Covid-19 : la transmission communautaire prend pied au Sénégal

Le Sénégal, figurant parmi les quinze pays africains qui dénombrent le plus de cas du nouveau coronavirus, s’efforce de stopper les cas communautaires en constante hausse.C’est un rituel depuis l’irruption du virus le 2 mars dernier. Chaque matin, une autorité sanitaire se charge de lire un communiqué sur l’évolution de l’épidémie. Ces derniers jours, la recrudescence de la transmission communautaire saute aux yeux.

Durant cette semaine, 580 personnes ont contracté la Covid-19 sans qu’on puisse déterminer la source de leur contagion. C’est une moyenne de 82 infections par jour contre 17 contaminations quotidiennes du même genre pendant la semaine précédente. Et presque toutes les régions du pays sont concernées par cette augmentation des cas communautaires que certains imputent au déplacement massif de populations à la veille de la célébration de l’Aid al-adha, communément appelé Tabaski en Afrique de l’ouest.

Pourtant, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a prévenu ses concitoyens contre le risque de dissémination du virus dans des zones jusque-là épargnées : « La Tabaski de cette année intervient dans un contexte délicat faisant appel à la responsabilité de tout un chacun contre la propagation du coronavirus ».

Son exhortation n’a pas produit l’effet escompté puisque des milliers de Sénégalais ont quitté Dakar, l’épicentre de l’épidémie, pour se rendre dans l’intérieur du pays afin d’y passer la fête en famille. Deux mois plus tôt, c’était mission impossible. L’état d’urgence était en vigueur et le transport interurbain interdit. De ce fait, de nombreux habitants de Dakar ont dû faire une croix sur leur retour au village natal pour la Korité marquant la fin du mois de Ramadan.

A ce jour, le Sénégal a officiellement enregistré 244 décès pour 11.740 cas. Depuis le 31 mars dernier, date à laquelle le pays a déploré son tout premier mort lié au coronavirus, en l’occurrence l’ancien président de l’Olympique de Marseille Pape Diouf, moult patients développent des formes graves de la maladie, et meurent à la suite de complications.

Lors d’un Conseil présidentiel sur la situation sanitaire tenu ces derniers jours, Abdoulaye Bousso, le Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), a informé que le personnel soignant se heurte à « un refus de personnalités » qui présentent des comorbités et ne souhaitent pas être hospitalisées. « Il y en a qui ont malheureusement perdu la vie. C’est la conséquence du délai très tardif de recours aux structures de santé », ajoute Mamadou Diarra Bèye, le Directeur du Samu national.

Le chef de l’Etat, Macky Sall n’a pas tardé à fixer un nouveau cap et n’exclut pas la possibilité « de recourir à des états d’urgence localisés si cette situation doit perdurer ». Dans son intervention, ce jour-là, Mame Thierno Dieng, le Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar (HPD) a expliqué que « la plupart des malades sont décédés (dans cette structure de santé). Nous avons pu effectuer la traçabilité. Ils sont infectés dans des cérémonies funéraires, principalement les levées du corps et les enterrements ».

Avec la levée des principales mesures de l’état d’urgence, notamment le couvre-feu, un relâchement dans l’observance des gestes barrières a été noté un peu partout au Sénégal. En pleine canicule, les plages sont à nouveau bondées, les cérémonies familiales ont repris de plus belle et la surchage a recommencé dans les transports en commun où le port du masque n’est pas général.

Ce qui a un brin irrité le gouvernement qui, à travers le ministère de l’Intérieur, a corsé les mesures de prévention. Le jour de la Tabaski, le président de la République s’est adressé à certains jeunes désinvoltes : « Le nombre de victimes a sensiblement augmenté. Les personnes âgées sont les plus touchées. Par conséquent, la jeunesse a un rôle déterminant dans cela. Parce qu’elle peut penser qu’elle est tout à fait protégée contre la maladie. Ce qui n’est pas d’ailleurs prouvé. Elle doit protéger les parents et les personnes âgées qui sont à la maison. Il faut absolument le respect des gestes barrières surtout le port correct du masque qui peut aider à freiner la propagation de la maladie ».

Dorénavant, le non port du masque chirurgical ou alternatif est passible d’une amende. Pour jouer sa partition, le Gouverneur de la capitale, Al Hassan Sall, a entériné « la fermeture des bars, discothèques et autres salles de spectacles pour une durée de trois mois, la suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons jusqu’à nouvel ordre ». En plus, les forces de l’ordre sont déployées « au niveau des plages et autres espaces publics en vue d’une application rigoureuse des mesures d’interdiction de rassemblement », a souligné ce représentant de l’Etat.

De nouvelles restrictions injustes selon des intermittents du spectacle. Sur sa page Facebook, l’artiste Lady Maah Keïta ne cache pas sa colère. « Vous êtes en train de détruire toute une génération de travailleurs. La musique, ce n’est pas un jeu. On a sacrifié nos vies, de brillantes études… pour exercer ce métier qui mérite autant de (respect) que bien d’autres », soutient-elle.

Dans les réseaux sociaux, mais aussi dans les médias, Marie Teuw Niane, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a alimenté le débat en émettant l’hypothèse d’une annulation des évènements religieux qui se profilent. La commémoration, le 5 octobre, du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride et de la naissance du Prophète de l’Islam prévue le 29 octobre dans de nombreux foyers religieux du pays fait craindre le pire.

Maroc: le montant global collecté par le Fonds pour la gestion de la Covid-19 s’élève à plus de 3,6 milliards de dollars à fin juillet

Le montant global collecté par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus (Covid-19) au Maroc a atteint 3,64 milliards de dollars (33,7 milliards DH) à fin juillet 2020, selon la trésorerie générale du Royaume.« A fin juillet 2020, le compte d’affectation spéciale intitulé Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19 a enregistré des recettes pour 33,7 milliards DH et des dépenses pour 24,7 milliards DH (1 dollar = 9,23 DH), précise la trésorerie générale du Royaume dans son bulletin mensuel des finances publiques.

Rappelons que ce Fonds spécial a été créé suite aux instructions du Roi Mohammed VI pour prendre en charge les dépenses de mise à niveau du dispositif médical, soutenir l’économie nationale pour faire face aux chocs induits par cette pandémie, préserver les emplois et atténuer les répercussions sociales de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 37.935 cas confirmés au coronavirus, dont 584 morts et 26.687 patients rétablis de la maladie, selon les statistiques fournies ce jeudi par le ministère marocain de la Santé.

Le Maroc classé à la 58ème place au niveau international en termes du nombre de cas de contamination à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc est désormais classé à la 58ème place sur le plan international en termes du nombre de contaminations, alors qu’il était à la 60ème place la semaine précédente, a fait savoir le ministère de la Santé.

 Au niveau du continent africain, le Royaume est maintenu à la 6ème place, selon les chiffres hebdomadaires sur le plan international et national, fournis par le ministère.

S’agissant du nombre de décès, le Maroc a avancé de 5 places et se retrouve à 61ème position cette semaine, sur le plan international et à la 6ème en Afrique, précise la même source.

 Quant au nombre de tests effectués, le Maroc se trouve à 33ème place mondiale, 2ème africaine et 1ère en Afrique du nord.

 Concernant la répartition géographique des cas de contamination, le ministère relève que trois catégories de régions. La première est celle des 4 régions qui ont connu le plus grand nombre de contaminations entre le 3 et le 9 août, avec plus de 30 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Casablanca-Settat.

La seconde catégorie de régions est celle qui a enregistré une « activité épidémiologique moyenne », soit entre 10 et 20 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Rabat-Salé-Kénitra, Draâ-Tafilalet et Dakhla-Oued Dahab.

