Presidentielle ivoirienne: les élus du RHDP appellent Ouattara à se représenter

Les élus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti présidentiel), notamment les députés, sénateurs, maires et présidents de conseils régionaux, ont appelé mercredi à Abidjan le président ivoirien Alassane Ouattara à être le candidat de cette formation politique à la présidentielle d’octobre prochain estimant qu’il à la capacité de gagner ce scrutin au premier tour. « M. le président de la République, président du RHDP, nonobstant, votre volonté de passer le flambeau à une nouvelle génération, nous députés RHDP, vu votre bilan exceptionnel reconnu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, conscients de votre capacité à fédérer toutes les énergies et nous garantir une victoire écrasante dès le premier tour, sollicitons votre candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020», a déclaré Fregbo Basile, le vice-président du groupe parlementaire RHDP après une rencontre avec Adama Bictogo, le directeur exécutif de ce parti et plusieurs autres cadres de la direction. 

« (…) Le groupe parlementaire RHDP au sénat voudrait prier avec insistance le président Alassane Ouattara de faire un nouveau sacrifice en acceptant d’être le porte-étendard du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020», a dit Dr Souleymane Touré au nom des sénateurs du parti au pouvoir à l’issue d’une rencontre présidée également par M. Bictogo. 

Tour à tour, les maires et conseillers régionaux du parti présidentiel ont eux-aussi sollicité M. Ouattara pour briguer un troisième mandat invoquant un « cas de force majeure » avec le décès brusque de l’ancien premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné pour conduire le parti au pouvoir à la présidentielle d’octobre prochain. 

Auparavant dans un discours d’orientation, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP a expliqué aux élus de son parti le bien-fondé du choix de M. Ouattara pour être le candidat de cette formation politique dans le contexte actuel. « La perte cruelle de Gon  a cassé un ressort. Les militants se sont trouvés désemparés… Mais Dieu ne nous a pas tout enlevé car nous avons notre manteau protecteur qui est Alassane Ouattara. Il est en même temps notre refuge », a soutenu M. Bictogo.

 Selon lui,  avec M. Ouattara, le RHDP va gagner le 31 octobre prochain au premier tour de l’élection présidentielle. Dans la foulée, M. Bictogo, s’adressant aux cadres du RHDP qui auraient une ambition affichée ou cachée pour être candidat à la présidentielle,  a estimé que  le « contexte nouveau » ne s’y prête pas reconnaissant toutefois que les ambitions sont légitimes. 

« Les ambitions sont légitimes. Mais le contexte et l’enjeu influencent la compétence des uns et des autres…Une élection, ça se prépare. C’est pourquoi le discours réaliste peut parfois gêner. Ce que je cherche c’est la victoire du RHDP», a-t-il insisté appelant également les élus de son parti à faire campagne dans leurs localités respectives pour obtenir le maximum de parrainages citoyens pour le candidat du RHDP. 

Depuis le décès le 08 juillet dernier d’Amadou Gon Coulibaly, l’ancien premier ministre ivoirien qui avait été officiellement désigné pour être le candidat du RHDP à la présidentielle d’octobre prochain, le parti au pouvoir est à la recherche d’un nouveau candidat pour cette élection. 

Depuis lors des militants du parti présidentiel appellent de plus en plus Alassane Ouattara à être leur candidat pour ce scrutin alors  que ce dernier avait solennellement déclaré en mars dernier, son intention de ne pas briguer un troisième mandat et de « transférer le pouvoir à une nouvelle génération ».

Conventions locales Pdci: Guikahué invite les militants à « plébisciter » Bédié, candidat unique

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Kakou Guikahué, a appelé mercredi les militants à « plébisciter » le président de la formation, Henri Konan Bédié, seul candidat retenu pour les conventions locales prévues les 25 et 26 juillet 2020, en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2020.« Je vous invite à plébisciter le président Bédié à cette convention locale d’investiture du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », a lancé le secrétaire exécutif en chef du parti,  Maurice Kakou Guikahué, lors d’une conférence de presse.

Il a appelé, de ce fait, les militants à donner lors de ces conventions locales, une leçon de démocratie et montrer qu’ en Côte d’Ivoire, le Pdci est un parti organisé et « le plus crédible », dans une déclaration préliminaire.

Selon M. Guikahué, il y aura 148 conventions locales qui se dérouleront du 25 au 26 juillet 2020 dans toutes les bases du Pdci. Sur deux candidats, notamment M. Bédié et Kouadio Konan Bertin dit KKB, c’est le chef du parti qui a été retenu à l’issue des délibérations. 

Le Comité des candidatures qui avait dénoncé des « pièces fausses » et des « informations fausses », a jugé irrecevable le dossier de candidature de KKB, ancien leader de la jeunesse du Pdci qui s’était rapproché ces derniers mois de M. Bédié. KKB est soupçonné de jouer le jeu du pouvoir. 

Sont convoqués pour cette élection, le collège électoral, les membres du bureau politique,  du Comité des sages, les délégués du Grand conseil régional, les secrétaires généraux de section, les présidents départementaux, communaux et généraux du Pdci à jour des cotisations de l’année 2020. 

M. Bédié votera, dimanche, à l’occasion de ces conventions locales pour le choix du candidat du Pdci pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. La proclamation des résultats définitifs de ces scrutins locaux est prévue le 29 juillet 2020.

La campagne s’achève le 24 juillet 2020. Inéluctablement,  l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, sera le candidat du Pdci pour l’élection présidentielle. La cérémonie d’investiture du candidat élu est prévue à Yamoussoukro. 

L’Afrique du Sud pleure l’icône anti-apartheid Andrew Mlangeni

L’Afrique du Sud pleure l’un de ses combattants de la liberté, Andrew Mlangeni, qui est décédé des suites de douleurs abdominales dans un hôpital militaire de Pretoria, mardi soir, a déclaré la présidence de la République mercredi.Mlangeni, âgé de 95 ans, était l’une des icônes de la lutte et a été jugée lors du procès Rivonia, accusé de trahison aux côtés de Nelson Mandela et d’autres défunts héros de la lutte pour la liberté. 

Jusqu’à sa mort, il était le dernier prisonnier de Rivonia encore en vie après avoir passé 26 ans à Robben Island avec Mandela suite à leur condamnation lors du procès pour trahison en 1964. Il a été membre du Parlement et a pris sa retraite à l’âge de 90 ans en 2014, ajoute la présidence. 

Le président Cyril Ramaphosa a adressé ses « sincères condoléances » à la famille de Mlangeni : « Le décès d’Andrew Mekete Mlangeni marque la fin d’une histoire générationnelle et place notre avenir directement entre nos mains ». 

Le président a ajouté : « Jusqu’à récemment (le jour de son anniversaire en juin), nous pouvions nous asseoir aux pieds de Baba Mlangeni et profiter de sa sagesse et de son engagement indéfectible (malgré son âge très avancé) en faveur d’une vie meilleure pour tous les Sud-Africains. La vie remarquable de Baba Mlangeni a été un exemple unique d’héroïsme et d’humilité chez une même personne et tout au long de sa vie, il est resté un exemple de leadership éthique et de souci de l’humanité dans notre propre pays et dans le monde ».

« Avec sa disparition en tant que dernier survivant de Rivonia, Baba Mlangeni a en effet passé le relais à ses compatriotes pour construire une Afrique du Sud qu’il a combattue pour libérer et reconstruire pendant notre régime démocratique. Il était un défenseur et un exemple des valeurs dont nous avons besoin pour construire une Afrique du Sud qui offre dignité et opportunités à tous et qui prend la place qui lui revient dans la communauté mondiale des nations », a rappelé le dirigeant sud-africain.

Un cargo d’Ethiopian Airlines s’embrase à l’aéroport de Shanghai

L’avion-cargo B777 d’Ethiopian Airlines immatriculé ET-ARH a pris feu mercredi lors du chargement de fret à l’aéroport de Pudong Shanghai, en Chine.Selon un communiqué de la compagnie aérienne, l’avion effectuait un service régulier de fret entre Shanghai et Sao Paulo-Santiago. 

Tout le personnel au sol et l’équipage de conduite sont en sécurité, alors qu’Ethiopian Airlines a travaillé avec les autorités chinoises concernées pour contenir l’incendie, ajoute le communiqué.

La cause de l’incident fait actuellement l’objet d’une enquête par les autorités compétentes, précise le document. 

Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux chinois montrent une épaisse fumée s’échappant de l’avion, une grande partie de la partie supérieure du fuselage semble avoir été brûlée. 

Après l’incendie, les vols à destination de l’aéroport international de Shanghai Pudong ont été détournés vers l’aéroport international de Shanghai Hongqiao, a déclaré le fournisseur de données aéronautiques Variflight.

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, se déclare candidat à l’élection présidentielle

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé mercredi à Abidjan avoir décidé de se porter candidat à l’élection présidentielle de la République du 31 octobre 2020, dans une déclaration face à la presse.« Au regard de l’expérience que j’ai acquise au service de mon pays, après avoir longuement écouté et mûrement réfléchi, j’ai décidé de me porter candidat à la prochaine élection présidentielle », a dit Marcel Amon-Tanoh, face aux caméras. 

