka, a indiqué que les huit compagnies aériennes étrangères qui desservent Kigali ont demandé à reprendre leurs activités.

Il s’agit de Qatar Airways, Brussels Airlines, KLM, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airways et la compagnie kenyane JamboJet, ainsi que le transporteur national RwandAir.

Le Rwanda a suspendu tous ses vols commerciaux en mars de cette année dans le cadre des efforts visant à freiner la rapide propagation du coronavirus.

Au Rwanda, les opérateurs aéroportuaires ont mis en place des systèmes d’auto-vérification dans des comptoirs d’enregistrement qui permettent aux passagers de s’enregistrer eux-mêmes sans avoir à rencontrer physiquement les agents de billetterie. Chaque comptoir est équipé d’un désinfectant afin d’éviter toute contamination lors de la manipulation des documents, et les comptoirs sont protégés par des visières. 

Les sièges de la zone d’attente seront marqués pour indiquer aux passagers de s’asseoir à un mètre de distance entre eux, ce qui leur permettra de respecter les gestes barrières. 

Les passagers à l’arrivée respecteront les mêmes mesures de sécurité sanitaire. 

Le processus d’embarquement sera mené dans le respect des mesures de sécurité contre la Covid-19, et il se déroulera en petits groupes, en commençant à l’arrière de l’avion vers l’avant.

Les décès de Seydou Diarra et de Mgr Pierre Marie Coty à la Une de la presse ivoirienne

Le décès de l’ancien premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra et celui de Mgr Pierre-Marie Coty, l’évêque de Daloa (Centre-ouest ivoirien) et co-auteur de l’Abidjanaise (Hymne national ivoirien) survenus respectivement dimanche et vendredi, sont les principaux sujets qui alimentent la presse ivoirienne parue lundi sur l’ensemble du territoire.«Deuil/Décès de Seydou Diarra et de Mgr Pierre-Marie Coty», affiche le quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin. De son côté, Le Patriote, un journal proche du pouvoir barre à sa Une que «l’ancien premier ministre Seydou Diarra n’est plus » et « Mgr Pierre-Marie Coty rappelé à Dieu».

Dans la même veine, Le Nouveau Réveil, un quotidien proche de l’opposition annonce que «La Côte d’Ivoire est en deuil » avec le décès l’ancien premier ministre Seydou Elimane Diarra, survenu hier.

Quant au Quotidien d’Abidjan, un autre journal de l’opposition, il s’intéresse au parcours de Mgr Pierre-Marie Coty. « La Côte d’Ivoire est encore en deuil»,  estime pour sa part « l’Héritage» rapportant que « Pierre-Marie Coty et Seydou Diarra sont décédés ».

Le quotidien Soir Info parle de l’Église catholique qui est en deuil avec le décès de Mgr Marie-Coty, quand le journal Dernière Heure renchérit que Seydou Diarra est mort hier. Selon  L’Expression, un autre média proche du parti au pouvoir, la Côte d’Ivoire est à nouveau en deuil. « Seydou Elimane Diarra s’en est allé », ajoute le confrère.

Le Matin, proche également du parti d’Alassane Ouattara conclut que la Côte d’Ivoire est encore en deuil ave le l’ex-premier ministre Seydou Elimane Diarra qui «n’est plus».

Société, gouvernance et justice au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés par l’affaire Ndingler et le trafic d’armes à Touba.Le nouveau quotidien Lii titre sur l’affaire foncière qui oppose les paysans du village de Ndingler à l’homme d’affaires Babacar Ngom. « Nous allons reprendre nos terres cette semaine », lance en Une Abdoulaye Dione, visage du combat que porte cette localité située dans le département de Mbour, à quelque 80 km de Dakar.

EnQuête s’intéresse au litige et note que « Ndingler refuse la proposition de Babacar Ngom », propriétaire du groupe avicole Sedima. Le village « s’oppose » aussi à la proposition du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, consistant à réoccuper les hectares de terres le temps de l’hivernage vu que M. Ngom dispose d’un « titre foncier ».

Sur un autre sujet, Vox Populi et Le Quotidien font part d’un trafic d’armes de gros calibres dans la cité religieuse de Touba (centre). Il s’agit d’un « arsenal de plus de 110 armes à feu » dont des fusils et pistolets artisanaux et près de 1000 munitions trouvées dans le véhicule d’un trafiquant placé « en garde à vue ». Pour EnQuête, ce sont « 110 armes de divers calibres » sur lesquelles la police a mis la main.

Vox Populi souligne par ailleurs que 11 kilos de drogue ont également été saisis dans la même localité.

Le même journal rapporte, en outre, la mise en vente par l’Etat des biens de Karim Wade et Bibo Bourgi. Saisis par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ce sont « sept appartements de luxe » qui sont fixés à 650 millions FCFA l’unité.

Le quotidien national Le Soleil fait un « éclairage » sur la déclaration de patrimoine, soulignant en revanche que « le président (Macky Sall) et certains ministres (ne sont) pas concernés ». Interrogeant un conseiller du chef de l’Etat, ce dernier explique que Macky Sall et les ministres ne sont « pas soumis au même régime » et que les membres du gouvernement qui ont rempilé « n’ont pas à faire une nouvelle déclaration ».

Dans la poursuite des révélations des rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), Libération souligne que l’institution de contrôle « accable » le militant écologiste Aly Haidar dans un « conflit d’intérêts ». Alors qu’il était ministre de l’Environnement, « 150 millions de FCFA ont été remis à l’Océanium dont il assurait la présidence avant sa nomination ».

L’Observateur fait « des révélations sur les milliards FCFA du coronavirus ». Le journal se demande « où sont passés les 444,544 milliards FCFA décaissés depuis le début de la pandémie ».

Sur l’actualité de la famille judiciaire, EnQuête décèle « un règlement de comptes » lors de l’Assemblée générale des notaires. Pendant ce temps, magistrats et greffiers sont « à couteaux tirés », selon L’AS.

En sport, l’ancien président de la fédération sénégalaise de basketball, Baba Tandian, dans EnQuête, « exige la réponse » du ministre de tutelle Matar Ba dans le recours pour sa suspension. En conflit ouvert avec l’actuel patron du basket national, Babacar Ndiaye, il déclare dans Vox Populi : « S’il pense me clouer la bouche, il se trompe ».

En football, Stades rapporte qu’Ismaila Sarr est « au cœur du derby d’Angleterre ». L’ailier sénégalais est en effet « sollicité par Liverpool et Manchester United ».

Mali : le M5-RFP donne du fil à retordre à la Cedeao

La Mission de médiation dépêchée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) n’a pas convaincu le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP).Le vent de révolte, qui souffle au Mali ces derniers temps, n’est pas prêt de s’arrêter. Et pour cause, le M5-RFP n’a pas favorablement répondu aux propositions de sortie de crise de la Mission de médiation de la Cedeao.

Aux termes d’un communiqué rendu public ce dimanche, les émissaires de cette organisation régionale se félicitent de « I’adhésion de toutes les délégations rencontrées aux mesures proposées à l’exception du Comité stratégique du M5-RFP ».

Ce collectif, composé de membres de la société civile, de religieux et d’opposants politiques, a organisé plusieurs rassemblements à la Place de l’Indépendance de Bamako pour pousser le président Ibrahim Boubacar Keïta à la démission. Ce dernier résiste mais a lâché pied suite aux violences ayant émaillé la dernière manifestation du M5-RFP.

Dans ce contexte, la Mission de médiation de la Cedeao condamne, avec fermeté, « toutes les violences et invite les parties à la retenue. Elle recommande aux autorités de finaliser toutes les enquêtes sur les décès survenus lors des manifestations des 10, 11 et 12 juillet 2020 ».

En outre, plaident les médiateurs, ces enquêtes doivent s’étendre à toutes les violences et destructions de biens publics tels que I’Assemblée nationale, I’Office de la Radio et Télévision du Mali (ORTM) et le Haut Conseil des Collectivités territoriales ainsi que de biens privés afin de situer toutes les responsabilités en vue de sanctions appropriées.

A la recherche d’une solution de sortie de crise, la Mission de médiation de la Cedeao a séjourné, du 15 au 19 juillet 2020, dans la capitale malienne. La délégation conduite par l’ancien chef d’Etat du Nigeria, Goodluck Jonathan a échangé avec le président IBK et son Premier ministre, Boubou Cissé, le ministre de I’Administration territoriale et de la décentralisation, l’imam Mahmoud Dicko, des représentants du Comité stratégique du M5-RFP, la majorité présidentielle et divers représentants de la société civile.

Elle a entre autres discuté avec Pierre Buyoya, le Haut Représentant de la Commission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), Annadif Mahamat Saleh, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali et chef de la Minusma, les ambassadeurs de I’Union Européenne, des États-Unis, de la France, de la Russie et de la Chine.

Au sortir de ces rencontres, les envoyés spéciaux de la Cedeao ont constaté que les problèmes de la crise sociopolitique au Mali s’articulent essentiellement autour « des questions de gouvernance ».  

Il s’agit notamment de la reconstitution de la Cour Constitutionnelle après l’abrogation du décret de nomination de ses membres, de la résolution du litige concernant les 31 sièges contestés au parlement et de la formation d’un gouvernement d’union nationale.

A propos de la reconstitution de la Cour constitutionnelle, « la mission recommande, en attendant le règlement des différends sur les élections législatives, que la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la Magistrature nomment chacun trois membres ».

Poursuivant, elle précise que « les nominations, relevant du président de la République, se feront sur une base consensuelle, en associant toutes les parties prenantes, en conformité avec l’article 91 de la Constitution du Mali de 1992 ». 

Aussitôt reconstituée, la Cour Constitutionnelle « devra délibérer et réexaminer les résultats des élections législatives concernant les 31 députés en question », informe le document.

Après la résolution de ce litige, I’Assemblée nationale pourra à son tour, et sur une base consensuelle, nommer ses trois membres pour compléter la formation de la Cour Constitutionnelle.