La troisième catégorie de moins de 10 cas pour chaque 100.000 habitants, concerne les régions de l’Oriental, Beni Mellal-Khenifra, Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun et Laâyoun-Sakia El Hamra.

Maroc : 106 ans requis à l’encontre de trafiquants de drogue

Le tribunal de première instance de Guelmim, au sud du Maroc, a condamné mercredi à des peines d’emprisonnement cumulées de 106 ans des individus impliqués dans des affaires de trafic international de drogue.

 La juridiction a requis des peines de prison à l’encontre de dizaines de personnes, dont celles impliquées dans le trafic de tonnes de drogue dans les districts d’Assa et de Tagjijt, à la périphérie de Guelmim.

Il convient de noter que les services de sécurité de Guelmim ont saisi des dizaines de tonnes de drogue dans des domaines agricoles et des entrepôts privés, et interpellé plusieurs personnes impliquées dans des opérations de trafic international de drogue.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 7 août, les services sécuritaires ont saisi une quantité de 5,2 tonnes de résine de cannabis et arrêté trois individus, dont un Français d’origine marocaine, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Une ivoirienne nommée coordonnatrice résidente de l’ONU au Maroc

L’ivoirienne Sylvia Lopez-Ekra a été nommée coordonnatrice résidente des Nations Unies au Maroc, a annoncé jeudi le porte-parole des l’organisation des Nations Unies.Nommée par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, Mme Lopez-Ekra va apporter à ce poste plusieurs années d’expérience dans le travail de développement, dont 18 années au service de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-il indiqué dans son point de presse quotidien.

Mme Ekra avait servi en tant que cheffe de mission et représentante du pays pour les Bureaux de l’OIM au Ghana, au Bénin et au Togo.

Elle a été également Coordonnatrice résidente des Nations Unies par intérim au Ghana et a également travaillé au siège de l’OIM, à Genève, où elle a dirigé le groupe de coordination pour les questions de genre, après avoir été cheffe de projet dans le cadre des programmes d’autonomisation et de génération de revenus élaborés à l’intention des femmes victimes des conflits en République démocratique du Congo, en Guinée et au Rwanda.

La responsable onusienne est titulaire d’une maîtrise en droit et administration publics de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris.

Adjoumani Kouamé désigné meilleur directeur des affaires financières de l’administration publique ivoirienne

Adjoumani Ehua Kouamé en service au ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural a été désigné jeudi à Abidjan meilleur directeur des affaires financières ( DAF) des ministères de Côte d’Ivoire au terme de la 2ème édition du prix Sanogo Bassirima du meilleur DAF de l’administration publique.Trois lauréats sur un total de 48 candidats, ont été désignés au terme de cette compétition par le comité d’évaluation de ce concours qui a travaillé sur 13 critères. Il s’agit de MM. Adjoumani Ehua Kouamé du ministère de l’agriculture et du développement rural désigné 1er avec une moyenne de 17,17/20, Ouattara Fetigué du ministère ivoirien  de l’équipement et de l’entretien routier qui a remporté la deuxième place avec une moyenne de 16,73/20. La place de troisième meilleur DAF est revenue à Doumbia Ibrahima du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec une moyenne de 16,54/20. 

« Le directeur des affaires financières constitue un acteur clé dans le dispositif de gestion des finances publiques. Il est donc important de mettre en place pour eux un dispositif d’évaluation et créer une saine émulation au sein de cette corporation », a expliqué Moussa Sanogo, le ministre ivoirien du budget et du portefeuille de l’État au cours de cette cérémonie de distinction. 

« Je vous engage à demeurer des DAF modèles », a conseillé M. Sanogo aux trois lauréats appelant les autres candidats « à persévérer dans l’effort ». 

Avant lui, M. Adjoumani Ehua Kouamé qui a été désigné meilleur DAF de l’administration publique ivoirienne a estimé que « cette distinction est une invitation à maintenir le cap de la performance »,  réitérant l’engagement des trois lauréats de ce concours à œuvrer pour la réussite de la réforme budgétaire engagée par la Côte d’Ivoire.

Marche contre la candidature de Ouattara: 4 femmes de GPS dont Anne-Marie Bonifon interpellées

Quatre femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon coordinatrice du mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées jeudi par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Ces quatre femmes de GPS ont été « arrêtées à Cocody en allant marcher », selon des témoins. Outre Mme Anne-Marie Bonifon, coordinatrice nationale du mouvement, l’on enregistre l’interpellation de Mme Koné Amie ; Mme Todé et de Mme Guei. 

A Abidjan, épicentre des manifestations dans le pays contre un troisième mandat à l’élection présidentielle de M. Ouattara, des heurts étaient observés à Cocody et à Yopougon, commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.  

Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016 et qui institue la troisième République ».

De ce fait, il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien de son premier mandat de la troisième République de la Côte d’Ivoire. Ce que l’opposition réfute soutenant qu’ayant fait deux mandats depuis 2011, il n’est pas éligible en raison de la continuité législative. 

Plusieurs heurts ont eu lieu également à l’intérieur du pays à l’appel de l’opposition contre un troisième mandat de M. Ouattara, perturbant l’activité économique. Des commerces ont fermé et des compagnies de transports arrêté leur desserte, ce jour. Le calme est revenu dans la soirée.  

Covid-19: le Sénégal face à l’équation de protéger les personnes à risque

Le Sénégal a pris de nouvelles mesures pour protéger les personnes âgées de la Covid-19, qui se propage de façon inquiétante malgré tout.Le ministre de l’Intérieur n’en démord pas : « les jeunes constituent des vecteurs de transmission du virus aux personnes âgées (qui) en meurent » à cause des maladies chroniques qu’elles trainent.

Il y a une semaine, Aly Ngouille Ndiaye exposait les chiffres effroyables qui touchent les patients du nouveau coronavirus âgés de plus de 60 ans. En effet, « près de 50% des malades ont moins de 40 ans » alors que 158 sur 225 personnes décédées de la pandémie dépassaient la soixantaine, soit un taux de 70%. Pour s’attaquer au mal, il a décidé de réactiver ou de renforcer des mesures qui étaient déjà prises lors de l’état d’urgence qui avait duré plus de trois mois, entre mars et juin.

Ainsi, il n’est plus possible de se rassembler au niveau des plages, des terrains de sports, des espaces publics et des salles de spectacles. Le port du masque devient par la même occasion obligatoire dans les services de l’administration publique et privée, dans les commerces et les transports. Les mesures visent particulièrement la capitale Dakar qui constitue l’épicentre de la maladie.

Comme demandé par le président Macky Sall au gouvernement, « un dispositif spécial de régulation et de contrôle » composé de gendarmes et de policiers est déployé au niveau de ces sites pour veiller au respect des règles.

Depuis qu’il a enregistré son premier cas en mars, le Sénégal en est ce jeudi 13 août à un total de 11.740 personnes infectées dont 7572 guéries, 244 décédées et 3923 sous traitement.

Il faut dire que depuis la levée de l’état d’urgence, plusieurs personnes sont gagnées par le relâchement dans le respect des mesures barrières. Certains même continuent de nier l’existence de la maladie là où le décompte macabre est devenu quasi quotidien dans les communiqués du ministère de la Santé.

Vers de grands rassemblements ?

