La Banque Atlantique rassure sa clientèle après la perturbation de ses services au Burkina Faso

La direction générale de la Banque Atlantique du Burkina Faso a rassuré dans un communiqué transmis à APA, vendredi, sa clientèle après la perturbation de ses services liée à un débiteur avec lequel la Banque est en contentieux devant les juridictions nationales.« Dans la matinée du mardi 08 septembre 2020, les activités de Banque Atlantique Burkina Faso (BABF) SA ont été perturbées par le fait d’un débiteur avec lequel la Banque est en contentieux devant les juridictions nationales », souligne le communiqué.

Banque Atlantique Burkina Faso présentant ses excuses auprès de l’ensemble de sa clientèle pour les désagréments que cette situation a pu lui causer a tenu à rétablir les faits suite à la campagne de dénigrement dont elle a fait l’objet dans la presse et sur les réseaux sociaux.

Dans le cadre de ses relations avec la Banque, le bébiteur avait bénéficié d’un accompagnement sous forme d’un crédit moyen terme destiné à financer l’implantation d’une unité industrielle. Le déblocage de ce crédit était conditionné par la formalisation d’un certain nombre de garanties et la réunion de documents nécessaires. 

« Pour la réalisation de ces conditionnalités préalables, le débiteur a mis un délai de 2 ans et le crédit a été débloqué en 2015, contrairement aux allégations relayées à travers des médias », explique la Banque. 

« Le débiteur a pu ainsi acquérir du matériel pour l’implantation de son usine qu’il n’a jamais monté. Le crédit mis en place n’a connu aucun remboursement à ce jour.  En 2017, le débiteur a sollicité un financement complémentaire que la Banque a rejeté », a poursuivi la Banque Atlantique.

Prenant prétexte de ce rejet, le débiteur a assigné la BABF par devant le Tribunal de Commerce de Ouagadougou (TCO) pour rupture abusive de la convention de crédit et retards d’exécution de ses obligations. Elle sollicitait la condamnation de la Banque à lui payer la somme de 5,3 milliards de FCFA, outre les intérêts à compter de  la date d’ouverture du dossier.

« En dépit des arguments et des preuves apportés par la Banque, par décision en date du 16/04/2019, le Tribunal de Commerce de Ouagadougou a condamné la BABF à payer la somme de 2 721 382 662 FCFA en méconnaissant au surplus la créance de la Banque résultant du crédit », ajoute le communiqué, précisant que « cette décision a été confirmée par la Cour d’appel ».

La Banque a donc formé un pourvoi en cassation pendant devant la Cour de Cassation. La Banque a entretemps fait l’objet de saisies vente. Ces saisies ont été contestées et la procédure est renvoyée au 11 septembre 2020.

C’est en cet état et nonobstant les négociations et les propositions faites par la BABF que le débiteur a entrepris l’enlèvement ce 08 septembre 2020 des biens saisis avec le concours de la force publique. Ainsi, la Banque a dû fermer momentanément ses locaux.

« BABF tient à rassurer l’opinion publique nationale et sa clientèle de son attachement au strict respect des décisions judiciaires. De ce fait, la Banque travaille avec ses conseils sur toutes les voies de recours prévues en pareilles situations afin d’apporter la réponse judiciaire appropriée », indique encore le communiqué.

Après le retrait de la force publique, l’huissier a eu librement accès à la Banque pour faire son travail.

« Par le présent communiqué, BABF souhaite rassurer sa clientèle et l’opinion publique, sur la poursuite effective de ses activités à travers son réseau d’agences sur l’ensemble du territoire national », conclut la Banque.

Ouverture à Abidjan du premier congrès ordinaire de la Centrale syndicale humanisme

Le premier congrès ordinaire de la Centrale Syndicale Humanisme ( CSH) s’est ouvert samedi à Abidjan autour du thème, «Les travailleurs face à la crise de l’emploi causée par la pandémie de la COVID-19: quelle riposte ? », a constaté APA sur place.Selon Mamadou Soro, le secrétaire général de cette organisation, il a été présenté à cette occasion le plan stratégique de développement  2020-2030 de cette centrale. 

«Nous sommes sans ignorer que cette pandémie de la COVID-19 a déstructuré les liens sociaux qui nous commande aujourd’hui de réfléchir pour arriver à un nouveau pacte social qui puisse permettre de relancer la croissance économique de la Côte d’Ivoire. Tous les travailleurs que nous sommes, nous allons apporter nos réflexions, nos contributions pour que notre pays puisse rester debout pour amorcer à nouveau la croissance économique», a expliqué M. Soro à la presse. 

Auparavant, il a rappelé les acquis de son organisation syndicale qui compte une dizaine d’années d’existence.

 « Plus de 700 travailleurs ont été formés sur l’ensemble du territoire. Nous avons soutenu nos 170 organisations contre toutes les sortes d’abus, mais en même temps, nous avons fait la promotion du droit social et particulièrement, la promotion du nouveau code du travail. De même nous avons pu réaliser l’affiliation de notre organisation à la confédération syndicale internationale et aussi à la confédération syndicale région Afrique qui donne une aura internationale à notre centrale syndicale », a entre autres, fait savoir M. Soro. 

Les travaux en commission de ce premier congrès ordinaire de la CSH  démarreront lundi prochain autour de quatre axes qui constituent la matrice d’actions de son  plan stratégique de développement. Ce congrès s’achèvera samedi prochain par une cérémonie officielle. 

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara annonce l’augmentation du prix du cacao

Le prix d’achat du cacao connaîtra une augmentation en octobre prochain, a annoncé le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, samedi, à Bongouanou (Centre-Est) où il a achevé une visite d’Etat de quatre jours.Interrogé par un journaliste lors de la conférence de presse-bilan marquant la fin de sa visite d’Etat, le président ivoirien a annoncé que le « prix du cacao va augmenter ».

« Le prix va augmenter. Le 30 septembre, nous ferons un Conseil des ministres à Yamoussoukro et  nous aurons une bonne nouvelle à annoncer aux paysans », a ajouté Alassane Ouattara, sans plus de détails.

Le prix minimum garanti du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa/Kg pour la campagne intermédiaire 2019-2020.

Sécurité, politique, enseignement et santé au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d’une cellule terroriste, l’adhésion de la Chambre des représentants à AIPA, le redressement des établissements et entreprises publics, la rentrée scolaire et la cohabitation avec le Coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Al Massae+ cite une déclaration du directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Abdelhak Khiame qui a affirmé que la cellule terroriste démantelée jeudi simultanément dans les villes de Tanger, Tiflet, Témara et Skhirat était prête à perpétrer des opérations terroristes suicides dangereuses.

Cette cellule terroriste a la particularité de rappeler les événements du 16 mai à Casablanca du fait que ses membres sont des kamikazes, a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse tenue au siège du BCIJ pour jeter la lumière sur les circonstances de l’opération de démantèlement de cette cellule terroriste, sanctionnée par l’arrestation de cinq extrémistes âgés de 29 à 43 ans.

Sur la base d’informations fournies par les services centraux qui traquent les activités des cellules extrémistes, et après plusieurs réunions sous la supervision du directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), il a été décidé d’intervenir après que la cellule ait atteint un stade avancé et « s’apprêtait à mener des attaques qui, si elles étaient perpétrées, auraient provoqué une tragédie », a-t-il expliqué.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que l’adhésion de la Chambre des représentants à l’Assemblée interparlementaire de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (AIPA) en tant que membre observateur, constitue un couronnement et un acquis important pour la diplomatie parlementaire, a affirmé, jeudi à Rabat, le président de cette institution législative nationale Habib El Malki, cité par la publication.

La Chambre des représentants devient, ainsi, la première institution législative à l’échelle africaine et arabe à intégrer cette organisation interparlementaire asiatique, grâce à son action régulière dans la région et à sa diplomatie parlementaire dynamique et sérieuse, a-t-il souligné dans une déclaration à la presse.

Amorçant une nouvelle démarche aux niveaux parlementaire et économique, le Maroc a lancé le chantier de la coopération sud-sud, qui s’est avéré fructueux, a relevé M. El Malki, ajoutant que la diplomatie parlementaire a adhéré à ce chantier en plaçant la coordination et la concertation avec les parlements du sud en tête de ses priorités.

+La Nouvelle Tribune+ constate que « trop d’établissements vivent des subventions de l’État, menant grand train de vie, alors que leur utilité n’est pas évidente », notant que la rationalisation des établissements publics est une nécessité.

Sur le plan financier, c’est un gouffre insupportable en ces temps de disette, appelés à durer des années encore, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que le cas le plus courant est celui d’une agence qui cohabite avec une direction ministérielle, sans que les rapports hiérarchiques soient clairs.

Le problème est celui de l’architecture globale et donc de l’absence d’une vision intégrée, insiste-t-il, ajoutant que la réforme doit évaluer entre autres les méthodes de management de manière permanente, sans multiplier les contrôles à priori, corsetage souvent négatif, qui n’empêche rien.

Sur un autre registre, +Challenge+ écrit que la rentrée scolaire est sur toutes les lèvres, le désarroi des parents, les changements successifs des options du ministère, créent une ambiance délétère.

« Les parents avaient plébiscité le présentiel. Sauf que les chiffres des cas avérés ont atteint la veille de la rentrée, un record inquiétant que nul ne pouvait prévoir », a déploré le ministre l’Éducation nationale, notant qu’il faut réajuster en permanence en fonction de l’évolution sanitaire.

Revenant sur les pistes pour l’avenir, le ministre a évoqué la digitalisation et la « déghettoisation » des disciplines, pour un enseignement plus transversal et des choix pédagogiques en rupture avec le passé.

L’unique voie de sortie qui nous est offerte, c’est d’apprendre à vivre avec la Covid- 19, estime pour sa part +Finances News Hebdo+, notant qu’il faudra s’accommoder de sa présence, l’apprivoiser et la domestiquer. Un exercice qui est très loin d’être une sinécure car il requiert une forte discipline dans le respect strict des mesures barrières, ajoute le journal, rappelant que ce virus mystérieux est très loin d’avoir livré tous ses secrets.

« Ce qui signifie, dans un pays comme le Maroc où les gens sont très tactiles, sacrifier ce fil social qui fait la singularité de ce pays, à savoir le vivre-ensemble », conclut-il.

