Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger), informe un communiqué reçu à APA.

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Sénégal: pas de baisse des coûts de l’électricité avant 2024 (officiel)

Les conditions tarifaires de l’électricité ne connaîtront pas de baisse avant 2024, a fait savoir, vendredi à Dakar, le président de la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité (CRSE), Ibrahima Amadou Sarr.Les Sénégalais devront encore se serrer la ceinture pour affronter le coût élevé de l’électricité. En effet, selon M. Sarr, les retombées de la diversification du mix énergétique et la conversion des centrales à fuel de la Société nationale d’électricité (Senelec) en centrales à gaz (pour enclencher la stratégie « gas to power » avec l’exploitation prochaine des ressources gazières) ne devraient tomber qu’en 2024.

Reconnaissant que « le coût de l’électricité reste élevé » au Sénégal, M. Sarr a tout de même fait savoir qu’« à chaque fois que vous avez une facture d’électricité, il faut vous dire que les 30% ont été subventionnés par l’Etat ».

A l’en croire, sur les 3 dernières années, l’Etat du Sénégal, pour maintenir les tarifs en vigueur, a eu à subventionner le consommateur pour 317 milliards f cfa, ce qui fait une subvention annuelle de plus de 100 milliards par an.

S’exprimant lors de l’atelier de révision des conditions tarifaires de la Senelec, Ibrahima Amadou Sarr a déploré le fait qu’au-delà des coûts, il y a la problématique de l’accès qui est souvent oubliée.

« Aujourd’hui, en milieu urbain, le service est à peu près garanti. Mais, il ne faut pas oublier qu’à une centaine de kilomètres de Dakar, d’autres ont des problèmes d’accès à l’électricité », a-t-il dit.

Par ailleurs, le président du CRSE a rappelé que jusqu’en décembre 2018, avec la décision d’harmoniser les tarifs, le prix du KWH était 2 à 3 fois plus cher en milieu rural qu’en milieu urbain. « Une aberration !», s’est-il exclamé.

Depuis cette date, a indiqué M. Sarr, c’est le Fonds spécial de Soutien pour le Secteur de l’Energie (FSE) qui se charge de compenser les concessionnaires d’électrification rurale pour les écarts de revenu y afférant.

Il a ainsi appelé l’administrateur du FSE « à faire davantage » pour la régularité des compensations qui sont versées à ces concessionnaires.

Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier, la ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie Gladima a souligné que la période tarifaire 2020-2022 « est une période charnière (car) elle marque, en quelque sorte le point de départ vers une nouvelle reconfiguration du secteur ».

La dernière consultation sur les conditions tarifaires de Senelec reste marquée par la hausse des tarifs intervenue en décembre 2019. Une hausse partielle de 10 % qui a suscité de fortes réactions.

La Chambre de commerce marocaine en Côte d’Ivoire en « joie » après la libération d’El Guergarate

La Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire, au travers de son président El Hamzaoui Saad, a exprimé la « joie » de l’organisation après la libération et la sécurisation de El Guergarate, zone-tampon entre le Polisario et le Maroc, au Sarah marocain, dans un entretien à APA.L’occupation du point de passage de Guergarate par les séparatistes du Polisario a freiné les importations et les exportations entre le Royaume chérifien et l’Afrique Subsaharienne.

Le Maroc, dans cet élan, a lancé le 13 novembre 2020 une opération militaire dans le poste-frontière de Guergarate, à la frontière avec la Mauritanie, libérant ce point de passage investi par des hommes du Polisario, au Sahara marocain.

La Chambre du commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCIM-CI) se félicite que, « conformément aux hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces armées royales, une opération de rétablissement de la libre circulation des personnes et de leurs biens a été menée au passage d’El Guergarate « , a déclaré M. El Hamzaoui.

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCIMCI), El Hamzaoui Saad, a fait observer que « quelques membres de cette Chambre qui font du business en provenance et en partance du Maroc, à travers cette voie routière, ont été énormément impactés ».

Mais aujourd’hui, se réjouit-il, « ce passage est sécurisé par les forces armées royales » suite aux instructions du Roi Mohammed VI, qui tient tant à la coopération Sud-Sud entre le Maroc et les pays subsahariens.

Il a rassuré la Chambre que « ce passage entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces armées royales (FAR) », après « l’opération qui s’est déroulée de façon pacifique et à la grande satisfaction de l’ensemble du peuple marocain ».

« Nous avons des partenaires qui font des affaires avec le Maroc (et surtout) des transporteurs qui ont vécu l’enfer pendant trois semaines par une poignée de bandits », a relevé M. El Hamzaoui Saad, mentionnant que leurs marchandises étaient bloquées et se sont, naturellement, dégradées.

Cet homme d’Affaires opérant en Côte d’Ivoire et rompu aux arcanes des relations commerciales, affirme avoir échangé avec ces opérateurs économiques de « cette difficulté qui était très très pénible pour eux à supporter ».

Des opérateurs, dit-il, avaient des camions stationnés pendant des semaines, occasionnant « une perte de temps, d’argent et de marchandises. Mais, avec cette décision royale, ces personnes qui étaient dans un état psychologique très difficile ont retrouvé aujourd’hui la joie » grâce à l’action du Roi Mohammed VI.

Reprise du trafic inter-État 

« Le trafic a repris et les marchandises ont commencé à circuler », rapporte M. El Hamzaoui, qui assure avec fierté que cela se fait « sous la surveillance des forces armées royales marocaines que nous soutenons et encourageons ». Et tout le peuple sera « derrière eux (soldats marocains) à 100% ».

Le blocus de El Guergarate a affecté les échanges interafricains. Selon M. El Hamzaoui Saad, des légumes et des fruits importés ont pourri parce que le trafic routier était obstrué. Toute chose qui dénote d’une imbrication des relations commerciales et un important réseau d’affaires sur le continent.

Il a ensuite laissé entendre que « des voyous, des bandits, des sans-lois ont pris le soin de venir narguer les représentants des Nations Unies dans cette zone et empêcher toute libre circulation des biens et des personnes, chose qui est intolérable pour nous ».

« Grâce aux instructions de Sa Majesté, l’ordre et la sécurité ont été rétablis sur place et le trafic routier inter-Etat a repris normalement sans aucun problème et aujourd’hui, ça fait la joie de tous les transporteurs », ne cesse-t-il de répéter tout en saluant l’initiative du Roi Mohammed VI.

El Guergarate est une localité frontalière située à l’extrême Sud-ouest du Sahara marocain et sous contrôle marocain. Cette route commerciale relie le Maroc à l’Afrique Subsaharienne.

Coopération Sud-Sud

« Il n’y a pas que les Marocains qui bénéficient de la sécurité de cet endroit. Nous avons aussi des transporteurs ivoiriens, des Mauritaniens, des Sénégalais, des Nigérians, des Burkinabè », qui aujourd’hui peuvent « circuler tranquillement et avec beaucoup d’assurance », a-t-il lancé.

Cette route internationale qui se trouve entre le Maroc et la Mauritanie est « à présent complètement sécurisée par la mise en place d’un cordon de sécurité des forces armées royales marocaines sous instruction du Roi Mohammed VI », a-t-il rappelé.

« L’opération de sécurisation s’est déroulée de manière très pacifique et a donné énormément de joie à tout le peuple marocain qui est solidaire et loyal derrière son roi », a fait savoir M. El Hamzaoui.

« On est très satisfait de l’ouverture et du rétablissement l’ordre et de la sécurité dans cette zone », a exprimé M. El Hamzaoui Saad qui « au nom » de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire a apporté tout son soutien indéfectible à l’action du Roi Mohammed VI.

« Nous remercions Sa Majesté le Roi, nous lui réitérons notre loyauté, notre allégeance et notre mobilisation permanente pour la défense des causes sacrées de la patrie et de ses valeurs suprêmes », a-t-il dit, avant de conclure « notre Sahara demeurera dans son Maroc pour l’éternité ».

Le Roi Mohammed VI a eu un entretien téléphonique le 16 novembre avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Un échange qui a porté sur la situation dans la zone d’El Guergarate, au Sahara marocain.

Les transferts d’argent de la diaspora ont contribué à l’inclusion financière en Côte d’Ivoire (étude)

Une étude du Cabinet conseil MicroSave Consulting, en partenariat avec la Fondation Mastercard, ressort que les envois de fonds des migrants sur les corridors entre la France, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, constituent des leviers de l’inclusion financière. »Les envois de fonds des migrants sont en passe de devenir la principale source de financement extérieur dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Pourtant, la majeure partie de ce moteur économique est inexploitée », indique l’étude. 