Par ailleurs, la Mission de médiation a souligné la nécessité de mettre en place, en urgence, un gouvernement d’union nationale sur la base du consensus et tenant compte des recommandations du Dialogue National Inclusif.

Dans sa volonté de décrisper une situation sociale explosive, la Cedeao propose que 50 % des membres du gouvernement proviennent de la coalition au pouvoir, 30 % de l’opposition et 20 % de la société civile.

Poursuivant, l’organisation communautaire fixe le cap du futur gouvernement : « (il) accordera une priorité à I’amélioration de la gouvernance, aux réformes prévues dans les conclusions du Dialogue National Inclusif et à I’accélération de la mise en æuvre de I’accord d’Alger ». 

La Mission de bons offices rappelle également « I’importance et la nécessité du respect des Institutions de la République, notamment les voies constitutionnelles pour I’accession au pouvoir et ce, conformément au Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance de la Cedeao ». A ce sujet, la Cedeao met en garde : « aucune forme de changement non constitutionnel d’accession au pouvoir ne sera acceptée ».

Pour le maintien de la paix et de la sécurité au Mali, l’organisation ouest-africaine « encourage toutes les parties prenantes à recourir au dialogue et aux négociations ». La Cedeao s’entoure néanmoins de précautions puisqu’elle va immédiatement « mettre en place un comité technique pour assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations ». 

Celui-ci sera composé des représentants du gouvernement, du parlement, de la société civile, de la Magistrature, des représentants des femmes et des jeunes et de la représentation de la Cedeao au Mali.

Enfin, la Mission réitère « la solidarité de la Cedeao au gouvernement du Mali et à la famille de Soumaïla Cissé, président de I’Union pour la République et de la Démocratie (URD), chef de file de I’opposition, enlevé depuis le mois de mars 2020. Elle invite le gouvernement malien à intensifier les efforts pour obtenir, sans délai, sa libération ».

Côte d’Ivoire: les nouveaux conseillers de l’ANP s’approprient les textes régissant la presse

Les nouveaux conseillers de l’Autorité nationale de la presse (ANP), se sont appropriés les textes régissant la presse imprimée et numérique en Côte d’Ivoire, au cours d’un séminaire de renforcement de leurs capacités tenu vendredi et samedi dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan.Ce séminaire a permis d’instruire les conseillers sur la loi portant régime juridique de la presse ainsi que sur le décret portant organisation et fonctionnement de l’ANP, le régulateur de la presse imprimée et numérique dans le pays.

 «L’objectif de ce séminaire a été atteint à 100%», s’est félicité le président de l’ANP, Samba Koné à la clôture de ces assises, relevant « une implication et une participation active des conseillers aux travaux».

Les participants se sont également appropriés les textes professionnels, notamment le code de déontologie du journalisme en Côte d’Ivoire et la charte des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant.

Par ailleurs, en marge de ce séminaire, le règlement intérieur de l’ANP a été adopté au cours de la deuxième session extraordinaire du Conseil.

Nommés le 08 avril 2020, par décret pris en Conseil des ministres, les nouveaux membres du Conseil de l’Autorité nationale de la presse (ANP) ont prêté serment le 08 juin 2020 lors d’une audience solennelle devant la Cour d’appel d’Abidjan conformément aux dispositions de l’article 20 du décret portant organisation et fonctionnement de l’ANP.

Avec la nouvelle loi promulguée le 27 décembre 2017 et  portant régime juridique de la  presse en Côte d’Ivoire, le champ de régulation de l’ANP jusque-là limité à la presse imprimée, s’étend désormais à la presse en ligne ou numérique.

Ce régulateur a mis en place un  monitoring aux fins de veiller au respect des règles liées au métier de  la presse et à la déontologie, en vue de professionnaliser le journalisme en Côte d’Ivoire.

Décès à Abidjan de l’ancien PM ivoirien Seydou Elimane Diarra à l’âge de 86 ans

L’ancien Premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra, est décédé dans une clinique d’Abidjan Cocody, à l’âge de 86 ans, a appris dimanche APA dans la capitale économique ivoirienne.Après le coup d’État du 24 décembre 1999 contre l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié, successeur de feu Félix Houphouët-Boigny, le général Robert Guéï, venu aux affaires suite à un coup de force, nomme Seydou Elimane Diarra comme Premier ministre de la transition militaire, en 2000. 

Ce technocrate et diplomate ivoirien, il propose au général Guéï un gouvernement formé de membres provenant du Rassemblement des républicains (RDR, le parti de Alassane Ouattara), du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) et d’autres formations politiques.

Il avait écarté le parti de M. Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), l’ex-parti unique. Lorsque M. Laurent Gbagbo remporte l’élection présidentielle, il quitte le poste de Premier ministre. 

Mais, à la suite d’une crise politico-militaire survenue le 19 septembre 2002, occasionnée par l’ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles, Seydou Elimane Diarra redevient Premier ministre au terme d’un accord de paix conclu entre les partis politiques à Linas Marcoussis, en France, en janvier 2003.

Les accords de Marcoussis, piétinant dans leur mise en oeuvre, Seydou Diarra est alors remplacé en 2005 par Charles Konan Banny, ancien gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour des avortements médicalisés à l’instar des viols (DOSSIER)

En Côte d’Ivoire, l’avortement médicalisé, est procuré à une victime de viol et en cas de danger de la vie de la mère. Dans un plaidoyer, le sous-groupe thématique Action contre les grossesses non désirées et à risque (AGnDR) invite l’Etat, à harmoniser ses textes de lois avec l’article 14.2c du Protocole de Maputo.La Côte d’Ivoire, jusqu’en ce moment, n’a pris en compte que   deux points du Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes dit Protocole de Maputo, un instrument visant à renforcer la protection et la promotion des droits des femmes.   

Le Code pénal ivoirien, en son article 427, stipule qu’ « il n’y a pas d’infraction lorsque l’interruption de la grossesse est nécessitée par la sauvegarde de la vie de la mère gravement menacée » et le cas de viol où le médecin procure l’avortement à une victime à la demande de celle-ci. 

Or, l’article 14-2 c du Protocole de Maputo invite les Etats africains à protéger les droits reproductifs des femmes, en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale, physique ou la vie de la mère ou du fœtus. 

« Nous faisons un plaidoyer pour que l’Etat de Côte d’Ivoire qui a ratifié le Protocole de Maputo puisse se conformer avec cet article 14-2 c, en élaborant des lois en interne pour être en conformité avec cet article », déclare Honorine Adou Secreoua, présidente de l’AGnDR, dans un entretien à APA. 

Avant tout avortement sur le sol ivoirien, le médecin traitant ou le chirurgien doit prendre l’avis de deux médecins consultants, qui, après examen, attestent que la vie de la mère ne peut être sauvegardée qu’au moyen d’une telle intervention chirurgicale ou thérapeutique. 

Et ce, selon la « volonté de la victime de viol, dûment constatée par écrit ». Toutefois, si le nombre de médecin résidant, au lieu de l’intervention est de deux, le médecin traitant n’est tenu de prendre que l’avis de son confrère ». 

En outre, si le médecin traitant est seul résidant au lieu de l’intervention, il atteste sur son honneur que la vie de la mère ne peut être sauvegardée que par l’intervention chirurgicale ou thérapeutique pratiquée ou que telle était la volonté de la victime de viol, mentionne la loi ivoirienne. 

Sans ambages, la présidente de l’AGnDR, clame que le sous-groupe thématique qu’elle dirige n’est «pas encore satisfait », parce qu’il est indiqué les cas de viols dans le Protocole de Maputo. De ce fait, la loi ivoirienne devrait considérer les cas d’inceste, ce qui n’est pas malheureusement pris en compte.

Pour Mme Honorine Adou Secreoua, « le consentement de la fille mineure n’est pas éclairé », alors, en cas de grossesse engendrée par une personne âgée, elle devrait bénéficier d’un dispositif légal de protection. 

L’AGnDR, un sous-groupe thématique de 29 organisations, issu de la Coalition de la société civile pour la santé de la reproduction et la planification familiale (CSCSR/PF), lutte pour la promotion des Droits en santé sexuelle et reproduction (DSSR), conformément à  l’article 14-2 C du Protocole de Maputo.   

« On n’a pas dit de vulgariser l’avortement à tout bout de champ », précise-t-elle l’ordre de bataille, avant de faire observer que la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire, estimée « aujourd’hui 645 décès maternels pour 100 000 naissances », révèle des cas d’avortements clandestins.

Les avortements clandestins du pays par an se chiffrent « entre 209 380 et 288 252 et concernent les femmes âgées de 15 à 49 ans de toutes les couches sociales », que ce soit en zone urbaine que rurale, selon la Vague II du rapport 2018 de Performance Monitoring & Accountability (PMA 2020).

Ce rapport a été produit, suite à des enquêtes menées par le Programme national de la santé de la mère et de l’enfant (PNSME) et l’Institut national de la statistique (INS), avec l’appui de  Pathfinder International. Il se veut un baromètre en matière d’accès des femmes aux droits de la santé de la reproduction.

Perceptions de l’avortement  

Confrontées à des grossesses non voulues, plusieurs jeunes filles, s’aventurent dans des avortements non médicalisés, un risque qu’elles affrontent pour éviter d’essuyer des préjugés de la société et des stigmatisations.  

L’avortement, en milieu religieux, est interdit, car considéré comme un crime parce que l’on ôte la vie à un être humain en conception. La star ivoirienne du reggae, Alpha Blondy,  a d’ailleurs chanté « abortion is a crime », insinuant que l’avortement est un crime. 

Interrogée par APA, une aide-soignante qui a requis l’anonymat, a confié avoir provoqué à travers des pratiques traditionnelles et l’ingurgitation de décoctions, qui ont failli faucher sa vie, mais après un coma, elle retrouvera ses forces. Et ce, suite à une grossesse accidentelle.

Dans presque tous les pays développés, l’avortement sécurisé est autorisé soit sur demande de la femme, soit pour des raisons d’ordre socio-économique au sens large et les services correspondants sont généralement disponibles et facilement accessibles.