 Il a soutenu vouloir « rassembler les hommes et fédérer des énergies, être le trait d’union entre l’Etat et le peuple », le trait d’union entre les respect de la tradition et le désire de modernité, entre les religions, les régions et les générations et le trait d’union entre tous les Ivoiriens.

« Note pays a besoin de quitter définitivement des sentiers improbables de la discorde et de la division, la Côte d’Ivoire nous invite à nous réinventer, elle nous exhorte à prendre ensemble un nouveau chemin, un chemin différent (…) ce chemin, je vous propose de l’emprunter avec moi », a-t-il lancé.

M. Amon-Tanoh propose une politique de proximité, agir pour tous, parler avec chaque Ivoirien et construire un pays de fraternité, libéré de tout germe de conflit, consolider une Côte d’Ivoire solidaire et la démocratie.

« J’ai une vision pour la Côte d’Ivoire, j’ai une ambition pour mon pays, j’ai construit un programme réaliste et pragmatique, j’ai rassemblé une équipe de jeunes et de femmes et d’hommes compétents, motivés et nourris à la sève des valeurs de notre nation » pour ce défi, a -t-il poursuivi.

A partir d’août 2002, Marcel Amon-Tanoh (68 ans), occupe différents postes ministériels en commençant par celui des Transports, puis il est successivement ministre du Tourisme de mars 2003 à décembre 2005, puis de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat de décembre 2005 à février 2010. 

Il devient directeur de cabinet du président de Alassane Ouattara en décembre 2010, tout en gardant cette fonction, est élevé au rang de ministre en mars 2012. 

M. Amon-Tanoh assume ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères par intérim, cumulativement avec ses fonctions de directeur de cabinet à partir du 25 novembre 2016, avant d’être confirmé à ce portefeuille en janvier 2017. 

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne a remis sa démission au président de la République Alassane Ouattara le 19 mars 2020. Il dévoile cinq mois après ses ambitions pour l’élection présidentielle. 

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi de ce mercredi se focalisent sur la mauvaise foi d’Amnesty International, l’avenir de la jeunesse marocaine et le soutien de la banque mondiale au Maroc.Pour +Aujoud’hui le Maroc+ « la mauvaise foi d’Amnesty International (AI) ne fait plus l’objet de doute. L’ONG reconnaît explicitement des faits qui l’enfoncent encore davantage ».

Selon les affirmations de ses propres dirigeants, une lettre de deux pages a été envoyée par fax aux services du chef de gouvernement en guise d’information au sujet du rapport, souligne la publication, notant que cet envoi par fax (un moyen que personne n’utilise presque plus aujourd’hui) n’a même pas été suivi d’un appel pour s’assurer que ladite correspondance a bien été reçue.

Mais comme nous ne sommes plus à une contradiction près, les responsables d’Amnesty International affirment en même temps qu’un mail a été envoyé à cinq responsables du département des droits de l’Homme, poursuit le quotidien, relevant que selon ce dernier, un seul mail a été envoyé par un employé d’AI à la sécurité informatique, qui a été bloqué car identifié comme étant un hacker.

« Bien que la liste des anomalies soit encore plus longue, ces quelques faits sur le mode opératoire d’Amnesty International devraient être largement suffisants pour ceux qui doutaient encore de sa mauvaise foi », conclut-il.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que pour sauver la jeunesse marocaine, il faut de la volonté, de l’intérêt, de l’innovation de la créativité et surtout de la proximité. Dans ce contexte marqué par la crise pandémique, la dégradation de la croissance économique et sous l’hypothèse d’une poursuite de la baisse tendancielle du taux d’activité au niveau national, le taux de chômage devrait atteindre un niveau historique frôlant les 15%, déplore le quotidien, ajoutant que ces chiffres alarmants remettent à l’ordre du jour deux interrogations : Comment en sommes-nous arrivés là ? Et que faut-il faire pour y pallier ?

« Pour trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse marocaine, il faut d’abord restaurer son capital confiance qui a été encore érodé durant la crise sanitaire. Et pour regagner cette confiance, il est nécessaire de passer de la rhétorique politique aux actes », estime-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque mondiale apporte un soutien exceptionnel à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). En faveur du Royaume, la Banque a mobilisé 1,12 milliard de dollars, dont 500 millions pour l’inclusion numérique et financière et 48 millions pour la gestion des effets du coronavirus.

Ces deux prêts ont été approuvés en juin dernier. S’y ajoutent un financement de 275 millions de dollars validés en décembre 2019 pour la gestion des risques de catastrophes et 300 millions accordés en novembre dernier en faveur du renforcement de la performance des municipalités.

Face à plusieurs chocs économiques, engendrés notamment par la pandémie du Covid-19 et l’effondrement des cours du pétrole (pour les pays exportateurs), l’institution de Bretton Woods a mobilisé 3,6 milliards de dollars pour les pays de la région durant l’année fiscale 2020 (exercice clos le 30 juin). Le Maroc et l’Égypte en sont les principaux pays bénéficiaires.

Comptes et mécomptes du coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font la part belle à la pandémie de Covid-19, dans sa gestion par les autorités et les conséquences sociales entraînées.« Dakar dans l’œil du cyclone », titre Vox Populi, soulignant que 6000 cas de coronavirus sont recensés dans la région dont 56% dans les 19 communes du département de Dakar.

Le Quotidien épingle la gestion de la pandémie qui est d’une « opacité maladive », illustrant la formule par l’image du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Le journal note en effet une « absence de données sur les malades et les cas de décès ».

Traitant un autre angle, L’Observateur dévoile « les incroyables secrets des internés du coronavirus » dont les balades amoureuses et le projet de mariage de deux malades rencontrés au centre de traitement de Diamniadio.

Pendant ce temps, des femmes enceintes voient leurs « vies en danger » avec l’abandon des visites médicales à cause de la Covid-19, constate le journal.

Dans le quotidien national Le Soleil, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye donne des « propositions » pour la relance de l’après-Covid-19 là où le ministre Mansour Faye se livre à un « exercice de transparence » dans la distribution de l’aide alimentaire d’urgence.

En effet « sur 146.000 tonnes de denrées expédiées, aucun kilogramme n’a été déclaré perdu ou détourné », souligne dans Vox Populi le colonel Moussa Bayo de la Direction du matériel des Armées.

Autre conséquence du coronavirus : l’île de Gorée se trouve « au bord du gouffre », selon EnQuête. Le site historique est « coupée du monde depuis 4 mois », le privant ainsi de 95% de ses ressources avec l’arrêt du tourisme. « Si l’Etat ne nous aide pas, on aura des problèmes », alerte le maire Augustin Senghor.

Sur les rapports de l’Inspection générale d’Etat (IGE), L’AS rapporte les observations du Forum Civil qui se défausse sur l’organe de contrôle de la bonne gouvernance des affaires publiques. « Dans les trois rapports, il n’y a aucune information sur le Pracas, le PUDC, le Prodac, les bourses familiales, Ila Touba, le building. Elle est restée muette sur les question essentielles », dénonce Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil.

Poursuivant dans L’Observateur, il déclare qu’il « y a une volonté de protéger des agents de l’administration centrale ».

En fait divers, Vox Populi et Le Quotidien rapportent que Ousseynou Diop encoure 20 ans de prison pour le meurtre du taximan Ibrahima Samb, il y a quatre ans. Suite à une banale histoire dans une station d’essence, le présumé aurait sorti son pistolet avant de lui viser une balle dans la tête. A la barre, la maman du taximan a dit à celui-ci : « Tu as tué mon unique fils, mais tu m’as tuée aussi, je suis un cadavre qui erre ».

En football, Record revient sur le sacre du club de l’international Demba Ba dans le championnat turc. « Il y a 4 ans, tout le monde me croyait fini », dit-il revanchard.

En lutte avec frappe, le journal s’attend à ce que Pikine réédite « l’exploit de 2018 » vu que Eumeu Sène, Ama Baldé et Boy Niang sont « en Nguimb » (pagne que nouent les lutteurs).

Maroc : La fête de l’Aid Al Adha sera célébrée le 31 juillet

La fête de Aid Al Adha sera célébrée au Maroc le 31 juillet 2020, a annoncé mardi le ministère des Habous et des Affaires islamiques.C’est ainsi que le mois Dhou Al Hijja (12ème mois de l’hégire) commencera ce mercredi 22 juillet après l’observation du croissant lunaire ce mardi soir.

De ce fait, la célébration de la fête du sacrifice, qui coïncide avec le 10 Dhou Al Hijja, aura lieu le 31 juillet courant.

L’observation à l’oeil nu, qui est effectuée au Maroc dans la pure tradition religieuse, vient confirmer les calculs astronomiques.

Maroc : le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020

Le secteur touristique pourrait perdre plus de 10 millions touristes en 2020, a fait observer le quotidien +Les Inspirations Eco+ dans son numéro à paraître ce mercredi.Le journal signale que la conjoncture actuelle, encore marquée par l’état d’urgence et autres, pénalise la reprise de l’activité touristique.

Selon le Directeur du Conseil provincial du tourisme à Ouarzazate, Zoubir Bouhout, cité par le quotidien, il est fort probable que les réalisations de cette saison atypique de 2020 avoisineront les chiffres enregistrés au début des années 80.