L’étude propose de ce fait des recommandations pour encourager les envois de fonds en tant que leviers d’inclusion financière. Mais, les transferts d’argent, se voient menacées par la pandémie de la Covid-19. 

Les mesures barrières prises par les différents gouvernements du monde entier en vue de lutter contre sa propagation ont bouleversé les habitudes d’envois de fonds des migrants et de leurs familles. 

En 2019, les transferts de fonds dans le monde étaient estimés à 554 milliards de dollars, souligne l’étude, qui note qu »avec le coronavirus, ces transferts mondiaux devraient diminuer de 20 % en 2020 et une deuxième vague pourrait venir impacter les envois de fonds. 

Le Cabinet rapporte qu’il est important de concevoir les services de transferts d’argent pour les besoins des expéditeurs et des receveurs, suggérant que les fournisseurs pourraient créer des services de transfert de fonds vers des comptes liés à des services à valeur ajoutée.

Toutefois, ces services devraient être axés sur les besoins, tels que le paiement de factures ou la constitution d’actifs par le biais de partenariats, en particulier dans les zones rurales qui reçoivent une grande partie des envois de fonds.

En partenariat avec la Fondation Mastercard, le cabinet de conseil international spécialisé en inclusion financière, économique et sociale, MicroSave Consulting (MSC), a notamment mené cette étude en Côte d’Ivoire, en France, au Mali et au Sénégal. 

Dans ces trois pays africains, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal, le marché des transferts internationaux a représenté 3,7 milliards de dollars en 2018 selon la Banque mondiale.

 L’objectif de l’étude était, selon le texte, de mieux connaître les besoins et les contraintes des expéditeurs et de leurs familles et de proposer des recommandations pour développer des services financiers digitaux adaptés pour mieux répondre aux besoins des expéditeurs et receveurs des transferts d’argent. 

En fonction de la durée pendant laquelle l’expéditeur est migrant, ses aspirations financières et ses priorités pour envoyer de l’argent chez lui changent et sont influencées à la fois par les besoins propres du receveur et par ses relations avec sa famille ou sa communauté dans son pays d’origine, poursuit l’étude. 

Par ailleurs, les personnes ayant des revenus plus élevés cherchent à obtenir des prêts pour entreprendre et des prêts immobiliers ou fonciers pour pouvoir éventuellement envisager le retour au pays.

Les migrants permanents, eux, recherchent pour les membres de leur famille restés au pays, des offres intéressantes en matière de soins de santé préventifs et de capital humain.

Ils recherchent également des financements pour l’entrepreneuriat ; tandis que les destinataires recherchent des services qui apportent une valeur ajoutée et leur font gagner du temps. 

L’étude fait état des recommandations pour mieux satisfaire les besoins des diasporas. Elle estime que les canaux numériques peuvent réduire le coût d’envoi de fonds, mais des efforts doivent être faits pour informer les expéditeurs de l’existence de ces canaux. 

Parmi les migrants interrogés en France, seuls 15,5 % ont utilisé des canaux numériques, tels que l’application mobile, l’argent mobile ou le virement bancaire, renseigne l’étude. 

L’étude conseille des couloirs de paiement spécifiques ou la conception de stratégies régionales ou spécifiques au marché dans le contexte d’une approche plus large qui reconnaît les besoins, le caractère et l’évolution uniques de l’espace de paiement dans chaque marché ou segment. 

Elle a noté en particulier la possibilité de cibler activement les flux de paiement liés à la santé, à l’assurance et à l’éducation, tout en soulignant l’importance de développer des services financiers numériques qui répondent aux besoins des envoyeurs et de leurs familles. 

La Cemac lève 3,8 milliards d’euros pour des projets en énergie et transport

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) annonce, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, avoir levé 3,8 milliards d’euros de fonds pour financer onze projets d’intégration régionale sur la période 2021 et 2025 dans les six pays membres.« Le montant total des financements annoncés ou mobilisés (à l’issue de la table ronde avec les bailleurs) s’élève à environ 3,8 milliards d’euros, bien au-delà des montants recherchés », a déclaré le Secrétaire permanent du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), Michel-Cyr Djiena Wembou, cité par la note.

A en croire M. Wembou, le financement de huit projets sur les onze « est entièrement bouclé ».

Le coût total des projets s’élève à 4,072 milliards d’euros, dont 596,74 millions d’euros (14,65%) étaient déjà mobilisés avant la table ronde. Le financement recherché était donc de 3,48 milliards d’euros (85,35%), renseigne le document.

Plus d’une dizaine de partenaires multilatéraux et d’investisseurs privés ont manifesté leur intérêt à contribuer au financement de ces projets de façon multiforme.

« Certains bailleurs et partenaires ont indiqué les projets pour lesquels ils étaient intéressés, notamment sur les axes 2 et 3 (…) et ont sollicité des informations complémentaires pour affiner leurs intentions. D’autres bailleurs et partenaires ont manifesté leurs intérêts de financement sous réserve de la réception des études de faisabilité et autres documents, ce qui leur permettrait de préciser les montants et les formes d’intervention », a précisé Michel-Cyr Djiena Wembou.

Le chef de la Division infrastructures/Afrique centrale à la Banque africaine de développement, Joseph Kouassi N’Guessan, a quant à lui assuré que la BAD allait contacter les partenaires pour leur fournir toutes les informations nécessaires « car nous avons contribué au financement de la majorité des études de faisabilité des projets concernés par cette table ronde ».

Par ailleurs, il a indiqué que la BAD, en sa qualité de chef de file pour la mobilisation des ressources, va accompagner la Cemac dans la coordination des engagements pris par les partenaires présents à la table ronde, en vue d’aider à la concrétisation de ces annonces.

La Banque a mobilisé, pour des projets de transport en Afrique centrale, 1,13 milliards d’euros sur la période 2015-2019. Environ 30% de ces financements ont été consacrés au développement et à la rénovation de corridors routiers entre les États de la région, informe le communiqué.

Le gouvernement ivoirien réduit les dotations de quatre fonds de soutien

Le gouvernement ivoirien, soumis à des contraintes budgétaires dues à la Covid-19, a réduit au titre de l’année 2020 les dotations au profit de quatre fonds de soutien, a annoncé mercredi son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres. »Compte tenu des contraintes budgétaires, les dotations au profit des fonds de soutien au titre de l’année 2020 ont été révisés », a expliqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, face à la presse.

Il a indiqué que le Fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE) a été fixé à 38 milliards Fcfa contre 50 milliards Fcfa initialement prévus, tandis que le Fonds de soutien aux PME (FSPME) à 40 milliards Fcfa contre 50 milliards Fcfa initialement prévus.   

En outre, le Fonds de solidarité et de soutien d’urgences humanitaires (FSS) a été arrêté à 60 milliards Fcfa contre 90 milliards Fcfa initialement prévus, et le Fonds d’appui des acteurs du secteur informel (FASI) à 20 milliards Fcfa contre 40 milliards Fcfa prévus auparavant.

Évoquant la situation détaillée des opérations réalisées à fin octobre 2020, il a relevé que 55 grandes entreprises ont bénéficié du fonds de soutien du FSGE pour un montant total de 14,39 milliards Fcfa soit 75,5% des ressources disponibles pour les prêts directs.

Par ailleurs, 325 PME ont bénéficié de soutien du FSPME pour un montant total de 13 milliards Fcfa. Pour le seul mois d’octobre 2020, 168 dossiers ont été adoptés et ont bénéficié d’un montant de 7,137 milliards Fcfa soit 54,8% de la totalité des montants octroyés aux PME.

M. Sidi Touré a souligné que 48 152 acteurs ont bénéficié de l’appui du FASI pour un montant total de 10, 7 milliards Fcfa. Les bénéficiaires notamment issus des secteurs de l’artisanat, du commerce, de la restauration, du transport, de la culture, des loisirs et des services.

Le montant global des interventions du FSS, lui, s’élève à 24,24 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi, mentionnant que les opérations réalisées ont notamment porté sur les transferts monétaires au profit de 143 424 ménages vulnérables dont 124 245 bénéficiaires issus du Grand Abidjan et 19 139 de l’intérieur du pays.