En revanche, dans des pays en développement, l’avortement provoqué est soumis à d’importantes restrictions légales et souvent impossibles à obtenir. Cela est parfois le privilège des gens aisés, les femmes nécessiteuses n’ayant d’autre choix que de s’adresser à des avorteurs. 

Quand les lois et les politiques autorisent l’avortement dans une large gamme d’indications, l’incidence de l’avortement non sécurisé et la mortalité qui en résulte sont réduits à un minimum, fait observer l’Organisation mondiale de la santé dans l’ouvrage sur l’Avortement sécurisé.  

L’avortement est permis pour des raisons sociales ou économiques seulement dans 16 % des pays en développement dans le monde, mais dans 80% des pays développés, renchérit l’organisation. Ce qui montre des divergences de point de vue sur le sujet. 

Pro-avortement, le médecin gynécologue ivoirien Philippe Mourot qui affirme avoir eu la chance de côtoyer deux univers, notamment l’Europe et l’Afrique, soutient qu’ « il vaut mieux accompagner quelqu’un pour ne pas qu’il fasse des bêtises que de le laisser faire la bêtise et dire de la rattraper ».

Pour Mme Honorine Adou, jusqu’à un nombre de semaines, on peut faire l’avortement sécurisé, donc l’encadrer. Elle préconise toutefois un entretien psychologique pour savoir les motivations et aider même ces femmes, si possible, à garder la grossesse. 

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 22 millions d’avortements sont encore pratiqués chaque année dans de mauvaises conditions de sécurité avec, pour conséquence, une issue fatale pour quelque 47.000 femmes et des invalidités pour 5 millions d’autres.

Impact du Covid-19 sur la santé sexuelle reproductive 

Selon un constat dans les centres de santé, les usagers ne fréquentent quasiment plus les hôpitaux, à cause de la pandémie de la Covid-19, sauf pour des cas sévères de maladies, les obligeant à faire des examens médicaux. Et ce, de peur de se faire contaminer. 

La présidente de l’AGnDR, déplore toutefois que cela crée des dégâts énormes sur la santé sexuelle reproductive et joue sur le droit en matière de santé de la reproduction. Car, l’accès aux soins et aux produits de la santé sexuelle reproductive est un droit qu’il faut préserver.

L’Homme, dit-elle, doit bénéficier de certains services et traitements sanitaires pour pouvoir être productif sur, entre autre, le plan de la fécondité. La crainte d’être contaminé empêche les hommes et les femmes de se rendre à l’hôpital pour prendre les produits contraceptifs.

La baisse de fréquentation des services de santé sexuelle et reproductive, suite à la pandémie de la Covid-19, pourrait créer une explosion de grossesses non désirées, prévient Dr Sosthène Dougrou, directeur régional Afrique Francophone de IPAS.

La priorité du gouvernement, à l’heure actuelle, est portée sur la crise sanitaire de la Covid-19, avec l’achat ou la commande de masques, de réactifs pour détecter le virus vu la situation d’urgence, insinue Dr Dougrou, pour qui l’Etat devrait être regardant sur les besoins contraceptifs.  

Des données statistiques du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique ressortent, en mai 2020, que la fréquentation des hôpitaux par les patients a connu un fléchissement de 50% en raison de cette pandémie. La Côte d’Ivoire compte à mi-juillet plus de 13 000 cas de Covid-19.

« Les gens peuvent avoir des rapports accidentels et cela peut créer des grossesses non désirées et des avortements clandestins qui vont entraîner la mort de certaines femmes, et l’accroissement de la mortalité maternelle », s’inquiète Mme Adou.  

En Côte d’Ivoire, mentionnera-t-elle, « 20% des femmes décèdent suite à des avortements non sécurisés.  Et chaque année, c’est entre 210 000 femmes et 290 000 femmes qui pratiquent les avortements et parmi  lesquelles beaucoup décèdent ».

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), dans ses prévisions rapporte que l’incidence de la Covid-19 sur la santé des femmes serait critique et exposerait quelque 47 millions de femmes dans 114 pays à revenu faible.

En outre, le confinement dû à la pandémie de la Covid-19 et le faible accès des femmes aux produits contraceptifs pourraient occasionner 7 millions de grossesses non désirées si ce scénario perdrait jusqu’à fin 2020.

Depuis le 16 mars 2020, à Abidjan, les rassemblements ont été limités à 50 personnes. A l’intérieur du pays, cette mesure a été élargie à 200 personnes. Les mesures barrières imposent également le port du masque, une distanciation physique de 1 m et le lavage régulier des mains.

Pour casser la chaîne de contamination, surtout chez la gente féminine, l’AGnDR mène des sensibilisations depuis le 11 mars 2020, date de déclaration du Premier cas de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, pour agir sur le mental des populations en vue d’une attitude responsable.

L’association des femmes juristes, impliquée dans cette lutte, administre des conseils aux femmes dans sa clinique juridique. Mme Honorine Adou Secreoua qui officie au sein de cette organisation, fait observer que « les gens fréquentaient moins les hôpitaux ». 

Grace à une audience accordée par le Programme national de la santé scolaire et universitaire (PNSSU) aux OSC (Organisations de la société civile) et partenaires à laquelle elle a pris part lui a permis d’être rassurée qu’il n’y a pas de rupture de produits liés à la santé sexuelle reproductive, car les commandes sont faites en année n+1 pour garantir la disponibilité de ces produits. 

Des émissions radios également ont été par ailleurs initiées par l’AGnDR pour sensibiliser les populations sur les comportements à adopter pendant cette période de pandémie à covid-19. L’organisation a aussi avisé le Conseil national des droits de l’Homme sur le sujet et l’Observatoire national de l’équité et du genre sur la question de la santé sexuelle et de la reproduction.  

Le Protocole de Maputo est le protocole additionnel de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples qui affirme spécifiquement les droits des femmes en Afrique, en énonçant un certain nombre de droits humains dont l’alimentation, la santé, l’éducation, la dignité, la paix.

Le 11 juillet 2003, lors de son deuxième sommet ordinaire à Maputo (Mozambique), la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine a adopté ce Protocole. L’Etat de Côte d’Ivoire a ratifié, en 2011, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relative aux droits des femmes.

Le PNUD annonce plus de 7,8 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) annonce 7,84 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien, sur une période de deux ans, en vue de l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et des prochaines législatives.Cette aide au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019, après une requête du gouvernement ivoirien à laquelle le secrétaire général des Nations Unies a répondu « favorablement », rapporte une d’information transmise à APA, dimanche. 

Le projet d’assistance électorale selon le rapport de la mission d’évaluation des besoins électoraux dans la perspective de relever durablement le défi de la consolidation de la paix,  a dressé les trois axes majeurs.

Il s’agit de « l’appui au dialogue et à la prévention-gestion des conflits, de l’appui au renforcement de la communication autour du processus électoral et de l’appui au renforcement des capacités des acteurs impliqués dans le processus électoral ».

Ce projet d’une durée de deux ans, dont le budget est évalué à 13 672 800 dollars américains (7,84 milliards Fcfa ), est exécuté par les agences du Système des Nations Unies sous le leadership du PNUD, en raison de son mandat en termes d’ « expertise technique et d’impartialité ».

La mission a recommandé le développement d’un projet d’assistance électorale, pour appuyer l’amélioration du système électoral ivoirien, tout en soutenant les efforts du gouvernement et des autres parties prenantes de l’élection présidentielle et des législatives à venir.

De nombreux partenaires bilatéraux et multilatéraux, avec le PNUD, ont déjà contribué au fonds commun tels le Canada, la France, la Grande Bretagne, le Japon, la Suisse, la Turquie, l’Union européenne, la JICA, les USA et l’Allemagne, révèle une note du PNUD.

Dans le cadre de cette assistance des Nations Unies au processus électoral en Côte d’Ivoire, le PNUD a abrité et facilité des rencontres entre la Commission électorale indépendante (CEI) et les partis politiques, avec la société civile et les médias.

Ces échanges ont contribué à faire valoir le point de vue de chacune des parties prenantes et à soulever quelques préoccupations qui ont favorisé l’apaisement de l’environnement électoral comme la prolongation de la période d’enrôlement des électeurs, se félicite le bureau du PNUD à Abidjan.

La facilitation du PNUD a permis de considérer d’autres pièces administratives pour l’inscription sur la liste électorale et le maintien de 11.000 centres de collecte. Le projet a de ce fait entrepris des activités visant à promouvoir l’inscription des électeurs sur la liste électorale. 

Le projet a, alors, soutenu le plan de communication et de sensibilisation de la CEI à travers la diffusion des divers supports de sensibilisation, comme les spots-TV, spots-radios, des affiches et d’insertions presse-bandeau.

Une vingtaine d’ONG a également été mobilisée pour la sensibilisation des électeurs, notamment les jeunes et les femmes. Un centre des médias a été mis en place pour renforcer l’information et la mise à jour sur le processus électoral des journalistes, des électeurs et des parties prenantes.

D’autres activités visant au renforcement des capacités des acteurs électoraux ont été réalisées à travers le projet d’assistance électorale qui a apporté des appuis en outils et en matériels didactiques pour la formation des commissaires locaux.   

Outre ces activités, un atelier sur le rôle et la contribution des Forces de Sécurité Intérieure à la sécurisation des élections en Côte d’Ivoire a été organisé au profit des acteurs sécuritaires issus de la police et de la gendarmerie nationale pour les instruire sur leur intervention en période électorale.

Près de 30 000 agents des Forces de Sécurité Intérieure ont été formés sur les meilleures pratiques et leur rôle dans la gestion sécuritaire du processus électoral. Le projet devrait continuer son appui-conseil à la CEI pour l’organisation d’élections apaisées, ouvertes et inclusives.

Ses activités viseront en priorité la réduction des violences liées au processus électoral en mettant en place à la CEI un centre de coordination des mécanismes de réponses aux violences et incidents liés aux opérations électorales et le renforcement de la communication à travers le centre des medias.

