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Le FPI, parti de Gbagbo, réaffirme sa participation aux élections législatives ivoiriennes de mars

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par Laurent Gbagbo, a réaffirmé dimanche sa participation aux élections législatives…

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti fondé par Laurent Gbagbo, a réaffirmé dimanche sa participation aux élections législatives de mars 2021, au terme d’une décision de son Comité central tenue en décembre 2020, selon un communiqué.

« Le FPI réaffirme, au terme de la décision du Comité central du 12 décembre 2020, sa participation » aux élections législatives, dans un communiqué signé par son secrétaire général et porte-parole, Issiaka Sangaré. 

La confirmation de cette décision intervient après la libération de Affi N’guessan, le président du FPI. Le 30 décembre 2020, suite à son audition par le juge d’instruction du 9e Cabinet d’Angré, dans l’Est d’Abidjan, il a été libéré et placé sous contrôle judiciaire.

Toutefois, en attendant l’évolution du dossier, le FPI « se réjouit de la libération de son président, le premier ministre Pascal Affi N’guessan » et « réaffirme son engagement à faire prospérer le dialogue politique » impliquant le gouvernement et l’opposition, poursuit le texte. 

Le parti encourage en outre le gouvernement à « continuer dans la voie de la décrispation en libérant les autres détenus » et dit rester convaincu que la mise en œuvre des recommandations pertinentes issues du dialogue politique contribuera au renforcement de la démocratie et participera à la cohésion nationale.

Il « remercie » le gouvernement, la classe politique, la société civile, la plateforme des partis de l’opposition, la communauté internationale, le Parti socialiste français et le Parti communiste français pour la convergence des actions ayant abouti à la libération de M. Affi.  

Les élections législatives ont été fixées au 6 mars 2021. L’ouverture du dépôt des dossiers de candidatures débute le 4 janvier pour s’achever le 20 janvier 2021, un délai jugé relativement court par des organisations de la société civile.  

A l’issue du dialogue politique, ayant réuni le gouvernement,  la société civile et l’opposition,  les différentes parties ont arrêté des conditions pour la bonne tenue du scrutin et un meilleur fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI). 

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