Des soutiens ont été aussi apportés à 15 857 personnes licenciées ou mises en chômage sur une cible de 20 706 travailleurs, soit un total de 76,58% de prise en compte de la cible, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré. 

Le FMI et l’Etat ivoirien d’accord sur une croissance de 1,8% en 2020 et 6,5% en 2021

Le gouvernement ivoirien et le Fonds monétaire international (FMI) ont convenu d’une croissance économique de 1,8% à fin 2020 en Côte d’Ivoire contre 6,5% en 2021 et un déficit budgétaire de 5,9% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020, dans un contexte marqué par la Covid-19, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.M. Sidi Touré a indiqué ces données suite à l’adoption par le Conseil des ministres d’une communication relative à une mission du FMI portant sur la 7e et la 8e revue du Programme économique et financier, tenue du 15 septembre au 4 octobre 2020 par visio-conférence.

« La croissance économique devrait atteindre 1,8% en 2020 et 6,5% en 2021 malgré l’environnement international toujours marqué par la Covid-19, (tandis que) l’inflation devrait être maîtrisée en dessous du seuil de 3% de la norme communautaire de l’Uemoa », a dit M. Sidi Touré.

Au terme de l’évaluation du portefeuille du pays, le FMI a salué les efforts fournis par le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre du programme en dépit de la situation de la pandémie de Covid-19.  

Pour faire face aux défis importants, les parties ont convenu d’un déficit budgétaire de 5,9% du PIB en 2020″, un taux qui devrait être réduit à 4,6% du PIB pour converger vers la norme communautaire de l’Uemoa de 3% du PIB en 2023, a-t-il ajouté.  

Ces deux dernières missions du FMI ont relevé une « performance satisfaisante du programme à fin décembre 2019 », selon la communication qui note un cadre macroéconomique « solide » en dépit de l’impact négatif de la pandémie sur plusieurs secteurs économiques. 

La réponse rapide et adéquate du gouvernement et la solidité des fondamentaux de l’économie ont toutefois permis une croissance plus résiliente, avec des perspectives macroéconomiques qui demeurent favorables à moyen terme. 

La croissance économique de la Côte d’Ivoire s’était établie à 7,2% en 2019. Malgré, la chute du Produit intérieur brut, le pays affiche toujours un taux de croissance positif (1,8%) contrairement à plusieurs économies du monde impactées par la Covid-19.  

L’Afrique pourrait gagner 180 milliards de dollars grâce à Internet

L’économie liée à Internet en Afrique a le potentiel d’atteindre 5,2% du Produit intérieur brut (PIB) du continent d’ici 2025, contribuant ainsi à hauteur de près de 180 milliards de dollars à l’économie globale, selon un nouveau de Google et de la Société financière internationale (SFI) intitulé « e-Conomie Afrique 2020 ».Alors que la contribution potentielle prévue pourrait atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050, cette croissance est le fruit de la combinaison d’un accès accru à une connectivité Internet plus rapide et de meilleure qualité, d’une population urbaine en pleine expansion, d’un réservoir croissant de talents technologiques, d’un écosystème dynamique de Start-Ups et de l’engagement de l’Afrique à créer le plus grand marché unique au monde dans le cadre de la Zone de libre-échange continental (ZLCA), explique le rapport parvenu à APA mardi.

Actuellement, l’Afrique compte 700.000 développeurs.

Le financement par capital-risque des Start-Ups a augmenté au cours des cinq dernières années, avec un record de 2,02 milliards de dollars de fonds propres levés en 2019, selon Partech Ventures Africa.

Selon le rapport, 76% des Rwandais ont accès à internet et 74% le trouvent abordable. D’ici 2025, le PIB du pays devrait atteindre 0,9 milliard de dollars, avant d’atteindre 3,8 milliards de dollars en 2050. Actuellement, il s’élève à 0,5 milliard de dollars.

Les Start-Ups numériques en Afrique sont le moteur de l’innovation dans des secteurs à croissance rapide, notamment les technologies de pointe, les technologies de la santé, les médias et les divertissements, le commerce électronique, la mobilité électronique et la logistique électronique, contribuant ainsi à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) d’Internet en Afrique.

« L’économie numérique peut et doit changer le cours de l’histoire de l’Afrique », a déclaré Stephanie von Friedeburg, Directrice générale par intérim de la SFI.

« C’est un moment opportun pour exploiter la puissance des Start-Ups technologiques du continent afin de trouver des solutions indispensables pour améliorer l’accès à l’éducation, aux soins de santé et au financement, et assurer une reprise plus solide, faisant de l’Afrique un leader mondial de l’innovation numérique et au-delà », a-t-elle poursuivi.

Selon une analyse contenue dans le rapport, en 2020, le PIB issu d’Internet pourrait contribuer à hauteur d’environ 115 milliards de dollars aux 2.554 milliards de dollars du PIB de l’Afrique, soit 4,5% du PIB total.

Ce chiffre est en hausse par rapport aux 99,7 milliards de dollars (3,9% du PIB total) de 2019, avec un potentiel de croissance à mesure que les économies du continent se développent.

« Google et la SFI ont produit ce rapport pour mettre en évidence le rôle que joue le secteur des Start-Ups numériques et d’autres facteurs de croissance du continent, afin de mettre en avant et de soutenir les opportunités que le continent présente », a déclaré Nitin Gajria, Directeur de Google Afrique.

Les investissements dans les infrastructures, la consommation de services numériques, les investissements publics et privés et les nouvelles politiques et réglementations gouvernementales joueront un rôle important pour soutenir la croissance numérique de l’Afrique, précise le rapport.

Sénégal : vers l’approbation de la 2ème revue du programme triennal au titre de l’ICPE

Le Fonds monétaire international (Fmi) a conclu avec les autorités sénégalaises un accord devant conduire à l’approbation de la deuxième revue de leur programme triennal au titre de l’Instrument de Coordination de la Politique Économique (ICPE), a appris APA mercredi.Le Fmi est satisfait de l’exécution du 1er programme de l’ICPE au Sénégal. En effet, à la fin juin, cinq des sept objectifs quantitatifs étaient atteints, s’est félicitée, dans un communiqué parvenu à APA, Mme Corinne Deléchat. Cette dernière dirigeait une mission virtuelle effectuée du 5 au 16 novembre 2020 à Dakar pour mener des discussions dans le cadre de la deuxième revue de l’accord avec le Fmi au titre de l’ICPE.

Les objectifs de réforme relatifs à l’achèvement de la stratégie de recettes à moyen terme, à la réalisation d’études sur la chaîne de dépenses et sur la suppression des obstacles à l’éducation des filles, ainsi qu’à l’établissement du Comité National de la Dette Publique (CNDP) ont également été atteints, s’est encore réjouie Mme Deléchat.

Partant de ces constats, la fonctionnaire de la Fmi a déclaré que « les résultats du programme au titre de l’ICPE restent solides ».

Au vu de ces performances, « l’équipe des services du Fmi a conclu un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient conduire à l’approbation de la deuxième revue de leur programme triennal au titre de l’ICPE », a-t-elle informé.

Elle ajoute que « le conseil d’administration du Fmi pourrait examiner cette revue durant la première moitié du mois de janvier 2021 ».

Par ailleurs, la mission dit noter avec satisfaction les priorités du projet de loi de finances 2021, qui visent à soutenir la reprise tout en mettant le cap sur un retour progressif, d’ici à 2023, au seuil fixé par l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) en matière de déficit.

Toutefois, relativise-t-elle, ces perspectives favorables sont soumises à une incertitude considérable et dépendront en grande partie de l’évolution de la pandémie dans le monde et au Sénégal.

L’équipe de Mme Deléchat a ainsi souligné la nécessité de rationaliser les exonérations et se félicite de l’engagement pris par les autorités de publier à nouveau un rapport annuel sur les dépenses fiscales, qui sera également joint aux documents du budget, ainsi que d’améliorer la fiscalité liée au pétrole.

De même, le renforcement de la gestion des finances publiques devra se poursuivre en 2021, notamment par le basculement au budget-programme et par la réduction, consacrée dans le projet de loi de finances 2021, des dépenses exécutées au moyen de comptes de dépôt.

De plus, les experts du Fmi ont salué l’intention des autorités d’actualiser et d’élargir le registre national unique des ménages vulnérables afin de faciliter l’expansion des dispositifs de protection sociale après la pandémie.