Une étude statistique réalisée au sujet du suivi des répercussions de cette crise sanitaire sur le tourisme national montre que le nombre d’arrivées devrait dépasser les 2,37 millions de touristes, soit une perte de plus de 10,5 millions de touristes par rapport à la saison 2019, essentiellement due aux 5,5 millions de touristes étrangers de séjour (TES) et aux 4,9 millions de Marocains Résidant à l’étranger (MRE) en moins.

En ce qui concerne les nuitées, les estimations se situeraient aux alentours de 5,8 millions, soit une perte de près de 19,5 millions de nuitées par rapport à l’année 2019, dont plus de 5,8 millions de nuitées générées par le tourisme interne, fait remarquer le quotidien.

Il est à rappeler que le tourisme marocain a enregistré une nette évolution en termes d’arrivées, de nuitées et de recettes en devises depuis 2012. Ainsi, de 9,37 millions de touristes, les arrivées sont passées à 12,93 millions de touristes en 2019, tandis que les nuitées sont passées de 17,56 millions à 25,24 millions durant la période 2012-2019, précise le journal, ajoutant que cette performance a eu un impact très positif sur les recettes en devises, qui sont passées de 57,8 milliards de dirhams en 2012 à 78,7 milliards de dirhams en 2019.

En attendant l’ouverture des frontières, 26,1% des ménages marocains ont l’intention de voyager une fois l’état d’urgence sanitaire levé, selon une récente étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP), réalisée dans le cadre du second panel sur l’impact de la pandémie Covid-19 sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages.

Concernant le lieu de séjour des ménages ayant l’intention de voyager, une écrasante majorité, soit 78,9%, compte séjourner chez la famille, indique le quotidien, notant que les autres options prévues sont les maisons de location à hauteur de 8,2%, les logements secondaires à hauteur de 4,1%, les centres d’estivage (3,2%) ou encore les hôtels ou résidences hôtelières (3%).

Après Standard and Poor’s, Fitch Ratings confirme la note triple A de la BAD

L’agence de notation Fitch vient de confirmer la note triple A (AAA) de la Banque africaine de développement (BAD), avec des perspectives stables, à la suite d’une attribution de la notation «AAA» à la banque, avec perspective stable, par Standard and Poor’s.Fitch Ratings, agence mondiale de notation de crédit, a confirmé la note de défaut d’émetteur à long terme (IDR) de la Banque africaine de développement (BAD) à « AAA », avec une perspective stable, indique une note de la BAD dont APA a reçu copie, mardi. 

Cette notation « AAA » de la Banque africaine de développement (BAD) est motivée par le « soutien extraordinaire » qu’elle reçoit de ses actionnaires, et que Fitch Ratings évalue à « aaa »», souligne le rapport de l’agence de notation. 

Il ressort que les politiques de gestion des risques de la banque sont conservatrices et excellentes, conformément aux pairs régionaux notés «AAA». Fitch Ratings a évalué «le profil de liquidité de la banque à « aaa », reflétant un « excellent » coussin de liquidité et la qualité des actifs liquides».

En outre, Fitch relève que «la capitalisation de la banque est jugée forte, reflétant un solide ratio capitaux propre /actifs». L’agence «suppose un capital souscrit de 125% à partir de 2021 conformément au 7è plan général d’augmentation du capital de la Banque approuvé en octobre 2019».

En avril 2020, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé une facilité de réponse à la Covid-19 à l’échelle du groupe d’un montant estimé à 10 milliards de dollars US à mettre à la disposition des emprunteurs actuels pour atténuer l’impact économique de la crise de la Covid-19 en Afrique.  

«Nous sommes ravis de l’affirmation de la notation ‘AAA’ de la banque, avec une perspective stable, par Fitch Ratings, malgré la conjoncture économique mondiale et régionale et des défis de la pandémie Covid-19 », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina, commentant cette évolution. 

La Banque continuera à « renforcer notre pertinente politique pour soutenir les pays membres régionaux, en particulier pendant et après la période de la Covid-19, tout en veillant à maintenir nos ratios prudentiels avec des coussins adéquats », a-t-il ajouté. 

Il a assuré qu’elle continuera également d’appliquer une solide gestion des risques, se disant convaincu que les économies des pays africains se rétabliront à mesure que la pandémie s’atténuera et que l’Afrique retrouvera une trajectoire de croissance positive du PIB. 

Pour sa part, le vice-président des finances et directeur financier de la Banque, Swazi Tshabalala, a estimé que «le ferme soutien » des actionnaires restera essentiel pour permettre à la BAD de continuer à jouer son rôle de premier plan dans le développement en Afrique.

La Banque s’attend toutefois à ce que tous les actionnaires non régionaux effectuent leurs premiers paiements avant octobre 2021. En dépit de cela, elle a fait l’objet d’une affirmation de la notation «AAA», avec perspective stable, par Standard and Poor’s.   

La justice éthiopienne contredit Amnesty International

Les plus hautes autorités judiciaires de l’Éthiopie ont formellement démenti Amnesty International sur de prétendus problèmes des droits de l’Homme dans le pays.Le procureur général fédéral de l’Éthiopie a qualifié, le dernier rapport d’Amnesty International publié en mai dernier, de « document fondamentalement fallacieux ».

À en croire le procureur général, cité par l’agence de presse éthiopienne, le document d’Amnesty, intitulé « Au-delà de l’application des lois : violations des droits humains par les forces de sécurité éthiopiennes à Amhara et Oromia », ne répond pas aux critères requis pour être considéré comme un rapport.

Ce dernier souligne que « ses conclusions manquent d’objectivité et de neutralité puisqu’elles sont basées sur quelques témoignages partiaux, alors qu’elles concernent des conflits très complexes et des problèmes de sécurité profonds ».

Avant de se prononcer sur ce sujet, le procureur général affirme avoir pris le soin de consulter un comité composé des bureaux des procureurs des régions d’Amhara et d’Oromia ainsi que de représentants de la police, d’universités et d’ONG.

Au terme de ces échanges, précise le procureur général, le manque de crédibilité des conclusions d’Amnesty a été démontré.

Enfin, l’autorité judiciaire éthiopienne déplore le fait que « les efforts déployés pour tenir des réunions avec les hauts responsables d’Amnesty International au sujet du rapport n’ont pas été couronnés de succès ».

Ramaphosa rend hommage au regretté John Lewis du Congrès américain

L’appel du regretté membre du Congrès américain John Lewis à unir l’Afrique et l’Amérique à travers l’affirmation de droits universels de l’homme a été très bien accueilli sur le continent, a déclaré mardi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Lewis, âgé de 80 ans et qui souffrait d’un cancer du pancréas depuis 2019, est décédé la semaine dernière dans un hôpital d’Atlanta, en Géorgie (USA).

Ramaphosa, rendant hommage au défunt législateur américain, l’a félicité pour son activisme dans la lutte de libération de l’Afrique du Sud contre l’apartheid pour mettre fin au racisme légalisé et aux inégalités, afin d’affirmer les droits humains universels sur le pays africain.

John Lewis était un fervent partisan de la lutte de libération de l’Afrique du Sud et avait effectué plusieurs visites en Afrique du Sud, a ajouté le président, ajoutant que Lewis avait rencontré l’ancien président Nelson Mandela peu de temps après sa libération de prison et figurait parmi les invités de l’investiture de Mandela quatre ans plus tard.

« M. Lewis, en tant qu’icône mondiale dans la lutte pour les droits de l’homme et l’égalité, était également un militant des droits civiques qui a consacré sa vie à la réalisation de l’égalité pour tous et à la fin de l’héritage du colonialisme, de l’esclavage et du crime contre l’humanité qu’était l’apartheid », a poursuivi Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain a noté que tandis que Lewis menait une lutte longue et courageuse dans le pays de sa naissance, « il a maintenu une perspective mondiale dans la lutte contre le racisme, apportant son soutien à notre propre lutte à des moments critiques, notamment le massacre de Sharpeville en 1960 ».

« Il a inspiré le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis et a mobilisé ce mouvement pour faire pression sur le régime d’apartheid à travers la communauté internationale.

Selon le président, « grâce à son travail au sein du Black Caucus au Congrès, Lewis a mis en place un centre de soutien puissant et influent pour notre lutte de libération ».

 

Affaire maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan: «c’est faux et fallacieux» (Richard Donwahi)

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi s’est inscrit en faux mardi à Abidjan contre les allégations selon lesquelles les animaux sont maltraités et malnutris au zoo national d’Abidjan.« Nous sommes venus ici pour rétablir la vérité pour que  vous-mêmes (les journalistes), vous puissiez faire le constat de ce qui a été fait au zoo depuis un an. Nous avons amélioré la gestion du zoo et aujourd’hui il est fallacieux de dire que ce zoo est mal entretenu et que les animaux sont maltraités. C’est faux», s’est offusqué M. Donwahi  lors d’une visite au sein de cette institution avec des journalistes.

Cette visite du premier responsable des Eaux et forêts en Côte d’Ivoire  intervient quelques jours seulement après la diffusion d’un article par Radio France internationale ( RFI) dénonçant une maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan qui a conduit à la mort d’un chimpanzé qui était malnutri.

