BAD: l’avocat Souley Amadou nommĂ© conseiller et directeur juridique par intĂ©rim

Souley Amadou, avocat spĂ©cialisĂ© dans les transactions, a Ă©tĂ© nommĂ© conseiller juridique gĂ©nĂ©ral et directeur du DĂ©partement des services juridiques par intĂ©rim de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD), avec effet au 1er juillet 2020, annonce une note de l’institution.Avocat spĂ©cialisĂ© dans les transactions, Souley Amadou est titulaire d’un doctorat en droit bancaire et financier de l’universitĂ© de Clermont-Ferrand (France). Il possĂšde plus de 24 ans d’expĂ©rience dans le domaine juridique, dont 20 ans passĂ©s au sein du Groupe de la BAD.  

Au sein de la Banque, Souley Amadou a Ă©galement assumĂ©, de 2015 Ă  2018, les fonctions de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et de directeur des services juridiques par intĂ©rim d’Africa50. Praticien chevronnĂ© des questions juridiques, il occupe un poste dont il connaĂźt dĂ©jĂ  les rouages. 

Reconnu pour son leadership stratĂ©gique et ses compĂ©tences managĂ©riales dans des environnements multiculturels, cet avocat est un soutien juridique Ă  la Banque, et jouit d’une solide expĂ©rience en matiĂšre de conseil dans le secteur public que privĂ©. 

PrĂ©cĂ©demment, chef de la division des opĂ©rations du secteur privĂ© au sein du DĂ©partement des services juridiques, poste qu’il occupe depuis 2009, Souley Amadou a menĂ© avec efficacitĂ© l’ensemble des activitĂ©s portant sur les aspects juridiques de toutes les opĂ©rations non souveraines de la Banque.

 Selon l’institution bancaire, il a fait preuve d’innovation en matiĂšre de gestion du personnel et de mentorat, avec le soutien appuyĂ© d’une solide Ă©quipe de juristes qu’il a mise en place, dĂ©montrant sa capacitĂ© Ă  relever les dĂ©fis opĂ©rationnels et Ă  concevoir des solutions pratiques.

Il s’affichait comme le conseiller juridique principal de la Banque, en charge des opĂ©rations des secteurs public et privĂ©, fonction qu’ il assumera de 1999 Ă  2019. Il a contribuĂ© Ă  mobiliser des financements extĂ©rieurs auprĂšs d’entitĂ©s souveraines et d’institutions non souveraines. 

Avant d’ĂȘtre recrutĂ© par la BAD en 1999, Souley avait occupĂ© diffĂ©rents postes dans le domaine de la rĂ©glementation des marchĂ©s Ă  terme Ă  Washington DC et Ă  Paris, en tant qu’avocat et consultant pour la Commodity Future Trading Commission (CFTC) et pour Euronext, en France.  

Juriste d’entreprise senior dans de grands cabinets d’avocats, tels que le Cabinet Tonini, Souley Amadou a menĂ© des activitĂ©s axĂ©es principalement sur le soutien juridique dans le domaine des privatisations, des titrisations et des opĂ©rations de financement de projets d’infrastructures. 

M. Amadou a dĂ©crochĂ© son doctorat en droit des affaires Ă  l’UniversitĂ© d’Auvergne, Clermont-Ferrand I (1993), en France. Il est titulaire d’un DEA en fiscalitĂ© et droit des affaires, de la mĂȘme UniversitĂ© (1990) et du Certificat d’aptitude Ă  la profession d’avocat (CAPA) obtenu en 1995 au Centre de formation du Barreau d’Auvergne.

Ghana : début des inscriptions sur les listes électorales à Accra

De nombreux GhanĂ©ens sont sortis en grand nombre pour s’inscrire sur les listes Ă©lectorales Ă  l’Ă©chelle nationale, qui a dĂ©butĂ© ce mardi Ă  7 heures, indiquent les mĂ©dias locauxDes membres du personnel d’inscription ont dĂ©clarĂ© aux journalistes que l’exercice se dĂ©roule dans le calme et que les protocoles de distanciation sociale, de lavage des mains et autres protocoles sanitaires Ă©taient respectĂ©s.   