Mme Deléchat et son équipe ont encore exhorté l’Etat du Sénégal à poursuivre les réformes en cours pour améliorer le climat des affaires, notamment les réformes du « Compact avec l’Afrique » et la rationalisation des entités et fonds de soutien aux PME, qui sont essentielles pour une croissance inclusive tirée par le secteur privé.

La mission s’est enfin félicitée des progrès accomplis dans la révision du cadre juridique des partenariats public-privé (PPP) et dans la définition d’un cadre légal approprié pour gérer les recettes des hydrocarbures. Elle a émis des recommandations en vue de maintenir l’alignement de ces projets de loi sur les meilleures pratiques internationales.

Sénégal : l’ITFC appuie la modernisation de la Sonacos

La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) vient d’obtenir de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), un accord de subvention afin d’acquérir de nouveaux équipements d’analyse de laboratoire.L’assistance technique aidera la Sonacos à acquérir des équipements qui lui permettront de s’assurer que son huile d’arachide répond toujours aux normes internationales de qualité et de sécurité, et ainsi être en mesure de conquérir de nouveaux marchés internationaux, souligne un communiqué parvenu ce mardi à APA.

La subvention servira aussi à former le personnel du laboratoire à l’utilisation et à l’entretien du nouvel équipement et à mener des recherches sur la composition en acides gras des huiles végétales comestibles, poursuit la note.

A en croire le Directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, « l’assistance technique (…) aidera l’entreprise à améliorer la qualité et la quantité d’huile d’arachide produite localement. Cela apportera une contribution importante aux capacités d’exportation du pays alors que l’entreprise cherche à pénétrer de nouveaux marchés et à améliorer la contribution de la Sonacos aux chaînes de valeur mondiales ».

Par ailleurs, a souligné M. Sonbol, cet appui « permettra également de sauvegarder les emplois agricoles, de soutenir une relance durable de la filière arachide et de permettre à la Sonacos de répondre aux normes internationales en matière d’alimentation et de sécurité ».

Depuis sa création en 2008, l’ITFC soutient activement le développement du commerce au Sénégal avec plus de 764 millions de dollars US de financement et de programmes de facilitation du commerce en faveur de ce pays d’Afrique de l’Ouest et de ses secteurs stratégiques, notamment l’énergie et l’agriculture.

Covid-19 : près d’un milliard f cfa de l’Italie pour la relance économique et sociale du Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott a signé, mardi à Dakar, avec l’ambassadeur d’Italie, Giovanni Umberto De Vito, une convention de financement relative au Projet d’appui à la résilience des ménages et groupes vulnérables contre la Covid-19 (Parem).Le financement concerné porte sur une enveloppe financière globale de 1,5 million d’euros, soit environ 984 millions f cfa, explique le ministère de l’Economie, soulignant que le Parem est destiné à soutenir le Plan de relance économique et social à travers le renforcement de la résilience des familles pauvres et des groupes vulnérables (femmes, handicapés et enfants de la rue).

Son objectif global est de contribuer à la mise en œuvre et au suivi du Plan national de riposte du Sénégal contre la Covid-19 et ciblera principalement les ménages pauvres et groupes vulnérables, les ménages bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale, et les personnes impactées par la Covid-19, notamment les jeunes et les femmes entrepreneurs du secteur informel. C’est environ 25.000 ménages.

D’une durée d’une année, le Parem aura comme zones d’intervention les régions suivantes : Dakar (ouest), Thiès (ouest), Louga (nord), Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Kolda (sud).

« Nous sommes heureux de constater depuis quelques temps que notre pays observe une tendance baissière du nombre de cas de Covid-19. Toutefois, vu que la menace est toujours présente, nous devons rester d’attaque. C’est pourquoi, au-delà des ressources mises en place par le gouvernement, il reste impératif de devoir continuer à mobiliser des financements supplémentaires pour assurer la résilience des populations, en particulier les familles et groupes vulnérables », a déclaré Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Il a salué la constance de l’engagement de l’Italie dans la lutte contre la pauvreté et le développement humain, conformément aux lignes directrices de sa politique de coopération au développement.

Indice Mo Ibrahim 2020: la Côte d’Ivoire classée 18e en matière de bonne gouvernance

La Côte d’Ivoire occupe le 18e rang dans le classement de l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG), un outil qui mesure et suit annuellement les performances de gouvernance dans 54 pays africains.L’édition précédente, la Côte d’Ivoire était classée 22e sur 54 pays sur le continent. Le pays a affiché une progression dans plusieurs indicateurs, soutenue par une performance économique performante.  

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique 2020 montre une performance « en recul pour la première fois depuis dix ans », un recul inédit du niveau de gouvernance globale, souligne le rapport. 

Avec 0,2 point de moins en 2019 qu’en 2018, la moyenne africaine de la Gouvernance globale enregistre sa première baisse annuelle depuis 2010. Ce recul récent résulte de la détérioration simultanée de trois des quatre catégories de l’IIAG : Participation, droits et inclusion, Sécurité et état de droit et Développement humain.

Ce mauvais résultat s’inscrit dans la suite du ralentissement de la progression depuis déjà 2015. De 2015 à 2019, on constate un affaissement des progrès tant en matière de Développement humain que de Fondements des opportunités économiques. 

Il reste que sur la décennie écoulée, la gouvernance globale s’est légèrement améliorée. De fait, en 2019, plus de six citoyens africains sur dix vivent dans un pays ou le niveau de Gouvernance globale est meilleur qu’en 2010, note le rapport. 

Dans vingt pays, représentant 41,9 % de la population africaine, l’amélioration sur la décennie des catégories Développement humain et Fondements des opportunités économiques s’accompagne en parallèle d’une détérioration des catégories Sécurité et état de droit et Participation, droits et inclusion, poursuit le texte. 

Seuls huit pays – Angola, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Madagascar, Seychelles, Soudan, Tchad et Togo – réussissent à progresser dans chacune des quatre catégories.

Par ailleurs, la COVID-19 risque d’aggraver les détériorations déjà en cours et d’inverser les progrès enregistrés. L’impact actuellement constaté risque d’aggraver les détériorations déjà à l’œuvre en matière de participation et de l’état de droit. 

Les résultats de la nouvelle section Voix des citoyens – qui couvre 39 pays et un échantillon représentant actuellement environ 87% de la population du continent – montrent que la Perception des citoyens en matière de gouvernance globale atteint son niveau le plus bas de la décennie, suivant une détérioration dont le rythme a quasiment doublé depuis 2005. Ils indiquent une insatisfaction croissante des citoyens africains à l’égard de la gouvernance de leur pays.

Dans cette édition 2020, Maurice occupe le Premier rang, suivi du Cap Vert (2e), Seychelles (3e), Tunisie (4e), Botswana (5e), Afrique du Sud (6e), Namibie (7e), Ghana (8e), Sénégal (9e), Maroc (10e), le Rwanda (11e). Le Bénin, 13e, arrive devant le Burkina Faso (17e) et la Côte d’Ivoire (18e), le Togo (25e) et le Niger (28e).  

Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités sur le rôle essentiel du leadership politique et de la gouvernance publique en Afrique, en proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, avec pour objectif de susciter un changement positif sur le continent.

Le Maroc et l’Espagne conviennent d’activer la mise en œuvre de l’accord sur le développement d’une 3ème interconnexion électrique

Le ministre marocain de l’énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu par visioconférence, dernièrement, avec la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, dans le cadre du renforcement du partenariat énergétique entre le Maroc et l’Espagne.Cette rencontre fait partie d’une série de consultations entre les deux ministres, dont la dernière s’est tenue en juin dernier, pour donner un nouvel élan à la coopération stratégique existante entre le Maroc et l’Espagne, qui s’inscrit dans une vision d’intégration régionale plaçant les deux pays comme des points de connexion entre l’Europe et l’Afrique.

Les deux parties ont soulevé plusieurs questions d’intérêt commun, telles que le gaz naturel, l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération potentielle dans le domaine de l’hydrogène, ainsi que la concrétisation de la Déclaration conjointe de la feuille de route sur le commerce d’électricité à base d’énergies renouvelables, signée entre le Maroc, l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, en marge de la COP 22, tenue à Marrakech en novembre 2016.

S’agissant du gaz naturel, les deux responsables ont réitéré leurs volontés communes pour poursuivre les discussions et les études relatives à l’interconnexion gazière.

Concernant l’interconnexion électrique, les deux parties ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente relatif au développement d’une troisième interconnexion électrique Maroc-Espagne. Elles ont, également, appelé à intensifier les activités du groupe de travail constitué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable et de l’entreprise espagnole Red Electrica.