 « Vous savez,  on peut mourir de maladie et ce singe  est mort de maladie. Il a été régulièrement, comme tous les autres animaux,  vu par un vétérinaire. Il  est mort chez le vétérinaire. Il a été soigné malheureusement nous l’avons perdu…  Mais, dire que ce singe est mort de malnutrition, c’est entièrement faux. Les animaux sont bien entretenus, ils mangent à leur faim. Il ne faut pas diffuser des images du passé»,  a dit M. Donwahi visiblement très remonté contre cet article de presse qui écorche l’image de cette institution qui est sous sa tutelle.

Au cours de cette visite dont l’objectif était de démontrer aux médias les réels progrès faits au zoo d’Abidjan en termes d’entretien des animaux contrairement à l’image péjorative qui a été véhiculée, M. Donwahi a pu constater de visu, en même temps que les journalistes, le bon état physique des animaux dont des panthères, des chimpanzés, des lions, des singes…

« Il ne s’agit pas d’aller raconter n’importe quoi sur les réseaux sociaux et sur les radios internationales alors que ce n’est pas la vérité… Nous avons même amélioré l’affluence au niveau des visites du zoo qui sont passées de 100 visites par jour à environ 500 par jour en moyenne. Et si les gens viennent au zoo,  c’est parce que c’est bien maintenu aujourd’hui», a estimé M. Donwahi réaffirmant son engagement à continuer d’améliorer la gestion de cette institution pour la mettre aux normes internationales. Poursuivant, il a dit son ambition de créer un zoo pour chaque région de la Côte d’Abidjan.

« Il n’y a pas de maltraitance d’animaux au zoo d’Abidjan… Comme tout écosystème, le zoo enregistre malheureusement des cas de décès d’animaux qui restent dans des taux raisonnables comparativement aux standards. Ces cas de décès sont fort heureusement compensés par un bon taux de natalité des animaux en raison des meilleures conditions d’alimentation et de traitement », a soutenu dans le même élan, Mariame Koné, la gestionnaire du zoo d’Abidjan.

« Au zoo d’Abidjan,  les animaux sont suivis médicalement. Et concernant la mort du chimpanzé il y a environ deux mois, nous avons pris soins de cet animal en l’examinant et  en lui administrant des soins. Malheureusement il n’a pas survécu », a regretté, de son côté, Eric Kouassi, le vétérinaire du zoo d’Abidjan.

Dimanche dernier, un article diffusé par Radio France internationale ( RFI) a relevé que les animaux sont maltraités au zoo national d’Abidjan liant la mort récente d’un chimpanzé à cette maltraitance. Crée il y a près d’une cinquantaine d’années, le zoo national d’Abidjan est une aire protégée située entre  les communes d’Abobo et d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) abritant plusieurs classes d’animaux.

Covid-19 : Un autre ministre sud-africain hospitalisé

Le Ministre sud-africain de l’emploi et du travail, Thulas Nxesi, est devenu le deuxième membre du Cabinet à se faire hospitaliser après avoir été testé positif au coronavirus, a annoncé mardi la Présidence de la république.Elle explique que Nxesi a été hospitalisé lundi soir, quelques heures seulement après que son collègue, le Ministre des ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, a également été admis dans une clinique pour un traitement contre la Covid-19, après que lui et sa femme se sont isolés pendant une semaine.

Nxesi a reçu vendredi les résultats de son test de dépistage du virus et s’est également placé en auto-isolement, a déclaré le bureau présidentiel.

Son admission à l’hôpital, cependant, a suivi les conseils de ses médecins de quitter son auto-quarantaine pour un traitement pratique à la clinique, dont le nom n’a pas été révélé.

« Nous souhaitons bonne chance aux ministres Nxesi et Mantashe et un prompt rétablissement », a déclaré mardi le ministre à la Présidence, Jackson Mthembu.

L’Afrique du Sud compte à ce jour 373.628 cas confirmés du virus, dont 5.000 décès depuis l’entrée de la maladie dans le pays en mars dernier, a expliqué le ministre de la Santé Zweli Mkhize.

 

Plus de 1,5 milliard Fcfa d’un groupe agroalimentaire pour la restauration du couvert forestier ivoirien

Un groupe agroalimentaire opérant en Côte d’Ivoire, a signé un protocole d’entente avec le ministère ivoirien des Eaux et forêts en vue de la restauration du couvert forestier du pays, par la mise en œuvre d’un projet de réhabilitation de la forêt classée de Cavally (Ouest), pour un investissement de plus de 1,5 milliard Fcfa, indique une note transmise mardi à APA.La convention a été signée par le ministre ivoirien des Eaux et forêts Alain-Richard Donwahi, et M. Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie,  assistée via vidéoconférence par M. Magdi Batato, vice-président exécutif et directeur des opérations de Nestlé. 

A travers ce protocole, Nestlé devrait investir plus de 1,5 milliard de francs CFA dans la lutte contre la déforestation, en Côte d’Ivoire, aux côtés du ministère des Eaux et forêts. Le projet porte notamment sur la conservation et la réhabilitation de la forêt classée de Cavally.  

« Sur un coût total du projet estimé à 3.34 millions de francs Suisse, Nestlé contribue à hauteur de 2.5 millions, soit plus d’un milliard et demi de F CFA », précise la note, indiquant que le projet sera mis en œuvre par la Société de développement des forêts de Côte d’Ivoire (Sodefor) et la Fondation Earthworm qui le piloteront en synergie avec d’autres parties prenantes. 

Ce protocole vient renforcer une fois de plus l’engagement du groupe agroalimentaire dans la lutte contre la déforestation. En 2017, la firme a rejoint l’Initiative Cacao & Forêts (ICF) pour contribuer à mettre fin à la déforestation, en partenariat avec les gouvernements de la Côte d’Ivoire, du Ghana et des acteurs de l’industrie du cacao et du chocolat.  

La forêt de Cavally, située dans l’Ouest ivoirien, fait partie des 234 forêts classées que compte la Côte d’Ivoire dont le couvert forestier est menacé par des cultures intensives. Grâce aux efforts conjugués de ses partenaires, la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs en matière de protection des forêts.

Le pays a perdu une bonne partie de son couvert forestier au cours des 60 dernières années. De 1960 à 2015, la superficie du couvert forestier de la Côte d’Ivoire est passée de 16 millions à 3,5 millions d’hectares, une perte causée en majorité par une agriculture extensive. 

« La lutte contre la déforestation liée au cacao fait partie de l’ambition de Nestlé de transformer sa chaîne d’approvisionnement agricole en la rendant plus respectueuse du climat et plus résiliente », a déclaré M. Magdi Batato, vice-président exécutif et directeur des opérations du groupe. 

M. Magdi Batato a fait savoir que « cette décision s’inscrit dans le cadre de notre engagement dans la lutte contre le changement climatique et contribuera à l’atteinte de notre objectif « zéro émission net » d’ici 2050 ». 

M. Thomas Caso a assuré que la firme continuera à « travailler avec les gouvernements et d’autres parties prenantes pour aider à protéger, restaurer les réserves forestières et améliorer la qualité de vie des communautés », ce qui devrait permettre de promouvoir une production de cacao durable. 

Le projet de restauration de la forêt classée de Cavally s’inscrit également dans des efforts plus larges du ministère des Eaux et forêts et de l’Indice de développement humain (IDH) « the Sustainable Trade Initiative ».   

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en 2018 une politique nationale de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts qui accorde une place de choix au secteur privé. 

Ce partenariat qui s’inscrit dans cette optique, vise à lutter contre la déforestation causée en partie par la culture du cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, et à « renforcer la résilience des communautés et des producteurs de cacao », a dit M. Donwahi. 

Outre son objectif de protéger et de restaurer la forêt du Cavally, l’ambition du groupe agroalimentaire est que ce projet serve de modèle de production de cacao durable en Côte d’Ivoire, un cacao qui protège la forêt et permet aux communautés cacaoyères de prospérer.

Le groupe agroalimentaire a signé,  en avril 2020, un protocole avec IDH, dans le cadre du programme « Grown Sustainably in Africa » (GSA). Il s’agit d’un partenariat de trois ans qui vise à soutenir 25 000 agriculteurs et 50 petites et moyennes entreprises (PME).

Le protocole scellé avec IDH, dans le cadre du programme « Grown Sustainably in Africa », devrait également permettre l’ouverture de nouveaux marchés pour les paysans et les PME du secteur agricole en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigéria, renforçant l’emploi et la sécurité alimentaire. 

Formation professionnelle: 17 102 candidats affrontent les examens scolaires en Côte d’Ivoire

Les épreuves écrites des examens scolaires de la formation professionnelle de la session 2020, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi avec 17 102 candidats inscrits contre 12 423 pour la session 2019.Ces épreuves écrites ont été officiellement lancées par le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi, au Lycée professionnel hôtelier d’Abidjan, sis à Cocody, une cité dans l’Est d’Abidjan et se déroulent du 21 au 24 juillet 2020.

«Il nous fallait donc arriver ici pour encourager nos collaborateurs, les enseignants, le service administratif, pour leur dire félicitations pour le travail qui a été fait, parce que nous avons vu comment ils sont été à la tâche pour sauver l’année », a dit M. Brice Kouassi à la presse.