 La Commission Ă©lectorale (CE) a dĂ©clarĂ© que plus de 44000 agents  avaient Ă©tĂ© recrutĂ©s pour l’exercice d’inscription des Ă©lecteurs en masse.

 La prĂ©sidente de la Commission, Mme Jean Adukwei Mensa, a dĂ©clarĂ© lors d’une confĂ©rence de presse lundi Ă  Accra que tous les agents avaient Ă©tĂ© bien formĂ©s pour assurer le succĂšs de l’exercice.

 Par ailleurs, le prĂ©sident Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a exhortĂ© toutes les personnes en Ăąge de s’inscrire sur les listes Ă©lectorales tout en observant les protocoles de sĂ©curitĂ© du coronavirus (Covid-19) dans les centres d’enregistrement.

 Dans un discours tĂ©lĂ©visĂ© adressĂ© Ă  la nation lundi soir, le prĂ©sident Akufo Addo a appelĂ© les GhanĂ©ens Ă  ne pas laisser la peur de la pandĂ©mie les empĂȘcher de participer Ă  l’exercice qui leur donnera le droit de voter aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 7 dĂ©cembre 2020.

Afrique du Sud : Baisse de 2% du PIB au premier trimestre 2020 – (agence)

L’Ă©conomie sud-africaine, touchĂ©e par la rĂ©cession et la crise sanitaire du coronavirus, a enregistrĂ© une baisse du produit intĂ©rieure brut (PIB) de deux pour cent au cours du premier trimestre 2020, a dĂ©clarĂ© mardi l’institut de statistiques sud-africain (SSA).Selon un rapport de SAA, la contraction est due au dĂ©clin de plusieurs secteurs Ă©conomiques clĂ©s tels que l’exploitation miniĂšre, l’industrie manufacturiĂšre et le commerce, tandis qu’une rĂ©cession de 30% a Ă©tĂ© enregistrĂ© pendant la pĂ©riode de confinement. 

 « L’industrie miniĂšre et des carriĂšres a chutĂ© de 21,5% et a contribuĂ© Ă  la croissance du PIB Ă  hauteur de 1,7 point de pourcentage », a dĂ©clarĂ© SSA, ajoutant que la production de minerai de fer, de minerai de manganĂšse, d’autres minĂ©raux mĂ©talliques et de chrome a baissĂ©.

 L’industrie manufacturiĂšre s’est contractĂ©e de 8,5% au cours de cette pĂ©riode, « sept des dix divisions manufacturiĂšres ont enregistrĂ© des taux de croissance nĂ©gatifs au cours du premier trimestre », indique SSA.

 « Les divisions qui ont le plus contribuĂ© Ă  la baisse sont le pĂ©trole, les produits chimiques, les produits en caoutchouc et en plastique ; le fer et l’acier de base, les produits en mĂ©taux non ferreux, les produits mĂ©talliques et les machines, et les vĂ©hicules Ă  moteur, les piĂšces et accessoires et autres Ă©quipements de transport », a dĂ©clarĂ© l’agence.

 Le secteur de l’Ă©lectricitĂ©, du gaz et de l’eau, souligne l’agence, s’est contractĂ©e de 5,6% au cours du premier trimestre, en grande partie en raison de la baisse de la distribution d’Ă©lectricitĂ© et de la consommation d’eau.

 En outre, le secteur du bĂątiment a diminuĂ© de 4,7%. Des baisses ont Ă©tĂ© signalĂ©es pour les bĂątiments rĂ©sidentiels, les bĂątiments non rĂ©sidentiels et les travaux de construction, a dĂ©clarĂ© l’agence.

 Toutefois, l’agriculture, la sylviculture et l’industrie de la pĂȘche ont augmentĂ© de 27,8% et ont contribuĂ© Ă  la croissance du PIB Ă  hauteur de 0,5 point de pourcentage, a dĂ©clarĂ© Stats SA.

 Cette hausse est principalement due Ă  l’accroissement de la production des grandes cultures, des produits horticoles et des produits d’origine animale.