Il est également prévu l’appui à la sensibilisation des électeurs, le renforcement de capacités des acteurs électoraux et des institutions impliquées dans le processus électoral comme le Conseil Constitutionnel.

L’accompagnement du PNUD s’inscrit notamment dans une vision de renforcement des capacités à long terme pour les cycles électoraux et le renforcement des systèmes électoraux démocratiques. Il consiste à renforcer les organes de gestion des élections.

En Côte d’Ivoire, le PNUD veille également en collaboration étroite avec l’UNESCO et ONUFEMMES, à soutenir la promotion de la participation inclusive des femmes, des jeunes et de toutes les couches sociales dans l’exercice de leurs droits civiques afin de garantir un choix libre de leurs représentants.

L’assistance électorale impartiale fournie par l’ONU à travers le PNUD est conçue en fonction des besoins particuliers de chaque État membre qui en fait la demande et s’exécute dans une approche universelle qui reconnait la souveraineté des Etats dans l’organisation de leurs propres élections.

Ce soutien vise la conduite de processus électoraux libres, transparents, inclusifs et apaisés, répondant aux normes et standards internationaux, sur la base du principe fondamental de la neutralité, l’organisation des élections relevant de la souveraineté des Etats, souligne le PNUD.

Ces interventions dans les processus électoraux s’inscrivent par ailleurs dans le cadre global de l’assistance électorale des Nations Unies qui s’exécutent avec la contribution des partenaires internationaux.

Elles sont conditionnées par une requête préalable des gouvernements et l’accord du secrétaire général des Nations Unies après avoir préalablement déployé dans ces pays, une mission d’évaluation des besoins électoraux pour déterminer en consultations avec les acteurs nationaux, les domaines d’assistance.

Et ce, au regard des défis liés au contexte du pays. Toutefois, il existe des situations où la mission d’évaluation des besoins électoraux est déployée à la demande du Conseil de Sécurité, particulièrement dans des pays en situation de conflits.

L’élection présidentielle ivoirienne est fixée au 31 octobre 2020. Le dépôt des candidatures et des parrainages des électeurs, une condition d’éligibilité, s’est ouvert le 16 juillet 2020 et devrait durer pendant 45 jours.

Maroc : Interception de 14 candidats à l’immigration clandestine à Tanger

Les services sécuritaires de la ville de Tanger ont procédé à l’interception de 14 candidats à l’immigration clandestine, indique samedi un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Lors de cette opération, les éléments de la police ont arrêté deux frères pour leurs liens présumés avec un réseau criminel actif dans la migration illégale et la traite humaine, précise la même source.

Les deux suspects ont été interpellés en flagrant délit d’organisation d’une opération d’émigration clandestine à partir de la ville de Tanger.

L’opération de pointage des deux mis en cause dans la base de données des recherchés par la justice a révélé que l’un d’eux fait l’objet d’un avis de recherche au niveau national pour son implication présumée dans une affaire d’organisation de l’émigration illégale.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue, tandis que les candidats à l’émigration clandestine ont été soumis à l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Maroc : Les ministres et haut responsables tenus de passer leurs vacances à l’intérieur du Royaume

Les ministres et hauts responsables au Maroc sont tenus de passer leurs vacances à l’intérieur du Royaume, selon une circulaire signée par le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani.Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, le circulaire incite tous les départements ministériels, les établissements publics et les collectivités territoriales à participer à la relance du tourisme national à travers la mise en place de mesures permettant d’encourager la dynamique touristique.

En outre, le chef du gouvernement appelle à privilégier le tourisme national dans le cadre des services et avantages accordés aux membres des établissements d’œuvres sociales, et ce à travers, le renforcement de l’offre touristique nationale.

Enfin, il  exhorte les responsables à programmer et à organiser les conseils d’administration, les cycles de formation, conférences et événements dans les établissements touristiques, avec le recours aux services des professionnels du secteur touristique, tout en veillant à répartir ces activités sur toutes régions du Royaume.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, durement impacté par la pandémie de la Covid-19.

Décès de Mgr Pierre Marie Coty, co-auteur de l’hymne national ivoirien

Monseigneur Pierre Marie Coty, évêque de Daloa (Ouest ivoirien), co-auteur de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien, est décédé vendredi soir à l’âge de 93 ans, dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, a annoncé l’Eglise catholique en Côte d’Ivoire.« Le décès est survenu, ce vendredi 17 juillet 2020 à 21h à la Polyclinique Sainte Anne-Marie d’Abidjan  (PISAM), dans sa 93e année», a indiqué dans un communiqué la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1955 au Petit séminaire Augustin de Bingerville, dans l’Est d’Abidjan, il sera nommé évêque de Daloa le 20 novembre 1975 par le Pape Paul VI, et assumera cette charge pastorale jusqu’au 22 mars 2005 avant de prendre sa retraite.

Le prélat est par ailleurs l’auteur des paroles de L’Abidjanaise, l’hymne national ivoirien ayant retenti officiellement en 1960; le compositeur de la musique de l’Abidjanaise étant l’Abbé Pierre-Michel Pango. 

 Monseigneur Pierre-Marie Coty a été élevé au rang de « Commandeur de l’ordre national ivoirien en 2013 pour le mérite de sa participation à la composition de L’Abidjanaise, l’hymne national de Côte d’Ivoire.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question Sahara, la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19, la relance touristique, les mesures anti-Covid et les chiffres de la sécurité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Rissalat Al Oumma+ rapporte que des personnalités rwandaises se sont accordées sur le caractère réaliste, pragmatique, et durable de l’Initiative marocaine d’Autonomie lors d’une conférence débat organisée dans le cadre de l’émission citoyenne Sahara Debate.

Ainsi, M. André Gakwaya, journaliste et directeur de l’agence rwandaise Rwanda News Agency, a souligné dans son intervention la pertinence et la clairvoyance de l’Initiative marocaine d’Autonomie comme seule et unique solution au différend régional sur le Sahara marocain.

Le journaliste a également fait part de son admiration pour les efforts consentis par le Maroc pour le développement de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud. Il a ainsi souligné que ce modèle doté d’une enveloppe budgétaire de 81 milliards de dirhams est sous-tendu par une approche holistique et intégrée.

Sous le titre «Bonjour la relance !», +la Vie éco+ souligne que la suppression, surprise, de la déductibilité fiscale des dons au Fonds spécial Covid-19 est un coup dur, voire fatal, porté à la crédibilité de l’Administration publique et à la notion de confiance.

En toute logique, le retrait de la déductibilité des dons aurait dû être défendu par les parlementaires bien avant l’arrivée de la pandémie, insiste l’hebdomadaire, notant que les opérateurs et les investisseurs s’engagent sur le long terme et ont donc besoin d’un minimum de visibilité et d’assurance. « A l’avenir, les opérateurs économiques réfléchiront longuement avant de s’engager ou d’investir même avec des écrits officiels émanant de l’Administration. Bonjour la relance de l’économie…», conclut-il.

+Challenge+ relève que « le secteur du tourisme sait désormais ce que l’Etat est prêt à faire pour lui. 16 milliards de dirhams, ce n’est pas rien, c’est même un effort historique».

L’ensemble du dispositif est bien charpenté, parce qu’il concerne l’ensemble des strates du secteur et qu’il ne manque pas de cohérence, poursuit l’auteur, faisant savoir que ce secteur est dévasté et c’est une illusion de croire qu’il trouvera sa santé dans quelques mois. «Mais pour sauver la situation, il faut donner de la visibilité. Les hôteliers doivent savoir à quelle date les frontières seront ouvertes pour tenter de convaincre les tours opérateurs de commercialiser le produit national, c’est une urgence !», fait-il observer.

Tant qu’un traitement efficace n’aura pas été mis au point, un retour à la situation ante Covid n’est pas d’actualité, écrit, de son côté, la +Nouvelle Tribune+, notant qu’il faudra impérativement continuer à se prémunir de l’infection. A côté des mesures anti-Covid, l’Etat devra continuer, avec diligence, d’aider les démunis, les défavorisés, tous ceux qui, objectivement, sont les premières cibles de la pandémie, ajoute l’éditorialiste.

«Le masque, encore le masque toujours le masque, voilà le mot d’ordre de l’heure et pour de nombreux mois encore !», fait-il remarquer.

+L’Economiste+ fait savoir que pour éviter une deuxième vague du virus lors de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) qui aura lieu dans quelques jours, les autorités publiques ont décidé de soumettre les bouchers à un dépistage massif et à en faire une condition sine qua none pour exercer le fameux rituel le jour J.

En plus de cette autorisation obligatoire, ces derniers devront, selon le ministère de l’intérieur, exercer en employant tous les moyens de protection existant, incluant notamment le port du masque et des gants ainsi que l’utilisation régulière du gel hydroalcoolique, indique le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le confinement a eu un réel impact sur les chiffres de la sécurité routière. Avec les mesures de confinement sanitaire imposées dès le 20 mars, le nombre de morts sur les routes a très nettement baissé. En effet, durant la période allant du 20 mars au 31 mai 2020, on relève des baisses spectaculaires pour tous les indicateurs. Ainsi, la comparaison du bilan provisoire de la période allant du 20 mars à 31 mai 2020 avec les données provisoires de la même période de l’année 2019 fait ressortir une diminution de 68,69% du nombre des accidents corporels, soit 6.139 au lieu de 19.610. Le nombre de tués a baissé de 57,84% (242 tués au lieu de 574).

A noter que la plus forte régression a été enregistrée du côté des blessés légers avec 71,91%, soit 7.539 au lieu de 26.836. Pour leur part, les blessés graves ont diminué de 67,14% pour s’établir à 505 au lieu de 1.537. Par ailleurs, en établissant la comparaison des chiffres des 5 premiers mois de 2020 par rapport à ceux des 5 premiers mois de l’année 2019, force est de constater que tous les indicateurs de la sécurité routière ont enregistré des baisses importantes. Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873.