Quant à la coopération dans le domaine de l’hydrogène, les deux ministres ont souligné l’importance de ce vecteur énergétique pour la décarbonisation et ont proposé que des contacts puissent être établis par les autorités marocaines compétentes avec leurs homologues espagnoles afin d’examiner les possibilités de coopération offertes par ce secteur.

Par ailleurs, les deux ministres ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente pour l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie entre les deux pays, en tenant dans les prochaines semaines la 1-ère réunion du Comité de partenariat énergétique (CPE) institué par ce mémorandum.

La Tunisie veut doubler le volume de ses échanges avec l’Afrique subsaharienne

La Tunisie qui enregistre un volume d’échanges commerciaux intra-africains de 17%, envisage de doubler le volume de ses échanges avec l’Afrique subsaharienne.Pour développer le commerce intra-africain, la Tunisie, a initié un Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre 2020.   

Près de 850 industriels et entrepreneurs de 25 pays participeront, du 18 au 20 novembre 2020, aux premières rencontres virtuelles réunissant des entreprises tunisiennes et celles au sud du Sahara pour un développement durable des échanges, indique une note de Tunisia Export.   

Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux intra-africains sont estimés à 17%, alors que les échanges commerciaux intra-européens se situent à 68%. Avec un tel écart, la Tunisie estime qu’il y a de quoi fouetter l’orgueil des entrepreneurs qui doivent saisir les opportunités qui s’offrent pour le développement des échanges. 

La Tunisie qui se fixe pour « objectif de doubler le volume des échanges commerciaux et accroître le chiffre d’affaires » dans les toutes prochaines années, a décidé de trouver une alternative au frein que constitue la pandémie à Covid-19, souligne la note.  

L’objectif du pays est de nouer « un partenariat durable avec les pays frères et pays » du continent, ce qui explique le Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre. 

Dans ce contexte, une conférence de presse pour la présentation des rencontres B to B en ligne dénommées Tunisia-Africa E-Business Meetings a eu lieu le 16 novembre, et a été animée par le président directeur général du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Le PDG a indiqué à la presse qu’à ce jour, près de 850 entreprises et opérateurs économiques issus de 25 pays de l’Afrique Subsahariennes prendront part aux rencontres B to B en fonction d’un calendrier de Rendez-vous élaboré par les équipes et les techniciens du CEPEX. 

Au plan bilatéral, «aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est la première destination des entreprises tunisiennes en Afrique subsaharienne et le chiffre d’affaire a été multiplié par 10 », a précisé Hamdani Noamen, Chef de la Représentation commerciale de Tunisie à Abidjan, faisant savoir que la Côte d’Ivoire est le premier partenaire de la Tunisie en Afrique au Sud du Sahara. 

 « La valeur des échanges entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie en 2019 se présente comme suit : le total des exportations tunisiennes vers la Côte d’Ivoire : 54 millions d’euros et le total des exportations ivoiriennes vers la Tunisie : 17 millions d’euros », mentionne la note. Quant aux exportations tunisiennes vers le Burkina Faso en 2019, le total s’élève à 16 million d’euros.

Cent vingt (120) entreprises tunisiennes sont installées en Côte d’Ivoire dont trois œuvrent à la transformation des produits locaux avant exportation notamment le café, le marbre et le bois. Cette conférence vise à consolider les exportations et les investissements sur le continent.  

Par ailleurs, les entreprises tunisiennes souhaitent-elles trouver des partenaires pour la transformation des produits. La Tunisie veut exploiter les circuits commerciaux aux fins que des produits destinés à l’export au départ de la Côte d’Ivoire aillent également vers l’Union européennes et au-delà.  

La pandémie à Coronavirus a affecté sérieusement le secteur du Bâtiment et des Travaux Publics. Mais, les  autres secteurs ont connu au contraire une embellie, à l’image de l’industrie mécanique et électrique et le secteur médical, de quoi réjouir les 3000 Tunisiens présents en Côte d’Ivoire et leurs partenaires nationaux.

Pour plus d’efficacité dans sa stratégie de conquête du continent, la Tunisie a entrepris des réflexions pour la réforme du Fonds de soutien au commerce de sorte à relever les défis en 2021. Cette réforme devrait prendre en compte les volets du transport maritime et aérien pour faciliter les échanges, a indiqué le PDG du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Il espère aussi que l’accord de libre échange (Zleca) y contribuera énormément par la réduction des barrières tarifaires et des droits de douanes. Le PDG du CEPEX considère cette plateforme qu’il souhaite annuelle comme une opportunité offerte aux industriels et opérateurs économiques pour dynamiser le commerce. 

L’événement sera soutenu par le gouvernement tunisien, la cérémonie officielle d’ouverture des trois journées devrait être présidée par le chef de gouvernement tunisien, M. Hichem Mechichi, le mercredi 18 novembre à 8h du matin (GMT).

La conférence enregistrera la participation de 456 entreprises subsahariennes et de 383 entreprises tunisiennes. L’état provisoire indique une participation de 102 opérateurs du  Nigeria; Kenya (72) Côte d’Ivoire (69) ; Cameroun (61) ; Burkina Faso (25) ; Sénégal (22) ; Ouganda (21). 

En outre sont attendus 18 opérateurs du Togo ; Ethiopie (8) ; Ghana (7) ; Bénin (6) ; Congo (5), Gabon (3), Mali (3), Rwanda (3), Comores (2), Guinée (2), Afrique du Sud (2), Burundi (1) ; Congo, La RDC (1) ; Djibouti (1) ; Lesotho (1) ; Mozambique (1) ; Niger (1). 

Nigeria: le taux d’inflation culmine à 14,23% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria est passé à 14,23% en octobre dernier, contre 13,71% en septembre, selon le National Bureau of Statistics (NBS).Le BNS a expliqué, dans sa revue mensuelle de l’indice des prix à la consommation, que l’augmentation est de 0,52 point de pourcentage, ce qui est supérieur au taux de 13,71% enregistré en septembre 2020.

Il a expliqué que l’inflation alimentaire a augmenté de 17,38%, contre 16,66% en septembre, tandis que l’inflation de base a également augmenté à 11,14% contre 10,58% en septembre.

Selon le rapport, l’inflation urbaine a atteint 14,81% en glissement annuel, contre 14,31% enregistré le mois dernier, tandis que l’inflation rurale a atteint 13,68%.

Il a noté que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la classification de la consommation individuelle par fonction qui ont donné l’indice global.

Sur une base mensuelle, l’indice global a augmenté de 1,54% en octobre 2020, ce qui représente un taux de 0,06% supérieur au taux de 1,48% enregistré en septembre 2020.

L’Afrique du Sud veut attirer davantage d’investisseurs africains

L’Afrique du Sud est déterminée à attirer davantage d’investisseurs continentaux pour créer des entreprises dans le pays en prévision du lancement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lors de son adresse hebdomadaire à la nation, un jour avant que le pays n’accueille une conférence de deux jours sur l’investissement pour présenter ses possibilités d’investissement aux investisseurs.

Le président a déclaré que l’Afrique du Sud développe ses propres investissements et ses marchés pour les biens et services locaux ailleurs sur le continent, malgré les revers de l’actuelle pandémie de Covid-19.

Il a ajouté que plus d’un quart des exportations sud-africaines sont actuellement destinées à d’autres pays africains.

« Nous nous attendons à ce que cela augmente car, la ZLECA établit un marché continental de quelque 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2,3 billions de dollars », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « Nous ne sommes pas le seul pays à essayer d’attirer des investissements dans le cadre de ses efforts de relance économique à la suite de la pandémie de Covid-19. Cela rend notre tâche beaucoup plus difficile ».

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement devrait travailler avec les entreprises, les travailleurs et toute la société pour s’assurer que les graines des investissements locaux et internationaux atterrissent sur un sol fertile, a poursuivi M. Ramaphosa.

« Notre objectif national est que les investissements que nous obtenons lors de la troisième conférence sur l’investissement en Afrique du Sud (mardi et mercredi) doivent conduire à plus d’emplois et à une amélioration du niveau de vie, et finalement construire l’autoroute qui mène à un avenir meilleur et plus inclusif pour tous », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que son gouvernement prévoit de profiter de ces deux jours pour démontrer que l’Afrique du Sud reste une destination attrayante pour les investissements.