Inondations: l’Etat ivoirien approuve un prĂȘt de 188,7 milliards Fcfa pour des projets d’assainissement

Le gouvernement ivoirien a adoptĂ© mardi, en Conseil des ministres extraordinaire, un dĂ©cret portant ratification d’un accord de prĂȘt d’un montant de 188,7 milliards Fcfa en vue du financement d »un Projet d’assainissement et de rĂ©silience urbaine dĂ©nommĂ© «PARU».Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi TourĂ©, cet accord de prĂȘt d’une valeur de 188,7 milliards Fcfa a Ă©tĂ© conclu le 19 juin 2020 entre l’Association internationale de dĂ©veloppement et l’Etat de CĂŽte d’Ivoire en vue du financement du Projet d’assainissement et de rĂ©silience urbaine (PARU).

Ce projet vise d’une part, Ă  rĂ©duire les risques d’inondation dans les zones vulnĂ©rables du District autonome d’Abidjan ainsi que les principales villes de l’intĂ©rieur du pays et d’autre part, Ă  amĂ©liorer la gestion des dĂ©chets solides dans les municipalitĂ©s, a-t-il indiquĂ©. 

Il comprend notamment la construction de nouveaux systĂšmes de drainage primaires et secondaires et la rĂ©alisation de ceux existant, ainsi que la rĂ©alisation de travaux routiers associĂ©s au drainage et le rĂ©amĂ©nagement de certaines zones de rĂ©tention d’eau.   

La projet « PARU » devrait permettre Ă©galement de dĂ©velopper et de mettre en Ɠuvre les meilleures pratiques en matiĂšre de rĂ©duction de dĂ©chets, de recyclage et d’Ă©conomie circulaire. Il vise aussi Ă  Ă©laborer un programme de formation afin de dĂ©velopper des compĂ©tences des PME portant sur des outils et techniques de recyclage. 

La CĂŽte d’Ivoire traverse actuellement une saison de pluie. De fortes averses ont fait ces derniĂšres semaines au moins une vingtaine de morts. Le chef de l’Etat a ordonnĂ© la destruction « par la force publique » de toutes les constructions installĂ©es sur les bassins d’orage. 

Abidjan produit chaque jour plus de 288 tonnes de déchets plastiques (Entreprise)

La capitale Ă©conomique ivoirienne produit chaque jour 288 tonnes de dĂ©chets plastiques dont 95% se retrouvent dans les canalisations et dans la lagunes, a-t-on appris mardi auprĂšs de la sociĂ©tĂ© agroalimentaire « Nestle CĂŽte d’Ivoire».Dans un communiquĂ© transmis Ă  APA, cette entreprise qui s’est engagĂ©e Ă  accompagner les communes d’Abidjan avec des industries de recyclage des dĂ©chets plastiques,  indique que selon le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF),  la ville d’Abidjan produit chaque jour 288 tonnes de dĂ©chets plastiques dont 95% se retrouvent  dans les canalisations et la lagune.

«Seulement 5% de ces dĂ©chets sont recyclĂ©s. Ce sont des facteurs de pollution et d’inondation. Le dĂ©fi qui se pose est d’arriver Ă  une gestion optimale des dĂ©chets plastiques Ă  travers la mise en place d’une industrie de recyclage et une campagne de sensibilisation sur le tri des dĂ©chets», a estimĂ© le communiquĂ©. 

Poursuivant, cette sociĂ©tĂ© qui dit vouloir contribuer Ă  la « qualitĂ© de vie» des populations abidjanaises, s’est dĂ©jĂ  engagĂ©e auprĂšs de plusieurs communes d’Abidjan dont Yopougon, Treichville et Port-BouĂ«t pour la gestion des dĂ©chets plastiques.  Ainsi , Ă  Treichville et Yopougon depuis 2019, rapporte le communiquĂ©,  le projet « Au marchĂ© je trie mon plastique » collecte les dĂ©chets plastiques auprĂšs des commerçants dans les marchĂ©s. 

Ces derniers sont sensibilisĂ©s au prĂ©alable au tri des dĂ©chets. Quant Ă  la commune de Port-BouĂ«t au sud d’Abidjan, le projet «Plastock» permettra l’installation d’une dizaine de box destinĂ©s Ă  recevoir les dĂ©chets plastiques des riverains. Cette sociĂ©tĂ© agro-alimentaire « ne compte pas s’arrĂȘter là» puisque qu’elle entend investir, au-delĂ  d’Abidjan,  toute la CĂŽte d’Ivoire « afin d’insuffler ce mĂȘme dynamisme dans la gestion des dĂ©chets plastiques», conclut le communiquĂ©.