Economie, société et politique font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent de diverses actualités allant de l’économie à la politique, en passant par des sujets de société.« Le Fmi approuve le programme économique et financier du Sénégal » pour la période triennale 2021-2023, affiche le quotidien national Le Soleil, avant d’ajouter que « le Fonds (qui s’est félicité des résultats économique de notre pays) a aussi bien apprécié le Programme de résilience économique et sociale (Pres) initié par le président de la République Macky Sall pour atténuer l’impact de la Covid-19 ».

Sous le titre « le Fmi approuve », Le Quotidien revient sur cette même actualité et informe que « le Sénégal obtient l’onction du Fmi ». Le Conseil d’administration de cette institution de Bretton Woods a en effet « approuvé, hier, le programme économique du Sénégal mis en place à la suite de l’éruption de la Covid-19, malgré des perspectives assez difficiles », précise Le Quotidien.

Ce même journal revient par ailleurs sur l’insécurité alimentaire qui guetterait le pays et arbore ce titre : « Le Sénégal, un cas grave ».

« La famine diminue au Sénégal, mais le dernier rapport conjoint de la Fao et d’autres structures des Nations unies souligne que la prévalence et le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans ce pays restent encore très importants. Un paradoxe, au regard des nombreux programmes destinés à réaliser l’autosuffisance alimentaire dans ce pays », commentent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Libération revient sur ce qu’il appelle « le protocole +Kilim+ » en rapport avec le transfert de gazelles Oryx vers la ferme du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye et signale que « ce sont trois gazelles Oryx qui ont été mises à la disposition de la réserve Kilim qui appartient au ministre de l’Intérieur ».

« Le protocole signé dans ce sens entre Aly Ngouille Ndiaye et le directeur des parcs nationaux, le colonel Boucar Ndiaye, a été approuvé le 2 février dernier par le ministre de l’Environnement, Abdou Karim Sall », précise Libération. Ce journal informe que « des transferts ont aussi été effectués vers la réserve de Bandia où les visiteurs payent pour voir ces animaux ».

Walf Quotidien s’intéresse à cette même actualité et signale que « la liste des ministres bénéficiaires (des gazelles Oryx) s’allonge ». Car, « après Abdou Karim Sall et Aly Ngouille Ndiaye, le ministre Mansour (est également) cité parmi les bénéficiaires de transfert +frauduleux+ de ces gazelles Oryx ».

Parlant de la fermeture des frontières de l’Union européenne à certains pays africains dont le Sénégal, EnQuête estime que celle-ci n’est que le résultat de « la loi des intérêts ». Et en ce concerne le pays de la Teranga, le journal soutient que « l’UE renvoie le Sénégal à sa condition de nain économique ».

En politique, le quotidien L’Observateur revient sur « l’intrigant silence de l’opposition » et note que cette dernière brandit « l’alibi du coronavirus face aux accusations de deal » avec le pouvoir.

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une à l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr qui parle de son choix de rejoindre l’Angleterre. A ce propos, l’ancien pensionnaire de Rennes (Ligue1 française) affirme n’avoir « aucun regret d’avoir signé à Watford (Premier League) ».

Guinée : des organisations non gouvernementales dénoncent le harcèlement judiciaire des voix dissidentes

Les organisations non gouvernementales Amnesty International et Tournons la Page aujourd’hui (TLP-Guinée), dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA, dénoncent la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire de certains citoyens.Ces actes « traduisent la volonté des autorités d’étouffer les voix dissidentes en Guinée » qui s’opposent à un éventuel troisième mandat de l’actuel président, Alpha Condé. Ce dernier a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat selon la loi fondamentale du pays modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé. 

Dans leur note conjointe, les deux ONG demandent notamment la libération « immédiate et sans condition » de Oumar Sylla alias Foninké Mengué et de Saïkou Yaya Diallo, tous deux membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). 

Le premier qui passe, ce jour, son troisième mois derrière les barreaux a été arrêté après une intervention dans une émission de radio le 17 avril. Il a été inculpé une semaine plus tard pour « communication et diffusion de fausses informations ». 

Coordonnateur adjoint de Tournons la Page en Guinée et responsable de la mobilisation du (FNDC), Oumar Sylla avait appelé au cours d’une émission de radio, les membres du Front à se préparer à reprendre les manifestations pour s’opposer à la « nouvelle » constitution qui modifie le nombre maximum de mandats présidentiels pour permettre au président Alpha Condé de se représenter une troisième fois, rappelle le document.

M. Sylla avait aussi dénoncé « les homicides, les actes de torture, la détention arbitraire et le harcèlement » dont ont été victimes des membres du FNDC dans la ville de N’Zérékoré, dans le sud du pays, lors des élections législatives du 22 mars, et désigné des membres du parti au pouvoir et des autorités locales qu’il jugeait responsables de violations des droits humains, ajoute la note.

Quant au second, il a été arrêté le 7 mai et inculpé pour « voie de fait, violences, menaces et injures publiques ». Selon les auteurs du communiqué, Saïkou Yaya Diallo souffre de diabète, et son état requiert un régime alimentaire strict et un traitement médical approprié. Il s’est vu refuser la liberté provisoire pourtant ordonnée par la cour d’appel depuis le 21 mai dernier. 

« Oumar Sylla et toutes les personnes emprisonnées pour avoir simplement exercé leur liberté d’expression, sont les cibles d’une stratégie des autorités   visant à étouffer les voix dissidentes, » a déclaré Kiné-Fatim Diop, chargée de campagne sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International, citée par le communiqué. 

« Quand ce ne sont pas des arrestations arbitraires, ce sont des interdictions de manifestations ou des actes d’intimidation ou de violence. Les autorités doivent impérativement respecter leurs engagements en matière de protection des droits humains », a-t-elle ajouté.  

« Les autorités s’acharnent contre les activistes pro-démocratie en fabriquant des charges et en alourdissant le processus judicaire afin de prolonger leur temps de détention. Ces activistes n’auraient pas dû passer un seul jour en prison, » a affirmé de son côté Ibrahima Diallo, coordinateur de TLP-Guinée.

Covid-19: reprise timide du transport interurbain à Abidjan après plus de 3 mois d’interruption

Le transport interurbain entre Abidjan les autres villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, interrompu pendant plus de trois mois en raison de la Covid-19, a timidement repris dans le respect des mesures barrières contre cette maladie, a constaté APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.A la gare routière d’Adjamé, une commune populaire au Nord d’Abidjan, le constat est le même dans  plusieurs compagnies  de transport visitées. Les activités ont repris certes, mais il n’y a pas d’affluence des usagers dans les gares et devant les guichets.Que ce soit à la compagnie CK Transports reliant Abidjan à la ville de Korhogo ( Nord ivoirien) ou à UTB (Union des transports de Bouaké) ou encore à « Le Labelle Transports» reliant Abidjan aux villes de Lakota, Divo et Gagnoa, il n’y a pas de foule.Sylla Bangali, un responsable d’une entreprise de transport à Adjamé (Nord d’Abidjan), clame qu’il n’a « pas de grande affluence à la reprise », mais espère une forte présence de passagers la semaine prochaine.La levée de l’isolement du Grand Abidjan se passe aussi dans un contexte d’obsèques du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et certains cars sont affectés au transport de personnes, fait-il observer. La rentabilité des compagnies de transport s’est amenuisée suite à l’isolement d’Abidjan, obligeant des gérants à décréter le chômage technique, du fait que les charges d’exploitation restent telles, tandis que les mesures de restriction imposent une réduction des passagers.Selon Djibril Touré, propriétaire de plusieurs cars, opérant sur des villes de l’intérieur du pays à partir d’Abidjan, confie que beaucoup de véhicules ont dû garer pour défaut de moyens financiers des gérants pour assurer certaines charges, surtout la visite technique.  Cette situation a créé un léger renchérissement du tarif de transport, révèle Djibril. Et ce, pour tenir la route, parce que les mesures barrières ont réduit le nombre de passagers : pour un car de 35 places, 25 passagers sont admis contre 50 personnes pour un véhicule de 70 sièges. Pour ce faire, « on a augmenté un peu le prix du transport », dit-il, indiquant que sur la ligne Abidjan-Abengourou (Est), le tarif du transport est passé de 3.000 Fcfa à 4.500 Fcfa, ce matin, parce qu’il y a deux ponts à péage à franchir.En dépit de ce que la ligne Abidjan-Adiaké (sud-est), est intégrée dans le Grand Abidjan, le prix du transport est passé de 1300 Fcfa à 1500 Fcfa.  Adzopé, localité à proximité d’Abidjan, le prix a été revu à 2.000 Fcfa, en hausse de 500 Fcfa, pour cause de mesures barrières.  La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a affecté le portefeuille de plusieurs entreprises. Dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis sur pied des fonds de soutien pour accompagner les sociétés et relancer l’outil économique.M. Bangaly, lui, appelle l’Etat à un appui particulier du secteur des transports, où plusieurs emplois sont menacés, ce qui pourrait exploser le chômage et entraîner une insécurité. A contrario, plusieurs compagnies opèrent sans papiers et agréments. La plupart des compagnies de transports visitées exigent aux passagers le port obligatoire du cache-nez avant d’accéder à ses cars afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Certaines ont même installé des dispositifs de lavage de mains au sein de leurs gares.A Koumassi, dans le Sud d’Abidjan, Sylla Koné, un passager qui attend de rejoindre des proches à Bondoukou, dans le Nord-Est ivoirien, avoue qu’à son arrivée matin, il y avait un dysfonctionnement, mais avec les plaintes, la compagnie a fait respecter les mesures barrières.Selon les autorités ivoiriennes, le secteur des transports représente 7 à 12% du Produit intérieur brut ( PIB) de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien a décidé le 29 mars dernier d’isoler la capitale économique ivoirienne qui demeure l’épicentre de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, des autres villes du pays.Depuis cette date jusqu’au mercredi dernier (15 juillet 2020) où cette mesure a été levée, les compagnies de transport interurbain sont restées fermées, soit plus de trois mois d’inactivité.