Coïncidence malheureuse : le pays a successivement perdu ces dernières semaines des personnalités, faisant penser qu’elles ont été emportées par le coronavirus sans qu’on n’ait la confirmation pour chaque cas. Toutefois le directeur de l’hôpital Principal, Mame Thierno Dieng, relève que plusieurs dignitaires tombés malades ont été contaminés lors de cérémonies funéraires. Dans cette structure sanitaire, parmi les centres de traitement de Covid-19, ils sont nombreux à y avoir laissé la vie.

Par ailleurs, depuis le retour de la fête de Tabaski, les cas communautaires survolent les cas contacts. Ce qui était inhabituel jusque-là et qui confirme une fois de plus que le virus circule au sein de la société. La plupart des agglomérations sont pratiquement touchées par la nouvelle vague de contaminations communautaires. Le ministre de la Santé avait pourtant demandé à ses compatriotes de célébrer la fête là où ils sont, mais il n’a pas été suffisamment entendu.

Pendant ce temps, le pays s’achemine vers de nouveaux évènements qui drainent chaque année du monde à l’image du Grand Magal de Touba ou le Gamou célébré dans plusieurs foyers religieux.

Certaines voix, comme l’ancien ministre Mary Teuw Niane, ont appelé à une concertation avec les khalifes généraux en vue de trouver des consensus pour éviter les grands rassemblements, prenant l’exemple du pèlerinage de La Mecque de cette année. Il a malgré tout subi une vague de critiques après que des personnes ont interprété ses propos comme s’il avait appelé à annuler ces rendez-vous religieux. Le gouvernement ne s’est pas encore clairement prononcé sur la question au moment où la pandémie continue sa percée fulgurante.

Le chef de la prise en charge des malades de la Covid-19, professeur Moussa Seydi, ne cache pas en effet son pessimisme. Il fait savoir au journal L’Observateur de ce jeudi que « le pire est devant nous ». Et ce ne sont pas les sujets âgés qui en sortiront indemnes vu qu’ils constituent la population la plus à risque.

D’ailleurs, de « nouveaux symptômes » de la maladie ont été découverts chez les patients de cette couche. Il s’agit de la démence, les chutes et le sommeil continu, selon le gériatre Seydina Limamoul Mahdi Diagne, médecin-chef du centre médico-social de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres).

« Dès fois, avant que les signes respiratoires et la fièvre n’apparaissent, on peut assister à un changement de comportement chez la personne âgée. Une personne âgée qui n’avait pas la démence peut se retrouver en cas de Covid-19, avec des troubles de la mentalité, un comportement bizarre, un sommeil continu des oublis et un comportement agressif », a-t-il expliqué, recommandant de « chercher dans toute pathologie aiguë le Covid-19 ».

L’Ethiopie a planté cinq milliards d’arbres en deux mois

L’Éthiopie a planté cinq milliards de plants d’arbres au cours des deux derniers mois, dans le cadre de l’Initiative nationale pour un héritage vert, a révélé le Premier ministre, Abiy Ahmed.Ce faisant, il a indiqué que son pays a atteint avec succès son objectif de planter cinq milliards d’arbres avant la saison des pluies qui dure un mois.

Il a exprimé sa gratitude à tous les Ethiopiens qui ont répondu activement à l’appel à une campagne de reboisement, pour bien marquer de leur empreinte sur l’initiative de l’héritage vert du pays.

L’Ethiopie devrait planter six milliards d’arbres pendant la saison des pluies 2021.

Le Premier ministre a affirmé que l’Ethiopie mettrait un milliard d’arbres à la disposition des pays voisins, conformément à son aspiration à contribuer également au reboisement de la région.

A partir de la dernière saison des pluies, le chef du gouvernement a lancé la campagne Green Legacy (Héritage vert) visant à planter 20 milliards d’arbres en cinq ans.

Au cours de la première année de la campagne, le gouvernement et le grand public ont créé la sensation en battant le record mondial de plantation, avec 353 millions de plants d’arbres en une seule journée.

La campagne de cette année est intervenue quelques jours après que la nation de la Corne de l’Afrique ait célébré l’achèvement du remplissage initial du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.

Présidentielle ivoirienne: le candidat du RHDP, Alassane Ouattara investi le 22 août à Abidjan (Officiel)

Le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, sera investi le 22 août prochain au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a annoncé jeudi à Abidjan, Adama Bictogo, le directeur exécutif de cette formation politique.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées  seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain», a dit M. Bictogo dans une conférence de presse en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir dont les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

« Notre objectif, c’est de remporter cette élection présidentielle dès le premier tour et rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly», a poursuivi M. Bictogo invitant l’opposition ivoirienne à un « débat sain et civilisé ».

« La machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Réagissant au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle, M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Selon lui, « il n’y a que le conseil constitutionnel qui décide de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition ».

 Réagissant aux manifestations de rue de l’opposition ces derniers temps dans le pays qui ont entraîné des violences et des morts, M. Bictogo a appelé le gouvernement « à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes ».

« La Côte d’Ivoire est notre enfant. Nous ne voulons pas que la Côte d’Ivoire brûle. Nous n’allons pas donner cette opportunité à des gens qui sont sans foi ni loi», a affirmé pour sa part, Kobenan Kouassi Adjoumani, le porte-parole principal du RHDP.

 Dans une adresse solennelle à la nation le 06 août dernier à la veille de la célébration de l’an 60 de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position en décidant de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Ghana: l’inflation a atteint 11,4% en juillet

Le taux d’inflation au Ghana pour le mois de juillet a légèrement augmenté pour atteindre 11,4%, contre 11,2% en juin 2020.Le statisticien du gouvernement, le Pr Samuel Kobina Annim, a confié aux journalistes lors de la réunion d’hier mercredi qu’après les fortes hausses de prix entre mars et juin, le taux d’inflation mensuel de 0,5% semble indiquer que les prix augmentent à nouveau aux niveaux d’avant la Covid-19.

Il a déclaré que l’inflation alimentaire était de 13,7%, tandis que l’inflation non alimentaire était de 9,7%. Selon lui, les légumes ont enregistré une variation notable d’un mois à l’autre et alimentent l’inflation alimentaire d’une année sur l’autre.

Le Pr Annim a déclaré qu’à l’exception des carburants, la plupart des catégories de produits affichaient des taux d’inflation mensuels comparables à ceux de la période d’octobre 2019 à mars 2020.

Il a ajouté que seulement deux des 13 divisions ont des taux d’inflation supérieurs à la moyenne ; logement, eau, électricité et gaz (20,3%) et alimentation et boissons non alcoolisées 13,17%.

Af’Sud: 3000 agents de SAA choisissent le départ volontaire

Inquiets de l’avenir que pourrait leur réserver la restructuration de South African Airways, plus de 3000 travailleurs de cette compagnie ont décidé de prendre l’argent offert dans le cadre d’une « indemnité de départ volontaire » et de le déposer à la banque, ont annoncé jeudi leurs syndicats.La SAA est confiée à un groupe de praticiens des affaires nommés par le gouvernement qui tentent de la réaménager et de la remettre dans les airs.

Ce processus, cependant, n’a pas gagné la confiance des travailleurs qui sont restés des mois sans salaires et attendaient maintenant avec impatience les indemnités de départ volontaire convenues le mois dernier, ont indiqué les syndicats.

Les professionnels du monde des affaires de la SAA offrent une « indemnité de départ volontaire » à tout membre du personnel disposé à quitter le navire avant d’être exclu de la liste de paie de 4777 membres.

Selon les syndicats, ces forfaits vont de paiements garantis de 21.000 dollars par employé et jusqu’à 118.000 dollars chacun pour les pilotes.

Dans le cadre de ce plan, quelque 1000 employés seraient retenus pour diriger la compagnie aérienne nationale restructurée, ont-ils déclaré.