RCA : la « Coalition Centrafrique libre » exige le départ des légionnaires français

Les membres de cette organisation se sont exprimĂ©s au cours d’une confĂ©rence de presse.

La Coalition Centrafrique Libre (CCL) a organisĂ© le lundi 22 juin une confĂ©rence de presse dans une salle de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS). Cette rĂ©union Ă©tait « un appel pour saisir les Ă©lus de la nation Ă  interpeller le Premier ministre, le ministre de la dĂ©fense et le ministre des affaires Ă©trangĂšres Ă  situer le peuple sur la prĂ©sence de lĂ©gionnaires français en RCA et d’exiger leur dĂ©part ».

Selon les organisateurs, des lĂ©gionnaires seraient arrivĂ©s en nombre dans le camp de M’Poko dans le but de dĂ©stabiliser la Centrafrique.

La demande du départ immédiat des légionnaires soi-disant « débarqués pour déstabiliser le pays » suscite les interrogations.

Force est de constater que l’affirmation s’avĂšre totalement fausse. Qui a vu tous ces militaires ? Personne. Mais dans un kilo de mensonge il y a au moins 20 grammes de vĂ©ritĂ©, dit-on. PrĂ©sentement la vĂ©ritĂ© est qu’il y a bien quelques lĂ©gionnaires prĂ©sents dans le cadre de l’opĂ©ration EUTM-RCA et aussi au DETAO. D’ailleurs on y retrouve depuis toujours toutes les couleurs de bĂ©ret. On est donc bien loin des 2 000 faussement annoncĂ©s.

Et surtout, leur mission consiste à former les FACA et à venir en aide à la population, comme cela a été le cas derniÚrement avec une sensibilisation aux gestes barriÚres pour les jeunes du 5Úme arrondissement.

D’ailleurs, le 25 juin, le gouvernement centrafricain a publiĂ© un communiquĂ© qui confirme que les rumeurs diffusĂ©es sur ce sujet par la Coalition Centrafrique Libre, et d’autres groupes affiliĂ©s, sont des « mensonges inventĂ©s de toutes piĂšces ».

Au bilan, cet appel lancĂ© avec virulence par quelques jeunes instrumentalisĂ©s n’a rassemblĂ© que quelques dizaines d’individus, mĂȘme pas une centaine dont certains Ă©taient prĂ©sents par curiositĂ©. Une confĂ©rence de presse Ă©tant organisĂ©e, des journalistes ont permis de remplir le parquet de la salle. Et au bilan que reste-t-il ?

Il reste une Coalition Centrafrique Libre qui diffuse des fausses nouvelles et joue à attiser les peurs. A ce jeu dangereux elle a perdu toute sa crédibilité.

Le virus du mensonge est plus dangereux que la Covid19 en rĂ©publique centrafricaine. Pour s’en protĂ©ger le geste barriĂšre est de le dĂ©noncer.

RCA: dĂ©but de l’enrĂŽlement des Ă©lecteurs Ă  Bangui

Cette opĂ©ration a dĂ©butĂ© ce mardi 30 juin au matin Ă  Bangui avant de s’étendre au reste du pays.

AprĂšs avoir reportĂ© Ă  plusieurs reprises le dĂ©but de l’enrĂŽlement des Ă©lecteurs, l’AutoritĂ© nationale des Ă©lections, l’A.N.E annonce que cette opĂ©ration va dĂ©buter Ă  partir de ce mardi 30 juin au matin Ă  Bangui avant de s’étendre au reste du pays.

Le porte-parole de l’ANE, qui explique que ces reports successifs ont Ă©tĂ© causĂ©s par un problĂšme de configuration des tablettes qui serviront Ă  enregistrer les Ă©lecteurs – problĂšme aujourd’hui rĂ©glĂ© -, assure que cela n’aura pas d’incidence sur le calendrier dĂ©jĂ  fixĂ©.