Inondations, économie et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitement essentiellement de sujets en lien avec les inondations, l’économie et les faits divers.« 24 heures en enfer », barre à sa Une le journal EnQuête qui consacre tout un dossier au quotidien des sinistrés des inondations. « Aux quartiers Sotrac, Ousmane Mbengue et Ndoumbélane, dans la commune de Guinaw Rail Sud, Ainoumady à Keur Massar, l’Etat est encore le grand absent. Les populations, sous les eaux, se battent comme des grenouilles pour leur survie. Ici, même les besoins primaires comme manger, dormir, allers aux toilettes deviennent des luxes pour certaines familles », constatent nos confrères.

L’AS quotidien effectue également une « incursion dans le calvaire des sinistrés » et soutient que « Les conséquences des fortes pluies tombées le week-end dernier resteront sans doute bdans les mémoires de certains Sénégalais, plus particulièrement chez les habitants des Parcelles Assainies Unité 3, Unité 2 et ceux de Camille Basse » de Keur Massar (Dakar).

En effet, souligne le journal, « En dépit du déclenchement du Plan Orsec, les populations sinistrés soutiennent que leur situation n’a connu aucune amélioration. Excédées, elles somment le gouvernement de renforcer les moyens pour mettre fin au calvaire qu’elles vivent depuis une semaine ».

Rassurant, le quotidien national Le Soleil in forme qu’« Un site de recasement (a été) aménagé à Keur Massar » en soutien aux sinistrés des inondations.

Sous le titre « La croissance chope le virus », Le Quotidien  s’intéresse à l’impact de la Covid-19 sur le Produit intérieur brut (Pib) et écrit : « Projeté initialement à 1,1%, le taux pourrait chuter à -0,7% ». Walf quotidien se passe du conditionnel utilisé par Le Quotidien et affirme que « Le Sénégal plonge dans la récession ».

L’Observateur consacre sa parution du jour à ce qu’il qualifie de « Sale temps pour le CFA » et raconte « Comment la pandémie du coronavirus a fait dévaluer la monnaie sur le marché du change ».

Le quotidien national Le Soleil fait l’éloge de la coopération Sénégal-Turquie et informe que « Deux accords de coopération (viennent d’être) signés » et que la 5ème Commission mixte se tiendra « bientôt ». La Turquie s’engage également pour la phase 2 du Plan Sénégal émergent (Pse), se réjouit Le Soleil.

En fait divers, Vox Populi relate le « récit posthume d’une victime d’inceste » et raconte que « ce jour où la vie de Yacine bascula, dans sa 17ème année du fait de son père qui lui a fait un enfant ». « Et l’acte interdit entraina la mort de la victime après 40 ans de souffrance », écrivent nos confrères.

Côte d’Ivoire: une association marocaine offre des kits et bons scolaires à près de 138 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert vendredi à Abidjan des kits et des bons d’achat pour la rentrée scolaire 2020-2021 à près de 138 élèves, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani.A l’entame de la cérémonie, organisée au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, des élèves ayant réussi avec brillo le BAC et obtenu au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) d’excellents résultats, ont reçu des récompenses en guise d’encouragement.  

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, cette quatrième édition a ciblé 74 familles, soit quelque 138 enfants Marocains nés ou vivant en Côte d’Ivoire, des Ivoiro-Marocains ainsi que des Ivoiriens.

M. Kettani a félicité l’ACMRCI pour avoir organisé cette « belle » manifestation qui illustre la volonté de  l’organisation d’accompagner les Marocains résidents en Côte d’Ivoire, apportant son soutien et ses encouragements aux lauréats et à l’ensemble des élèves.  

L’ambassadeur marocain a exhorté la jeune génération des Marocains vivant en Côte d’Ivoire ou nés sur le sol ivoirien ainsi que les Ivoiro-Marocains à « perdurer dans l’effort et dans la recherche de l’excellence ». 

Ces dons de kits et bons d’achat scolaires, accompagnés de supports de protection contre la pandémie de Covid-19, dira-t-il, montrent aussi que tous les Marocains se sont alignés sur la volonté de sa Majesté, le Roi Mohamed Vl, qui vise la recherche de l’excellence.  

L’édition 2020, marquée par la crise sanitaire de Covid-19, a conduit l’ACMRCI  à « travailler un peu plus » parce que la pandémie a impacté beaucoup de familles qui exercent des activités dans le secteur informel, a souligné M. Ouazzani Chahdi.

L’année prochaine, « on promet faire mieux », car « pour la cinquième édition nous voulons toucher le niveau CM2 (Cours Moyen 2e année) et aller à l’université parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui y sont, mais qui n’ont pas assez de moyens (financiers) », a -t-il poursuivi.

L’ACMRC envisage en outre de voir comment aider les étudiants « parce que l’université, c’est l’avenir de la Côte d’Ivoire, c’est des jeunes qui sont déjà prêts » pour le marché de l’emploi,  et l’association va « essayer de les orienter vers les universités au Maroc », a-t-il fait savoir.

Le Royaume du Maroc octroie chaque année plus de 100 bourses d’études à la Côte d’Ivoire pour permettre aux personnes en situation d’apprentissage d’aller étudier au Maroc. Par ce moyen, l’ACMRCI veut encourager les élèves et étudiants méritants à entretenir la flamme de l’excellence en eux. 

TIC/ Programme Graine de l’avenir 2020: Huawei décerne en Côte d’Ivoire des certificats aux lauréats

Le géant chinois des Télécoms, Huawei, a décerné vendredi à Abidjan des certificats à une trentaine de jeunes lauréats, sélectionnés dans le cadre du Programme Graine de l’avenir 2020, au terme d’une formation sur la transformation digitale.Ces certificats ont été remis à l’occasion d’une cérémonie de clôture, dans un hôtel de la place au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan, en présence du représentant du Premier ministre ivoirien, M. Adama Kamara, conseiller spécial.  

M. Kamara a fait observer que depuis des décennies, la Côte d’Ivoire, un pays à vocation agricole, a fait montre de capacité à élaborer des programmes de production, d’où l’importance des technologies de la transformation des matières premières du pays. 

Le groupe Huawei, s’est-il réjoui, met en pratique un bel adage chinois qui dit, vaut mieux apprendre à quelqu’un à pêcher que de lui donner du poisson, ajoutant que « le grand défi de notre pays est d’occuper une place importante dans la transformation structurelle de son économie ». 

Cette transformation structurelle de l’économie ivoirienne « passe inéluctablement par le renforcement et la création d’un véritable cartel humain qui soit en adéquation avec les formations prodiguées aux étudiants », a-t-il souligné. 

« Chers amis, le pays compte énormément sur vous ; et pour les décennies à venir, le grand défi de notre pays, c’est de transformer structurellement notre économie et celle-ci ne peut et ne pourra se faire que si vous êtes de véritables éponges de la connaissance », a-t-il lancé à l’endroit des étudiants.  

Cette formation axée sur la transformation digitale, ces jeunes étudiants, sélectionnés via un concours dans les grandes écoles et universités du pays, peuvent désormais oser face à des défis technologiques de la Côte d’Ivoire.        

Il a souhaité que pour l’avenir du pays, ces jeunes soient de vrais catalyseurs parce que la formation qu’ils ont suivie, ils peuvent la mettre « en adéquation avec les objectifs de transformation de notre pays s’est assigné ».   

M. Moussa Diomandé, représentant du ministère de l’Économie numérique et de la poste, a pour sa part salué cette action menée par la société Huawei, soutenant qu’elle est à encourager parce qu’ elle vient en complément de la politique de formation d’une expertise nationale en matière des TIC.

Le gouvernement ivoirien s’est engagé le 28 novembre 2016 à travers la signature de protocole d’accord de coopération pour le développement des TIC avec Huawei. M. Diomandé a en outre insisté sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire d’entrer dans l’ère du numérique. 

Quant au directeur général de l’Enseignement supérieur, Ibrahim Lokpo, il a exhorté les étudiants à aller au-delà des défis rencontrés, entre autre la maîtrise de l’anglais, devenu aujourd’hui un outil incontournable dans l’apprentissage des données technologiques.

Le vice-président en charge des Relations publiques pour l’Afrique subsaharienne de Huawei Northern Africa, M. Loïse Tamalgo, a relevé que l’éducation et la formation, un leitmotiv du groupe, constituent le choix pour préparer la jeunesse ivoirienne à répondre aux exigences et aux attentes du continent.

C’est dans cette optique que le groupe chinois a mis en place le Programme Graine de l’avenir qui jusqu’ici a pu former en Afrique plus de 1.500 jeunes, a-t-il dit. En dehors de ce programme, l’entreprise a aussi d’autres programmes dont ICT Académie qui a permis de former plus de 85 000 Africains.  

Prévoyance sociale ivoirienne: convention entre l’IPS-CGRAE et la CNPS au profit des retraités

L’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE) a signé une convention avec la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS, privé) permettant aux retraités de bénéficier de leur pension, grâce à un cumul d’années, après un basculement du secteur privé vers le secteur public et vice-versa.L’information a été portée par M. Eugène Niankan, directeur général adjoint, représentant le directeur général de l’IPS-CGRAE, à l’occasion d’une séance d’information et de formation à l’intention des points focaux des Directions des Ressources Humaines (DRH) des ministères, les 8 et 9 septembre 2020. 

Les participants à  ces séances d’information et de formation étaient notamment les points focaux des Directions des Ressources Humaines (DRH) des organismes affiliés, soit 44 ministères et deux secrétariats d’Etat.  

Abordant le thème relatif à la convention CGRAE-CNPS, M. Eugène Niankan, a fait observer que c’est une convention importante dans la vie du fonctionnaire en ce qu’elle permet une extension verticale de la couverture sociale de celui-ci. 

« Par le passé, lorsque vous avez travaillé dans le privé et dans le public et que vous n’avez pas atteint le minima exigé par chaque secteur au niveau de la pension de retraite, c’est-à-dire 15 ans, on vous remboursait simplement vos cotisations (6% ou 8,33%). Mais aujourd’hui, grâce à cette convention, on prend en compte les deux périodes que vous avez passées», a-t-il dit.  