Au total, 3142 employés ont demandé les indemnités de départ, laissant les professionnels du commerce avec un autre casse-tête : combler le vide créé avec des employés nouveaux et bien formés.

Les syndicats ont déclaré que le nombre élevé de membres du personnel souhaitant quitter la SAA était dû au fait que les travailleurs étaient restés sans salaires au cours des quatre derniers mois et luttaient maintenant pour survivre pendant le confinement lié au coronavirus.

Côte d’Ivoire: des heurts à Abidjan et à l’intérieur contre un «3e mandat de Ouattara»

Des manifestations de protestation, à l’appel de l’opposition ivoirienne, contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 étaient observées jeudi à Abidjan et à l’intérieur du pays.A Abidjan, l’épicentre des manifestations, l’on pouvait constater dans la matinée des heurts entre manifestants et des agents des forces de l’ordre à Yopougon Niangon (Ouest), notamment dans le secteur de la pharmacie Beynouan, ainsi qu’à Yopougon Sogefiha. 

Les manifestants ont obstrué la voie reliant Gonzaqueville à Jean Folly, des quartiers dans la commune balnéaire de Port-Bouet. Les véhicules en provenance de Grand-Bassam, à environ 40 Km au Sud-Est d’Abidjan étaient refoulés à 9h GMT (heure locale). 

L’axe Grand Bassam-Abidjan était coupé dans les deux sens suite à ces manifestations. Les forces de l’ordre ont fait irruption aux fins de libérer les voies et relancer la circulation. Toute chose qui a amené des commerces à fermer.   

Dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, des manifestations avaient aussi lieu au quartier d’Anono, où au niveau de la chefferie,  la voie a été obstruée par des manifestants qui ont mis le feu aux pneus avant de quitter les lieux. Une présence de la police était observée sur ce champ. 

Toujours dans cette cité huppée d’Abidjan, la présence de manifestants était visible au quartier des Deux Plateau Mobile, où la circulation était perturbée. De ce côté, les commerces aux abords des voies ont dû fermer pour éviter des impacts collatéraux.   

A l’intérieur du pays, quelques manifestations ont également eu lieu, mais moins intenses comparativement à la capitale économique ivoirienne. Sur l’axe Tabou-Iboke, des manifestants ont obstrué la voie dans la matinée. De même sur l’axe Tiassalé-Divo. 

La voie principale de la ville de Bangolo, dans l’Ouest du pays, était barrée par des manifestants, lors d’une marche de protestation de l’opposition contre un autre mandat présidentiel de M. Ouattara. Sur la route de Dabou, à l’Ouest d’Abidjan, la voie était obstruée au niveau de Songon. 

L’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro, l’opposition évoque une continuité législative.  

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) estime que la Constitution de novembre 2016, consacrant une troisième République, permet à M. Ouattara,  au pouvoir depuis 2011, de briguer son premier mandat de cette troisième République. 

Mozambique: 59 insurgés tués par l’armée à Cabo Delgado

Au moins, 59 insurgés ont été tués la semaine dernière dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, au cours d’accrochages avec les Forces de défense du pays, a appris APA jeudi.Dans un communiqué, les Forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) ont déclaré que ces terroristes avaient été tués lors d’un accrochage avec les forces gouvernementales dans le district de Mocimboa da Praia.

En plus des pertes humaines, les troupes gouvernementales ont également détruit six camps et d’autres biens appartenant aux terroristes du district, ont indiqué les FDS.

Au cours des affrontements avec les troupes gouvernementales, les terroristes auraient tenté d’occuper la localité.

Le Mozambique connaît une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et ces dernières se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement ou aux services de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays dans cette province riche en pétrole, où des groupes armés s’attaquent aussi bien aux installations gouvernementales qu’aux civils.

Santé et sport s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à la possibilité d’un reconfinement, au principe de la banalisation du Coronavirus et la poursuite du championnat marocain de football.Sommes-nous aux portes d’un reconfinement? se demande +L’Opinion+ qui relève que les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster.

Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Casablancais envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, rapporte le journal, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poussière sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.

Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’Etat d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020, poursuit-il, estimant qu’il s’agit de mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de lockdown, encore vivaces dans l’esprit des Marocains.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que lors d’une rencontre scientifique récente, au sujet de la riposte anti-Covid, à laquelle ont pris part des sommités de la médecine au Maroc, une nouvelle piste a été évoquée et s’est imposée avec force, à savoir la banalisation de la Covid-19.

Banaliser le virus n’est pas entendu dans le sens de le sous-estimer ou de le prendre à la légère, précise l’auteur, notant que le parterre de médecins et professionnels étaient presque tous unanimes que l’on vivra encore quelques mois avec le virus.

Le principe de la banalisation appelé par les médecins consiste à élargir le champ de la riposte en mettant à contribution le plus grand nombre possible de médecins notamment les généralistes et médecins dits de ville installés en cabinets qui peuvent constituer une formidable force de frappe contre le virus, explique-t-il, soulignant que « cette armée de presque 12.000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics ».

+Al Akhbar+ rapporte que les responsables du football national excluent toute nouvelle suspension du championnat 1 et 2 et ce, malgré les records de contaminations au Covid-19 enregistrés ces derniers jours au Maroc. Certes, les clubs marocains connaissent eux aussi de nouveaux cas, rappelle le quotidien, mais il ne faut pas donner à la situation actuelle une ampleur qu’elle ne mérite pas.

Selon une source du quotidien, les footballeurs qui étaient malades ont pu retourner aux entraînements, dont ceux de Kénitra, du MAS et aussi du TAS. Ceux qui ont contracté le virus récemment devront guérir rapidement, d’autant plus qu’ils sont majoritairement des cas très peu symptomatiques.

Selon le quotidien, la situation reste normale et plein d’autres clubs dans le monde ont connu des cas de Covid-19, et pourtant la compétition s’est poursuivie chez eux. Surtout que les clubs marocains respectent minutieusement le protocole sanitaire mis en place depuis la reprise du championnat.

Faits divers et coronavirus s’imposent aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, accordent la part belle aux faits de société, sans oublier l’actualité liée à la pandémie de la Covid-19.« Un drame social », titre le quotidien national Le Soleil en référence au refus de paternité dont seraient victime certaines femmes et enfants Sénégalais.  

Dans ses colonnes, le journal note que « La naissance d’un enfant est pour beaucoup un rayon d’espoir ; et pour d’autres, une descente aux enfers surtout quand celui qui est supposé en être le père refuse la paternité. Bien des familles se remettent difficilement de ce déchirement exacerbé par les considérations socioreligieuses et un environnement juridique laissant peu de possibilités d’action à la femme ».

Sous le titre « La parole aux populations », Le Quotidien revient sur la perception de la crise casamançaise au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau et signale que « Le conflit Casamançais n’est ni politique, ni éthique encore moins religieux et culturel. C’est la principale information à retenir du rapport +Sortir de l’impasse du +ni paix ni guerre+ en Casamance+ ».

Selon les résultats de ce sondage réalisé par un groupe de chercheurs sénégalais, gambiens et bissau-guinéens, explique Le Quotidien, « 27,30 % des personnes interrogées estiment que la principale action de l’Etat consiste à négocier avec le Mfdc ; ils sont 17 % à considérer que l’intervention de l’Armée en Casamance a contribué à résoudre le conflit ».

« Le +manque de considération économique+ (est) une des causes (de la persistance) de la crise », fait remarquer le journal.