M. Kouassi a également « encouragé les élèves qui ont su faire preuve d’abnégation et surmonter le traumatisme lié à la Covid-19», leur souhaitant une « bonne chance » au nom de la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara. 

La tenue de ces examens à grand tirage, dira-t-il, montre « la résilience du système éducatif ivoirien». Avec un dispositif adapté qui impose aujourd’hui un nouveau comportement, selon les règles édictées pour lutter contre la Covid-19, ce département ministériel a sauvé l’année scolaire.

Pour la session 2020 des examens scolaires de la formation professionnelle, l’on enregistre une augmentation de 4 679 (36%). Les candidats comprennent 8 862 de sexes masculins, représentant 51,82% et 8 240 filles, soit 48,18%.

L’écart entre les candidats masculins et féminins dans les spécialités industrielles demeure encore très élevé  avec 5 849 garçons contre 903 filles. De même, l’écart entre les candidats des branches tertiaires et ceux des branches industrielles est remarquable avec 10 350 candidats au tertiaire contre 6 752 dans les filières industrielles. 

Concernant le statut des candidats, l’on enregistre 14 796 candidats officiels, soit 86,61% contre 2288 candidats libres, représentant 13,39%. En majorité, ces candidats sont issus de la filière Brevet de technicien (BT, 69,1%), au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP, 27,3%).

Les candidats composent aussi dans les filières de Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Brevet professionnel (BP). Selon les statistiques, 39,51% de l’ensemble des candidats sont dans les filières du secteur industriel contre 60,49% dans le secteur tertiaire.

Les 17084 candidats sont répartis dans 71 centres de composition (dont 25 à Abidjan et 46 à l’intérieur du pays) avec 36 jurys constitués pour les corrections et les délibérations. Les résultats de ces examens sont attendus le 14 août 2020 sur le site www.decob-ci.net

La session 2020 des examens de la formation professionnelle ont démarré depuis le 7 juillet 2020 avec les épreuves physiques et sportives (EPS) qui ont pris fin le 10 juillet 2020. Quant aux épreuves pratiques et orales, elles se sont déroulées du 14 au 17 juillet 2020.

La BAD s’engage à financer le projet de GNL au Mozambique

Diverses institutions financières africaines se sont jointes à la grande initiative de financement du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique, d’un coût de 20 milliards de dollars, en cours d’élaboration par un consortium dirigé par la compagnie pétrolière française Total, a appris APA mardi.La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) ont séparément confirmé mardi qu’elles avaient rejoint un syndicat mondial d’institutions financières qui ont accepté de soutenir le projet Mozambique LNG Area 1.

La banque continentale a déclaré qu’elle « avait conclu son offre de cofinancement de la construction de l’usine intégrée de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique en signant un prêt de 400 millions de dollars pour le projet de transformation ».

« Avec cette signature faite le 15 juillet, la Banque rejoint un syndicat mondial de banques commerciales, d’institutions de financement du développement et d’agences de crédit à l’exportation pour apporter le financement nécessaire au projet », a déclaré la BAD dans un communiqué.

Le bouclage financier de l’accord est attendu vers la fin de 2020, a déclaré la banque.

La DBSA, entreprise publique sud-africaine, a également confirmé mardi qu’elle apporterait 120 millions de dollars pour le projet, situé dans le nord du Mozambique.

La DBSA a déclaré que sa partie du financement serait utilisée pour les activités de développement de projets en amont et en aval nécessaires pour extraire le gaz naturel en mer et l’amener à terre pour le traitement avant la conversion au GNL pour l’exportation vers divers marchés.

Le terminal GNL onshore du Mozambique traitera le gaz extrait des champs de Golfinho et d’Atum situés dans la ressource offshore de la zone 1 dans le bassin de Rovuma.

« Le projet devrait ouvrir d’importantes opportunités à travers le continent pour exporter du gaz en tant que ressource énergétique alternative », a indiqué dans un communiqué, le responsable de la DBSA Mohan Vivekanandan.

Le projet est considéré comme le plus grand investissement direct étranger d’Afrique à ce jour et comprend une équipe mondiale de développeurs et d’opérateurs d’énergie, dirigée par Total, en collaboration avec Mitsui, Oil India, ONGC Videsh Limited, Bharat Petroleum, PTT Exploration, ainsi que l’ENH, la Société nationale de pétrole et de gaz du Mozambique.

Total a annoncé la semaine dernière avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars pour Mozambique LNG, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédits à l’exportation, 19 banques commerciales et institutions de financement du développement.

A terme, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.

Société, fait divers et justice alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent particulièrement de trois sujets allant de l’affaire Ndingler à celle d’une femme accusée de vol et tripotée, en passant par le malaise dans la famille judicaire.Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent particulièrement de trois sujets allant de l’affaire Ndingler à celle d’une femme accusée de vol et tripotée, en passant par le malaise dans la famille judicaire.

« Les paysans retrouvent leurs champs aujourd’hui », titre le quotidien national Le Soleil, soulignant qu’une « solution définitive » est envisagée après l’hivernage.

Vox Populi et Le Quotidien s’accordent à dire que le président Macky Sall « rend » aux paysans leurs terres, même si c’est « en attendant la solution définitive ». Mais d’ici là, « c’est une issue heureuse pour les populations », se réjouit le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye qui a mené la médiation étatique en compagnie de son collègue de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana.

Sur « instruction présidentielles », l’homme d’affaires Babacar Ngom, patron de l’entreprise avicole Sedima, va arrêter ses travaux sur la partie concernée, selon Le Soleil. Mais il n’a pas tout perdu puisque que c’est une décision momentanée, précise EnQuête.

Par ailleurs, L’AS retient que « l’Etat abdique et diffère la confrontation ».

Le journal titre en outre sur un autre sujet qui a ému l’opinion : « Le destin tragique de F N », une dame accusée de vol, filmée, ses seins tripotés par des hommes dans un quartier de Dakar. Elle ne serait pas voleuse comme le prétendent ses bourreaux.

Cadre formée au Cesag, un institut supérieur de gestion, elle est âgée de 29 ans et vivait à Thiès (70 km de Dakar). Mais « c’est le jour de son recrutement qu’elle a commencé à avoir des problèmes mentaux », raconte L’AS qui informe que ses accusateurs ont été « arrêtés ».

Libération donne une version presque similaire de l’affaire. Hormis son statut de cadre dans l’administration, elle a séjourné à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye (banlieue dakaroise). Mais elle « a piqué une crise alors qu’elle faisait des achats dans une boutique prêt-à-porter ». C’est ainsi, selon le journal, qu’elle a été ligotée et conduite à l’arrière-cour où elle a « subi plusieurs sévices ».

Un des bourreaux actuellement recherché « a assouvi hors caméra tous ses fantasmes sur la victime ». Mais ils sont tous visés pour « agression sexuelle, coups et blessures volontaires, atteinte à la dignité humaine et collecte illicite de données », fait part Libération.

Sur la crise au temple de Thémis, EnQuête explique dans un large dossier ses « dessous ». En effet, la justice « est paralysée depuis quelques semaines et la situation s’enlise ». Elle est en partie liée à la grève du Syndicat des travailleurs (Sytjust).

Sur le protocole entre ce syndicat et l’Etat, Le Quotidien dévoile « les niches de l’extorsion » avec une hausse « vertigineuse » des frais de procédure. En bref, on va « vers une justice censitaire », résume le journal.

L’Observateur, sur un autre sujet, donne « les chiffres de l’effondrement de l’économie ». Tous les comptes « sont au rouge » avec « une dette considérable aussi bien intérieure qu’extérieure », note le journal.

Pour l’économiste Elhadj Mansour Sambe, dans EnQuête, « on a un secteur privé incapable d’accompagner le PSE », le Plan Sénégal émergent du président Macky Sall.

En sport, le lutteur Boy Niang 2 recadre dans Record certains observateurs. Après avoir signé avec la structure Leewto pour affronter Tapha Tine, un autre ténor de la lutte avec frappe, il précise que sa « carrière ne se résume pas à un lutteur », en l’occurrence l’ex-roi des arènes Balla Gaye 2. Leur combat était pressenti en effet.

En football, l’ancien international français Nicolas Anelka déconseille à Sadio Mané d’aller au Réal et donne les raisons dans le journal.

Il souligne toutefois dans Stades que la star sénégalaise de Liverpool, club dans lequel il a évolué, fait partie avec son coéquipier égyptien Mohamed Salah, « parmi les 5 meilleurs joueurs du monde ».

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du Comité de veille économique (CVE), le passage à la 3ème phase du plan de déconfinement et le report de la 35ème édition du Marathon des Sables.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que depuis la dernière réunion du Comité de veille économique (CVE), qui date du 21 mai, beaucoup de choses se sont passées et les événements se sont même accélérés.

Il y a eu un début de déconfinement, puis la reprise progressive des activités économiques et de la vie quotidienne, rappelle le quotidien, notant que durant cette période, des secteurs et non des moindres sont restés dans l’expectative, parfois avec le sentiment d’être livrés à leur sort.