Covid-19 : le Botswana alloue 115 millions de dollars aux entreprises locales

Le Botswana a dévoilé un dispositif de 115 millions de dollars américains pour aider les entreprises locales à obtenir des prêts afin de faire face aux effets négatifs de la pandémie de covid-19, rapportent les médias locaux lundi.La ministre de l’Investissement, du commerce et de l’industrie, Peggy Serame, a déclaré au Botswana Daily News que le gouvernement a alloué 1,3 milliard de pesos au mécanisme de soutien à l’industrie, conçu pour « soutenir les entreprises en difficulté dans différents secteurs ».

« Notre ministère a reçu 700 millions de pesos de cette facilité, qui sera administrée par la Botswana Development Corporation (BDC), la Citizen Entrepreneurial Development Agency (CEDA) et la Local Enterprise Authority (LEA) dans différentes catégories », a déclaré Mme Serame.

Elle a ajouté que le dispositif a été mis en place pour réanimer les entreprises qui sont en difficulté en raison de la contraction économique déclenchée par la pandémie de coronavirus.

Environ 100 millions de pesos seraient déboursés par la LEA pour soutenir les commerçants du secteur informel. Cela comprend une subvention unique de 1.000 pesos qui sera accordée à chaque commerçant méritant, soit un tiers du montant total, a-t-elle dit.

Les deux tiers restants de l’aide au secteur informel seraient sous la forme d’infrastructures telles que la construction d’étals de marché, d’aires de restauration et d’incubateurs pour aider les entreprises à améliorer leurs opérations et à accéder au marché.

Quelque 300 millions de pesos seraient administrés par le CEDA et soutiendraient les petites, moyennes et micro entreprises (PME) dans des secteurs tels que l’industrie créative, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’industrie manufacturière, le tourisme, la construction, l’exploitation minière et l’énergie.

L’aide vise les PME enregistrées dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 millions de pesos par an et les prêts équivaudraient à 10% de leur chiffre d’affaires annuel.

La BDC devrait administrer les 300 millions de pesos mis de côté pour aider les grandes entreprises en matière de fonds de roulement et de financement du développement.

Ces grandes industries ayant un chiffre d’affaires de 50 millions de pesos ou plus pourraient bénéficier d’un prêt maximum de 25 millions de pesos, à condition qu’il s’agisse d’entreprises enregistrées et opérant au Botswana, qui sont fiscalement conformes et utilisent les services de comptables agréés.

Zimbabwe : Mnangagwa nie toute implication dans les scandales du secteur minier

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, déclare n’avoir rien à voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite à des allégations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une déclaration publiée jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a réprimandé les médias pour avoir prétendument colporté des « allégations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwéen à un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriété contestée des mines.

Charamba a rejeté un article dans l’édition de jeudi du NewsDay (privé) qui affirmait que l’un des neveux du président, Tarirai David Mnangagwa, était impliqué dans un différend sur la propriété d’une mine d’or.

 » Le Bureau et le Cabinet du Président continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne médiatique soutenue par NewsDay et d’autres médias en ligne, contre Son Excellence le Président Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusés dans des crimes et conflits présumés dans le secteur minier », a déclaré Charamba.

Il a exigé que les médias clarifient les faits avant de se précipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allégations selon lesquelles certaines personnes éminentes liées à la ZANU PF (parti au pouvoir) ont été accusées d’utiliser les noms de la Première famille pour échapper à l’arrestation.

« En outre, le Bureau exhorte les médias à s’abstenir de publier de telles allégations malveillantes qui sont désormais devenues une norme, tout à fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a déclaré le responsable.

Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très médiatisées de transactions illégales dans le secteur minier.

Dans une affaire récente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice générale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a déclaré à la police que l’or appartenait à la femme de Mnangagwa.

La Première dame a cependant nié de telles allégations.

Le Nigeria signe son acte d’adhésion à la Zlecaf

Le gouvernement nigérian a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a déclaré son Ministre de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed.Le ministre a confié mercredi aux journalistes à Abuja que la décision avait été prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif fédéral présidée par le président Muhammadu Buhari. Il a expliqué qu’avec cette ratification, le Nigeria avait agi avant même la date limite du 5 décembre 2020 fixée pour que tous les pays ratifient leur adhésion.

« Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement a présenté aujourd’hui (mercredi) une note demandant au Conseil exécutif fédéral de ratifier l’adhésion du Nigeria à la Zone de libre-échange continentale africaine. « Vous vous souvenez que le 7 juillet 2019, le Nigeria a signé l’accord de la Zlecaf à Niamey lors de la 12ème Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Et d’ajouter: « La date d’entrée en vigueur aurait dû être juillet 2020, mais en raison de la pandémie, elle a été reportée au 1er janvier 2021, et tous les Etats membres ont eu jusqu’au 5 décembre pour ratifier l’accord.

« C’est précisément ce que le Nigeria a fait aujourd’hui. Le Conseil exécutif fédéral a approuvé la ratification de l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle a été ratifiée et en tant que tel, nous avons battu la date limite du 5 décembre. En effet, nous espérons que d’ici le 1er janvier 2021, l’accord entrera en vigueur », a déclaré jeudi le ministre, cité par les médias locaux.

La Zlecaf été créée par 54 des 55 Etats membres de l’Union africaine. Elle a comme principaux objectifs, la création d’un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et l’accélération de la mise en place de l’Union douanière continentale.

Baisse des marchés publics attribués de gré à gré en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les procédures non concurrentielles d’attribution des marchés publics dont les marchés de gré à gré sont en baisse en Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Les procédures non concurrentielles (d’attribution des marchés publics) dont les marchés de gré à gré, elles représentent 21,2% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 25,1% à fin juin 2019, soit une baisse de 3,9 points»,  a dit à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres  présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

Quant aux procédures concurrentielles regroupant les appels d’offres ouverts et les appels d’offres restreints, a ajouté  M. Touré,  elles font 77,4% du montant des marchés approuvés à fin juin 2020 contre 72,5% à fin juin 2019, soit une hausse de 4,9 points.

 « Le montant des marchés approuvés à fin juin 2020 s’élève à 594,5 milliards FCFA contre 553,5 milliards FCFA à fin juin 2019, soit une hausse de 7,4%. En nombre, 1570 marchés ont été approuvés au deuxième trimestre 2020 contre 1726 à la même période en 2019, soit une baisse de 9%», a fait savoir auparavant Sidi Tiémoko Touré qui est par ailleurs, le ministre de la Communication et des médias.  

Poursuivant, il s’est félicité de la baisse du délai moyen de passation des marchés publics en Côte d’Ivoire qui est passé de 101,5 jours à fin juin 2019 à 93,6 jours à fin juin 2020, soit une baisse de 7,9 jours. Il a conclu en faisant noter également que la part des marchés publics attribués aux Petites et moyennes entreprises (PME) est passée de 31,2% à fin juin 2019 à 41,8% à fin juin 2020, soit une hausse de 10,6 points.

Sénégal : hausse de 0,2% de l’Indice harmonisé des prix à la consommation

Cette évolution provient d’une hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+0,5%), des services de restaurants et hôtels (+0,2%), des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+0,1%), ainsi que des biens et services divers (+0,1%).En variation annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 2,6% et le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +2,3%, souligne le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), visité ce lundi à APA.

L’inflation sous-jacente s’est quant à elle relevée de 0,1% en rythme mensuel et de 1,2% en variation annuelle. Les prix des produits locaux ont haussé de 0,2%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,1% au mois d’octobre 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,0% et 1,5%, détaille l’ANSD.

Abidjan renoue avec les embouteillages après la psychose liée à la présidentielle

Abidjan, où l’on observait un calme suite à l’appel au boycott du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 par l’opposition, a renoué avec les embouteillages après la proclamation des résultats provisoires, signe d’une relance des activités économiques.Les activités économiques reprennent progressivement dans la capitale économique ivoirienne avec la réouverture des commerces, la reprise du trafic au niveau du transport urbain.

Avant la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation de la présidentielle, les rues d’Abidjan étaient quasiment désertes, et seulement quelques taxis circulaient. 

Aujourd’hui, dans plusieurs communes, l’on peut observer des embouteillages sur certaines grandes artères du District, où les populations ont pour la plupart repris leurs activités, qu’elles soient du secteur privé formel ou informel ou encore de l’administration publique.

Dans la commune commerciale d’Adjamé, une cité située dans le centre d’Abidjan, les commerces ont rouvert. Les marchands qui ont repris avec bonheur leurs activités, affichent une relative sérénité.