Le quotidien EnQuête consacre tout un dossier à l’exploitation du zircon à Diogo (ouest) et arbore ce titre : «             Un drame écologique ». « La production de zircon, démarrée fin 2013 par l’usine Grande Côté Opération (GCO), dans la localité de Diogo, a plongé plusieurs populations de cette bourgade située dans le département de Tivaouane (ouest), dans un désarroi du fait de manque d’eau, d’électricité et de pollution sonore », affirment nos confrères.

Le Journal Tribune met le focus sur ce qu’il qualifie de source de plusieurs conflits à l’échelle nationale et arbore cette titraille : « Le foncier menace la cohésion sociale. L’épisode de Tobène (ouest) donne des sueurs froides ; Altercations entre forces de l’ordre et villageois… des personnes arrêtées ; De Mbane à Fanay en passant par Dakar, Richard-Toll, Bambey, Thiès, Mbour… », les tensions sont légions.

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part à la manifestation, prévue demain, par le collectif Aar Li Niu Bokk (protégeons notre bien commun en langue wolof) et affiche : « Vendredi, jour du Saigneur ».

A sa page 3, le journal informe que « Des collectifs d’étudiants, de victimes expropriées de leur terre, de travailleurs abusés, vont battre, demain, le macadam si l’Etat ne réagit pas à leurs doléances ».

Les quotidiens sénégalais ont par ailleurs traités de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus. A ce propos, le quotidien L’AS signale que « Le Sénégal s’enfonce dans la zone rouge ». Car le pays a enregistré « 207 nouvelles contaminations dont 115 cas communautaires et 4 décès en 24h ».

Dans les colonnes de L’Observateur, un spécialiste engagé dans la lutte contre la Covid-19 déclare : « Le pire est devant nous » avant d’ajouter que « Nous allons vers des lendemains très compliqués ».

Vox Populi Explique, de son côté, « comment le Corona frappe les vieux » et informe que « démence, chûtes, sommeil contigu (sont) les nouveaux symptômes détectés chez les personnes âgées ».

Affaire 3e mandat Ouattara: les femmes du Rhdp « s’insurgent contre les propos diffamatoires de Mme Gbagbo »

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, « s’insurgent contre les propos de Mme Simone Gbagbo », l’ex-Première dame qui juge la candidature de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d »anticonstitutionnelle », dans une déclaration lue mercredi par Mme Joséphine Kouassi.« Les femmes du Rhdp s’insurgent contre les propos diffamatoires et irresponsables de Mme Simone Gbagbo (…) », a dit Mme Joséphine Kouassi, présidente régionale des femmes Rhdp dans le Sud Comoé.

Elles « s’indignent et condamnent son discours aux antipodes de la réalité politique et juridique » de la Côte d’Ivoire, a ajouté Mme Joséphine Kouassi, devant des femmes cadres du Rhdp, des élues et des militantes du parti présidentiel.

M. Alassane Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays », a-t-elle lancé.

« Il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien le premier mandat de la troisième République de Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.

Selon les femmes Rhdp, c’est d’ailleurs cette avec même Constitution de la IIIe République que l’ancien président Henri Konan Bédié peut aujourd’hui se vanter candidat à l’âge de 86 ans contrairement aux dispositions de la Constitution de la IIe République qui limitait la candidature à l’âge de 75 ans.

M. Bédié est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « au nom de la non-rétroactivité de toute loi », a-t-elle poursuivi, laissant entendre qu’en tout état de cause le Conseil constitutionnel a qualité pour décider de l’éligibilité d’un prétendant à la candidature.

« Si Mme Simone Gbagbo continue d’attiser la flamme de la haine et de la division qui pourrait engendrer des blessés et des morts, les femmes du Rhdp se verront dans l’obligatoire de demander au président de la République de ne plus s’interposer et de laisser le processus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle martelé. 

Et ce, afin qu’elle aille répondre de ses actes devant cette juridiction internationale qui la réclame depuis 2013. Car, les femmes du Rhdp veulent « une élection présidentielle apaisée avec une culture dynamique» pour la paix en Côte d’Ivoire.

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) se sont engagées à assurer à M. Ouattara « une victoire éclatante et sans appel dès le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».   

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, récemment guérie du Covid-19, a repris ses activités politiques, déclarant que le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, n’est pas éligible au regard des dispositions de la Constitution, soutenant mardi que sa candidature est «anticonstitutionnelle ». 

Le musée des cultures contemporaines d’Abobo rouvre vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo ( Nord d’Abidjan), un établissement qui se veut un outil de développement culturel, va rouvrir ses portes vendredi prochain après quatre mois de fermeture.L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Pr Yacouba Konaté, l’un des responsables de cette institution lors d’une conférence de presse. « Nous souhaitons rouvrir  vendredi prochain. Le musée a ouvert officiellement le 11 mars dernier et a été fermé le 24 mars à cause du Coronavirus. C’est l’un des musées les mieux spécialisés pour le développement culturel en Côte d’Ivoire », a expliqué Pr Konaté.

 Poursuivant, il a souligné que cet établissement compte plusieurs salles d’exposition, une bibliothèque et une salle multimédia et offre des cours et des ateliers de formation (atelier de peinture, cours de musique…) pour les jeunes.

« La création du musée d’Abobo vise à soutenir l’émergence de talents artistiques. Nous allons accompagner toutes les cultures modernes», a assuré le conférencier soulignant que l’accès à ce musée est gratuit. Il a conclu en annonçant que « nous préparons aussi une exposition photo sur l’histoire d’Abobo ».

Avant lui, Fodé Sylla, le coordonnateur en chef de ce musée  a rappelé qu’avant la fermeture de cet  établissement le 24 mars dernier en raison de la Covid-19, l’institution a accueilli en 10 jours plus d’un millier de visiteurs, soit près de 200 visiteurs par jour.

Créé par la Fondation Toungara pour l’art et la culture, du nom de l’ex-maire d’Abobo, le musée des cultures contemporaines de ladite commune a ouvert officiellement ses portes le 11 mars dernier et a refermé moins de deux semaines après en raison de la mesure de fermeture des lieux publics décidée fin mars dernier par le gouvernement ivoirien pour lutter contre la Covid-19.

Cet établissement qui est le premier musée d’arts contemporains privé de la Côte d’Ivoire, est situé au cœur d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du pays.

La CIE annonce des travaux pouvant perturber la fourniture d’électricité dans des localités du Sud-Ouest ivoirien

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce, pour dimanche, des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de San-Pedro (Sud-Ouest), pouvant entraîner quelques perturbations de la fourniture d’électricité dans des localités de la ville, de celles de Sassandra, Grand Bérébi et Tabou.« Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la distribution de l’électricité, les équipes de Côte d’Ivoire Énergies (CI-Énergies) et de la CIE procéderont à des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de la ville de San-Pedro », indique une note transmise mercredi à APA. 

Ces manœuvres qui auront lieu le dimanche 16 août 2020, de 7h00 à 17h00 GMT (heure locale), entraîneront quelques perturbations de la fourniture de l’électricité dans les localités de Sassandra, San-Pedro, Grand Bérébi et Tabou, souligne la note. 

Cependant, « des dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations pendant l’exécution de ces travaux », rassure la compagnie qui offre la possibilité aux ménages et aux entreprises d’adresser leurs besoins via le numéro d’appel d’urgence 179.  

Plusieurs manifestants tués dans le sud de l’Ethiopie

Des dizaines de manifestants ont été abattus par les forces de sécurité et des dizaines d’autres blessés dans la ville de Sodo, capitale de la zone de Walayita, dans le sud de l’Ethiopie, a appris APA mercredi.Les protestations ont été déclenchées par la détention de plusieurs hauts fonctionnaires de la zone qui cherchaient à déclarer unilatéralement la formation d’un nouvel État régional au sein de la fédération.