Présentation à Abidjan d’un projet pour financer 25 000 femmes impactées par la Covid-19

La fondation African Women Initiatives ( AWI) a présenté à Abidjan lors d’une cérémonie un projet pour financer 25 000 femmes entreprenantes sur l’ensemble du territoire ivoirien impactées par la crise sanitaire de la Covid-19, rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.Selon Arnaud Boni, le chargé de suivi, évaluation et apprentissage au sein de cette fondation,  ce projet dénommée «25 000 CEWA» a pour objectif principal  de soutenir les femmes entreprenantes qui sont en difficulté de trésorerie du fait de la crise sanitaire de la Covid-19. Il a précisé que ce programme qui sera mis en œuvre sur une période de 24 mois , devra permettre d’améliorer les conditions de vie des femmes, de financer les besoins nécessaires des bénéficiaires pour accroître leurs activités et de constituer un réseau de clients pour les établissements financiers et assurances à travers l’inclusion financière de ces femmes. « Les échanges ont été enrichissants pour nous. Nous accompagnons, mais sommes aussi heureux d’être accompagnés. Merci pour l’intérêt que chacun accorde à ce projet qui vise à l’autonomisation financière de la femme », a indiqué pour sa part, Mariam Fadiga-Fofana, la présidente de la fondation AWI. Le projet d’appui à « 25 000 CEWA » s’inscrit dans le cadre du programme CEWA ou jeune dame dynamique et entreprenante, initié par la fondation AWI en mars 2019. Dans sa phase pilote, ce projet a permis d’apporter un appui financier à 25 femmes issues du District d’Abidjan. Celles-ci ont pu bénéficier d’une aide financière en kits d’installation (parasols, glacière, produits de consommation-farine, boisson, huile…) d’une valeur de 50 000 FCFA pour les unes et 100 000 FCFA pour les autres pour booster leurs activités. Plusieurs partenaires de cette fondation que sont notamment la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, ONU Femmes et le Programme des Nations-Unies pour le développement ( PNUD) accompagnent ce projet.

Covid-19 : Les députés ougandais soumis à un dépistage systématique

En Ouganda, les 426 députés ont subit des tests de masse pour le coronavirus lors d’une opération lancée depuis jeudi.L’Ouganda a enregistré à ce jour 1.051 cas et aucun décès depuis que le virus a été signalé pour la première fois dans le pays en mars.

Les députés affirment avoir demandé des tests compte tenue de la nature « très interactive » de leur travail, qui les amène à interagir régulièrement avec les gens.

La responsable des communications du Parlement ougandais, Helen Kawesa, a déclaré qu’il était important que les parlementaires jouent un rôle central dans la réduction des risques d’infections à travers le pays.

Elle a rejeté les informations suggérant qu’un député anonyme avait contracté le virus et a donc été hospitalisé.

Un collègue a indiqué dans un tweet que le député avait contracté le virus, mais Mme Kawesa a déclaré qu’il n’y avait aucune information du Parlement confirmants8cette affirmation.

« Après la sélection des députés, le personnel parlementaire sera le prochain », a-t-elle déclaré à propos des tests de masse impliquant les députés.

L’Ouganda continue d’interdire aux camionneurs de ses voisins d’entrer dans le pays par crainte qu’ils soient de grands porteurs du virus.

Côte d’Ivoire: Amadou Gon Coulibaly inhumé dans l’intimité familiale à Korhogo

L’ancien premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été inhumé vendredi après-midi dans l’intimité familiale à Korhogo, la terre de ses ancêtres, après une prière portuaire à la grande mosquée de cette localité de l’extrême-nord ivoirien, en présence de plusieurs personnalités, notamment le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et son homologue togolais Faure Gnassingbé.Avant cette prière mortuaire qui a été dirigée par le chef de la communauté musulmane ivoirienne Cheïck Aima Mamadou Traoré, l’imam Ousmane Diakité a, dans son sermon de la grande prière musulmane du vendredi, prié pour le repos de l’âme de l’ancien chef du gouvernement ivoirien. Il a appelé les uns et les autres à s’inspirer du modèle de vie de l’illustre disparu estimant qu’il « a laissé un héritage à la Côte d’Ivoire ».

 Mardi, l’ex-chef du gouvernement ivoirien a reçu un hommage national au palais de la présidence de la République d’Abidjan où il a été élevé à titre posthume à la dignité de Grand-croix de l’ordre national. Le lendemain, sa famille politique, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) lui a rendu également un hommage au palais des sports de Treichville au sud d’Abidjan. 

Jeudi, au stade de Korhogo, c’était au tour des différents peuples de Côte d’Ivoire de saluer la mémoire de M. Gon pour sa contribution au développement du pays. Ce vendredi 17 juillet 2020 marque ainsi la fin des huit jours de deuil national décrétés la semaine dernière par le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans quelques jours seulement après son retour de Paris ( France) où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du coeur lors d’un « contrôle médical » qui a duré deux mois. En mars dernier, feu Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme candidat du RHDP, le parti d’Alassane Ouattara, pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : L’Afrique du Sud enregistre 200 décès en 24 heures

Plus de 200 Sud-africains sont morts en 24 heures à cause de la pandémie de coronavirus, représentant le bilan quotidien le plus élevé depuis le début de la maladie dans le pays en mars, a annoncé jeudi soir le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.La mort de 216 patients de la Covid-19 est survenue avec l’infection de 324.221 personnes, à la suite de 2.324.923 tests réalisés à ce jour, a déclaré Mkhize, ajoutant que le nombre total de morts dans le pays avait maintenant atteint le chiffre de 4.669.

Au niveau national, 13.172 nouvelles infections ont été signalées au cours du dernier cycle de 24 heures, avec 165.591 guérisons de Covid-19 dans les hôpitaux du pays, a-t-il ajouté.

Parmi les neuf régions du pays, la province de Gauteng est restée l’épicentre de la maladie avec 86 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, suivis de la province du Cap occidental avec 47 décès, selon le ministre.

Outre les nombreux décès, la pandémie a également lourdement pesé sur l’économie du pays – avec trois millions d’emplois perdus depuis mars, a déclaré le président Cyril Ramaphosa lors d’une allocution virtuelle à ses compatriotes.

Pour atténuer le chômage, Ramaphosa a déclaré que son gouvernement avait élaboré un plan pour compenser les dommages causés par le confinement.

« Nous nous engageons à concentrer nos efforts sur la reprise économique. Nous avons mis de côté six milliards de dollars pour la protection et la création d’emplois, et nous travaillons sur une poussée massive de l’emploi grâce aux infrastructures et à l’emploi public », a déclaré le président.

Par ailleurs Ramaphosa a indiqué que les projets d’infrastructures de son gouvernement «impulseraient» de nombreuses activités économiques et créeraient davantage d’emplois.

« Nous avons des projets prêts. Nous avons également des projets du côté de l’emploi public. Nous recalibrerons le programme de travail expérientiel pour nous assurer que nous avons un processus d’emploi public beaucoup plus robuste », a-t-il conclu.

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké, la 2ème ville ivoirienne, démarrent lundi prochain

Les travaux de reconstruction du grand marché de Bouaké ( centre, deuxième ville ivoirienne), le plus grand marché couvert de l’Afrique de l’ouest, démarreront lundi prochain, a annoncé la mairie de cette ville dans un communiqué reçu vendredi à APA.«Les travaux de terrassement sur le site de reconstruction du grand marché de Bouaké démarrent ce lundi 20 juillet 2020. En conséquence, à l’endroit des populations exerçant une activité dans cette zone, le maire lance un appel à la vigilance et demande de rester impérativement à l’écart des travaux et du ballet des véhicules», a exhorté dans ce communiqué Nicolas Djibo, le maire de Bouaké.

 Par ailleurs, il a recommandé plusieurs autres mesures de sécurité à ses administrés. M. Djibo a  invité entre autres les populations à ne jamais s’approcher des zones des travaux matérialisés par des balises et la clôture de sécurité, au respect des consignes des agents chargés de réguler la circulation et au respect des panneaux de signalisation surtout la limitation de vitesse de 30km/h autour de la zone des travaux.

 Les travaux de reconstruction de ce marché ont été lancés fin décembre dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue français Emmanuel Macron. Financé à hauteur de 30 milliards FCFA, ce marché devrait être bâti sur une superficie de 9 hectares et pourra  accueillir  environ 10.000 commerçants.

Sahel: l’ONU s’attend à plus de 15 millions cas de malnutrition aiguë

En Afrique de l’Ouest et du Centre, 15,4 millions de cas de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans (dont un tiers de sa forme sévère) sont attendus en 2020, si des mesures adéquates ne sont pas mises en place dès maintenant, ont alerté vendredi des agences onusiennes.« Cela représente une augmentation de 20% par rapport aux estimations précédentes de janvier 2020, selon une analyse de l’impact de l’insécurité alimentaire combiné à celui de la Covid-19 sur la malnutrition aiguë dans 19 pays de la région », écrivent le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué conjoint.

Selon ces deux agences de l’ONU, les conflits et la violence armée ont entraîné des déplacements massifs de population et limité considérablement l’accès aux services sociaux de base, ce qui a augmenté les cas de malnutrition infantile à des niveaux sans précédent.

« La maladie à coronavirus exacerbe les contextes fragiles en Afrique occidentale et centrale, notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, qui étaient déjà frappés par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon les prévisions datant d’avant la pandémie du coronavirus, 4,5 millions de cas de malnutrition aiguë étaient anticipés en 2020, dans ces 6 pays. Aujourd’hui, avec l’insécurité croissante et la Covid-19, ce nombre est passé à près de 5,4 millions de cas », ajoutent-elles.

Ce qui fait dire à Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, que « les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère sont plus exposés aux complications liées à la Covid-19. Alors qu’une bonne nutrition pour les enfants, dès leurs premiers jours, les protège contre les maladies et les infections, et favorise leur rétablissement lorsqu’ils tombent malades ».

Plusieurs facteurs menacent l’état nutritionnel des enfants de moins de cinq ans en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de l’insécurité alimentaire des ménages, de mauvaises pratiques de nutrition et d’alimentation des mères et des nourrissons, des conflits et de la violence armée, des déplacements de population, des taux élevés de maladies infantiles et de maladies d’origine hydrique telles que la diarrhée, de la fragilité des systèmes de santé, du manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et de la pauvreté chronique.