Si le CVE a permis aux pouvoirs publics et aux opérateurs économiques de réagir avec célérité pour organiser la riposte, le travail est loin d’être fini et les mois qui arrivent nécessiteront encore davantage d’accompagnement, estime-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ a salué la récente décision des autorités nationales de passer à la troisième phase du processus d’allégement des mesures de confinement sanitaire.

« Mais cette décision aurait gagné à être annoncée de façon plus claire, plus cohérente et surtout moins contradictoire que ce que l’on vient de voir », avance le journal, revenant sur le quiproquo autour du maintien ou non de la distinction entre zones 1 et 2 et l’appel du chef du gouvernement d’éviter les voyages durant la période de l’Aïd Al-Adha où les hôteliers réalisent traditionnellement de bonnes recettes grâce au tourisme interne.

En cette période de reconquête de l’espace public et de prémices de renaissance de l’économie nationale, la meilleure réaction consiste, selon les spécialistes, à accepter la présence du virus et à composer avec lui, fait-il observer.

Côté sport, +Le Matin+ rapporte que la 35e édition du Marathon des sables, déjà reportée au mois de septembre 2020, ont consenti un deuxième ajournement, cette fois-ci au mois d’avril 2021.

« En conséquence de la dégradation de la situation internationale qui nous semblait stable il y a encore quelques semaines, nous prenons la lourde décision de reporter à nouveau ce 35e Marathon des sables à la période allant du 2 au 12 avril 2021 », ont-ils indiqué dans un communiqué, cité par la publication.

« Dans ce contexte d’incertitude générale, nous faisons face à trop d’inconnues pour organiser sereinement notre belle aventure MDS », a souligné dans le communiqué le directeur de la course, Patrick Bauer.

 « Cependant, il nous semble inenvisageable de nous rassembler dans le désert pour cette 35e édition dans ces conditions si complexes à la fois pour nous organisateurs, mais aussi pour nos concurrents, bénévoles, partenaires, prestataires, journalistes », explique-t-il.

Maroc Telecom réalise un chiffre d’affaires de plus de 1,8 milliard de dollars au 1er semestre 2020  

Le premier opérateur de télécommunications au Maroc, « Maroc Telecom » a réalisé un chiffre d’affaires de 1,88 milliard de dollars (18,3 milliards de DH) au premier semestre 2020, en hausse de 2,7% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les résultats publiés lundi par le Groupe.Réalisée dans un contexte de crise sanitaire, cette performance est attribuable essentiellement au développement de la Data Mobile et des services mobile Money à l’international et à l’essor de la Data Fixe au Maroc, explique le Groupe.

Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) atteint ainsi 9,6 milliards de DH (1 dollar = 9,7 DH), à fin juin 2020, en hausse de 2,1% (+1,4% à base comparable) grâce à l’amélioration du taux de marge brute de 1,6 pt. Le taux de marge d’EBITDA s’établit à 52,4%, en hausse de 0,7 pt à base comparable.

Quant au résultat opérationnel (EBITA) ajusté, il se chiffre à 5,8 milliards de DH, en hausse de 0,2% à base comparable. Dans ce contexte, le résultat net – part du groupe (RNPG) atteint 3 milliards de DH, marquant une  baisse de 0,5%. A base comparable, il enregistre toutefois une légère amélioration de 1,5%.

Par ailleurs, les parcs du groupe Maroc Telecom ont atteint 68,4 millions de client au premier semestre de 2020, en augmentation de 9,1% par rapport à la même période un an auparavant.

Cette hausse provient en partie de l’intégration de Tigo Tchad dans le périmètre du Groupe depuis le 1er juillet 2019, explique Maroc Telecom dans un communiqué sur ses résultats semestriels.

Au détail, le parc mobile s’est élevé à 19,6 millions de clients, en légère hausse de 0,1% sur une année à la faveur de la progression du parc postpayé (+7,1%) et malgré le repli du prépayé (-0,7%), fait savoir la même source, précisant que le chiffre d’affaires mobile a diminué de 2,6%, à 6,8 milliards de dirhams en raison des impacts de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus, notamment sur les activités de l’entrant international.

En outre, Maroc Telecom indique que le parc fixe s’est amélioré de 6,9% sur un an, portant le nombre de lignes à près de 2 millions, tandis que le parc haut débit a progressé de 10,5% à 1,7 million d’abonnés.

Les activités fixe et Internet au Maroc ont ainsi généré un chiffre d’affaires de plus de 4,7 milliards DH, en hausse de 1,5% par rapport au 1er semestre de 2019, grâce à l’essor de la Data Fixe.

A l’international, le parc mobile a dépassé les 44,7 millions de clients répartis sur la Mauritanie (2,4 millions), Burkina Faso (9 millions), Gabon (1,4 millions), Mali (8 millions), Côte d’ivoire (9,2 millions), Bénin (4,3 millions), Togo (3,1 millions), Niger (3 millions), Centrafrique (184.000) et Tchad (4,2 millions).

L’économie marocaine devra s’accroître de 3,4% en 2021 (Banque mondiale)

L’économie marocaine devra s’accroître de 3,4% en 2021 avec une hausse de la production agricole attribuée à des conditions climatiques plus normales et un accroissement plus lent de la production non agricole, prévoit la Banque mondiale dans un récent rapport de suivi de la situation économique au Maroc.De son côté, l’activité économique intérieure redémarrera parallèlement au relèvement des principaux marchés d’exportation européens du Maroc. Dans ses prévisions, l’institution internationale relève une croissance de 3,8% en moyenne en 2022–2024.

Sans surprise, le déficit budgétaire et la dette publique se verront aggravés par ailleurs en raison de l’épidémie en 2020 et en 2021. A l’exception des produits de privatisation, le déficit budgétaire global va se chiffrer à 7,5% du PIB en 2020 contre 3,7% prévu avant l’épidémie. Dans cette perspective, la dette publique atteindra 75,2% du PIB contre 65% en 2019. Sur la période 2020-2024, les prévisions dévoilées indiquent une baisse progressive du déficit budgétaire se situant ainsi à 4,1% du PIB (contre 3,3% prévus avant la Covid-19).

Il passe de 4,1% du PIB en 2019 à 8,4% en 2020 en raison de la baisse des recettes d’exportation et touristiques, des transferts de fonds et des entrées des capitaux. « À partir de 2021, le déficit du compte courant diminuera et atteindra 6,4% du PIB pour progressivement se résorber sur le reste de la période de prévision alors que les exportations, les recettes du tourisme, les IDE et les transferts de fonds repartiront à la hausse et les secteurs manufacturiers d’exportation (en particulier l’automobile, l’électronique et les produits chimiques) développeront leur activité», précisent les experts de la Banque mondiale.

En raison de la Covid-19, les investissements directs étrangers seront en recul de 0,6% du PIB en 2020. Ils vont se redresser à moyen terme pour atteindre 2% du PIB. Concernant les réserves internationales brutes, on notera une baisse temporaire qui représentera 4,1 mois d’importation, avant de s’accroître pour atteindre 4,9 mois d’ici 2025.

Par ailleurs, la Banque mondiale assure que le Maroc a « l’opportunité de construire une économie plus durable et résiliente en développant une stratégie d’adaptation, similaire à son approche sur le front de l’environnement ».

Egypte: Le président Al Sisi obtient le feu vert du parlement pour envoyer l’armée combattre à la frontière Ouest du pays

Mohamed Fayed – Le parlement égyptien a approuvé, lundi à l’unanimité, la décision de mandater le président Al-Sisi pour envoyer l’armée combattre aux frontières Ouest du pays afin de défendre la sécurité nationale.L’approbation par le parlement de cette décision a eu lieu lors d’une séance tenue à huis clos de l’institution législative.

Pour rappel, le parlement basé dans l’est de la Libye qui appuie le maréchal Khalifa Haftar, a indiqué dans la nuit de lundi 13 à mardi 14 juillet qu’il permettrait une éventuelle intervention de l’armée égyptienne contre la Turquie en Libye en cas de « menace ».

« Aux forces armées égyptiennes d’intervenir pour protéger la sécurité nationale libyenne et égyptienne, si elles voient une menace imminente pour la sécurité de nos deux pays », a indiqué dans un communiqué le Parlement élu en 2014, mais divisé à l’image du pays entre pro et anti-Haftar.

Avec l’appui d’Ankara, les forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, ont engrangé d’importantes victoires depuis début juin, reprenant le contrôle de l’ensemble du nord-ouest de la Libye.

Les troupes rivales du maréchal Haftar, homme fort de l’est libyen soutenu entre autres par l’Egypte, n’ont pour leur part cessé de reculer ces derniers mois, essuyant des revers sur le terrain qui ont signé l’échec de leur offensive sur Tripoli lancée en avril 2019.

La Libye, qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d’Afrique, est déchirée par une lutte d’influence entre deux pouvoirs rivaux: le Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et basé à Tripoli et le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l’Est et une partie du Sud. Le premier est soutenu par la Turquie, qui a des militaires sur place, et le second par l’Egypte voisine, les Emirats arabes unis et la Russie.