« Si vous avez fait 7 ans d’un côté et 8 ans de l’autre cela vous fait 15 ans, or c’est le minima en termes d’année de service qu’il vous faut pour bénéficier d’une pension viagère qui est réversible par la suite. C’est véritablement un avantage et il faut qu’on puisse vous dire comment ça fonctionne », a expliqué M. Niankan.   

Le directeur général adjoint de l’IPS-CGRAE a souligné l’enjeu de la nécessité d’une bonne collaboration entre son institution et les Directions des Ressources Humaines, en leur qualité de partenaires de référence dans le processus de gestion de la retraite des fonctionnaires et agents de l’Etat. 

Et de relever que c’est cette étroite collaboration entamée depuis la réforme de 2012, qui a permis des échanges périodiques pour partager des informations pertinentes et utiles dans l’exercice des missions réciproques.

Comme fruit de ce partenariat, M. Niankan a, entres autres, fait mention de « la réduction drastique du délai de traitement des dossiers de pension qui est passé de 365 jours en moyenne avant la réforme, à 45 voire 30 jours aujourd’hui pour les dossiers transmis complets à l’IPS-CGRAE ».   

En vue de respecter les mesures de distanciation sociale liées à la COVID-19, les 46 participants ont été scindés en 2 groupes distincts et répartis sur une demi-journée de session chacun, les 8 et 9 septembre 2020, à l’Agence IPS-CGRAE de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Sur le sujet concernant la nomenclature des pièces, il a affirmé que toutes les pièces constitutives d’un dossier de pension feront l’objet d’une attention particulière car, « l’utilité de chaque pièce nous emmènera à la question des rejets qui joue sur les délais de traitement des dossiers ». 

Cet échange vise notamment à un rapprochement des points de vue afin que l’IPS-CGRAE et les points focaux dans les administrations se mettent d’accord sur ce qui est essentiel et comment faire pour qu’il n’y ait pas de rejets au niveau du traitement des dossiers de pension. 

Pour anticiper sur le processus de transmission des dossiers, il a conseillé ces derniers  à utiliser le nouveau portail de l’institution : macgrae.ci  qui regroupe toutes les informations sur les dossiers à fournir. Mieux, ce site permet une interaction.   

Le directeur général adjoint a mentionné que cette plateforme s’inscrit dans le cadre de la digitalisation. Elle est conçue et permet aujourd’hui à partir de chez sois, d’avoir un certain nombre d’informations. L’intéressé n’a plus besoin de se déplacer. 

« Il n’est donc plus nécessaire de vous déplacer jusqu’à l’IPS-CGRAE pour avoir des informations. Nous tendons même vers la co-production. C’est-à-dire, qu’à partir du portail, le retraité peut éditer certains documents le concernant », a -t-il soutenu.

« Toutes ces avancées ont besoin d’être partagées avec vous de sorte à améliorer aussi, votre efficacité (en vue de) la mise à niveau et l’optimisation de notre système de retraite, ainsi que pour l’instauration d’une véritable culture de la sécurité sociale auprès des valeureux fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il poursuivi.  

Les participants ont par ailleurs exprimé leur vive satisfaction sur le contenu du programme et la qualité des échanges qui s’y sont déroulés, tout en se réjouissant de détenir désormais davantage de clés pour améliorer la qualité du processus de constitution des dossiers de retraite de leurs administrés.

Placée sous la tutelle technique et administrative du ministère en charge de la prévoyance sociale et sous la tutelle financière du ministère en charge du Budget, cette institution certifiée ISO 9001 version 2015, est chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales.

En outre, a-t-elle pour mission de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires des pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions. 

L’IPS-CGRAE, entreprise de référence en matière de sécurité sociale dans la zone CIPRES, a instauré des cadres d’échanges avec les partenaires sociaux que sont notamment les regroupements des assurés sociaux, les syndicats et les DRH des structures affiliées dont elle a la gestion. 

Présidentielle ivoirienne: Mabri lance une plateforme électorale avec des partis politiques

Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix ( UDPCI, ex-allié au pouvoir), Abdallah Albert Toikeusse Mabri qui a déposé sa candidature pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain, a signé vendredi à Abidjan, une convention pour lancer une plateforme électorale avec des partis politiques et une organisation professionnelle des agents de la santé.Quatre partis politiques ont signé cette plateforme. Il s’agit notamment le Parti ivoirien de l’intégration africaine (PIA) et le parti ivoirien des droits authentiques (PIDA). 

« Nous venons de procéder à la première série de signature pour lancer cette plateforme électorale. C’est une plateforme également pour la paix. Je voudrais dire merci à tous ces partis qui nous font confiance en nous rejoignant dans notre combat pour la paix», a déclaré après cette signature,  Abdallah Albert Toikeusse Manri, le président de l’UDPCI. 

Poursuivant, il a soutenu que cette nouvelle organisation doit offrir aux ivoiriens « une espérance nouvelle» et leur dire que l’espoir n’est pas perdue. 

« Nous allons structurer cette plateforme pour être une force de combat et une force électorale », a indiqué l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne  ajoutant que « je suis sûr que sur le chemin,  de nombreux ivoiriens vont nous rejoindre». 

Avant lui, Mamadou Coulibaly, le président du PIA, s’est félicité de ce  que le président de l’UDPCI a toujours défendu les idéaux de paix dans son combat politique. 

« Pour nous, la nouvelle génération, c’est le camarade Toikeusse Mabri. Nous au PIA, nous sommes disposés à l’accompagner », a promis M. Coulibaly. 

 Le 02 août dernier, rappelle-t-on, lors d’un bureau politique de son parti,  le président de l’UDPCI,  Albert Toikeusse Mabri a appelé les partis politiques et les organisations de la société civile ivoirienne, se reconnaissant en ses idéaux, de le rejoindre en vue de la présidentielle du 31 octobre prochain. 

Paiements digitaux: GTP et le groupe média ivoirien Weblogy célèbrent cinq ans de succès de partenariat

Global Technology Partners (GTP), le premier processeur de cartes prépayées en Afrique et le groupe média digital ivoirien Weblogy, annoncent la célébration de cinq ans de partenariat ayant permis à Weblogy d’émerger en tant que première Fintech gestionnaire de programmes de cartes prépayées en Afrique de l’Ouest Francophone, dans une déclaration conjointe.« Notre relation avec GTP s’est développée et renforcée au fil des années. Les deux entreprises partagent la même vision concernant le développement des paiements digitaux et l’inclusion financière en Afrique », a déclaré Jil-Alexandre N’Dia, CEO et co-Fondateur de Weblogy, un groupe média digital très influent en Côte d’Ivoire.

Cette étape cadre avec l’objectif de Weblogy qui est de favoriser zéro paiement en espèces en Afrique, où la monnaie fiduciaire est fortement utilisée. Selon M. Jil-Alexandre N’Dia, cette étroite collaboration a permis de concevoir des programmes de cartes prépayées adaptées avec les bonnes institutions financières, pour répondre aux demandes du marché tout en s’assurant que la sécurité et la conformité soient mises en priorité. 

« Je suis très heureux que le programme de carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire soit un des meilleurs programmes Fintech sur le marché. Mais, nous ne souhaitons pas nous arrêter là », a dit pour sa part Daniel Ahouassa, CEO et Co-Fondateur de Weblogy.

« Nous allons introduire de nouveaux programmes prépayés innovants et lancer notre nouvelle super application APaym dotée d’une interface esthétique et fonctionnelle », a poursuivi M. Ahouassa.  

Témoignant de ce partenariat, Rich Bialek, CEO à GTP, a indiqué qu’il « il y a cinq ans, quand nous avons signé le contrat avec Weblogy, nous étions certains d’avoir choisi les partenaires adéquats pour introduire un nouveau type de carte prépayée sur le marché ». 

« Au fil des années, le développement des programmes a impacté positivement la vie des citoyens. Ces derniers ont ainsi pu bénéficier d’une inclusion financière remarquable », a laissé entendre M. Bialek, CEO à GTP.

Quant à Serge Doh, vice-président exécutif de GTP, il a assuré avoir « toujours eu confiance en Jil et Daniel. (Car) Ces deux jeunes entrepreneurs ont été capables de voir le potentiel du paiement par carte en Afrique ». En outre, la relation entre les deux entreprises a toujours été « gagnant-gagnant ». 

Weblogy et GTP, qui travaillent ensemble depuis maintenant cinq ans sur des programmes de cartes prépayées en Côte d’Ivoire, se préparent par ailleurs à les étendre à d’autres pays d’Afrique pour faciliter l’inclusion financière sur le continent.

Weblogy est un groupe de média digital indépendant créé en 1998, qui s’occupe de contenu numérique africain et fournit des moyens de paiement en ligne avec le portail web Abidjan.net. L’objectif des fondateurs est de fournir à travers ce portail « un mélange unique de créativités et d’expertises ».   

Depuis le lancement de sa première carte prépayée Visa Abidjan.net avec NSIA Banque Côte d’Ivoire en 2016, s’appuyant sur un programme de fidélité, Weblogy est aujourd’hui gestionnaire de programmes pour les cartes prépayées Visa dans 18 pays en vue du développement d’applications de paiements mobiles.

Fondé en 2003, avec un siège aux États-Unis, Global Technology Partners (GTP) est désormais le premier processeur de cartes prépayées dans plus de 70 banques et une trentaine de pays à travers le continent Africain. 

Focalisée exclusivement sur le traitement prépayé, cette entité a passé plus de 15 ans à développer un système de traitement à la pointe de la technologie qui garantit une sécurité maximale, une exécution plus rapide, et une interaction fluide entre la banque et les utilisateurs de cartes.

L’objectif de GTP est d’être le leader de l’industrie des solutions de traitement prépayées internationales, de fournir des produits innovants profitables à nos clients, de donner aux utilisateurs la liberté financière et la sécurité sur les réseaux Visa ainsi que Mastercard dans le monde entier.

« Ensemble, GTP et Weblogy continueront de coopérer en développant des cartes Visa prépayées destinées à accélérer la croissance et l’innovation de leurs entreprises respectives », assurent ces deux entités. 