« Depuis lundi dernier, c’est hier (jeudi) que j’ai ouvert mon magasin. Certes, les clients ne viennent pas pour le moment comme nous l’aurons souhaité, mais il y a la tranquillité. Nous voulons la paix pour mener nos activités», a souhaité Désiré, un jeune homme de la trentaine qui gère un magasin de vente de vêtements à Adjamé Liberté.

A Koumassi et Marcory, deux grandes communes du Sud d’Abidjan, le constat est le même. Que ce soit dans les marchés ou dans les gares de transport en commun, les activités ont effectivement repris et chacun vaque à ses occupations. 

Depuis samedi dernier où s’est tenu dans un contexte politique tendu le scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens craignant une crise post-électorale, ont visiblement évité de sortir de chez eux suite aux violences qui ont émaillé le vote.  

Mais depuis lundi, cette situation qui avait créé une sorte d’arrêt des activités économiques dans le pays, donnant des allures de ville fantôme à Abidjan, s’est estompée au fil des jours avec une reprise progressive des activités économiques sur les bords de la lagune Ebrié.

Des rencontres d’affaires virtuelles entre des entrepreneurs tunisiens et de 12 pays d’Afrique

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) de la Tunisie à Abidjan (Côte d’Ivoire) annonce des rencontres professionnelles virtuelles entre les entrepreneurs, hommes et femmes d’Affaires de la Tunisie et leurs homologues de 12 pays d’Afrique Subsaharienne, devant se tenir les 18, 19 et 20 novembre 2020, selon une note transmise à APA.Selon le CEPEX de la Tunisie à Abidjan, initiateur de ces rencontres, ce nouveau mode d’échanges et de partenariat se justifie par le contexte de la crise sanitaire mondiale à Coronavirus (Covid-19), qui ne permet pas les rencontres en présentiel.

Ces rencontres virtuelles visent les acteurs opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et travaux publics, des médicaments, des services de santé, de l’enseignement supérieur et des TIC.  Parmi les pays participants, figurent la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cet espace dénommé « Tunisia-Africa E-Business Meetings » se veut l’événement  « matchmaking Number One » de l’année visant à rencontrer en mode virtuel à travers « la plateforme B2Match », une fine sélection de prospects africains.

Il  offre une occasion pour les opérateurs économiques de renforcer leurs relations et d’en nouer de nouvelles, par le biais du CEPEX qui planifie des agendas de rendez-vous d’affaires virtuels bien garnis au profit des entreprises tunisiennes. 

La pandémie de Covid-19 a impacté de nombreuses activités à travers le monde notamment le commerce international intra-africain, et mis à l’arrêt plusieurs pans de l’économie et des événements internationaux à caractère commercial et promotionnel et des rencontres d’affaires.  

Face à cette situation inédite, les pays  aux économies tirées par l’export n’avaient pas d’autres choix que de se réinventer. Ainsi, le business transfrontalier s’est trouvé un nouveau mode opératoire résolument digital. Et, le CEPEX veut contribuer à relancer via des solutions digitales le commerce intra-africain. 

Cette plateforme virtuelle est le premier événement d’affaires tuniso-africain en mode virtuel. Il est prévu dans le déroulé une plénière virtuelle en prélude des rencontres de matchmaking avec des intervenants de haut niveau.

Il comprendra également une participation remarquable avec plus de 300 africains sélectionnés (importateurs, distributeurs, partenaires…) par des équipes de consultants locaux rompus aux mises en relations d’affaires.

La plateforme B2Match, favorisant les relations d’affaires, est une plateforme multifonctionnelle qui permet essentiellement de gérer les différentes opérations de matchmaking en mode conférence ou B to B, en offrant à l’utilisateur une expérience aboutie au niveau de la pertinence des prospects et du déroulement de la séance.

A travers celle-ci, le CEPEX ambitionne de positionner et valoriser la marque «Tunisia Export» sur les marchés internationaux. Cette initiative cadre avec sa vision de renforcer le réseau des échanges commerciaux et optimiser l’exploitation des accords de libre-échange conclus entre la Tunisie et plus de 130 pays.

Le projet Tunisia Export est le fruit d’un effort collaboratif tuniso-allemand. Il est organisé avec l’appui du projet de « Promotion des activités d’export créatrices d’emploi vers de nouveaux marchés africains » (PEMA).

Il est initié sous le mandat du ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et implémenté par la GIZ en coopération avec le ministère du Commerce et du développement des exportations et le Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Report de l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI prévue à Marrakech

L’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international prévue dans la ville marocaine de Marrakech en octobre 2021, a été reportée à 2022, selon un communiqué publié jeudi.« Le Royaume du Maroc, le Groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont annoncé aujourd’hui que l’assemblée annuelle du Groupe de la Banque mondiale et du FMI qui devait se dérouler à Marrakech en octobre 2021 sera reportée de 12 mois jusqu’en 2022, en raison de la pandémie de COVID-19 », indique le communiqué publié par le FMI.

Cette réunion, qui réunit des milliers de délégués venant des quatre coins du monde, se tiendra dans la capitale fédérale américaine où siègent les deux institutions financières internationales.

Les assemblées annuelles se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington et tous les trois ans dans un autre pays membre.

Covid-19 : l’Af’Sud veut l’aide des entreprises pour relancer son économie

Le vice-président sud-africain, David Mabuza a appelé, ce jeudi, les grandes entreprises à aider le gouvernement à revitaliser l’économie nationale en promouvant les économies rurales et les petites entreprises dans les townships du pays.Le vice-président répondait à des questions orales au Conseil national des provinces (NCOP) au Cap. Le NCOP est un forum permettant aux chefs traditionnels du pays de discuter des problèmes qui les concernent à l’échelle nationale.

Mabuza a déclaré que «comme guidé par le Plan de développement national, le gouvernement procède au prorata de la mise en œuvre des programmes qui ciblent la pauvreté et les inégalités et contribuent au programme de croissance d’une économie inclusive ».

« Nous ne pouvons pas être solidaires sur le plan social tant que nos concitoyens vivent dans des zones où les chances de réaliser leur plein potentiel sont minimales », a déclaré Mabuza.

Il a indiqué à ce sujet que le programme donne la priorité aux investissements dans les petites et moyennes entreprises, grâce à une participation accrue.

« Car les petites entreprises peuvent débloquer des opportunités d’emploi dans les cantons et les zones rurales », a-t-il poursuivi.

Le gouvernement sud-africain, avec un plan de reconstruction de 100 milliards de dollars américains, a déclaré qu’il se concentrerait sur le développement des infrastructures pour relancer l’économie et se remettre de la récession et de la pandémie de Covid-19.

Pour ce faire, le président Cyril Ramaphosa a exhorté le secteur privé à travailler avec le gouvernement dans cette initiative qui vise à créer des emplois, suite à la perte de deux millions d’emplois pendant la pandémie de Covid-19.

Des opérateurs économiques polonais intéressés par le marché marocain

Des opérateurs économiques polonais ont exprimé leur volonté de développer des projets au Maroc, devenu un hub continental à la faveur de sa proximité de l’Europe, de son ancrage africain, de sa stabilité politique et de la résilience et des performances de son économie.Intervenant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, le copropriétaire du fonds « MRP Fizan », Maciej Rudnicki, s’est dit « impressionné » par le niveau de développement qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’une récente visite dans le Royaume.

« Après notre visite au Maroc au cours de laquelle nous avons constaté de près le niveau de développement enregistré du nord au sud, nous sommes déterminés à y investir et nous voulons entamer les négociations à cet effet dans les meilleurs délais », a-t-il souligné.

Il a affirmé que son entreprise souhaite entamer les discussions avec des partenaires marocains pour mettre en service, au Maroc, une usine d’assemblage de gyrocoptères et hélicoptères ultralégers ; ajoutant que le Maroc, en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique « nous ouvrira également les portes pour investir dans le continent ».

«MRP Fizan» opère dans plusieurs secteurs d’activité, de l’aviation à l’immobilier en passant par l’informatique, les télécommunications et les technologies d’utilisation de l’hydrogène.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc en Pologne, cette rencontre a été l’occasion pour M. Atmoun de visiter l’usine de la société Fylargo, propriété du fonds «MRP Fizan», qui conçoit des gyrocoptères et hélicoptères ultralégers.

