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Barrage sur le Nil : pas d’accord à la fin des négociations tripartites

Les négociations organisées sous les auspices de l'Union africaine (UA) entre l'Ethiopie, le Soudan et l'Egypte sur le Grand barrage…

Les négociations organisées sous les auspices de l’Union africaine (UA) entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se sont terminées sans accord, ont rapporté les médias mercredi.Les trois pays négocient virtuellement le premier remplissage et les opérations annuelles du barrage depuis deux semaines.

Cependant, les négociations de deux semaines menées par le Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine se sont conclues sans accord entre les trois voisins.

Selon un communiqué de presse publié par le Ministère éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont tenu ces négociations trilatérales en présence de onze observateurs et experts.

Malgré certains progrès, aucun accord majeur n’a été réalisé au cours des pourparlers, a indiqué le communiqué de presse.

Par conséquent, les équipes de négociation ont préparé des rapports qui seront examinés par l’Union africaine (UA) et leurs dirigeants respectifs.

Des négociations devraient reprendre après examen des rapports par le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays, conformément à leurs instructions.

Les trois pays se sont engagés dans un large éventail de négociations, notamment sur les questions techniques relatives au remplissage et au fonctionnement annuel du GERD.

Il convient de rappeler que l’Ethiopie a souligné que l’Accord sur la Déclaration de principes (DdP) sur le GERD doit être respecté dans son intégralité et appelle à une coopération fondée sur la bonne foi, le droit international et les avantages mutuels.

L’Ethiopie est accusée par l’Egypte d’avoir délibérément entravé les négociations tripartites, les pourparlers se poursuivant sur la base des principes d’une utilisation juste et équitable des eaux du Nil.

L’Ethiopie exerce clairement son droit souverain sur l’utilisation du Nil, car le pays est le plus grand contributeur des eaux du Nil et la population est toujours dans la pauvreté et l’obscurité.

Khartoum et Le Caire craignent que le GERD ne menace les approvisionnements essentiels en eau ; cependant, Addis-Abeba affirme que le barrage est essentiel pour son développement et insiste sur le fait qu’il ne causera pas de dommages importants aux pays en aval.

Le droit international stipule que les pays ayant des fleuves transfrontaliers ont le droit d’utiliser leurs fleuves sur leurs territoires sur la base d’une utilisation équitable et juste. 

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