Les autorités ont toutefois accusé les responsables de la zone de conspirer avec les groupes d’opposition pour tenter de déstabiliser la zone.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a déclaré que les forces de sécurité de la zone de Walayita semblent avoir fait un usage excessif de la force pour affronter les manifestants, tuant au moins six personnes.

« Les forces de sécurité devraient faire preuve d’un maximum de retenue et ne pas recourir à la force meurtrière pour faire face à des manifestations pacifiques », a déclaré la commission.

Un total, de 178 personnes ont été arrêtées, lundi dernier, dont 28 sont des hauts fonctionnaires de l’administration de la zone. Elles sont toujours détenues dans les locaux du collège d’enseignement agricole, technique et professionnel de Wolaita Sodo.

Dans un communiqué publié, hier mardi, le Bureau de la paix et de la sécurité de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNPR) a confirmé l’arrestation des fonctionnaires. 

Le bureau a également déclaré que les fonctionnaires avaient enfreint la règle de l’état d’urgence qui interdit de tenir les rassemblements à cause de la pandémie de coronavirus.

Les tensions ont commencé après que 38 membres du conseil de la zone de Walayita se soient retirés du conseil de la région pour protester contre le projet du gouvernement fédéral de réorganiser la région sud en quatre états régionaux distincts.

La Côte d’Ivoire veut « penser le tourisme » en dépit de la Covid-19

En ces temps de vacances, la Côte d’Ivoire veut, en dépit de la pandémie de Covid-19, afficher la résilience du pays face à la pandémie, invitant les touristes et les populations locales à explorer la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » visant à faire du pays un hub touristique.« Je voudrais donc vous inviter à la découverte des merveilles à explorer sur toute l’étendue de notre Sublime Côte d’Ivoire », lance le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana dans une lettre ouverte aux résidents et aux touristes internationaux.   

Dans cet élan, le tourisme devra démontrer sa capacité de résilience, estime M. Siandou Fofana qui déclare : « Investissons nos villes et villages pour nous ressourcer, redécouvrir et rêver. (Car), le tourisme, à bien des égards, est une thérapie ».   

« Chers amis, avides d’expériences inoubliables, uniques… Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, en passant par le Centre, notre « Sublime Côte d’Ivoire » vous ouvre, grand ses bras. Car, en plus d’être à visage humain, le tourisme ivoirien vous propose une myriade de mets et richesses culinaires », écrit-il.  

La Côte d’Ivoire regorge d’un relief riche offrant des chaînes touristiques, comprenant des environnements riches, entre terre, mer, lagune, savane et forêt, sous un soleil vivifiant. Il a exhorté les touristes à vivre des rêves et savourer des moments uniques et privilégiés. 

« L’objet de cette adresse à votre endroit, qui vient du plus profond de moi est celui-ci : « Penser et panser le tourisme en dépit de la Covid 19 : redécouvrons notre chez Nous ! ». Et la période estivale s’y prête à bon escient », affirme le ministre du Tourisme et des loisirs. 

« Nous sommes en août, le temps des vacances. C’est la période idoine pour visiter notre « Sublime Côte d’Ivoire», poursuit-il,  souhaitant que les populations découvrent des lieux aussi insoupçonnés que mythiques du terroir ivoirien. 

Le tourisme, ce merveilleux moyen de passer des vacances inoubliables et découvrir la diversité des cultures et des sites, a été mis à mal par la pandémie. Une situation qui a amené le gouvernement i ivoirien à mettre en place un plan de riposte économique et humanitaire contre la Covid-19.  

Après de longs mois de  restrictions, le plan de riposte mis en place par le gouvernement a donné des résultats probants, notamment la levée de plusieurs mesures permettant la libre circulation des biens et des personnes dans tout le pays.

« Imaginons le nombre de découvertes que nous pourrions faire au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire et au Parc national du Banco à Abidjan. Ces hauts-lieux qui nous réconcilient avec notre patrimoine et notre mémoire multi-ancestrale », dit-il.  

Au sud-est, à Assinie et Grand Bassam, de belles plages au sable fin offrent un ciel immense se reflétant sur les eaux. Calme et dépaysement  à moins de 80 km d’Abidjan, renchérit M. Siandou Fofana qui évoque en outre les trésors du Musée du costume et la royauté Akan à découvrir.   

A Yamoussoukro, capitale politique, village natal du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, poursuit-il, il y la Basilique Notre-Dame de la Paix, le lac aux crocodiles et les  tisserands du village de Bomizambo, font voyager entre le tourisme religieux, culturel et la découverte de la faune et la flore.

Par ailleurs, dans la région de l’Ouest montagneux, l’on peut découvrir les cascades naturelles, les ponts de lianes, la dent de Man, le Tématé, les danses de réjouissances et escalader le mont Tonkpi qui offrirent d’excellentes vues à des centaines de kilomètres.

Retraçant le patrimoine du pays, il note que dans le Nord, l’on peut voyager sur les traces de Pablo Picasso, visitez les tisserands de Waraniéré, les mosquées centenaires de Kong et de Kaouara, les potières Mangoro de Katiola et appréciez la danse sacrée du Boloye.

« Au Sud-Ouest de notre pays, je vous invite également à découvrir le Parc national de Taï qui renferme l’une des dernières forêts primaires d’Afrique avec ses chimpanzés intelligents. Les sites balnéaires de San-Pedro, Grand Béréby et les chutes de la Nawa à Soubré rivalisent de beauté », lance-t-il.  

M. Siandou Fofana appelle en outre les férus de l’Agrotourisme, à aller à la rencontre du cacao à travers le circuit de découvertes des étapes de production et de la première transformation de l’or brun pour laquelle la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. Pour ne citer que ces sites.

« C’est en vue de vous faire vivre ces émotions et découvertes des richesses de notre terroir que nous vous proposons ces circuits touristiques permettant de découvrir notre beau pays à travers sa diversité culturelle, artisanale et touristique », conclut-il. 

Maroc : Un chiffre record des cas de contamination avec 1.499 nouvelles infections en 24 heures

Le ministère de la Santé a recensé durant les dernières 24 heures 1.499 nouveaux cas d’infection au Covid-19, soit un record du nombre de contamination en une journée, portant ainsi le bilan à 36.694 cas confirmés.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, il s’est élevé, jusqu’à mercredi à 25.677 avec 292 nouvelles rémissions, indique la même source, notant que le taux de guérison a atteint 70%.

Pour ce qui est des décès, cette journée de mercredi est la plus meurtrière avec 23 nouveaux morts, ce qui porte le nombre à 556 décès depuis l’apparition du virus dans le Royaume.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 10.461 personnes, dont 147 cas graves, soulignant en outre que 20.807 nouveaux cas ont été exclus après des résultats négatifs d’analyses au laboratoire, portant le nombre total à 1.479.708 depuis le début de la pandémie.

Le nombre de cas actifs grimpe ainsi à 10.461 cas, soit 29 cas pour chaque 100.000 habitants.

Les cas actifs se trouvent en majorité dans la région de Rabat-Salé-Kénitra (3.243), suivie de Marrakech-Safi (2.133), tandis que Laâyoune-Sakia El Hamra en comprend 16 et Guelmim-Oued Noun 15. 

