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Santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, l'appel à…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, l’appel à faciliter l’obtention de visa pour la France et la chute drastique des inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines sous l’effet de la pandémie.+Assabah+ rapporte que le Maroc a enregistré, mardi dernier, le premier cas confirmé du variant du coronavirus apparu récemment au Royaume-Uni, avant d’être détecté dans plusieurs pays du monde.

Selon le quotidien, la personne contaminée est un ressortissant marocain arrivé à Tanger par bateau via Marseille, en provenance d’Irlande. L’homme, qui ne présentait pas de symptômes, a été mis en isolement à Casablanca après avoir subi, ainsi que ses contacts, le protocole sanitaire en vigueur.

Cette découverte a poussé les autorités marocaines à prendre de nouvelles mesures préventives pour circonscrire ce nouveau variant du coronavirus. Il est désormais interdit aux passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle Zélande d’entrer sur le territoire national à partir du mardi 19 janvier, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction s’ajoute à celle, déjà en vigueur, des voyageurs en provenance de l’Afrique du sud, du Danemark et de la Grande Bretagne, comme l’avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ se demande si la nouvelle souche de la Covid-19 serait-elle annonciatrice d’un retour généralisé vers l’enseignement à distance?

L’annonce de la détection d’un premier cas au port de Tanger Med, a déjà poussé les autorités à reconduire pour deux semaines le couvre-feu en vigueur. L’arrivée de cette nouvelle variante sur le territoire, fait ainsi craindre une fin prématurée de l’enseignement en présentiel vu la forte propagation de cette nouvelle souche parmi les jeunes populations jusqu’ici relativement épargnées.

Bien que la communauté scientifique reste confiante quant à l’efficacité du vaccin face aux nouvelles variantes, le retard pris pour assurer une immunité collective semble de plus en plus irrattrapable, estime la publication.

+Al Bayane+ écrit que l’obtention du visa pour la France, quel que soit le motif du voyage, relève encore trop souvent du parcours du combattant, particulièrement lorsqu’on est ressortissant de pays africains ou du Maghreb. Une situation qui n’est pas du goût du député franco-marocain, M’Jid El Guerrab, qui vient de présenter devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française un rapport visant à faciliter le processus, fait savoir le quotidien.

Dans ce rapport, co-rédigé avec Sira Sylla, élue de Seine-Maritime et spécialiste des sujets touchant les diasporas africaines, les deux députés issus des rangs de la majorité se fendent d’un véritable plaidoyer en faveur de l’Afrique. Sur les 3,5 millions de visas délivrés par la France en 2019, seuls 10 % ont été octroyés aux ressortissants d’Afrique subsaharienne, malgré le poids démographique grandissant de cette région du monde et l’histoire commune qui l’unit à la France, souligne le rapport intitulé « Pour une nouvelle politique des visas : ouvrir la France à ceux qui la font rayonner ».

+Al Massae+ fait remarque qu’à cause de la pandémie de Covid-19 et ses nombreuses répercussions, les inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines ont drastiquement chuté, notamment dans les rangs des étudiants subsahariens.

Dans ce sens, le Directeur de la Coopération et du Partenariat au ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Anas Bennani, a relevé qu’à chaque nouvelle année universitaire, le Maroc reçoit plus de 6.000 demandes d’inscription, dont plus que 80% émanant des pays de l’Afrique subsaharienne.

En revanche, pour ce qui est de l’année universitaire 2020-2021, la mobilité estudiantine au niveau mondial a été lourdement impactée par les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et le Royaume pays n’en fait pas exception, a-t-il confié.

La fermeture des espaces nationaux des pays et les mesures sanitaires préventives prises pour limiter la propagation du virus ont généralement conduit les étudiants de par le monde, à revoir leurs priorités et à reprogrammer ou à reporter leurs projets d’études à l’étranger, fait observer le journal.

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