La desserte en eau potable connaîtra une «forte perturbation» dans l’Est d’Abidjan mercredi

La desserte en eau potable enregistrera une « forte perturbation» mercredi prochain (22 juillet) à partir de 09h dans plusieurs quartiers de Cocody et de Bingerville (Est d’Abidjan), a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) explique dans un communiqué cette situation par des travaux qu’elle effectuera à l’usine d’Abatta (Est d’Abidjan).

 « Toutes les dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations. Un ravitaillement régulier par camions-citernes sera assuré pendant la durée des travaux», assure cette entreprise, présentant ses excuses pour les désagréments que cette situation pourrait occasionner.

Les quartiers concernés par cette éventuelle perturbation de la desserte en eau potable sont Ephrata, Akandjé, Saint Viateur Sipim 4, Bingerville Santai, Cité des Lauriers, Synatresor, Feh Kesse, Sidex, 40HA Jules Verne, Oribat 1 et 2,  Immobiliare, AB Center et Abatta Village.

De notables de Zoukoukpeu accompagnés par Bakayoko-Ly Ramata pleurent Gon Coulibaly

De notables de Zoukoukpeu (Centre-ouest), accompagnés par la ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Bakayoko-Ly Ramata, ont, à la suite du décès du Premier ministre défunt Amadou Gon Coulibaly, présenté jeudi leurs condoléances chez le chef de canton de Korogho (nord).La délégation de Zoukoukpeu accompagnée par la ministre Bakayoko-Ly Ramata, a en dépit d’une pluie battante, ce jour, fait son entrée dans la résidence de sa Majesté Coulibaly Issa, le chef du Canton de Korhogo, sis au quartier de Kambolo, pour pleurer l’illustre disparu, Amadou Gon Coulibaly.   

Les funérailles de l’ex-Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, un fils de Korogho, ont mobilisé toute la cité du Poro devenue la « capitale » d’une Côte d’Ivoire endeuillée par le décès brutal de cet arrière-petit-fils de Péléforo Gbon Coulibaly.

Le Palais du Chef du Canton, au cours de ce triste évènement, est devenu un des centres névralgiques de Korogho. Outre la délégation de Zoukoukpeu, se sont succédées de nombreuses délégations, en marge des cérémonies officielles des obsèques, tenues au stade de la ville.

Le porte-parole de la délégation de Zoukoupkeu a fait savoir que leur localité qui a bénéficié de tant d’actions en faveur du développement, ne pouvait rester en marge de ce deuil national, est donc venu exprimer sa compassion au peuple frère Sénoufo, dont est originaire l’ex-premier ministre.  

M. Gon Coulibaly, dira-t-il, avait commencé à « jeter les bases du développement du peuple Niamboua ». Les échanges, par ailleurs, étaient marqués d’émotions avec une poésie libérée par un des hommes de la délégation de Zoukoupkeu, en signe de compassion et de fraternité.  

La délégation de Zoukoupkeu devant leurs «parents» attristés ont fait parlé leur cœur en remettant de nombreux dons composés de pagnes traditionnels de chez eux mais aussi du riz, de la tomate, des aubergines, de la graine, du poisson frais et bien d’autres produits issus de leur terroir. 

La ministre Bakayoko-Ly Ramata avait déjà entamé un plan d’actions en faveur des populations du département abritant Zoukoukpeu sous la conduite éclairée du Premier ministre disparu. Ces actions aux yeux de ces notables « avaient fait sortir leur village de l’ombre ».   

Pour la ministre Bakayoko-Ly Ramata, c’est le Premier ministre qui avait permis que ces actions de développement soient faites, avant de rappeler que son patron n’entendait pas s’arrêter en si bon chemin. Mais hélas, la mort vient de leur arracher ce travailleur engagé, présent sur tous les fronts pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Elle a été présentée comme « une fille de Zoukoukpeu » au regard des relations de travail qui les lient depuis 2015 et qui aujourd’hui sont devenues des relations professionnelles. Ces dignitaires coutumiers ont déclaré dans leurs pleurs « s’en remettre » à elle « afin qu’elle poursuive l’œuvre de développement dans leur département ». 

Le chef de canton et ses notables ont loué leurs visiteurs, surtout pour la démarche de ces « frères » qui ont fait le déplacement jusqu’à eux, représente pour les dignitaires Sénoufo, une illustration concrète de l’intégration des peuples, l’unité et la solidarité en Côte d’Ivoire. 

Présidentielle ivoirienne: Ouattara est le mieux placé au RHDP pour battre Bédié au premier tour (Bictogo)

Le président ivoirien Alassane Ouattara est le candidat « le mieux placé » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) «en l’état actuel des choses » pour battre Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) à l’élection présidentielle d’octobre prochain, a affirmé lundi Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP dans un entretien diffusé sur Radio France Internationale (RFI).« En l’état actuel,  oui, il ( Ouattara) est le bon candidat, le mieux placé pour battre le candidat Bédié au premier tour. Aujourd’hui, il est non seulement le ciment de notre unité et au sein du RHDP, mais  il est notre refuge. Il est en même temps le catalyseur de toutes nos ambitions», a soutenu M. Bictogo.

Pour lui,  M. Ouattara est aujourd’hui la « solution» du RHDP pour la présidentielle prochaine après le décès de l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné pour porter les couleurs du parti au pouvoir à cette élection.

« Dans l’esprit de nos militants,  dès que le drame est survenu, tout de suite la majorité des militants s’est retournée vers le président Alassane Ouattara. Il est la solution aujourd’hui», a-t-il insisté, indiquant cependant que si ce dernier refuse de se porter candidat « nous aviserons».

Selon M. Bictogo, en briguant un troisième mandat, le chef de l’État ivoirien qui avait déjà annoncé  officiellement son intention de « transférer le pouvoir à une nouvelle génération»,   ne remet pas en cause son honneur et sa parole. Mieux, de son avis, M. Ouattara  est constitutionnellement apte pour briguer un autre mandat. 

« Depuis l’adoption de la nouvelle constitution, c’est une autre République. Ça ne va pas ternir son image. Il faut qu’on sorte de certaines considérations. Et pour nous,  sa candidature est une candidature qui obéit à un certain principe de devoir ne remet pas en cause son honneur et sa parole. Aujourd’hui son pays l’appelle une fois de plus », a poursuivi M. Bictogo.

« Il ne renie pas sa parole, il est face à une situation exceptionnelle née d’un contexte nouveau », a souligné M. Bictogo.

Réagissant aux choix éventuels du ministre de la défense Hamed Bakayoko ou du secrétaire général de la présidence Patrick Achi pour être les candidats du parti au pouvoir à ce scrutin présidentiel, M. Bictogo qui a du respect pour ces derniers, a souligné que « pour cet enjeu du 31 octobre prochain, ils n’apparaissent pas comme le choix de la majorité de la base militante RHDP ».

« Pourquoi voulez-vous qu’à trois mois des élections, nous prenions un risque alors que nous avons une certitude qui est établie du fait de ce que représente Alassane Ouattara… Il nous est difficile aujourd’hui de sortir tout de suite un leader et le président Ouattara reste le grand rassembleur», a dit M. Bictogo assurant que le candidat du parti au pouvoir sera connu dans les jours à venir.

 Le RHDP, le parti présidentiel ivoirien est à la recherche d’un nouveau candidat pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain après le décès brusque le 08 juillet dernier de l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné officiellement comme le candidat de cette formation politique pour cette élection.

Face à ce contexte nouveau, certains militants du parti présidentiel appellent le président Alassane Ouattara à briguer un troisième mandat alors que d’autres ne sont favorables à cette option estimant que ce dernier doit passer  la main à d’autres cadres plus jeunes de son parti comme il l’avait promis.

Présidentielle 2020 : le FPI, le parti de Gbagbo, ouvre un appel à candidatures

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, présidé par Affi N’Guessan, a ouvert lundi un appel à candidatures pour le choix de son candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, sur la période du 20 au 27 juillet 2020.Le parti assure lancer cet appel à candidatures, conformément aux dispositions statutaires et réglementaires, actées par le 4ème Congrès ordinaire du Front populaire ivoirien, un congrès réfuté par une autre frange de la formation politique dirigée par Assoa Adou.  

Le Comité de contrôle du FPI, en accord avec le secrétariat général, lance cet appel à candidature dont les dossiers de candidature sont reçus du 20 juillet 2020 au 27 juillet 2020 de 10 h à 17 h au siège du parti sis aux II Plateaux, les Vallons, à la Fondation Memel Foté. 

Selon les conditions d’éligibilité, le candidat doit avoir au moins dix années de présence continue dans le parti, appartenir à un organe central de direction ou de contrôle, et être ou avoir été un élu au niveau local ou national. 

En outre, il devrait avoir occupé de hautes fonctions dans l’administration publique ou privée, être porté par 50 signatures des membres des organes centraux de direction, de contrôle et du Conseil politique permanent ; et n’avoir jamais été sous le coup de sanctions disciplinaires au sein du parti. 

Concernant la composition du dossier du candidat à la candidature, le dossier doit comporter une demande manuscrite de candidat à la candidature dûment signée du postulant, mais en cas de proposition de candidature, le proposé doit signifier son accord par une lettre manuscrite signée de lui.