Selon le ministère, 1.146 nouveaux cas sur les 1.499 ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 147 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Football/ Présidence de la FIF: suspension du processus électoral et convocation d’une AG extraordinaire

Le Comité exécutif sortant de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) présidée par Augustin Sidy Diallo a suspendu le processus électoral qui devait aboutir à l’élection du nouveau président de cette institution et a convoqué une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 août prochain, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Ces constats qui établissent la défaillance de la commission électorale ont conduit le comité d’urgence du Comité exécutif de la FIF a arrêter les décisions suivantes : la suspension du processus électoral de la FIF en application de l’article 48 et 100 des statuts de la FIF, la convocation d’une assemblée générale en session extraordinaire le samedi 29 août à Abidjan», rapporte un communiqué du Comité exécutif de la FIF.

Cette assemblée générale extraordinaire, selon le communiqué,  vise notamment à recomposer la Commission électorale et poursuivre le processus électoral. Justifiant ces décisions, le Comité exécutif de la FIF  dit avoir noté des «violations graves et répétées» du code électoral de cette institution à partir du rapport fait par Sam Etiassé Jean-Baptiste, le secrétaire général de la Commission électorale.

 Ce dernier, qui a  lui-aussi animé ce mercredi une conférence de presse au siège de la FIF à Treichville ( Sud d’Abidjan) a expliqué aux journalistes sa part de vérité sur le blocage du processus électoral au sein de cette institution.

 Selon lui, après la clôture du dépôt des candidatures pour cette élection le 1er août dernier, la Commission électorale a achevé le traitement des dossiers des candidats le 06 août dernier conformément aux statuts de la FIF.

Alors que la liste des candidats retenus après lesdites délibérations du 06 août dernier  devrait communiquée officiellement, a expliqué M. Etiassé, l’ancien ministre René Dibi qui préside la Commission électorale de la FIF, a, contre toute attente, appelé la Commission électorale à retenir tous les candidats à cette élection « pour préserver la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire » en faisant fi des statuts.

Une décision contestée par M. Etiassé qui a refusé de signer le rapport validant toutes les candidatures au mépris des textes d’où le blocage du processus électoral. « Je ne signerai pas ce rapport qui viole nos textes. Comment voulez-vous que je fasse de la forfaiture? Comment voulez-vous que je torde le cou au droit?», s’est offusqué M. Etiassé appelant au respect strict des textes de la FIF.

Selon lui, « si on met les textes de côté, la FIFA va nous suspendre ». « Tant que ce ne sont pas les textes de la FIF qui sont appliqués, je ne signerai pas ce rapport », a-t-il insisté.

 Quatre candidats ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.

Covid-19: une ministre Sud-africaine réfute les allégations de corruption

La ministre de l’Education de base, Angie Motshekga a nié être impliquée dans une affaire de corruption présumée dans l’acquisition de biens et services destinés aux écoles dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre a déclaré que les allégations selon lesquelles son mari était impliqué dans des achats présumés de produits Covid-19 étaient « désespérés et farfelus ». 

Sur les réseaux sociaux, le mari de la ministre, Mathole Motshekga, qui est également un universitaire et un politicien, a été accusé d’implication dans la production de produits d’assainissement pour les écoles dans le cadre de la lutte du pays contre le virus.

« Ces allégations sont absolument fausses et totalement malveillantes », a martelé la ministre. 

« Le Dr Mathole Motshekga, époux de la ministre Angie Motshekga, ne possède pas ou ne prévoit pas de posséder une usine qui produit ou fournit des assainisseurs ou des équipements de protection individuelle aux écoles », a déclaré le bureau de la ministre dans un communiqué.

Le bureau a souligné que le mari de la ministre était en effet un politicien à part entière et un membre de longue date du Parlement, en plus d’être professeur de droit et de sciences politiques.

Mais il n’était pas impliqué dans les allégations de malversations rapportées sur les réseaux sociaux, a déclaré le bureau. 

« Professeur de droit et de sciences politiques reconnu par de nombreuses universités prestigieuses du pays, le Dr Motshekga passe son temps à lire, écrire et donner des conférences locales et internationales sur le patrimoine africain, les lois et les sciences politiques », a ajouté le bureau.

La radio nationale zimbabwéenne enregistre 30 cas de Covid-19

Au moins, 30 membres du personnel de la Zimbabwe Broadcasting Corporation (ZBC), la compagnie de radio-télédiffusion nationale zimbabwéenne, ont été testés positifs au coronavirus, a annoncé mardi soir la ZBC.« Les personnes déclarées positives ont été conseillées de s’isoler et de ne pas se présenter au travail, et de suivre les directives du gouvernement et des responsables de l’OMS », a déclaré le diffuseur public dans un communiqué. 

La ZBC a déclaré qu’elle continuera de « surveiller avec vigilance et de répondre aux nouvelles informations et aux nouveaux développements afin de protéger la santé et le bien-être de tout le personnel ». 

« Nous continuerons à décongestionner le lieu de travail et (seulement) le personnel essentiel est censé se présenter au travail et à tour de rôle », poursuit la déclaration. 

Le Zimbabwe, à la date du mercredi, compte 4 818 cas de Covid-19.

L’eSwatini dément les accusations de culture du cannabis

Le gouvernement d’eSwatini a rejeté les informations selon lesquelles, le roi Mswati III serait impliqué dans une affaire de culture illégale de cannabis, et menacé de prendre des mesures contre le journaliste, en fuite, qui est derrière l’article.Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sabelo Dlamini, a réagi avec colère à la « diffusion de fausses nouvelles par le fondateur et rédacteur en chef de Swaziland News, Zweli Dlamini, écrites et publiées dans l’intention de tromper et de désinformer le public ».

« Dans sa dernière série d’articles diffamatoires, sans fondement et incorrects sur le plan des faits, Dlamini insinue que Sa Majesté le Roi Mswati III serait impliqué dans le commerce du cannabis », a déclaré le porte-parole.

Il a expliqué que si plusieurs entreprises « ont par le passé demandé à cultiver du cannabis en eSwatini, aucune d’entre elles n’a obtenu de licence pour poursuivre cette activité car, la culture de la dagga reste illégale dans ce pays ».

Dans l’article en question, publié lundi dernier par l’agence de presse en ligne, le journaliste a accusé Mswati d’avoir prétendument exproprié des propriétés appartenant à des cultivateurs de dagga et d’avoir repris leurs entreprises afin de « promouvoir ses affaires louches ».

« Le gouvernement continue à poursuivre les voies légales pour tenir Zweli Dlamini responsable de la diffusion de fausses informations », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Le journaliste vit en exil en Afrique du Sud voisine depuis février dernier, suite à un harcèlement présumé de la police.

Le Niger «formellement déconseillé» aux expatriés français (officiel)

Le ministère français des Affaires étrangères déconseille « formellement » tout déplacement au Niger, « à l’exception de la capitale Niamey qui est déconseillée sauf raison impérative ». »Compte tenu de la présence récurrente de combattants djihadistes sur une large portion du territoire, et des menaces contre les intérêts et les ressortissants occidentaux, les déplacements sont formellement déconseillés sur l’ensemble du Niger, à l’exception de Niamey, où ils sont déconseillés sauf raison impérative », peut-on lire sur le site internet du Quai d’Orsay.

Cette décision fait suite à la meurtrière attaque du 9 août dernier au cours de laquelle six Français et deux Nigériens ont perdu la vie dans la réserve des girafes, située près de Kouré, commune à 60 km à l’est de Niamey.

« C’est une mesure injuste, une double peine pour le pays », a fustigé, sur son compte Twitter, le journaliste-écrivain, Seidik Abba.

Pour son confrère Matteo Maillard, « avec une telle carte (entièrement colorée en rouge), la diplomatie française va rendre encore plus difficile le travail des humanitaires, des chercheurs et des journalistes sur le terrain ».

