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Economie, médias et environnement au menu des hebdomadaires marocains

La problématique de l'évasion fiscale au Maroc, la presse marocaine et les enjeux de la COP 27, qui se tient…

La problématique de l’évasion fiscale au Maroc, la presse marocaine et les enjeux de la COP 27, qui se tient du 6 au 18 novembre en Égypte, sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire marocaine.+La Vie éco+ écrit que l’évasion fiscale est un « sport national », notant que les techniques de fraude, dont la sous-déclaration, l’achat de factures et le paiement cash au black, entre autres, “sont aussi nombreuses que diverses sous nos cieux”.

Les raisons qui poussent les contribuables à ce genre de pratiques sont également “multiples”, mais “s’il faut en retenir une, commune pour tout cas de figure, ça serait sans doute ce sentiment exacerbé d’iniquité fiscale”, relève l’éditorialiste, notant que “notre régime fiscal est tout sauf homogène et encore moins équitable”.

Sans abonder dans le choix de politique fiscale qui consiste en un arbitrage sur les niveaux de taxation du capital ou du travail, relevons déjà que les prélèvements appliqués à chacune de ces deux vannes fiscales ne sont pas au même seuil.

Pourtant, le principe fondamental d’un système à même d’établir une confiance avec le «tax-payer» est d’une simplicité déconcertante : A revenu égal, impôt égal, souligne-t-il.

“Il n’y a pas un seul ministre des Finances qui n’a pas évoqué la nécessité d’aller vers une homogénéité des barèmes d’impôt. L’équipe de l’Exécutif aux manettes actuellement tente de transformer cette doctrine en acte”, estime-t-il.

Et dans ce contexte de crises et de pression budgétaire inédite, l’Exécutif a légitimement cherché à sécuriser et réguler ses futures rentrées d’impôts en recourant au mode de collecte le plus efficace qui marche chez nous : la retenue à la source.

Sauf que cela ne semble pas être du goût des professions libérales (avocats, notaires, médecins et autres) jusqu’à récemment habituées à déclarer ce qu’elles veulent avec parfois des montants risibles qui feraient qu’une caissière de supermarché peut payer plus d’IR qu’un avocat, déplore-t-il, voyant dans des vérifications et contrôles du fisc “plus simples” et des sanctions “plus dissuasives” la “bonne démarche” pour “espérer une équité fiscale »

+Maroc hebdo+ appelle les responsables à “arrêter de dénigrer les journalistes marocains”.

“Nos responsables, nos hommes politiques et nos élites économiques souhaitent aujourd’hui avant demain la mort du ‘quatrième pouvoir’. Ils ne le font pas savoir, certes, publiquement, mais leurs actes trahissent leurs pensées”, déplore l’éditorialiste.

“On a alors le droit de se poser cette question légitime: Pourquoi sous-estime-t-on autant la presse nationale? (…) Qui défend le Maroc quand il est attaqué par un État, une ONG ou un média étrangers?” se demande-t-il, soulignant que personne ne croit ce qui est écrit sur le Royaume par les médias étrangers qui, à la moindre occasion, “ne ménagent rien” pour dire du mal du Maroc et “servent de relais à des campagnes de propagande cautionnées par des États et des ONG prétendument humanitaires”.

“Que nos responsables arrêtent de dénigrer les journalistes! (…) Le Maroc possède une presse plurielle qui fait preuve d’une liberté de ton rare dans le monde arabo-africain”, souligne-t-il.

+Finances news hebdo+ écrit que des chefs d’Etat, des hommes politiques, des acteurs gouvernementaux, des opérateurs privés et des organisations non-gouvernementales, entre autres, sont tous réunis en Egypte du 6 au 18 novembre pour débattre notamment des mesures à prendre afin d’atteindre les objectifs climatiques convenus dans l’Accord de Paris, adopté le 12 décembre 2015 lors de la COP 21 à Paris, et entré en vigueur le 4 novembre 2016.

Mais, “depuis la COP 21, les mêmes diagnostics sont posés. Les mêmes alertes sont lancées. Et les mêmes conclusions sont tirées. Sans que cela ne change fondamentalement les choses, faute de volonté politique”, note la publication, accusant les grandes puissances économiques, qui sont les plus grands pollueurs, de ne pas “jouer le jeu”.

“Au final, l’on se surprend à s’interroger sur le sens de ces COP, tant on a l’impression, depuis 7 ans, d’appuyer sur le bouton Replay”, car “les COP se suivent et se ressemblent, se résumant davantage en des rencontres entre bons copains autour de petits- fours”, ajoute-t-il.

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