Dans ce contexte, si des membres du FPI souhaitent que l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, en attente de son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI) se présente, l’ex-chef d’Etat, d’ailleurs fondateur du parti, doit signifier son accord par une lettre manuscrite.  

Le reçu du droit de candidature à la candidature fixé à cinq millions de F CFA, est délivré par le secrétariat général adjoint chargé des Finances. Ce montant représente 10% de la caution pour l’élection du président de la République. 

Le traitement des dossiers et l’ouverture du contentieux sont prévus du mardi 28 au jeudi 30 juillet 2020. Quant à la publication des candidatures définitives, elle devrait se faire par voie d’affichage, le 31 juillet 2020.

Le Comité de contrôle, qui fait office de cellule électorale, précise que les conditions de candidature sont « cumulatives », dans un communiqué rendu public par son président Honoré Marcellin Koua Wognin. 

L’élection présidentielle d’octobre 2020 s’annonce épique. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) s’active à investir son président Henri Konan Bédié. Le Rhdp, parti au pouvoir qui a perdu son candidat, l’ex-Premier ministre défunt Gon Coulibaly, veut repositionner Alassane Ouattara.

M. Ouattara qui avait déclaré qu’il ne se présentera pas pour un troisième mandat devra se prononcer sur l’appel, en interne, de sa formation politique. Entre temps, le dépôt officiel des dossiers de candidature à l’élection présidentielle est ouverte depuis le 16 juillet 2020 pour une période de 45 jours. 

Crise malienne: trois chefs d’État en médiateurs après l’échec de la Cedeao

Plusieurs chefs d’État ouest-africains se rendent jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise sociopolitique qui secoue le Mali.En exclusivité, APA a appris qu’une délégation de chefs d’État membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) se déplace jeudi à Bamako pour chercher une solution à la grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la Cedeao dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée mercredi dernier.

« Nous avons rencontré le M5-RFP quatre fois et nous n’avons pu rapprocher nos divergences », a reconnu Goodluck Jonathan lors d’une conférence de presse.

Le chef de l’État malien est acculé depuis plus d’un mois par le Mouvement du 5 Juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) qui exige sa démission. Ce collectif, dirigé par l’influent imam Mahmoud Dicko, regroupe des chefs religieux et des personnalités du monde politique et de la société civile.

À l’issue de ses nombreuses consultations, la médiation ouest-africaine a émis une série de propositions pour l’essentiel identiques à celles rejetées la veille par le mouvement.

Les médiateurs ont demandé la nomination, « de toute urgence, d’un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus » avec 50 % des membres issus de la coalition au pouvoir, 30 % de l’opposition et 20 % de la société civile.

Les émissaires de la Cedeao ont recommandé également la nomination, via un mécanisme complexe, d’une nouvelle Cour constitutionnelle chargée d’examiner en priorité le litige sur les résultats des élections législatives de mars-avril 2020.

Cependant, le mouvement contestataire estime que les solutions proposées par la Mission de médiation « ne correspondent absolument pas aux aspirations et attentes exprimées par le M5-RFP et portées par l’écrasante majorité du peuple malien ». En réalité, les négociations butent sur le maintien au pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keïta prôné par la Cedeao.

Mais la Mission de médiation de l’organisation régionale a souligné, dans sa déclaration finale, qu’« aucune forme de changement non constitutionnel d’accession au pouvoir ne sera acceptée ».

Pour faire céder le régime d’IBK, le M5-RFP a tenu, chaque vendredi, une grande manifestation à la Place de l’Indépendance de Bamako. Celle du 10 juillet a dégénéré en trois jours de troubles. Les pires dans la capitale depuis 2012. Officiellement, les violences ont causé onze morts et fait plus d’une centaine de blessés.

Décès de Momodou Njie « Biri-Biri », légende du football gambien

La légende du footballeur gambien, Momodou Njie dit « Biri-Biri » est décédé à Dakar, la capitale sénégalaise, à l’âge de 72 ans, a confirmé dimanche son ancien club espagnol, Séville.Selon un communiqué publié sur le site web du club où il a passé cinq ans, « Biri-Biri » est décédé des suites d’une opération chirurgicale dans un hôpital de Dakar.

En signe de respect pour sa mémoire, les joueurs de Séville et de Valence portaient des brassards noirs lors de leur match de La Liga hier dimanche. 

« Biri-Biri » était choyé par les fans de Séville, où il est arrivé en provenance du Danemark en 1973. Ses 14 buts pour le club ont été déterminants pour la promotion du club en première division espagnole deux ans plus tard. Il compte 109 sélections avec le club, inscrivant 34 buts.

« De nombreux joueurs ont un meilleur palmarès dans l’histoire du club, mais peu ont laissé une telle marque pour les supporters. Ces cinq années ont permis à l’international gambien de laisser dans le cœur des fans de Séville un héritage qui ne sera jamais oublié, à la fois comme légende et comme idole. Il recevra l’insigne d’or du club devant un Ramón Sánchez-Pizjuán comble en 2017 », a déclaré le club.

En tant qu’international gambien, « Biri-Biri » a représenté son pays plus de 50 fois avant de prendre sa retraite au milieu des années 1980, mais il a continué à jouer au football de club avec Wallidan. Il a finalement rangé ses crampons en 1987. Plus tard, il deviendra adjoint du maire de Banjul entre 1994 et 2005 et directeur du marché Royal Albert de la ville. En 2000, le président de l’époque, Yahya Jammeh, lui a décerné l’ordre national du mérite en reconnaissance des services rendus au pays. Il fut élu, il y a six ans, « footballeur gambien du millénaire et de tous les temps ».

Crise malienne: Ouattara, Issoufou et Sall à Bamako (exclusif)

Des chefs d’État de la Cedeao dont le Sénégalais Macky Sall, l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Nigérien Mahamadou Issoufou se rendent, jeudi à Bamako, pour tenter une médiation entre le président Ibrahim Boubacar Keita et la coalition d’opposants qui réclame son départ.

Economie et éducation au menu des quotidiens marocains

Le passage à la 3ème phase de la levée du confinement, le taux d’inflation et la déperdition scolaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Maroc passe ce lundi à la 3ème phase de la levée progressive du confinement. Le quotidien ajoute que c’est sur la base de données objectives sur la situation sanitaire au Maroc que le gouvernement a décidé un retour à une vie normale et la mise en marche de la roue de l’économie du pays. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le feu vert donné aux établissements touristiques en vue de fonctionner à 100% de leurs capacités, au même titre que les sociétés de transport en commun (75% de leurs capacités). Pour les bibliothèques et les musées, la reprise sera fixé à 50% comme taux d’accueil.

Mais cette 3e phase d’assouplissement ne signifie pas que toutes les activités doivent reprendre, puisque les fêtes de mariage, les salles de cinéma et les baignades en piscine, par exemple, restent strictement interdites.

+Assabah+ estime que c’est de la responsabilité et du civisme des citoyens que dépendra la réussite de cette nouvelle mesure. Les craintes du journal résident dans la proximité de la fête de l’Aïd El-Kébir (fête du sacrifice), occasion de grandes retrouvailles, mais aussi de la période d’été où un relâchement en matière de mesures de protection peut faire le lit à une nouvelle explosion des contaminations au Covid-19.

Dans ces conditions, les quotidiens +Al Akhbar+ et +Al Massae+ ajoutent, pour leur part, que le gouvernement a fait planer des mesures dissuasives, comme le retour au confinement total, jusqu’à nouvel ordre, dans tous les quartiers qui constitueraient de nouveaux foyers de contamination à cause du non-respect des règles sanitaires en vigueur.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que dans le projet de loi de Finances rectificative, il n’est nulle part indiqué ce qui est prévu par le gouvernement en matière d’inflation.

« S’il s’agit d’un oubli, il est de taille. Si, en revanche, le ministère des finances a préféré ne pas faire de prévisions en termes d’inflation, cela laisse la porte ouverte à de réelles inquiétudes », s’étonne le journal, notant que l’inflation fait partie des indicateurs importants dans la construction d’un budget pour plusieurs raisons.

La première est qu’il est en relation directe avec les prix, eux-mêmes en lien direct avec le pouvoir d’achat du citoyen, souligne-t-il, ajoutant que l’évolution des prix impacte également l’évolution de la demande sur la monnaie et donc indirectement les taux bancaires. Tout est lié et c’est pour cela que les économistes et experts en finances publiques et en économie monétaire gardent toujours un œil sur ce thermomètre qu’est l’évolution des prix et l’inflation, explique la publication.

+L’Opinion+ se demande sur les les raisons qui ont poussé des élèves à abandonner l’école. Le quotidien indique que l’abandon scolaire, surtout dans le monde rural, menace des milliers d’élèves marocains. Ces derniers, poursuit-il, sont obligés de quitter les bancs de l’école avant l’obtention d’un certificat d’études ni même l’achèvement des cycles de l’enseignement obligatoire (primaire et secondaire collégial).

A vrai dire, le décrochage scolaire n’est pas la seule raison, mais il y a d’autres lacunes et défaillances qui font que les déperditions scolaire et universitaire affichent des chiffres à vous faire douter de la fiabilité de notre système éducatif, estime le journal. « Un système qu’il faut revoir de fond en comble, à commencer par la base qu’est le primaire », écrit-il.