Les victimes de l’attaque du 9 août étaient tous des humanitaires dont certains travaillaient pour l’ONG Acted.

« C’est le symbole d’une victoire pour la terreur et ses instigateurs. Le Niger leur est accordé », conclut Matteo Maillard, correspondant au Mali du journal français Le Monde Afrique.

Maroc : Le Lion de l’Atlas se met en mode bavette

Le célèbre lion d’Ifrane, cette sculpture, finement taillée sur du granite, qui a fait rêver et fait encore rêver tous ceux qui l’ont vue, se pare d’un masque pour lutter contre le coronavirus, qui affiche une montée vertigineuse ces derniers jours au Maroc.En ces temps de coronavirus, le roi de la savane et autrefois des montagnes de l’Atlas, change de look et montre l’exemple à suivre aux résidents et aux touristes, rugissant haut et fort que le port du masque est obligatoire.

« Le Lion d’Ifrane vous invite à porter le masque », peut-on ainsi lire sur un panneau officiel, placé juste devant ce principal ornement des armoiries de la ville.

Pendant plusieurs semaines, la mascotte d’Ifrane, cette ville qui se trouve au coeur de l’Atlas (près de 200 km au Nord de la capitale Rabat), portera un masque pour inciter aux voyageurs d’en faire autant, rappelant par la même occasion que toute personne désirant d’y accéder devra impérativement se munir de son masque.

Connu comme le Lion d’Ifrane, il s’agit d’une sculpture en pierre anonyme datant de la seconde guerre mondiale. On dit qu’un prisonnier allemand l’aurait construite, comme les origines d’Ifrane se trouvent dans une petite population militaire française.

Cette sculpture mesure dans sa posture au repos environ 7 mètres de long, 1.50 m. de large et 2.00 m. de hauteur. Bien qu’il soit un redoutable prédateur, ce lion vous donne l’impression de sortir non pas d’une forêt vierge mais d’une cage de cirque : Un jeune lion bien dressé voir docile mais surtout bien « apprivoisé ». C’est peut-être, ce que l’artiste voulait faire de ce lion du Moyen Atlas.

Santé et migration au menu des quotidiens marocains

Le vaccin russe contre la Covid-19, les effets de la pandémie sur les propriétaires de restaurants et le démantèlement d’un réseau s’activant dans l’organisation de la migration illégale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Sous le titre, « Lueur d’espoir », +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Russie affirme que son vaccin est prêt, alors que l’OMS explique que les recherches vont donner leurs fruits prochainement pour contrer le virus, soulignant que « l’espoir est donc permis et le bout de tunnel n’a jamais été si proche ».

En attendant, la pandémie mondiale du coronavirus continue de sévir partout dans le monde et le Maroc ne déroge pas à la règle, fait observer le journal, notant que les dernières semaines ont été particulièrement différentes en termes de contaminations et de cas actifs.

Aujourd’hui, la situation est devenue inquiétante, prévient-il, ajoutant que les autorités n’ont pas d’excuses et doivent s’adapter et réagir plus vite, mais les citoyens ont également une part de responsabilité non négligeable. « Un relâchement généralisé est constaté dans de nombreux quartiers et différentes villes », fait-il remarquer.

De son côté, +Al Bayane+ fait savoir que les propriétaires de restaurants et de cafés, encore amoindris par la pandémie qui continue à sévir de plus belle dans le pays, sont priés de verser les taxes de débit de boisson aux communes pour le compte de la deuxième tranche de 2020.

Cette décision a suscité une grogne sèche au sein de cette frange de commerçants qui ne parviennent encore à se remettre de la crise virale, paralysant les activités durant plus de trois mois d’affilée, souligne la publication, indiquant que face à ce pourparler enflammé, le ministère de l’Intérieur a jugé bon d’y mettre un terme, en transmettant une note aux walis et gouverneurs, leur signifiant de faire permettre l’exonération de taxes par les maires, à ce propos, y compris celle du débit de boisson.

Néanmoins, les professionnels sont tenus de se faire argumenter par les documents requis auprès des services de fiscalité, précise le quotidien.

+L’Economiste+ rapporte que la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a arrêté, mardi soir à Tan-Tan (sud du Royaume), trois personnes pour leur implication dans l’organisation de migration illégale. Les mis en cause, dont un Gambien de 34 ans, sont soupçonnés d’être liés à un réseau criminel s’activant dans l’organisation de la migration illégale et de la traite d’êtres humains.

Ils ont été arrêtés en flagrant délit d’hébergement de 7 candidats à la migration clandestine, dont cinq ressortissants de pays subsahariens, un Sri Lankais et un Bangladais, fait savoir la publication.

Electricité, Santé et Société se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, traitent de divers sujets allant de l’électricité à des faits de société, en passant par l’actualité sanitaire.« La Centrale thermique de Bargny (Dakar) en marche », titre L’AS quotidien qui s’empresse de préciser dans ses colonnes que « La CES (Compagnie d’Electricité du Sénégal) réclame une dette de 47 milliards à la Senelec ». A en croire ce journal, la Société nationale d’électricité « refuse de payer ses factures » depuis le démarrage des activités de la centrale en octobre 2018.

« La Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse Senelec de vouloir la couler. Lors d’une visite guidée, hier, la directrice de l’entreprise a accusé l’électricien national de refuser de payer 400 mille mégawatheures d’un coût de 40 milliards de francs », détaille WalfQuotidien, affirmant que « La centrale à charbon de Sendou est au bord de l’asphyxie financière ».

Cela pousse le quotidien L’Observateur à arborer cette Une : « Le pays sur une bombe énergétique ». En sous-titres, le journal mentionne ces informations : « Une facture de 47 milliards FCfa crée une +guerre+ entre la Senelec et la Centrale de Sendou ; Après l’arrêt de la raffinerie, la Sar (Société africaine de raffinage) au bord du gouffre » avant de relayer dans ses colonnes « Les graves révélations du collège des délégués de la boîte (la Sar) ».

La Tribune consacre sa parution du jour à l’affaire « Senelec-Akilee et les compteurs intelligents » et écrit : « Acculée, brimée et présentée comme le +monstre+ à abattre, la société Akilee a été et continue d’être au cœur des débats. Le contrat signé avec Senelec, dans le cadre de la mise à disposition de compteurs intelligents, a été signalé comme étant un pur contrat léonin. Ce qui a poussé les autorités de la Société nationale d’électricité à essayer de lui tourner le dos pour ouvrir l’autoroute à une société israélienne du nom de Powercom. Un contrat aux allures d’un scandale électrique ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la démission du Président de Conseil d’administration de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye (Dakar) et titre : « Le PCA claque la porte ». En sous-titre, le journal informe que « Pr Papa Touré (est) outré par le financement présidentiel d’un centre de Pma et de greffe de moelle ».

Sous le titre « Chloroquine, un mirage », EnQuête se penche sur ce médicament utilisé pour traiter le coronavirus et écrit : « Après 5 mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son éfficacité contre l’infection au Sars-Cov-2. La décision des autorités de ne plus traiter que les cas symptomatiques la rend même caduque ».

Vox Populi revient pour sa part sur le « décompte macabre de Horizon sans frontières » et arbore cette titraille : « 16 Sénégalais tués à l’étranger en 8 mois. Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà trop longue. La diaspora des Etats-Unis en tête avec 8 morts suivie de l’Italie avec 3 décès ».

En politique, le quotidien national Le Soleil effectue un retour à la source de la conscience citoyenne des militants « Quand les partis faisaient école ».