A cette occasion, l’ambassadeur a rappelé à ses interlocuteurs polonais que le Maroc a mis en place, dans le secteur aéronautique, plusieurs mesures incitatives dans le cadre du plan d’accélération industrielle.

Il a également mis en exergue le climat d’affaires favorable aux investisseurs, l’important arsenal juridique permettant une meilleure protection des investissements, sans oublier la stabilité politique, les atouts naturels et la diversité de l’économie du Royaume.

Le Maroc bénéficie également d’excellentes connexions ferroviaires, aériennes, maritimes et terrestres lui permettant de s’ériger en un véritable hub économique au niveau du continent, a rappelé le diplomate marocain.

Maroc : l’AFD octroie un prêt et une subvention de 1,5 million d’euros pour la réalisation de deux nouvelles lignes tramway à Casablanca

L’Agence française de développement (AFD) et la société Casa-Transport ont signé lundi un accord de prêt de 100 millions d’euros, couplé d’une subvention d’assistance technique de 500.000 euros pour réaliser deux nouvelles lignes du Tramway à Casablanca en vue d’améliorer de manière durable la mobilité des Casablancais, indique un communiqué conjoint.Ce financement permettra d’agrandir l’offre de transports en commun accessibles au plus grand nombre, de promouvoir l’usage d’un mode de transport propre et sobre en carbone et d’améliorer la qualité de service des transports publics, précise le communiqué.

Le partenariat technique et financier entre Casa Transport et l’AFD a été lancé en 2012 par un premier financement de 23 millions d’euros pour la réalisation de la première ligne du tramway de l’agglomération, suivi d’un deuxième financement, en 2017, de 30 millions d’euros pour la réalisation de la deuxième ligne, rappelle la même source.

Ces prêts ont été accompagnés par des subventions de 1,8 million d’euros pour le financement d’études stratégiques et d’assistances techniques sur le volet environnemental et social.

Maroc : Le FMI prévoit une croissance du PIB à 4,5% en 2021

Le FMI s’attend à ce que la croissance du PIB au Maroc rebondisse à 4,5 % en 2021, sous l’hypothèse que les effets de la sécheresse et de la pandémie s’estompent, mais cette projection de référence est sujette à de considérables risques baissiers.Sous l’effet combiné de la sécheresse et de la pandémie du COVID-19, le PIB devrait se contracter dans une fourchette de 6 à 7 % en 2020 en fonction de l’évolution de cette pandémie, et le taux de chômage devrait fortement augmenter. Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement, lit-on dans la déclaration faite lundi par le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, M. Roberto Cardarelli.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l’article IV du FMI, le responsable du FMI a constaté qu’en dépit de la riposte rapide des autorités, la pandémie mondiale n’a pas épargné le Maroc et a eu des retombées négatives sur sa population, à l’instar de tous les pays du monde.

Néanmoins, la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc, et les réserves internationales restent largement supérieures à leur niveau de l’an dernier, notamment grâce au tirage au titre de la Ligne de précaution et de liquidité du FMI en avril dernier et à l’intensification des efforts de mobilisation des financements extérieurs.

La politique budgétaire a été assouplie de manière appropriée en 2020. Les recettes fiscales ont diminué nettement et les autorités ont accru les dépenses publiques et révisé leur composition pour réduire au minimum les répercussions économiques et sociales de la crise. Parmi les mesures prises dans ce cadre, les subventions aux salariés affectés et les transferts monétaires aux travailleurs de l’économie informelle, l’appui au financement des entreprises ont soutenu la demande intérieure, protégé les groupes les plus vulnérables de la population et préservé le tissu productif.

Selon lui, la loi de finances 2021 entend continuer à soutenir la reprise au cours des prochaines années, principalement par la relance de l’investissement et la réforme du système de protection sociale récemment annoncée par les autorités, ajoutant que les services du FMI saluent l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021. Ils conviennent aussi avec les autorités que le processus de rééquilibrage budgétaire doit être progressif et ne devrait être entrepris que lorsque la reprise économique sera solide.

Tout en reconnaissant l’incertitude exceptionnelle qui entoure le calendrier et le rythme de la reprise, les services du FMI recommandent dans leurs projections de référence de commencer à réduire le ratio dette publique par rapport au PIB à compter de 2022.

Par contre, une reprise économique plus lente que prévu exigerait de repousser l’ajustement budgétaire. Des mesures visant à élargir l’assiette de l’impôt et à accroître la progressivité du système fiscal, de nouvelles réformes de l’administration publique qui rationaliseraient les dépenses et le programme de privatisation des autorités contribueraient à reconstituer les marges de manœuvre budgétaire, tout en finançant l’expansion des programmes de protection sociale, a-t-il recommandé.

Pour lui, la Banque centrale marocaine a pris des mesures décisives pour atténuer les répercussions de la pandémie sur l’économie réelle et le secteur financier. Les services du FMI notent avec satisfaction la politique monétaire accommodante qui est menée et considère que celle-ci devrait être poursuivie jusqu’à ce que l’inflation commence à augmenter.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 FCFA/litre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil ont été respectivement maintenus comme le mois précédent, à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 30 novembre 2020 en Côte d’Ivoire.L’information est donnée par la direction générale des hydrocarbures placée sous tutelle du ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables dans une note  transmise dimanche à APA.

Le prix du  pétrole lampant est lui-aussi resté inchangé à 555 FCFA le litre à l’ambiant. L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Le Sénégal se dote d’une plateforme de télé-déclaration des activités minières

Cet toutil de recensement des activités minières devrait permettre aux populations et aux acteurs du milieu de savoir, « au quotidien », les différentes opérations en cours dans le secteur des mines.Le Sénégal fait un pas de plus pour la gestion transparente des ressources minières et minérales. En effet, le pays vient de se doter d’une plateforme numérique où seront publiés tous les contrats liant l’Etat du Sénégal et les industries extractives. De même, toutes les transactions financières, les recettes fiscales, les impôts…qui seront perçues par les services des différents ministères y seront partagés. 

« Chaque année, nous publions un rapport où il y a tout ce que les industries publient comme ressources qui vont vers l’État  et ce que ce dernier reçoit exactement. Cela nous permet de faire une conciliation pour voir si ce que les industries donnent, c’est ce que l’État reçoit. Et jusqu’à présent, on s’est rendu compte que ça se passait très bien. Mais ça se fait annuellement », a expliqué la Présidente du Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CNITIE), Professeur Awa Marie Coll-Seck. 

« Avec la Télé-déclaration, ce travail va se faire au jour le jour », poursuit Mme Seck, précisant que « si (par exemple) une industrie nouvelle ou ancienne met un avenant sur un contrat, cela est immédiatement mis sur la plateforme » afin de permettre aux uns et aux autres d’être sur le même niveau d’information. 

L’ancienne Directrice exécutive du Partenariat Roll Back Malaria s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des journalistes portant sur « Lecture, suivi et compréhension des obligations contractuelles et leurs implications » pour les entreprises extractives.

Hébergée par le ministère des Finances, la plateforme de télé-déclaration devrait par ailleurs permettre un recensement immédiat de toute taxe payée au niveau des services fiscaux au lieu d’attendre un an ou plusieurs mois pour que cela soit fait.

« L’avenir pour nous est de permettre aux populations et à tout le monde de pouvoir savoir ce qui se passe dans le secteur au jour le jour au lieu d’attendre un rapport annuel », a martelé l’ancienne ministre de la Santé. 

A en croire Professeur Awa Marie Coll-Seck, la plateforme, qui se veut plus tard interactive, est déjà opérationnelle et elle a montré son efficacité. Elle en veut pour preuve le fait que le rapport ITIE 2019, qui sera rendu public à la fin de l’année, prend en charge des données qui y sont publiées. 

La norme ITIE 2019 stipule que les pays mettant en œuvre l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives sont tenus, à compter du 1er janvier 2021, de divulguer tous les contrats et licences qui sont octroyés, conclus ou modifiés. En outre, les pays sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation du pétrole, du gaz et des minéraux.   

« Nous avons commencé à publier les contrats bien avant la mise en œuvre de l’exigence. Cette dernière est fixée pour 2021, mais déjà au niveau du Sénégal, les contrats ont été pratiquement tous publiés et mis sur le site, soit de l’entreprise ou de l’ITIE, ou des ministères concernés », a indiqué la présidente du CNITIE. 

Partant de ce constat, elle estime que le Sénégal « est sur une voie qui nous permettra de mettre en œuvre, sans problème, cette exigence »