Julius Rufin NgouadĂ© Baba, joint par Esdras Ndikumana du service Afrique de RFI, ne peut pas -pour le moment- dire exactement combien de temps prendra la premiĂšre phase qui consiste Ă  enregistrement et prendre les photos des Centrafricains en Ăąge de voter, alors que questions se posent dans certaines zones comme NdĂ©lĂ© et Birao. « N’oublions pas le contexte liĂ© Ă  la RĂ©publique centrafricaine, nous explique-t-il : il y a d’Ă©normes alĂ©as liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ©, dĂ»s Ă  l’accĂšs Ă  certaines localitĂ©s du pays, dĂ» Ă  beaucoup d’autre problĂšmes ! »

CĂŽte d’Ivoire : 90 journalistes radio formĂ©s sur la Covid-19 pour mieux sensibiliser les populations

Quelque quatre-vingt-dix journalistes, animateurs, producteurs et rĂ©alisateurs d’Ă©missions de santĂ© sur les radios de proximitĂ© ivoiriennes ont pris part du 15 au 24 juin dernier Ă  une session de formation, au cours de laquelle leurs capacitĂ©s techniques ont Ă©tĂ© renforcĂ©es pour mieux sensibiliser les populations et les communautĂ©s sur la pandĂ©mie de la Covid-19, indique un communiquĂ© transmis mardi Ă  APA.OrganisĂ©e par l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) de concert avec le ministĂšre ivoirien de la santĂ© et de l’hygiĂšne publique et la plateforme « Radio SantĂ© CĂŽte d’Ivoire », cette formation s’est dĂ©roulĂ©e dans cinq rĂ©gions ivoiriennes Ă  savoir le Poro ( Nord),  le Tonkpi (Ouest), le Haut-Sassandra (Centre-Ouest), le GbĂȘkĂȘ (Centre) et les Grands ponts (Sud).

« Cette session de formation visait Ă  renforcer les compĂ©tences des journalistes, animateurs, producteurs et rĂ©alisateurs des Ă©missions de santĂ© pour une meilleure couverture de la pandĂ©mie liĂ©e au Covid-19, ainsi qu’une meilleure sensibilisation des communautĂ©s», explique le communiquĂ©.

De façon plus spĂ©cifique, il s’agissait de fournir des informations actualisĂ©es sur la riposte contre la Covid-19 au niveau mondial, rĂ©gional et national, de fournir quelques orientations sur le rĂŽle des mĂ©dias (radios) dans la communication de risques lors des urgences de santĂ© publique.

Dans le cadre de ce projet qui bĂ©nĂ©ficie d’un financement de l’agence amĂ©ricaine d’aide internationale (USAID), a conclu le communiquĂ©, l’OMS mettra Ă  la disposition des 11 sections de la plateforme Radio SantĂ© CĂŽte d’Ivoire, des Ă©quipements (un ordinateur portable et un enregistreur professionnel) en vue de booster et renforcer la rĂ©alisation des Ă©missions de santĂ© en synergie sur la Covid-19 en CĂŽte d’Ivoire.

La CĂŽte d’Ivoire enregistre Ă  ce jour, 9214 cas confirmĂ©s de maladie Ă  Covid-19 dont 3996 guĂ©ris et 66 dĂ©cĂšs.

Le Sénégal pour un renforcement de la coopération énergétique en Afrique

Les pays africains doivent renforcer leur coopĂ©ration et assistance mutuelle dans le cadre des pools Ă©nergĂ©tiques rĂ©gionaux pour dĂ©velopper davantage les interconnexions Ă©lectriques, a dĂ©clarĂ©, mardi Ă  Dakar, Mouhamadou Makhtar CissĂ©.« Dans le domaine de l’Ă©lectricitĂ©, nos pays sont confrontĂ©s dĂ©jĂ  Ă  un problĂšme de disponibilitĂ©, notamment en milieu rural, malgrĂ© les Ă©normes potentialitĂ©s de ressources Ă©nergĂ©tiques dont dispose l’Afrique (solaire, hydroĂ©lectricitĂ©, biomasse, Ă©olien, gaz naturel) », a fait remarquer d’entrĂ©e le ministre sĂ©nĂ©galais du PĂ©trole et des Energies.