RwandAir suspend le processus d’acquisition de deux Boeing

La compagnie nationale rwandaise RwandAir a déclaré dans un communiqué publié jeudi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acquisition des Boeing 737-MAX8 (B737-MAX8), avions les plus vendus au monde.Le tout nouvel avion d’Ethiopian Airlines, en provenance d’Addis-Abeba et à destination de Nairobi, s’est écrasé tuant les 157 personnes à bord. Indonesian Lion Air avait un avion similaire qui s’est également écrasé en octobre 2018, tuant 189 personnes.

 De nombreux pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, Singapour, l’Australie et l’Indonésie, ont cloué au sol tous leurs Boeing Max 8, et ceux qui devaient atterrir dans ces pays ont été refusés.

 En outre, plusieurs transporteurs internationaux qui possèdent ou avaient commandé des Max -8 ont immobilisé leur flotte au sol et envisagent d’annuler les commandes de Boeing.

 La nouvelle décision a été annoncée jeudi, alors que le pays avait mis en route la procédure d’acquisition depuis l’année dernière.

 Le Boeing 737 MAX -8 est une version redessinée du Boeing 737. Plus de 10.000 Boeing 737, selon les données de l’industrie.

 Le nouvel avion, le Boeing 737 MAX, est entré en service en 2017. Actuellement, 350 de ces avions sont en service, avec plus de 5 000 Boeing 737 MAX en commande.

 Selon certains syndicats de pilotes, le changement du système de commande de vol, qui peut annuler les mouvements manuels dans le modèle Max, n’a pas été expliqué aux pilotes.

 La flotte actuelle de RwandAir est composée de 12 avions.

Alassane Ouattara invite ses compatriotes à cultiver la «tolérance et la paix» en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a invité, vendredi à M’batto (Centre-Est), ses compatriotes à cultiver la « tolérance et la paix», estimant que la prochaine élection présidentielle ne doit pas être une source de violence.M. Ouattara qui s’exprimait dans un meeting populaire au complexe sportif de M’batto, au troisième jour de sa visite d’Etat dans la région de Moronou, a invité les populations à  «cultiver la tolérance, la paix» et à avoir « confiance »  aux institutions de la République.

 Egrainant les réalisations du gouvernement notamment en matière d’infrastructures routières, éducatives, sanitaires, d’électricité et d’adduction en eau potable,  il a relevé que «tous ces chantiers sont les résultats d’un environnement de paix ».

« Nous devrons tout mettre en œuvre pour maintenir cette paix. Nous devrons faire en sorte que la prochaine élection ne soit pas source de violence (…) » a lancé Alassane Ouattara, ajoutant que cette élection présidentielle doit être l’occasion pour chaque candidat d’expliquer ce qu’il entend faire pour les populations.

Pour cette élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain, le Conseil constitutionnel a reçu 44 dossiers de candidature.

Les résultats de ses délibérations sont très attendus dans un contexte de contestation de la candidature du président Alassane Ouattara par l’opposition qui estime que la constitution de 2016 lui interdit un troisième mandat, quand le camp présidentiel estime que cette constitution remet le compteur à zéro pour un premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Sénégal: un budget de 500 milliards FCFA pour moderniser la santé

Le gouvernement de Macky Sall prévoit une enveloppe de 500 milliards FCFA, sur la période 2020-2024, pour rénover le secteur de la santé.Le 29 juin dernier, le président Sall levait l’état d’urgence instauré depuis plus de trois mois dans son pays pour freiner la propagation de la Covid-19. Mais à côté de cette mesure phare, il avait annoncé la mise en place prochaine d’une « ambitieuse stratégie de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale ».

Ce jeudi 10 septembre, elle a fait l’objet d’un Conseil présidentiel à l’issue duquel un Plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne a été adopté. Dans ce plan où une composante est dédiée à la télésanté, « un budget de 500 milliards de francs est prévu sur la période 2020 2024 », selon la présidence sénégalaise.

Le plateau médical sénégalais est décrié par certains spécialistes et citoyens, poussant alors des malades nantis à aller se soigner dans les pays occidentaux ou maghrébins. Mais avec l’expérience du nouveau coronavirus qui a mis à genou les économies du monde entier, plusieurs Etats reconsidèrent leurs priorités d’investissement. Pas en reste, le Sénégal promet de « renforcer (ses) acquis » en matière sanitaire au bénéfice de ses populations.

Ainsi avec le plan d’investissement de 500 milliards, des hôpitaux, des centres et postes de santé vont voir le jour, d’après le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, s’exprimant sur la télévision publique RTS à l’issue du Conseil présidentiel. Le programme permettra selon lui de positionner des hôpitaux comme Principal et Dalal Jamm, en niveau quatre.

En outre, le plan d’investissement mettra l’accent sur la qualité des ressources humaines, avec le recrutement dans la fonction publique de 500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé, notamment des infirmiers et infirmières, des sages-femmes, ainsi que des personnels de soutien sur la séquence 2020-2021. S’agissant des médecins, la priorité sera accordée aux districts éloignés et aux spécialistes, soulignait le chef d’Etat sénégalais.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le rôle du Maroc dans le dossier libyen et la situation épidémiologique à Casablanca.+L’Economiste+ écrit que « ceux qui s’étaient précipités à écarter le Maroc de l’équation libyenne, sont profondément déçus », notant que le dialogue politique entre le Haut conseil d’Etat libyen et le Parlement de Tobrouk a commencé à porter ses fruits.

Ces premiers résultats ont démontré à la face du monde la neutralité de l’approche marocaine, basée sur une solution politique entre Libyens, poursuit le quotidien, soulignant que si en janvier la conférence de Berlin sur la Libye avait, à la surprise générale, ignoré Rabat, les pourparlers de Bouznika l’ont remis en selle.

Pour la publication, le rayonnement de la diplomatie marocaine vient d’être confirmé par la nomination toute récente de l’ancien ministre Mohamed Aujjar à la tête de la mission onusienne de l’établissement de faits en Libye.

« Une nouvelle reconnaissance internationale pour le rôle de facilitateur joué par le Maroc dans un dossier aussi brûlant », insiste-t-il. « C’est aussi cela cette fameuse exception marocaine », conclut-il.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du parlement de Tobrouk ont annoncé, jeudi à Bouznika, au terme de leurs réunions dans le cadre du dialogue libyen, qu’elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre ces réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord. Les deux parties ont aussi affirmé que leurs réunions, qui se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus », fait-il savoir.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ note que dans la ville de Casablanca près de 1.000 cas quotidiens ont été enregistrés en un seul jour durant la semaine écoulée, estimant que « l’activité économique et sociale dans la métropole peut contribuer à cette augmentation des cas de contamination, avec une mobilité et une vivacité supérieures à la moyenne du pays ».

Mais le comportement des habitants est un élément déterminant, puisque les Casablancais veulent renouer au même mode de vie d’avant la pandémie, souligne le journal, qui précise que « le hic est que la région compte des centaines de milliers de personnes souffrant de comorbidités, diabète ou autre ».

Lorsqu’on sait que cette catégorie est particulièrement vulnérable, on ose à peine imaginer le scénario-catastrophe au cas où ces personnes tombaient toutes en proie au virus meurtrier, fait-il observer, estimant que pour éviter ce cas de figure, il n’existe aucune solution miracle sauf l’engagement et l’implication de tous les citoyens.

Dialogue libyen : Accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du parlement de Tobrouk ont annoncé, jeudi à Bouznika, au terme de leurs réunions dans le cadre du dialogue libyen, qu’elles sont parvenues à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.Les deux parties ont également convenu de poursuivre ce dialogue et de reprendre ces réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord, indique le communiqué final conjoint lu par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Africaine, M. Nasser Bourita.

Les deux parties au dialogue ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye, renouvelant leurs remerciements et leur gratitude au Royaume et au Roi Mohammed VI pour le soutien et l’assistance afin de surmonter la crise libyenne et réaliser les espoirs du peuple libyen et ses aspirations à bâtir un Etat civil et démocratique qui jouit de la paix, de la sécurité et de la stabilité.

Elles ont aussi affirmé que leurs réunions, qui se sont déroulées dans « une atmosphère amicale et fraternelle marquée par la compréhension et le consensus », interviennent suite à leur conscience de la situation actuelle du pays, à différents niveaux, une situation extrêmement dangereuse menaçant la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Etat, née des interventions étrangères négatives qui ravivent les guerres et les alignements régionaux et idéologiques.

Les deux parties ont de même souligné que ces réunions interviennent en application de l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat et en confirmation des conclusions de la conférence de Berlin soutenant la solution politique et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et s’expliquent par leur conscience des répercussions dangereuses nées de la division politique et institutionnelle qui a fait que le citoyen a perdu confiance en le rôle des institutions législatives, exécutives et de contrôle en raison des mauvaises conditions de vie à tous les niveaux.

Rabat abrite l’assemblée générale élective de la CAF en mars 2021

La capitale marocaine, Rabat, abritera l’assemblée générale élective de la Confédération Africaine de Football (CAF) le 12 mars 2021, a-t-on annoncé jeudi à l’issue de la réunion du comité exécutif de la CAF, tenue en visioconférence.Ainsi, la CAF a annoncé que le dépôt des dossiers de candidature se fera à partir du vendredi 11 septembre 2020 et les prétendants auront jusqu’au 12 novembre pour postuler à l’élection.

L’instance dirigeante du football africain dévoilera les noms des candidats le 11 janvier 2021, a indiqué la CAF sur son site web.

Élu le 16 mars 2017, le premier mandat du président actuel de la CAF, Ahmad Ahmad, arrive bientôt à terme. Pour rappel, le malgache avait battu le camerounais Issa Hayatou qui présidait aux destinées de l’organisation panafricaine depuis 1988, soit 29 ans.

Santé, justice, politique et inondations se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé aux inondations, sans oublier l’actualité judiciaire et politique.« L’Etat va mobiliser 500 milliards de FCfa » pour le Plan d’investissement 200 – 2024 pour un système sanitaire résilient et pérenne, annonce à sa Une le quotidien national Le Soleil, précisant que les investissements vont surtout concerner les hôpitaux, centres de santé et postes de santé. « Les hôpitaux Principal et Dalal Jamm seront de niveau 4 » grâce à ce plan, poursuit le journal.