« En plus de ces facteurs déterminants de la malnutrition, les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie Covid-19 ont entraîné des perturbations dans la production et la distribution des aliments, dans les chaînes d’approvisionnement sanitaires et humanitaires, ainsi qu’un ralentissement des activités économiques. La pandémie a eu des effets négatifs indirects sur les systèmes alimentaires, les revenus et la sécurité alimentaire des ménages, ainsi que sur la disponibilité et l’accès aux services de traitement contre la malnutrition », notent le PAM et l’UNICEF.

L’Egypte menace d’intervenir militairement en Libye

L’Egypte ne restera pas les bras croisés face à l’intervention de puissances étrangères dans le conflit libyen et qui pourraient menacer sa sécurité intérieure, a averti le président, Abdel Fattah al-Sissi.S’adressant aux parlementaires, hier jeudi au Caire lors d’une visioconférence, le président al-Sissi a clairement expliqué la position de son pays dans la crise libyenne, affirmant qu’il réagira de manière appropriée si sa sécurité est menacée par le conflit qui fait rage chez son voisin.

L’Egypte soutient les rebelles dirigés par Khalifa Haftar qui luttent pour arracher le contrôle de la capitale libyenne, Tripoli, au gouvernement d’entente nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale.

Selon al-Sissi, ses troupes sont en mesure de changer l’évolution de la situation militaire en Libye, si son pays est poussé à le faire, du fait de l’intervention de la Turquie en appui au GNA.

Ce vendredi, un avion-cargo turc a atterri sur la base aérienne libyenne d’Al-Watiya, à 125 km à l’ouest de Tripoli, avec des chasseurs et du matériel militaire destiné aux troupes du GNA.

Les alliés de Haftar basés à Benghazi se seraient rendus au Caire et auraient demandé au président al-Sissi d’intervenir en Libye en leur nom et de « chasser les Turcs ».

Depuis le début du mois de juillet, les forces égyptiennes participent à des exercices militaires près de la frontière avec la Libye.

Pour certains analystes, ces manœuvres constituent un moyen pour la puissance nord-africaine de fourbir ses armes pour un éventuel déploiement de ses troupes chez son voisin en proie à la violence.

L’Egypte craint que des combattants du GNA basés à Tripoli avec le soutien de la Turquie ne planifient une offensive sur la ville de Syrte et sur une des bases aériennes dans la ville d’Al-Jufra, adjacente à son « croissant pétrolier ».

Cette dernière déclaration belliqueuse du Caire semble être une réponse à la Turquie qui continue d’envoyer plus de mercenaires et d’équipements militaires en Libye pour soutenir le GNA, notamment des avions de transport.

Les troupes fidèles au GNA avec l’aide de la Turquie ont repoussé une invasion de Tripoli par les forces de Haftar et sont depuis lors entrées dans la contre-offensive, notamment dans le sud-est de la Libye.

La Russie et les Emirats arabes unis sont du côté de l’Egypte dans leur soutien à Haftar, fournissant à ses forces des armes et d’autres formes d’aide militaire pour poursuivre le conflit contre le GNA.

La Libye est plongée dans l’anarchie peu de temps après le renversement et l’assassinat de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

L’association de défense du contribuable appelle l’UE à une enquête sur le détournement de l’aide humanitaire par l’Algérie et le polisario

L’association de défense du contribuable européen (Taxpayer’s Association of Europe) a appelé l’Union européenne à mener une enquête approfondie sur la poursuite du détournement de l’aide humanitaire, destinée aux camps de Tindouf, par l’Algérie et le polisario.Dans un article consacré aux développements récents liés à cette affaire notamment au niveau du Parlement européen, le site d’information européen «Eutoday.net» a interviewé le Directeur du bureau de Bruxelles de la Taxpayer’s Association of Europe, Walter Grupp, qui a souligné que rien n’a été fait depuis la révélation du rapport de l’Office européen de lutte anti-fraude en 2015. 

«Je crois que quelqu’un au niveau de ces institutions ne prend pas cette question au sérieux », a-t-il souligné, appelant à protéger l’argent du contribuable européen en menant une enquête sur cette affaire.

Pour sa part, l’eurodéputé bulgare Ilhan Kyuchyuk, qui a récemment soulevé la question du détournement de l’aide humanitaire auprès de la Commission européenne, a déclaré à « Eutoday.net » que le Parlement européen « suit de près la situation sur le terrain et prend des mesures lorsque cela est nécessaire ». « L’argent du contribuable européen doit être dépensé correctement et nous ne devons pas fermer les yeux lorsqu’il y a un tel détournement de fonds », a-t-il insisté.

Eutoday relève que « mis à part les parties impliquées et la nature politique du conflit, il s’agit d’un débat européen interne autour de la transparence et de la vérité sur le travail de nos institutions et systèmes politiques européens».

Il s’agit aussi de défendre les intérêts des séquestrés de Tindouf, « ces personnes très vulnérables, en plus d’être privées d’eau potable et d’électricité et de vivre dans des tentes dans des conditions déplorables, doivent subir la cupidité des dirigeants du polisario qui s’enrichissent davantage de leur misère ».

« Leurs conditions se détériorent et c’est le coût humain du détournement de l’aide alimentaire », regrette Eutoday.

Gouvernance et diplomatie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de la demande de déclaration de patrimoine adressée aux ministres par le Président Macky Sall et du bras de fer entre l’Union européenne et le Sénégal sur l’ouverture de l’espace Schengen aux citoyens du pays de la Teranga.« En exigeant à ses collaborateurs de déclarer leur patrimoine, après un an de violation flagrante de la loi, dans un contexte même où l’on agite des velléités de remaniement, Macky Sall n’aura réussi qu’à avouer qu’il y a des ministres hors-la-loi dans son gouvernement », commente  le quotidien EnQuête qui  barre sa Une par ce titre : « Le serpent de mer ».

Le journal qui demande « Pourquoi maintenant ? » affirme que « Selon certaines indiscrétions, le chef de l’Etat voudrait peut-être avoir une idée de l’arsenal de guerre sur lequel sont assis certains des membres du gouvernement ». Car, « (…) ils nombreux les observateurs qui s’interrogent sur la volonté réelle de Macky Sall de promouvoir la transparence avec cette affaire de déclaration de patrimoine ».

Abondant dans le même sens que EnQuête, L’Observateur fait savoir que « Cette exigence du chef de l’Etat, déclarée en Conseil des ministres, semble incongrue aux yeux de beaucoup de hauts fonctionnaires et d’acteurs politiques, selon qui, Macky Sall est le premier à faire entorse à la loi sur la déclaration de patrimoine ».

Qualifiant de « divertissement » la demande du président à ses ministres, le même journal s’interroge : « Avec tous ces pouvoirs, quel besoin le chef de l’Etat avait-il encore d’accorder un délai de 45 jours à des gens qui devaient faire leur déclaration, il y a de cela un an ? Pourquoi faire ce rappel à cette période où les scandales sur la gestion des publiques débordent du lit des départements ministériels et autres institutions de la République, alors qu’en août 2019, il a été officiellement rappelé que plus de 320 +hautes autorités tardaient à répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat ? Le coup de gueule de Macky Sall cache-t-il des calculs politiques, dans ce contexte de pré-remaniement ? »

A cette dernière question, l’opposant Abdoul Mbaye, interrogé par L’Observateur, répond par l’affirmatif car « Macky Sall ne devait pas attendre les rapports de l’Ige (sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes, Ndlr) pour se rappeler cela ».

Sous le titre « L’Europe ferme ses portes aux Sénégalais », WalfQuotidien revient sur l’absence du nom du Sénégal sur la deuxième liste des quelques pays africains autorisés à fouler l’espace Schengen et affirme : « Dakar opte pour la loi du Talion ».

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « A UE et à DIA ». « Suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal, ce jeudi 16 juillet 2020, de la deuxième liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé d’appliquer la réciprocité. Ce principe, d’après le ministre du Tourisme et transports aériens, Alioune Sarr, sera applicable à tous les Etats ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », soulignent nos confrères.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur le report en 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse initialement prévus en 2022. A ce propos, L’Observateur parlant de « lourdes conséquences sportives » soutient que les « fédérations (sont) entre déception et résignation ». Car, ces derniers « devront réajuster leur plan de préparation des jeunes athlètes (15-18 ans) qui ne seront plus éligibles en 2026 ».

Positivant ce report, Vox Populi estime que celui-ci est « Une opportunité pour le Sénégal de +travailler avec sérénité, sans pression+ ». D’autant plus que le Sénégal bénéficie du « soutien indéfectible des partenaires », renchérit le quotidien national Le Soleil.

Ce dernier assure qu’il n’y aura « Pas de surcoût ni de retard dans la préparation » et que « Le corps diplomatique s’engage à aider le pays à relever le défi de l’organisation ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au 34ème titre de champion remporté hier par les merengues et affiche : « Le Real de Zidane brise l’hégémonie du Barça ».

Tourisme, économie et sécurité routière au menu des quotidiens marocains

La promotion du secteur touristique, la situation du secteur de l’automobile, le rôle des chambres professionnelles et la mortalité routière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ fait savoir qu’une circulaire du chef du gouvernement impose aux ministres et autres responsables d’opter pour des destinations à l’intérieur du territoire national.

Cette obligation est valable jusqu’à fin 2020, même en cas de réouverture totale des frontières. Parallèlement, cette circulaire appelle les départements ministériels et les différentes administrations à organiser leurs conférences, les sessions de formation ou autres événements dans des établissements touristiques, au niveau de différentes régions, précise la publication.

L’objectif est de participer aux efforts de la relance économique, particulièrement du secteur touristique, frappé de plein fouet par les effets de la crise Covid-19.

+L’Opinion+ titre « L’automobile en perte de vitesse ». A fin mai 2020, les premières données afférentes aux échanges extérieurs font état d’une diminution de 20,1 % des exportations qui a concerné l’ensemble des secteurs, relève le journal.