S’exprimant lors d’une table ronde internationale, en visioconfĂ©rence, sur l’impact de la Covid-19 sur le systĂšme Ă©nergĂ©tique africain, M. CissĂ© a soulignĂ© que la crise Ă©conomique mondiale liĂ©e Ă  cette pandĂ©mie risque d’aggraver cette situation et compromettre l’atteinte de l’objectif de dĂ©veloppement durable N°7 (ODD 7) fixĂ© par la CommunautĂ© internationale Ă  l’horizon 2030, Ă  savoir l’accĂšs de tous Ă  des services Ă©nergĂ©tiques fiables, durables, modernes et Ă  un coĂ»t abordable.

Partant de lĂ , il estime qu’il faut donc investir davantage dans la production, les rĂ©seaux de transport et de distribution, mais Ă©galement dans les Ă©nergies renouvelables, pour amener l’Ă©lectricitĂ© dans les hameaux les plus reculĂ©s, les centres et les postes de santĂ©.

Car, dit-il, « la pandĂ©mie de la COVID-19, nous a renseignĂ© sur l’urgence Ă  fournir de l’Ă©lectricitĂ© aux centres de prise en charge des personnes infectĂ©es qui se trouvent dans des zones isolĂ©es et hors de portĂ©e du rĂ©seau Ă©lectrique national, grĂące Ă  l’Ă©nergie solaire ». 

Evoquant les dĂ©fis Ă  relever dans ce secteur, le ministre du PĂ©trole et des Energies a indiquĂ© que le premier est d’assurer l’accĂšs universel Ă  l’Ă©lectricitĂ© des populations notamment en milieu rural.

Il faudra ensuite, selon lui, continuer Ă  sĂ©curiser l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ© de nos pays en assurant un service Ă©nergĂ©tique de qualitĂ© aux usagers, garantir l’Ă©quilibre financier du secteur Ă  court terme, et accompagner la reprise Ă  moyen et long terme des investissements dĂ©jĂ  ciblĂ©s tout en maintenant le pouvoir d’achat  des mĂ©nages pour qu’ils puissent payer les services de l’Ă©lectricitĂ©.

« Les investissements dans le secteur de l’Ă©nergie sont trĂšs lourds. Pour cela, nous avons besoin de l’engagement, de la dĂ©termination des investisseurs, aussi bien internationaux que nationaux, pour rĂ©ussir le pari de l’accĂšs universel Ă  l’Ă©lectricitĂ© qui est Ă  notre portĂ©e, malgrĂ© les contrecoups subis avec la pandĂ©mie de la COVID-19 », a-t-il dit.

« Nous avons Ă©galement besoin de plus d’intĂ©gration rĂ©gionale Ă  travers les cinq (5) power pools africains, pour harmoniser nos cadres lĂ©gaux et rĂ©glementaires, renforcer le contenu local pour crĂ©er des emplois, des entreprises locales capables de mener ces projets, pour lutter contre le chĂŽmage de jeunes et endiguer ainsi l’exode vers l’occident », a-t-il martelĂ©. 

Le secteur des hydrocarbures lourdement affecté

Mouhamadou Makhtar CissĂ© a par ailleurs rappelĂ© que le secteur des hydrocarbures est l’un des domaines les plus affectĂ©s par la crise du coronavirus Ă  cause notamment des mesures prises pour endiguer la propagation du virus. 

Celles-ci ont eu, entres autres consĂ©quences, un ralentissement, voire un arrĂȘt des travaux dans les pays oĂč la plupart des Ă©quipements de production nĂ©cessaires aux projets pĂ©troliers et gaziers sont construits. 

Elle a Ă©galement eu un impact significatif sur les marchĂ©s pĂ©troliers, exacerbĂ© par la guerre des prix, qui a fait que le prix du baril a subi des Ă©volutions jamais observĂ©es dans l’histoire du secteur pĂ©trolier, atteignant mĂȘme un cours nĂ©gatif le 20 avril dernier.

Poursuivant, il a rappelĂ© qu’une baisse importante de la consommation d’Ă©nergie Ă  l’Ă©chelle mondiale liĂ©e aux diffĂ©rentes perturbations provoquĂ©es par la pandĂ©mie du Covid-19 a Ă©tĂ© constatĂ©e. Cette baisse a fortement Ă©branlĂ© les marchĂ©s pĂ©troliers et impactĂ© l’ensemble de la chaĂźne de valeur pĂ©troliĂšre et gaziĂšre. 