Sous le titre « Le Sénégal entre deux feu », Tribune revient sur la gestion du coronavirus et des inondations et arbore ces sous-titres : « Les cas de Covid baissent mais la pandémie persiste ; Diouf Sarr et ses mousquetaires mènent la guerre ; [Gestion Covid] : le Sénégal 1er en Afrique et 2ème dans le monde ; des milliers de familles toujours dans les eaux ; crainte d’une extension des inondations ».

Evoquant le sujet des inondations, EnQuête consacre tout un dossier au « casse-tête (du) drainage (des) eaux de Keur Massar et environs » et informe que la localité voisine de « Mbao dit non ! »

« Les populations de Mbao, durement éprouvées, ne veulent pas des eaux de Keur Massar dans leur marigot. Elles réclament son dragage et clouent au pilori le ministre Serigne Mbaye Thiam », relatent nos confrères.

En politique, Walf Quotidien s’intéresse aux élections locales et titre : « L’inévitable report ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« On s’achemine vers un second report des élections locales. L’assurance est du responsable de l’Alliance pour la République (parti au pouvoir) et un des plénipotentiaires du pouvoir au dialogue national qui confirme le maire de Mermoz Sacré-Cœur ».

L’Observateur s’intéresse, quant à lui, à la stratégie politique du leader du Parti Pastef-les patriotes, Ousmane Sonko, dissèque les « avantages, contrecoups et limites d’une opposition à Macky Sall » pour constater que Sonko a choisi « l’échappée solitaire » au détriment des alliances avec les autres partis de l’opposition.

Le même journal revient par ailleurs sur la guéguerre entre magistrats à la Cour d’appel de Kaolack (centre) et informe que « L’Inspection générale de l’Administration de la Justice (Igaj) a remis son rapport au ministre de la Justice. Amadou Yaya Dia (un des juges mis en cause) est annoncé devant le conseil de discipline. Il risquerait même la radiation ».

« A la Crei (Cour de répression de l’enrichissement illicite), on se tourne les pouces faute de… dossiers », signale Libération, ajoutant que « La Commission d’instruction est en +pause+ depuis 2018 ; La Cour s’est réunie, pour la dernière fois, en 2015 ; Le parquet spécial +garde+ son réquisitoire concernant le dossier d’Abdoulaye Baldé depuis… 2 ans ; et la réforme annoncée en août 2018 (est) aux oubliettes ».

En solitaire, Le Quotidien donne la parole au Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), Pr Ousmane Thiaré, qui se prononce sur la reprise ratée. A ce propos, le journal note que ce dernier est « déterminé à faire appliquer le plan de reprise graduelle des cours retenu par l’Assemblée de l’Université, car pour lui, il ne saurait être autrement sous peine de transgresser les règles de fonctionnement de l’université ».

En s2port, le quotidien spécialisé Stades dit « pourquoi Mané reste à Liverpool ». Et selon le quotidien sportif, « Sadio (n’est) pas en tête de la liste des potentiels achats (du Barça) ; (que) le prix de l’attaquant sénégalais (est) jugé trop élevé (et que) l’entraineur Jürgen Klopp ne veut pas le lâcher ».

Election à la FIF: les candidats dont Drogba invités à « fédérer leurs compétences»

L’homme d’affaires, Koné Cheick Oumar, ex-président du Conseil d’administration de l’Africa Sports, invite les candidats à l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) dont Didier Drogba à «fédérer leurs compétences» en vue d’une organisation forte.Avec les « palabres » observés autour de la présidence de la FIF, le football ivoirien se meurt, s’est insurgé jeudi à Abidjan Koné Cheick Oumar, lors du lancement officiel de « Défis Ivoire », une plateforme qui a pour vocation de fédérer les forces et intelligences dans l’intérêt du pays.

Fondateur de Défis Ivoire, Koné Cheick Oumar, veut notamment fédérer les compétences de la Côte d’Ivoire pour une nation rayonnante quelles que soient les différences. Dressant un tableau sombre du secteur du football, il a invité les animateurs à se parler et trouver une solution locale.

De ce fait, il a appelé les candidats à l’élection du président de la FIF, notamment l’ex-international Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté à « fédérer leurs compétences » pour dégager un consensus afin d’impulser davantage le football ivoirien.  

La FIFA, selon lui, intervient dans le processus de l’élection du président de la FIF parce que « le mur est fissuré », en allusion à une brèche dans la gestion du football ivoirien,  toute chose qui « risque d’aggraver » le fonctionnement de l’organisation.

Si la FIFA met en place un Comité de normalisation, à la suite du blocage dans le processus d’élection du président de la FIF, cela pourrait générer « la catastrophe », a laissé entendre l’ex-président de l’Africa Sports, craignant une intervention relativement longue.

Au Cameroun,  a-t-il fait observer, l’intervention de la FIFA a duré quatre ans, contre deux ans au Mali. Mais, « le pire, ce n’est pas le nombre de temps », car avec ce comité de normalisation, la FIF va « fonctionner à minima ».

« Notre football va fonctionner à minima et pendant combien de temps », s’est-il interrogé, s’inquiétant pour une participation efficace des Éléphants aux prochaines Coupes d’Afrique des Nation, et la coupe du monde ainsi que les championnats et coupes d’Afrique.

« C’est pour cela j’appelle rapidement les présidents de clubs à se lever pour que nous évitons ça », car « si on dit à la FIFA qu’on s’entend (nos différends), on peut trouver une plateforme de discussion entre nous », a-t-il lancé. 

M. Koné Cheick Oumar, à travers la plateforme Défis Ivoire envisage d’écrire à la FIFA afin de laisser les acteurs du football ivoirien régler leurs problèmes. Et ce, en fédérant leurs synergies avec en ligne de mire l’intérêt de la nation et les compétences indéniables. 

Pour lui, les crises à la tête des organisations de gestion des clubs et de la plus haute instance du football en Côte d’Ivoire,  sont dues au fait que les gens prennent les clubs et la fédération pour en faire leur « business ».

Défis Ivoire se veut également une plateforme de discussions et de recherche de pistes de solutions quant aux problématiques majeures ivoiriennes, afin de relever les défis dans tous les domaines pour le bien-être des Ivoiriens.

Au plan politique, il a dit que « la Côte d’Ivoire est en train d’aller dans un précipice ». D’où, faudrait-il des voix intermédiaires qui viennent pour fédérer les compétences pour apaiser et permettre aux acteurs de se parler afin que la présidentielle du 31 octobre 2020 se déroule dans la paix.

« Il faut que les gens se parlent et que les compétences se mettent ensemble pour le bien-être des Ivoiriens», a-t-il insisté, tout en promettant mettre en place un Comité formé de personnalités pour rencontrer les leaders politiques dont le chef de l’Etat et le Premier ministre.

« Sortons de nos officines de destruction et mettons nous ensemble, fédérons nos compétences pour le bien-être des Ivoiriens », a-t-il poursuivi, exhortant la classe politique ivoirienne à privilégier la discussion afin de mettre en place des textes adéquats allant dans le sens du consensus.

Les Ivoiriens vont aux urnes le 31 octobre 2020, date fixée par la Constitution. Plus de 40 candidatures ont été officiellement déposées, et le Conseil constitutionnel devrait se prononcer, dans les jours à venir, sur la conformité des dossiers au regard de la loi fondamentale.

Côte d’Ivoire: des leaders religieux sensibilisés à la cohabitation pacifique

Une délégation de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) conduite par son secrétaire exécutif Diakalidia Konaté, a formé et sensibilisés 72 leaders communautaires et religieux de Doropo et de Tehini, deux villes situées dans le Nord-est ivoirien, à la cohabitation pacifique et à la lutte contre la Covid-19, a appris APA jeudi auprès de cette institution.Selon une note d’information, cette action s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de sensibilisation à la cohabitation pacifique  et à la lutte contre la Covid-19 dans les régions frontalières financé par la coopération allemande  à travers la GIZ.   

Au terme de  cette première étape,  72 bénéficiaires issus de 26 villages  ont reçu des mains du secrétaire exécutif  de la CNFCI, leur certificat de participation et des kits sanitaires contre la Covid-19  composés de gel hydro alcooliques, de seaux d’hygiènes, de thermomètres et de papiers hygiéniques. 

A cette occasion, souligne la CNFCI, deux modules de formation ont été dispensés aux participants. Le premier portant sur la Covid-19 a sensibilisé sur les gestes barrières à adopter contre cette pandémie. Le deuxième module qui a porté sur la cohabitation pacifique a permis d’instruire les participants sur les outils de prévention des conflits et les méthodes de résolution. 

« La question des  outils de prévention des conflits notamment les alertes précoces, le dialogue intercommunautaire entre les populations à travers l’activation des comités de paix, les alliances ethniques ont également été abordés», a précisé la note. Les prochaines étapes des séances de sensibilisation se dérouleront les 11,12 et 14 septembre  respectivement à Sikolo (kong), katogo (M’bengué)  et Mahandiana- sokourani (Kaniasso). 

Créée par décret n 2017-462 du 12 juillet 2017, la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission  d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières. 

Côte d’Ivoire : Nestlé offre des équipements d’hygiène à des journalistes pour lutter contre la Covid-19

Le groupe agroalimentaire Nestlé Côte d’Ivoire de concert avec l’ONG La Porte de la Nouvelle Espérance ( PNE) a offert jeudi à Abidjan, des équipements d’hygiène à des journalistes ivoiriens pour lutter contre la Covid-19, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Au Nom de ce Groupe agroalimentaire, Nadine Mensah a dit sa gratitude aux journalistes qui sont un relai important des activités de son entreprise. « Continuez sur cette voie parce que nous avons besoin de vous», a-t-elle dit à la presse soulignant que ce don est composé de cache-nez, du savon liquide  et du gel hydroalcoolique. 

Avant elle, Sophie Pépé, la présidente de l’ONG PNE a expliqué les missions de son organisation. «Nous réhabilitons les personnes ayant perdu leur dignité et nous faisons de l’accompagnement psychologique. Nous faisons également le dépistage et la prise en charge médicale du cancer chez la femme», a entre autres fait savoir Mme Pépé estimant « qu’aucune femme ne doit mourir du cancer du col de l’utérus ».

 Souhaitant, un partenariat avec la presse, la présidente de l’ONG PNE a soutenu que « le cancer n’est plus mortel aujourd’hui quand il est vite découvert ».