Les ventes du secteur automobile ont reculé de 39,4% à 21,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), incluant un repli de 41,5% pour le segment «construction», et des baisses de 48,6% pour la branche du «câblage» et de 36,5% pour celle de l’«intérieur de véhicules et sièges», précise-t-il, ajoutant que les expéditions du secteur textile et cuir ont reculé de 33,8% suite à la baisse de 38,4% des ventes des vêtements confectionnés et de 33,8% de celles des articles de bonneterie.

+Al Bayane+ s’interroge sur le rôle des chambres professionnelles qui, jusqu’à présent, se limite à une fonction consultative.

Il est bien évident que ces structures élues sont, pour la plupart, loin d’accéder au niveau de la bonne gouvernance, vu les déficits criards en termes de ressources humaines, se désole le quotidien, soulignant l’importance capitale que revêtent les chambres professionnelles dans l’élaboration des politiques publiques au sein des réseaux économiques du pays dont l’agriculture, le commerce, l’industrie, la pêche, les services et l’artisanat. Il va donc falloir, s’atteler à faire valoir ces rôles décisifs par la révision des lois en cours, de concert avec les profondes mutations actuelles, estime-t-il, notant que le champ de manœuvre des chambres professionnelles, toutes catégories confondues, devrait, à priori, jouir de latitude décisionnelle et de largesse budgétaire.

«Un demi-siècle et toujours rien…», titre +Aujourd’hui Le Maroc+, relevant qu’en dehors de cette année où le confinement va probablement influencer les chiffres, les indicateurs de la mortalité routière en période de trafic normal sont connus : au moins 10 décès chaque jour!

Et la tendance n’a pas particulièrement baissé ni après le lancement de la stratégie nationale de la sécurité routière ni après la transformation de l’ancien comité national de prévention des accidents de la circulation en agence, la NARSA, déplore le journal, rappelant que depuis des décennies, le Maroc a tout essayé : sensibilisation, sanctions, campagnes de communication adressées au grand public…etc.

Face à cet effort budgétaire qui dure inlassablement depuis presque un demi-siècle, le fléau n’a pas baissé et il s’est même aggravé… Il faudra bien qu’un jour on sache où est l’erreur…, conclut-il.

Maroc : Lancement d’un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme

Un nouveau programme de promotion du secteur du tourisme destiné à jeter les bases d’une transformation durable du secteur a été annoncé par la ministre en charge du Tourisme, Mme Nadia Fettah Alaoui, lors du conseil de gouvernement réuni jeudi.Lors d’un point de presse à l’issue du conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que ce projet a pour objectif de préserver le tissu économique et l’emploi, d’accélérer la relance des activités touristiques, de restructurer le secteur et de développer des programmes de promotion du tourisme intérieur en partenariat avec les acteurs régionaux et locaux.

Ce programme, élaboré en concertation avec les professionnels du secteur et les départements ministériels concernés, sera mis en œuvre à travers une feuille de route couvrant la période 2020-2022.

Ce projet permettra d’accompagner les professionnels du tourisme, de maintenir la continuité des emplois, d’accélérer l’intégration des salariés en situation de vulnérabilité et d’offrir des produits touristiques qui tiennent compte des besoins du tourisme intérieur.

La ministre a aussi mis l’accent sur les mesures adoptées par le ministère pour accompagner les institutions touristiques dans la mise en œuvre des mesures de prévention et de santé au sein des institutions touristiques et effectuer des tests de dépistage pour l’ensemble des employés, en coordination avec les autorités locales et les représentants du ministère de la santé.

Ces mesures préventives, disponibles dans le guide édité par le ministère, visent à faciliter la commercialisation de la destination Maroc et à redonner confiance aux touristes marocains et internationaux, a ajouté la ministre.

Le Maroc conserve sa 43ème place dans le classement de la FIFA

La sélection marocaine de football a conservé sa 43è place dans le classement de la fédération internationale de football (FIFA) pour le mois de juillet, publié jeudi.Avec un total de 1.456 points, les Lions de l’Atlas occupent toujours le 5ème rang au niveau continental, devancés par le Sénégal (1er/1.555 pts), la Tunisie (2è/1.506 pts), le Nigeria (3è/1.493 pts) et l’Algérie (4è, 1.482 pts).

Ce classement FIFA n’a pas connu de changement notable, les matchs internationaux n’ayant pas été disputés en raison de la pandémie de coronavirus.

Au sommet de la hiérarchie, la Belgique (1.765 pts) conserve ainsi son fauteuil de leader, suivie par la France (1.733 pts) et le Brésil (1.712).

L’Angleterre, l’Uruguay, la Croatie, le Portugal, l’Espagne, l’Argentine et la Colombie complètent le Top 10, dans l’ordre.

JOJ : le Sénégal donne rendez-vous au monde en 2026

Le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de Dakar, Mamadou Diagna Ndiaye s’est réjoui du report de cette compétition qui sera « mémorable » en 2026.« Ce report nous donne le temps de travailler avec sérénité, sans pression, pour délivrer en 2026 des Jeux Olympiques (de la Jeunesse) mémorables », a déclaré ce jeudi M. Ndiaye lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale sénégalaise.

Le Comité International Olympique (CIO) dont il est membre a annoncé mercredi dernier le report, « d’un commun accord avec le Sénégal », des JOJ de Dakar pour quatre années supplémentaires, dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé plusieurs calendriers.

« Une réelle tension sur les dates », a fait noter le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss), avant de saluer « la solidarité du mouvement sportif en ces moments d’incertitude dans le monde entier ».

En outre, « ce report nous donne l’opportunité de mieux préparer les stratégies et plans de mobilisation et d’implication de toutes les contrées du Sénégal, pour que ce soient leurs jeux à eux », a souligné Mamadou Diagna Ndiaye.

Les autorités sportives sénégalaises ambitionnent de mettre leurs athlètes dans des conditions optimales de performance afin qu’ils décrochent de nombreuses médailles dans six ans.

Pour ce faire, il sera déroulé « un vrai programme de préparation de jeunes champions, futurs médaillés, comme j’ai eu à l’évoquer avec nos partenaires chinois lors de ma visite à Beijing en décembre 2019, qui sont toujours prêts à nous accompagner dans ce sens », a renseigné le président du Comité d’organisation des JOJ de Dakar.

Pour sa part, Matar Ba, le ministre des Sports a indiqué que « cette décision (du report) fait suite à une proposition du président de la République du Sénégal, Macky Sall favorablement accueillie par Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO)».

Cette proposition du chef de l’État sénégalais, a précisé M. Ba, a été formulée en toute responsabilité et quasiment dans les mêmes formes et dans les mêmes conditions, que lorsqu’il s’est agi de présenter la candidature du Sénégal pour l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022.

Présidentielle ivoirienne : le parrainage citoyen est une «invention pour éliminer des candidats» (Mamadou Koulibaly)

L’exigence du parrainage citoyen pour être candidat à l’élection présidentielle ivoirienne d’octobre prochain est une « invention pour éliminer des candidats », a estimé jeudi l’opposant ivoirien Mamadou Koulibaly, par ailleurs, candidat déclaré à ce scrutin.« Ce n’est pas prévu du tout par la constitution. C’est une invention pour éliminer des candidats. La condition selon laquelle on doit trouver des citoyens pour parrainer les candidats viole la constitution. Or normalement le décret de M. Ouattara doit respecter le code électoral et le code électoral lui-même doit respecter la constitution», a soutenu M. Koulibaly qui s’exprimait dans sa web émission hebdomadaire dénommée «Jeudi, c’est Koulibaly» dans laquelle,  il analyse une question de l’actualité ivoirienne. 

Selon lui, le cautionnement citoyen exigé pour être candidat à la présidentielle ivoirienne « viole le secret du vote » des citoyens car ils doivent remplir une fiche de parrainage qui démontre leur choix pour tel ou tel candidat.  

« Ils disent que c’est pour s’assurer de l’assise au plan national du candidat à la candidature qu’on instaure le parrainage. Mais alors à quoi ça sert le vote?», s’est-il interrogé expliquant que le vote doit montrer que le candidat a une assise nationale puisqu’il est élu ou n’est pas élu. 

Ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo, Mamadou Koulibaly qui est l’un des opposants au régime d’Alassane Ouattara, a annoncé sa candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. La « campagne » pour la recherche du parrainage des électeurs, au profit des candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, démarre ce jeudi 16 juillet 2020 pour une durée de 45 jours. 

Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir  au moins 1% de l’électorat  local. 

Le  parrainage électoral vise à s’assurer, au plan national, de l’assise du candidat à la candidature à l’élection du président de la République. Ce dispositif électoral avait été institué en 1994 et appliqué en 1995, où le candidat devrait obtenir 5 000 signatures.

Covid-19: trois députés zambiens testés positifs

Trois députés zambiens ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité les autorités à renforcer les contrôles à l’Assemblée nationale.Selon la greffière de l’Assemblée nationale, Cecilia Mbewe, les trois députés font partie des 19 personnes testées au cours des derniers mois.

 « Les cas confirmés à la date du mercredi 15 juillet 2020 sont les suivants : trois membres du parlement, dix membres du personnel de l’Assemblée nationale de Zambie et six personnes n’appartenant pas au personnel qui ont été testées à la clinique de l’Assemblée nationale », a déclaré Mme Mbewe jeudi dans un communiqué.

 « Cela porte à 19 le nombre total cumulé de cas suivis par le centre de dépistage Covid-19 de l’Assemblée nationale ».

 Les autorités parlementaires ont dû renforcer les mesures pour contenir la propagation du virus parmi les députés et les membres du personnel, poursuit-il.

 « Afin de gérer la situation actuelle et d’empêcher une plus grande propagation du virus, l’Assemblée nationale de Zambie continue à fonctionner selon des directives strictes, comme le recommande le ministère de la santé », a-t-elle déclaré.

 A la date de jeudi 16 juillet, la Zambie compte 1.895 cas de Covid-19 et 42 décès.