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Non invité à une réunion du Pdci avec l’opposition, Affi programmé pour un tête-à-tête avec Bedié dans 48h

Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), non invité à une réunion de l'opposition dimanche, diligentée par le…

Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), non invité à une réunion de l’opposition dimanche, diligentée par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), est programmé pour un tête-à-tête avec le chef du Pdci, Henri Konan Bedie, dans 48h.Ce rendez-vous, selon une note du FPI en date du 20 septembre 2020, devrait avoir lieu dans 48h. L’information a été donnée au parti de M. Affi Nguessan par le truchement du secrétariat exécutif du Pdci. 

Cette information intervient après que le président du Pdci, Henri Konan Bédié, a tenu dimanche après-midi une réunion à laquelle ont participé plusieurs partis de l’opposition, syndicats et groupements de la société civile, en l’absence de M. Affi. 

Candidat retenu du FPI à l’élection présidentielle, Affi dit « considérer essentielle la construction d’un front uni de l’opposition, afin d’imposer au régime au pouvoir un processus électoral loyal, transparent et inclusif ».   

Dans cette perspective, il déclare que « la dispersion des forces et des initiatives ne serait pas à la hauteur de notre enjeu commun », avant d’ajouter « c’est tout le sens de l’appel à l’union que j’avais lancé dès le 27 août dernier à l’occasion d’une conférence de presse ».  

Depuis fin août, son parti, une frange du FPI,  Le parti de Gbagbo, a eu de « nombreux contacts constructifs avec le Pdci », note-t-il, avec la représentation au plus haut niveau à la convention d’investiture de son candidat le 12 septembre dernier à Yamoussoukro.

Il ressasse en outre la rencontre avec le secrétaire exécutif en chef du Pdci, M. Maurice Kakou Guikahué le jeudi 17 septembre, à Abidjan, puis une audience avec M. Henri Konan Bédié le vendredi 18 septembre, à Abidjan.

« C’est dans cet esprit, résolument unitaire, que je m’apprêtais à participer à la réunion de cet après-midi, lorsque M. Guikahué, a informé notre première vice-présidente que son parti privilégiait une autre formule. À savoir, le FPI n’était pas invité, mais proposition m’était faite de rencontrer le président Bédié lors d’une nouvelle audience, programmée dans les 48 heures », a-t-il fait savoir. 

« Je prends bien évidemment acte de ce schéma de discussions », a-t-il poursuivi,  indiquant que cela lui inspire trois commentaires, notamment l’unité de l’opposition qui doit être « inclusive et ne saurait être une variable d’ajustement dans les agendas politiques de chacun d’entre nous ».

« Si cette condition n’est pas remplie, le président sortant réussira le coup d’Etat institutionnel qu’il est décidé à mener à terme », a-t-il martelé,  avant de relever son second commentaire qui est « la gravité de la situation » qui impose à l’opposition d’œuvrer à l’union dans un esprit de loyauté et de responsabilité. 

« Cet esprit doit particulièrement guider les deux principaux adversaires d’Alassane Ouattara que seront dans les urnes le président Bédié et moi-même », a-t-il soutenu, afin d’achever sa pensée pour dire que « cette démarche relève de l’intérêt national ».

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