 « Cette remise de don témoigne de la confiance entre les médias et vous», a indiqué en retour le  journaliste Léon Saki au nom de ses confrères réaffirmant la gratitude des siens au donateur.

A la date du 09 septembre 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 18 815 cas confirmés de Covid-19 dont 17 770 personnes guéries et 119 décès.

Développement local ivoirien: 2,77 milliards Fcfa au profit des régions de Tchologo et du Bounkani

Les régions de Tchologo et du Bounkani, situées dans le nord de la Côte d’Ivoire, bénéficieront dans le cadre du projet Accountability for development (A4D) d’un appui au développement local de 2,77 milliards Fcfa dont 554,6 millions Fcfa pour la lutte contre la Covid-19.L’information a été donnée, jeudi à Abidjan, par l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, lors du lancement du projet Accountability for development (Redevabilité pour le développement), à la direction générale de la décentralisation et du développement local.

« Ce projet est financé jusqu’au mois d’avril 2022 avec une enveloppe budgétaire globale d’environ 5 millions de dollars y compris 1 million de dollars pour lutter contre la Covid-19 », a indiqué l’ambassadeur des États-Unis, Richard Bell, dans une allocution.

Le gouvernement américain, dira-t-il, est « heureux de pouvoir appuyer les initiatives visant à accroître l’implication des populations dans la prise de décisions au niveau local », afin de prendre en compte leurs besoins de développement.

Selon M. Olivier Stanley, chef du projet, cet appui a pour but d’aider les populations rurales du Tchologo et du Bounkani à porter les préoccupations légitimes des citoyens des zones rurales de ces régions afin de renforcer la résilience socio-économique des communautés.

Le projet comporte un volet de soutien monétaire aux populations vulnérables et vise une réduction de l’impact socio-économique de la pandémie de Covid-19. Il implique également un ensemble de mesures financières pour soutenir les PME rurales.

Quarante villages du Tchologo et du Bounkani sont ciblés dans le cadre de ce projet. Le directeur général de la décentralisation et du développement local, Lazare Dago Djahi, a ainsi engagé les collectivités territoriales à contribuer à l’amélioration des services aux administrés.

Alexis Palé Ollo, leader de jeunesse du Bounkani, s’est félicité de l’implication des jeunes au développement de la région, estimant que ce projet est « bienvenu en vue d’accompagner les femmes et les femmes dans leurs petites activités pour le bien-être des populations ».

En termes d’attentes dont devrait combler ce projet, il a cité l’appui des activités existantes, génératrices de revenus, et le soutien aux associations qui interviennent entre autres dans le maraîcher et la fabrication de karité.

Fulgence Yao, lui, représentant des jeunes du Tchologo, a lors d’une prise de parole, relevé une « forte implication » des jeunes dans le développement de leur région à travers leurs petites activités. Toutefois, « beaucoup reste à faire ».

« Nous pensons que tout appui aux jeunes et aux femmes au développement de la région serait bienvenu», a-t-il dit, faisant remarquer que le Bounkani « est longtemps resté en marge du développement contrairement aux autres localités du pays ».

Par ailleurs, la crise socio-politique de 2000 à 2010 n’a fait qu’aggraver cette situation de vulnérabilité des populations. Mais, depuis 2013, avec les actions du gouvernement et celles des élus locaux, la région a bénéficié d’infrastructures sanitaires, éducatives et en hydraulique. 

Pour amener les jeunes de ces régions à s’engager dans la création de richesses et tourner le dos aux offres djihadistes ou de déstabilisation, le projet prévoit des campagnes ciblées de sensibilisation et de lutte contre la désinformation qui peut fragiliser le tissu social. 

Les associations villageoises et des entités de crédits ont été sélectionnées suivant un processus consultatif, en vue de permettre que cette assistance fasse émerger des activités génératrices de revenus pour favoriser une autonomie financière des populations rurales.

Le projet A4D est soutenu par plusieurs partenaires techniques et financiers, notamment l’USAID, l’agence américaine d’aide au développement, Equal Access International, Action contre la faim (ACF) et l’ONG Alliance Côte d’Ivoire. 

L’Afrique doit relever des « défis politiques majeurs » pour la démocratisation d’Internet

Nora Wahby, la présidente d’Ericsson pour l’Afrique de l’ouest et le Maroc, a souligné, dans un entretien avec APA, la nécessité pour les Etats africains de supprimer les « goulots d’étranglement » en vue d’étendre l’accès à Internet.Ericsson et l’Unicef prévoient de cartographier la connectivité des écoles dans 35 pays d’ici 2023. Quel sens revêt cette initiative ? Quels sont les pays africains concernés par ce projet ? Quel est l’impact attendu ?

Ericsson a signé un accord de partenariat mondial avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) pour fournir une cartographie de la connectivité Internet aux écoles et aux établissements d’enseignement de 35 pays d’ici la fin de 2023. La cartographie de la connectivité à Internet dans les écoles et leurs communautés environnantes est d’une grande importance, étant donné son rôle vital en tant que source principale pour fournir aux enfants les moyens et les capacités nécessaires pour exploiter les opportunités offertes par les avantages de l’apprentissage numérique.

Ericsson et l’Unicef travaillent toujours ensemble pour évaluer les emplacements de ce travail où ce programme est susceptible d’avoir le plus grand impact, et où nos équipes sont actuellement autorisées à voyager et à opérer en toute sécurité. Ericsson prévoit de partager la liste des 10 premiers pays au quatrième trimestre de cette année, les pays restants seront connus en 2021.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’initiative «Giga» lancée l’année dernière par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en coopération avec l’Unicef dont l’objectif principal est de connecter toutes les écoles de la planète à Internet. Ericsson a engagé des ressources pour l’ingénierie des données et la capacité de science des données afin d’accélérer la cartographie de la connectivité scolaire. Plus précisément, Ericsson aidera à la collecte, la validation, l’analyse, la surveillance et la représentation visuelle des données de connectivité scolaire en temps réel. Les données permettront aux gouvernements et au secteur privé de concevoir et de déployer des solutions numériques permettant l’apprentissage des enfants et des jeunes.

En Afrique subsaharienne, le taux de pénétration d’Internet est relativement faible malgré les avancées de cette dernière décennie. Sur quels leviers il faut s’appuyer pour démocratiser Internet sur le continent ?

Le taux de pénétration des abonnements au haut débit mobile dans la région de l’Afrique subsaharienne est d’environ 30% et devrait atteindre environ 50% d’ici la fin de 2025, l’augmentation de la couverture et de l’adoption de la 4G étant le principal moteur, selon Ericsson Mobility Report. Les facteurs à l’origine de ce changement sont une population jeune et croissante et la disponibilité de téléphones intelligents et multifonctions moins chers.

Avec des clients en Afrique subsaharienne dans le processus d’adoption des données, les fournisseurs de services locaux offrent une connectivité dans toute la région pour réaliser l’ambition que tout le monde mérite les avantages d’une vie connectée moderne, contribuant aux objectifs de développement durable de l’Organisation des nations unies (Onu) de réduire la pauvreté, d’améliorer la santé et le bien-être, et de stimuler la croissance économique.

Dans de nombreux pays africains, le coût de la connexion à Internet constitue un frein à sa démocratisation. Comment peut-on inverser la tendance ?

Même si les consommateurs ayant accès aux services haut débit bénéficient d’une concurrence féroce sur les prix entre les opérateurs mobiles cherchant à attirer et à fidéliser des clients de données, il ne faut pas présumer pour autant que l’adoption des services haut débit mobiles – et la compétitivité-prix de ces services dans ce segment plus libéralisé du marché – signifie que les problèmes d’accès abordable ont été pleinement résolus.

L’impact des réalités actuelles du haut débit sur le coût des communications nécessite une évaluation réglementaire. Les goulots d’étranglement politiques et réglementaires qui empêchent les opérateurs et les acteurs potentiels de réagir de manière dynamique à la nature changeante de la communication nécessitent une attention politique et réglementaire. Des défis politiques majeurs subsistent donc pour l’Afrique si elle veut créer les conditions d’un investissement à grande échelle pour faire face à la demande de haut débit stable et à large bande passante.

Des millions d’Africains vivent dans les campagnes où la qualité des réseaux disponibles laisse à désirer. Que faut-il faire pour réduire le fossé entre les citadins et les ruraux ?

Il est nécessaire de réduire la fracture numérique en Afrique pour permettre l’accès à Internet à des vitesses à large bande pour les consommateurs des régions éloignées. Au-delà des défis relatifs à la couverture, les communautés rurales sont confrontées à des défis liés à la pénétration des terminaux. Combler ou réduire la fracture numérique nécessite à la fois une couverture et un accès à un terminal capable. La situation pandémique a souligné la nécessité de combler les lacunes ci-dessus pour répondre à l’énorme demande d’accès au haut débit.

Le développement de l’infrastructure des Technologies de l’information et de la communication (Tic) fait partie intégrante de l’économie croissante de l’Afrique et s’est révélé être un moteur essentiel d’une société de l’information inclusive qui intègre la numérisation dans tous les aspects critiques de la vie, tels que l’éducation, les transports, la santé, l’énergie et même la sécurité intérieure.

Quelles sont les principales actions d’Ericsson sur le continent visant à supprimer la fracture numérique ?

En tant que leader technologique mondial, Ericsson s’est engagé à établir des partenariats avec des fournisseurs de services locaux pour répondre à la demande croissante d’une expérience haut débit consolidée. Afin de produire un impact durable, Ericsson collabore avec un large éventail de partenaires pour faciliter l’impact sociétal et offrir des chances égales. En outre, nous accélérons l’impact économique en apportant des solutions innovantes visant à connecter, innover et transformer le continent en une économie de la connaissance, stimulant ainsi la compétitivité mondiale et la création d’emplois.

En lançant des solutions qui permettront le déploiement de la couverture haut débit mobile à des milliards de personnes mal desservies ou qui n’y ont pas d’accès, Ericsson contribue efficacement à améliorer les moyens de subsistance; promouvoir l’inclusion financière et l’égalité des sexes; améliorer l’accès à la santé, à l’éducation, aux services gouvernementaux et plus encore.