A l’en croire, ces impacts ont eu des consĂ©quences aussi bien au niveau des pays producteurs qu’au niveau des pays importateurs.

Et c’est pourquoi, il suggĂšre, en guise de rĂ©ponse, de partager les meilleures pratiques pour une bonne rĂ©silience du secteur des hydrocarbures, de rĂ©soudre les problĂšmes structurels de la chaĂźne logistique pour assurer un bon stock de sĂ©curitĂ©.

Aussi, poursuit le ministre, il importe d’assurer l’autosuffisance Ă©nergĂ©tique via les Ă©changes intra-africains, d’Ă©laborer un plan de financement robuste pour le secteur O&G (raffineries, terminaux d’importation et de stockage, rĂ©seau de transport et de distribution) en vue de la transition Ă©nergĂ©tique avec le bas carbone (gas to power). 

Enfin, conclut Makhtar CissĂ©, il sera nĂ©cessaire de repenser la rĂ©glementation et la politique tarifaire dans le secteur des hydrocarbures pour favoriser l’accĂšs, maintenir un climat ouvert Ă  la discussion avec les compagnies pĂ©troliĂšres dans le but de favoriser une reprise rapide des activitĂ©s Ă  la fin de la crise, etc.

Sur ce dernier aspect, il estime « souhaitable » que les Etats et Gouvernements accompagnent les compagnies dans la recherche de solutions durables en vue de répondre à la crise économique liée au pétrole et ainsi éviter un impact irréversible sur les projets pétroliers et gaziers sur le continent. 

« Nous devons donc interagir et se soutenir mutuellement pour rĂ©aliser ensemble les investissements nĂ©cessaires pour dĂ©velopper l’Ă©nergie en Afrique. C’est comme cela que nous allons rĂ©ussir la transition Ă©nergĂ©tique vers laquelle le monde est contraint, et cela ne pourra se rĂ©aliser sans l’Afrique », a-t-il encore dit. 

Listing Ă©lectoral ivoirien: l’enrĂŽlement prorogĂ© Ă  nouveau jusqu’au 5 juillet 2020

Le gouvernement ivoirien a prorogĂ© mardi, Ă  nouveau, la pĂ©riode d’inscription sur la liste Ă©lectorale, du 30 juin au 5 juillet 2020 Ă  12 heures, a annoncĂ© son porte-parole Sidi TourĂ©, Ă  l’issue d’un Conseil des ministres extraordinaire.Le Conseil des ministres, sur proposition de la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante (CEI), a dĂ©cidĂ© de proroger Ă  nouveau la pĂ©riode de rĂ©vision de la liste Ă©lectorale jusqu’au dimanche 5 juillet 2020 Ă  12h, pour permettre aux Ivoiriens de s’inscrire massivement sur le listing Ă©lectoral, a dit M. Sidi TourĂ©.  

Vu que de nombreux Ivoiriens ne s’inscriront pas sur la liste Ă©lectorale si cette opĂ©ration s’arrĂȘtait dĂ©finitivement le 30 juin 2020, le Conseil a adoptĂ© un dĂ©cret de prorogation, au moment oĂč arrive Ă  Ă©chĂ©ance le deuxiĂšme dĂ©lai accordĂ© aux populations, a ajoutĂ© M. Sidi TourĂ©. 

Cette prorogation de l’inscription sur le listing Ă©lectoral intervient en outre, Ă  la demande des parties prenantes au processus Ă©lectoral, en vue d’une participation accrue Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a fait remarquer le porte-parole du gouvernement. 

La premiĂšre pĂ©riode fixĂ©e par l’Etat de CĂŽte d’Ivoire sur proposition de la CEI, pour la rĂ©vision de la liste Ă©lectorale, Ă©tait du 10 au 24 juin 2020, avant que le dĂ©lai ne soit repoussĂ© au 30 juin 2020. Ce report se justifie aussi par les rĂ©centes pluies diluviennes qui ont crĂ©Ă© des inondations notamment Ă  Abidjan. Â