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Economie et environnement s’imposent au menu des quotidiens marocains

La relance du secteur touristique, l'emprunt du Maroc à l'international, la problématique du chômage, les propositions de la CGEM pour…

La relance du secteur touristique, l’emprunt du Maroc à l’international, la problématique du chômage, les propositions de la CGEM pour le projet de loi de Finances 2021 et les investissements verts au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Libération+ cite une déclaration de la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, Nadia Fettah Alaoui qui a souiligné que le redémarrage du secteur touristique national est conditionné par trois impératifs ayant trait à la mobilité, la confiance et la compétitivité.

S’exprimant lors d’une visioconférence organisée par la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc (CFCIM) sur les perspectives et ambitions de relance de l’activité touristique au Maroc, la ministre a évoqué les difficultés induites par les restrictions de mobilité liées à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et la non-coordination des protocoles de voyages à travers le monde.

Rappelant que seulement 53% des pays dans le monde ont assoupli l’ouverture de leurs frontières, elle a indiqué que les opérateurs touristiques ont besoin de restaurer la confiance, mettant en exergue la mise en place d’une manière proactive des protocoles sanitaires au niveau des établissements hôteliers du Royaume qui ont permis une prise en charge réussie des cas contaminés par la Covid-19, indique le quotidien.

+La Vie Éco+ écrit que la sortie à l’international est toujours une occasion idéale pour un pays de tester ce qu’il en est de sa réputation, de sa solvabilité et la solidité de son économie auprès du gotha mondial de la finance et surtout des investisseurs et bailleurs de fonds.

La dernière levée réalisée par le Maroc, pour un milliard d’euros, indique que la confiance dont il a toujours été crédité auprès des places financières internationales est visiblement intacte ou, du moins, qu’elle n’a pas été fortement affectée par la crise pandémique, estime l’hebdomadaire.

Pour lui, l’indicateur par excellence n’est autre que le niveau de souscription qui mesure le volume des fonds offerts au Maroc comparé au niveau des besoins qu’il a exprimés.

« Alors qu’il demandait un milliard seulement, le Maroc s’est vu proposer 2,5 milliards d’euros de la part de 197 institutionnels étrangers », précise-t-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ relève que le taux de chômage devrait dépasser la barre de 13%, soulignant que « dans un pays qui traîne déjà comme un boulet un chômage structurel, il sera pratiquement impossible de résorber ce gap. Même avec une croissance attendue de 4,8% en 2021 ».

La deuxième vague à laquelle devra faire face le gouvernement est donc bien le chômage endémique, relève la publication, notant que sa priorité sera de limiter l’hémorragie dans un environnement où la machine économique tourne à bas régime et où les entreprises sont littéralement asphyxiées.

Selon lui, il s’agit d’un exercice d’autant plus difficile qu’il y a encore deux impondérables sur lesquels il n’a aucune maîtrise: la date d’extinction de la pandémie de la Covid-19, et la pluviométrie qui, deux années de suite, a plombé la campagne agricole.

De son côté, +Challenge+ revient sur les propositions de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) pour le projet de Loi de Finances 2021, qui devrait être bouclé dans quelques jours.

On y retrouve des revendications récurrentes, comme la baisse du taux de l’IS et la suppression de la cotisation minimale, de même que la suppression des droits de douane sur les intrants destinés aux chaînes de production nationale, pour améliorer leur compétitivité, relève la publication, notant que l’innovation c’est la proposition d’une TVA sociale, afin d’alléger les charges sociales, qui alourdissent les coûts de production.

+Assahraa Al Maghribia+ rapporte que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et l’Union européenne (UE) soutiennent les investissements verts du secteur privé pour renforcer la reprise économique du Maroc, dans un contexte marqué par la pandémie de coronavirus.

Par ailleurs, deux programmes clés, d’une valeur estimée à 253 millions d’euros au total, seront mis en place au Maroc grâce au financement de la BERD complété par des subventions de l’UE, précise un communiqué de la Banque, cité par le journal. Le premier programme intitulé « Green Value Chain », d’une valeur de 90 millions d’euros, est axé sur le soutien aux investissements des petites et moyennes entreprises dans des mesures d’efficacité énergétique et des ressources, ainsi que sur leur intégration dans les chaînes de valeur régionales. Ce programme est financé par la BERD et le Fonds vert pour le climat (FVC) à travers la Société Générale, Crédit du Maroc et la Banque Populaire. Il est complété par des subventions de l’UE et de la Corée du Sud, précise la même source.