Crise sociopolitique : le Mali joue son avenir

La junte militaire au pouvoir recueille les points de vue des différentes composantes de la nation malienne pour asseoir la transition politique.Où va le Mali ? Trois semaines après la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), les Maliens cherchent encore une issue pour retrouver la voie censée les ramener vers un ordre constitutionnel normal. Les militaires, qui tiennent les rênes du pays depuis le 18 août, subissent la pression de forces intérieures comme le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), et de communauté internationale pour garantir les conditions d’une transition politique conduite par un civil.

Ce jeudi 10 septembre, le Centre International de Conférence de Bamako (CICB) a abrité les travaux sur la préparation de la transition dans le cadre des « journées de concertation nationale ». Une rencontre ouverte personnellement par le colonel Assimi Goïta, président du Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP).

D’emblée, le chef de la junte de Bamako a rappelé à ses compatriotes qu’ils sont « condamnés à réussir pour les futures générations ». Selon le colonel Goïta, le Mali se trouve à « un tournant important de (son) histoire ». C’est pourquoi, dit-il, toutes les forces vives de ce pays indépendant en 1960 doivent « laisser (leurs) différends de côté et saisir cette opportunité pour bâtir les jalons d’un Mali refondé sur le travail, l’efficience et la justice sociale, un Mali paisible, créatif et solidaire où il fait bon vivre ».

Lundi dernier, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a tenu, à Niamey (Niger), son 57e Sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement. L’organisation régionale a fixé un ultimatum à la junte militaire pour la nomination de deux civils, au plus tard ce 15 septembre, aux postes de président et de Premier ministre de la transition.

À cinq jours de la date butoir, Assimi Goïta a renouvelé la volonté de la junte « à participer à la mise en place d’une architecture de la transition. Et cela dans le strict respect de la volonté du peuple malien ».

Il a fait appel, pour atteindre cet objectif, à « l’esprit patriotique de tout un chacun » afin que soient adoptées « les bases des réformes politiques et institutionnelles nécessaires à la refondation » de la nation.

Pour le président du CNSP, « cette nécessité de refondation se justifie par la recherche d’une bonne gouvernance ». Et celle-ci placera les citoyens « au centre des politiques publiques ».

Au terme de trois jours d’échanges, une Charte de la Transition, dans laquelle seront consignées la nature (civile ou militaire) et la durée de la transition, doit être adoptée.

Le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta a plutôt bien été accueilli par de nombreux Maliens qui lui reprochaient sa gestion de la guerre contre le jihadisme, l’extension de la violence intercommunautaire, et son incapacité à apporter des réponses structurelles aux difficultés économiques de ce pays dépourvu de façade maritime et classé par l’Organisation des nations unies (Onu) parmi les plus pauvres du monde.

En ce qui concerne la durée de la transition, les putschistes auraient souhaité trois années correspondant au reste du mandat du président déchu. Une éventualité balayée d’un revers de main par la Cedeao qui réclame un retour à l’ordre constitutionnel au bout de douze mois au maximum.

En interne, le Mali semble divisé sur la durée et nature de la transition. Il y a d’un côté, les défenseurs d’une transition courte menée par un civil, et de l’autre les partisans d’une transition longue confiée aux militaires. Les uns craignent que la junte ne veuille se maintenir au pouvoir, les autres pensent qu’il faut du temps et de l’autorité pour redresser un pays malade.

Le temps est compté pour le Mali qui fait l’objet d’un embargo de la Cedeao sur les flux commerciaux et financiers.

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste

Le Bureau central d’investigation judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a réussi le démantèlement d’une cellule terroriste affiliée à Daech , active dans les villes de Témara, Skhirat (région de Rabat), Tanger (nord) et Tiflet (centre),Ces opérations de sécurité, exécutées simultanément dans ces quatre villes aux premières heures de jeudi, se sont soldées par l’arrestation de cinq mis en cause, indique un communiqué du BCIJ, ajoutant que l’un des suspects interpellés à Tiflet a opposé une résistance farouche.

Tentant d’exposer des éléments de l’Intervention rapide à une agression terroriste, il a grièvement blessé l’un d’eux au niveau de l’avant-bras à l’aide d’un outil tranchant, avant d’être interpellé après des tirs de balles de sommation et des bombes sonores.

Un autre suspect interpellé dans la ville de Témara, poursuit la même source, a tenté de se faire exploser à l’aide d’une grande bonbonne à gaz, affichant à son tour une résistance farouche, ce qui a obligé les éléments d’intervention rapide à tirer quatre balles, des bombes sonores et des bombes fumigènes afin de brouiller la vision du suspect, permettant ainsi de neutraliser le danger et de mettre en échec ses menaces terroristes.

La perquisition opérée a permis la saisie d’un lot d’armes blanches, de produits chimiques, des cagoules, des téléphones portables et d’autres produits suspects.

Les recherches et investigations menées révèlent, poursuit-on, que le chef de cette cellule, aux antécédents judiciaires dans les crimes violents et considéré comme un suspect dangereux, avait planifié, en compagnie de ses complices, de mener des opérations terroristes visant plusieurs installations et sites sensibles, en utilisant des engins et des ceintures explosifs et ce, pour déstabiliser la sécurité et la stabilité du Royaume.

L’enquête a également révélé que tous les suspects, qui ont atteint des stades avancés de planification et de préparation de leurs projets terroristes, avaient effectué des missions de reconnaissance afin d’identifier leurs cibles qu’ils projetaient d’attaquer par des attentats suicides en utilisant des gilets explosifs, leur objectif étant de causer de lourds dégâts et donner de l’impact à ces opérations criminelles, ajoute la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent.

Cette opération qualitative intervient dans un contexte marqué par la hausse des menaces terroristes visant le Royaume, notamment avec la recrudescence des activités terroristes dans la région sahélo-saharienne et dans des zones en Afrique du Nord, conclut le communiqué.

Biodiversité : 68% des animaux vertébrés ont disparu en moins de 50 ans (rapport)

Entre 1970 et 2016, soit moins d’un demi-siècle, la population mondiale de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – a chuté de 68% à cause principalement de l’activité humaine, alerte le 13ème rapport « Planète vivante » du World Wildlife Fund (WWF) rendu public ce jeudi.Les activités humaines dont le changement d’utilisation des terres pour l’agriculture industrielle constituent les principales causes de cette destruction de la biodiversité. En effet, soulignent les experts du WWF, la production agricole représente, aujourd’hui, 80% de la déforestation mondiale, 70% de l’utilisation d’eau douce et 70% de la perte de biodiversité terrestre.

Le dérèglement climatique, une des cinq menaces majeures qui met en danger l’avenir de la planète, pourrait devenir, dans les années à venir, la première cause de disparition des espèces, entraînant l’extinction d’au moins 20% des espèces terrestres à horizon 2100, constate le rapport, notant que les océans ne sont épargnés par cette dégradation de la biodiversité.

Par ailleurs, signale le document, les pressions que l’homme exerce sur la nature à travers ses modes de consommation et de production sont des menaces directes pour sa santé. « Elles sont en grande partie à l’origine de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 ». 

De même, la destruction des écosystèmes et la perte de biodiversité font aussi porter un risque considérable sur la sécurité alimentaire mondiale qui repose sur un grand nombre d’espèces sauvages « de plus en plus surexploitées » et cultivées « de moins en moins diversifiées », fait remarquer le WWF.

Ce dernier estime en outre que les impacts économiques du déclin de la biodiversité pourraient s’élever à plus de 479 milliards de dollars par an, soit environ 10 000 milliards de dollars d’ici 2050.

« Il est urgent et impératif de se mobiliser pour préserver et restaurer les écosystèmes et pour garantir un avenir soutenable pour toutes et tous. Un seul mot d’ordre : agir maintenant et à la hauteur des enjeux ! », a ainsi déclaré Véronique Andrieux, Directrice générale du WWF France, cité par le document. 

Ainsi, pour stabiliser puis inverser le déclin de la biodiversité d’ici 2050, le WWF appelle les décideurs, les entreprises, les collectivités et les citoyens à un sursaut collectif pour la biodiversité.

Ce sursaut devrait se concrétiser à travers un renforcement des efforts de conservation ; la transformation de notre modèle agricole vers une production alimentaire plus durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire et la réduction de 50% de la consommation de protéines animales. 

Au niveau international, le WWF plaide pour « un véritable New Deal pour l’Homme et la Nature » à la prochaine conférence des parties de la Convention pour la Diversité Biologique (CDB) des Nations Unies avec pour objectifs à l’horizon 2030.

Celui-ci devrait s’articuler autour d’un renforcement et l’extension du réseau mondial d’aires protégées en mettant les communautés locales au cœur de la protection de la biodiversité et des écosystèmes ; un engagement sur l’arrêt des extinctions d’espèces du fait de l’Homme et la réduction de moitié de l’empreinte écologique de l’humanité. 

Enfin, le WWF suggère aussi de réorienter massivement l’aide au développement vers des projets bénéfiques pour la biodiversité et la lutte contre le dérèglement climatique et encadrer les acteurs de la finance privée pour supprimer les investissements néfastes.

Ramaphosa pleure le décès de Bizos, combattant de la liberté

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a rendu jeudi hommage au défunt avocat des droits de l’homme George Bizos, dont la mort mercredi soir marque le dernier acteur principal de l’ère Nelson Mandela des combattants de la liberté Rendant hommage à l’activiste de 92 ans, Ramaphosa a déclaré que Bizos – qui représentait plusieurs militants anti-apartheid, dont Mandela au procès pour trahison de Rivonia – avait « énormément contribué à la réalisation de notre démocratie ».

« La nouvelle du décès de George Bizos est une triste nouvelle pour nous, Sud-Africains. Il était l’un de ces avocats qui ont énormément contribué à la matérialisation de notre démocratie », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Il avait un esprit juridique incisif et était l’un des grands architectes de notre Constitution ».

Selon le président, il y a deux jours, il a déclaré avoir parlé au fils de Bizos, Alexi, qui lui a dit que son père faisait face à de « grandes difficultés ».

« Nous inclinons la tête en l’honneur de la contribution que George Bizos a apportée à notre démocratie. Nous nous souviendrons à jamais de sa contribution », a conclu Ramaphosa.

Mozambique: Amnesty réclame une enquête sur les allégations d’exécutions sommaires

Amnesty Internationala appelé les autorités mozambicaines à lancer une enquête indépendante sur les allégations de torture et d’exécutions extrajudiciaires de civils par les forces de sécurité du pays.L’Ong de défense des droits de l’homme indique avoir disposé de preuves vidéo et photographiques montrant « la tentative de décapitation, la torture et autres mauvais traitements de prisonniers ; le démembrement de combattants supposés appartenir à l’opposition ; de possibles exécutions extrajudiciaires ; ainsi que le transport et l’élimination d’un grand nombre de cadavres dans des fosses communes ».

« Les horribles vidéos et photos que nous avons analysées sont la preuve des graves violations des droits humains et des violences choquantes qui ont eu lieu à Cabo Delgado, loin des projecteurs internationaux », a déclaré Deprose Muchena, Directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’est et l’Afrique australe.

Les soldats soupçonnés d’avoir commis les atrocités dans les vidéos portent les uniformes des forces armées et de la police d’intervention rapide du Mozambique.

« Le gouvernement du Mozambique doit maintenant ordonner une enquête rapide, transparente et impartiale pour traduire tous les responsables de ces crimes en justice, dans le cadre de procès équitables », a déclaré Muchena.

Ces présumées atrocités font suite à une récente flambée de violence dans le nord du Mozambique, où des combattants d’un groupe connu localement sous le nom d’Al-Shabaab ont attaqué des membres des forces de sécurité et des villageois.

Dans plusieurs vidéos, les soldats appellent leurs captifs Al-Shabaab, un nom local commun pour le groupe armé islamiste de Cabo Delgado.

Amnesty International a appelé les autorités mozambicaines à ordonner immédiatement aux forces de sécurité de mettre fin aux mauvais traitements des détenus et aux autres violations des droits humains à Cabo Delgado.

Afrique du Sud : décès de George Bizos, l’avocat blanc de Mandela

L’avocat sud-africain George Bizos, rendu célèbre pour avoir plaidé pour Nelson Mandela durant l’apartheid, est décédé mercredi à l’âge de 92 ans.Les Sud-africains et les militants des droits de l’homme se sont réveillés dans l’émoi et la nostalgie à l’annonce de cette nouvelle qui a parcouru le monde. George Bizos venait de rejoindre son ami Mandela qui l’a précédé il y a un peu moins de sept ans à l’au-delà.

D’origine grecque, l’avocat blanc débarquait en Afrique du Sud avec son père à l’âge de 13 ans. Ils avaient fui leur pays à cause de l’occupation nazie sous la Seconde guerre mondiale.

Etudiant en droit, il rencontre Nelson Mandela sur les bancs de la faculté de droit à Johannesburg dans les années 1950. Il exerce par la suite la profession d’avocat comme son futur client, surnommé père de la Nation Arc-en-ciel.

Lors du procès de Rivonia, tenu entre 1963 et 1964, il rejoint l’équipe d’avocats de ce dernier qui échappe de justesse à la peine de mort. Le gouvernement avait fait adopter un an auparavant par le Parlement la loi sur le sabotage pour combattre l’opposition noire. Elle prévoyait ainsi la peine de mort pour tout acte de sabotage, même pour des destructions mineures.

George Bizos est crédité de la stratégie payante adoptée par Mandela qui avait prononcé à la barre une plaidoirie en forme de profession de foi restée célèbre.

« J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble en harmonie et avec les mêmes chances », avait lancé le patron de la branche armée de l’ANC. « C’est un idéal pour lequel j’espère vivre et agir. Mais, si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir ».

L’avocat avait conseillé à son client d’ajouter « si besoin est », pour éviter que le régime ne voie dans ses propos une incitation à devenir un martyr et le condamne à mort, relève l’AFP.

La plupart des accusés seront, à la surprise générale, condamnés à la prison à vie à l’image de Mandela. Bizos continuera à le défendre pendant ses 27 années derrière les barreaux, jusqu’à devenir un de ses plus proches amis.

Lors de la chute du régime de l’apartheid, George Bizos continue à jouer un rôle important en participant à la rédaction de la Constitution. Il prendra également part à l’élaboration de la Commission vérité et réconciliation, et deviendra l’avocat de familles de victimes, comme Steve Biko ou Chris Hani.

En 2012, il est scandalisé par le massacre de 34 mineurs à Marikana. À 84 ans, il reprend alors le chemin des tribunaux pour plaider la cause des 34 mineurs abattus par la police sud-africaine.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dès l’annonce de sa mort salué la mémoire « d’un des avocats qui a énormément contribué à l’accomplissement de notre démocratie ».

Social, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs adhérents à la CNSS, la rentrée économique, la problématique des valeurs et la rentrée scolaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Le Matin+ Le Conseil du gouvernement, réuni mercredi à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, a approuvé un projet de décret-loi portant promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs adhérents à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), et de leurs employés déclarés assurés auprès de la caisse, touchés par les répercussions de l’épidémie du Covid-19.

Ce projet de décret-loi a été élaboré dans le cadre de la poursuite des efforts du gouvernement pour l’accompagnement de certains secteurs ou entreprises affectés par les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus et la préservation des emplois, a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Ce projet vise à verser des indemnités, pendant une période précisée par un texte règlementaire, au profit des salariés et stagiaires en formation à l’insertion, déclarés en février 2020 auprès de la CNSS par les employeurs qui exercent leurs activités dans l’un des secteurs ou sous-secteurs spécifiés par un texte réglementaire et qui se trouvent dans une situation difficile en raison de l’impact de la pandémie sur leurs activités.

Commentant le point de presse de la CGEM marquant la rentrée des affaires, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’une bataille décisive attend les patrons à moyen terme.

Elle consistera à amorcer la transformation inévitable, voire vitale, du tissu économique à tous les niveaux, explique la publication, insistant d’abord sur une transformation au niveau de sa conformité sociale car durant la pandémie, l’informel a constitué la plus grande fragilité de l’économie.

« L’Etat a tenté depuis des années de combattre ce fléau. Mais rien ne se fera si le secteur privé lui-même ne s’y engage pas sérieusement », soutient le journal.

La transformation du tissu d’entreprises devra également se faire au niveau de sa production, ajoute-t-il, faisant observer que dans quelques mois, l’économie mondiale repartira avec une nouvelle configuration géographique et une demande différente sur des produits nouveaux sur lesquelles l’entreprise marocaine doit pouvoir se positionner.

Malheureusement, les responsables ont tendance à cultiver la production d’une agnotologie déconcertante parmi les couches sociales, au lieu d’en faire des sources de création et de performance, déplore, de son côté, +Al Bayane.

La relégation du système éducatif, l’abandon du rayonnement culturel et l’asphyxie de rayon de communication en sont l’illustration de cette déficience dont les effets tirent le pays vers le bas, en dépit de son potentiel, naturel humain et économique, explique l’éditorialiste. La perte de vertu et la transgression des lois dont fait preuve le citoyen révèlent ce déficit de la société, ajoute l’auteur, évoquant un cas récent de la « grossièreté », selon laquelle des foules resquillent à travers des barrières dressées par les autorités locales au quartier Takaddoum à Rabat afin de fuir l’Etat d’urgence.

+Al Alam+ relève que la décision du report de la rentrée scolaire dans certaines régions dans le but d’endiguer la propagation du coronavirus, a suscité la confusion auprès d’une grande partie de la population, dont notamment les parents d’élèves et les enseignants.

En effet, les parents d’élèves avaient pris toutes les dispositions pour inscrire leurs enfants dans les différentes écoles bien que la situation épidémiologique soit encore floue sur le plan national. Dans ce sens, plusieurs acteurs de la société ainsi que des cadres éducatifs et administratifs ont fait part de leurs critiques quant à la politique du gouvernement, et notamment le ministère de l’Education nationale, qui a refusé de reporter la rentrée scolaire comme le demandaient les Marocains, tant que la situation épidémiologique dans certaines régions reste incontrôlable, regrette la publication.

Ousmane Sonko se paie la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de la sortie du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, sur les inondations.« Sonko accuse Macky de détournement », titre Walf quotidien avant de reprendre en sous-titre cette déclaration du leader de Pastef : « Seuls 48 des 765 milliards ont été mobilisés et exécutés » pour financer le Plan décennal de lutte contre les inondations.

Le même journal informe par ailleurs que le Pardi démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade « exige une +fouille+ des différents projets et programmes » initiés depuis 2012 pour lutter contre les inondations.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « Les exigences de Sonko et du PDS ». Dans ses colonnes, le journal informe que les opposants au président Macky Sall exigent un audit des programmes de lutte contre les inondations notamment le Plan décennal mis en place depuis 2012.

L’Observateur met en exergue cette autre déclaration du leader des Patriotes affirmant que « Les inondations traduisent la faillite de l’Etat ». Cela fait dire à EnQuête que Ousmane Sonko « tient le gouvernement pour responsable des inondations notées dans la banlieue dakaroise et certaines localités du pays ».

« Ousmane Sonko s’est insurgé, hier, contre la politique d’urbanisation du régime et la récente sortie du chef de l’Etat qu’il qualifie de show présidentiel », ajoute le journal. A travers ces sorties de Sonko et du PDS, L’AS estime que « L’opposition noie le pouvoir ». Tribune y voit quant à elle un réchauffement du climat politique longtemps inhibé par l’actualité de la pandémie du coronavirus.

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour aux mesures prises pour lutter contre les inondations et informe que « Macky Sall (a demandé) la réhabilitation du Collecteur de Hann-Fann » endommagé par les pluies diluviennes du week-end dernier.

Sur un tout autre sujet, L’AS quotidien fait un focus sur l’organisation du Magal 2020 dans ce contexte de pandémie de Covid-19 et signale que « 500 personnes (ont été mobilisées) pour faire respecter les gestes barrières ».

Sous le titre « Quand l’Etat se saborde », le journal EnQuête se fait l’écho de la politisation de l’administration et écrit : « De plus en plus, pour percer dans l’Administration, il faut être membre du parti au pouvoir. Des directeurs généraux (sont) plus puissants que des ministres, à cause de leur poids politique ».

Le journal alerte en outre sur « La galère des fonctionnaires de l’opposition » et donne la parole à un inspecteur des Impôts qui déclare : « Quand on en arrive à ne plus récompenser le mérite, plus personne ne cherche à être méritant ».