RCA : l’Onu salut le retour progressif de la stabilité

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a avoué que la Centrafrique est actuellement vers l’avancement de l’amélioration sur la stabilité et la mise en place de la paix.

Suite à l’accord de Khartoum et d’autres actions menées par le Président de la République, Faustin Archange Touadéra sur la mise en place de la paix en Centrafrique, l’ONU a apprécié tous les résultats.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a avoué que la Centrafrique est actuellement vers l’avancement de l’amélioration sur la stabilité et la mise en place de la paix durable. L’ONU a soutenu et près encore à soutenir toutes stratégies et procédures que l’état a envisagé de faire pour donner un bon développement pour le pays.

Pour Antonio Guterres il y a encore des efforts à fournir pour une paix et une stabilité durable. Il a appelé tous les partenaires locaux et internationaux à renforcer leur soutien à la Centrafrique.

RCA : le ministre des sports accepte François Zahoui à la tête des Fauves

François Zahoui  est le nouvel entraîneur de l’équipe nationale de football de la République centrafricaine.

La décision a été prise à la suite d’un entretien ce lundi entre Célestin Yanindji, président par interim de la FCF (Fédération centrafricaine de football) et Régis Lionel Dounda, ministre de la jeunesse et des sports.

« Le ministre n’était pas d’accord pour ne pas l’avoir été informé avant. Nous nous en excusons. Je vous le confirme François Zahoui est le sélectionneur national et d’ici deux mois, nous allons avoir un contrat formel avec lui avec l’aide du ministre. La fédération voyait l’urgence. Le mois de novembre n’est plus loin, raison pour laquelle nous avons choisi François », a confié Yanindji.

François Zahoui devra commencer à entraîner les Fauves avec un statut intérimaire. Son programme avec les joueurs sera intense parce qu’il est déjà prévu un stage du 8 au 15 octobre à Niamey au Niger.

RCA : un protocole d’accord signé entre les syndicats et le gouvernement

Le protocole d’accord qui a été signé mercredi dernier, renferme quatorze engagements côté gouvernement, quatre côté syndicats.

En République centrafricaine, après l’annonce du dépôt d’un préavis de grève générale, des négociations ont été ouvertes entre la vingtaine de syndicats et le gouvernement. Parmi les principales revendications, le paiement des arriérés de salaire, la revalorisation des salaires, la levée des abattements appliqués sur les salaires, la prise en charge maladie et la prime allocation des enfants. Un protocole d’accord a été signé mercredi. Quatorze engagements côté gouvernement, quatre côté syndicats. Une restitution a été faite samedi aux travailleurs lors d’une assemblée générale à la Bourse du Travail.

Quelques avancées ont été obtenues. Beaucoup vont dépendre des partenaires techniques et financiers. Ce protocole d’accord satisfait peu les travailleurs présents à la Bourse du Travail, concède Noël Ramadan, secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Centrafrique (USTC) : « Comme vous pouvez le sentir ici à l’Assemblée générale, nous ne sommes pas satisfaits comme on l’aurait voulu, mais mieux vaut avoir quelque chose que rien du tout. Bon, nous sommes quand même tombé sur un compromis l’essentiel est sauvé, mais si d’ici 3 mois rien n’arrivait à se concrétiser on reviendrait à la charge. »

Seul le GSTC n’a pas signé cet accord. Zoh Ponguélé, son secrétaire général, estime que les avancées ne sont pas suffisantes : « Aujourd’hui, avec ce protocole d’accord, les travailleurs ont gagné quoi ? Rien. Ce qu’ils ont gagné, c’est 2 500 francs sur l’allocation familiale. Or aujourd’hui le pouvoir d’achat des travailleurs s’est véritablement effondré. Un enseignant qui gagne 80 000 francs, il ne pourra rien faire avec son salaire. Donc nous avons demandé une augmentation de salaire de 40%. Aujourd’hui, nous avons 2 500. Il ne manque pas de ressources dans notre pays, il s’agit de la gouvernance et de la gestion. »

Les centrales syndicales comptent suivre de près l’application de ce protocole d’accord sous peine de remettre la pression sur le gouvernement.

RCA : le parti politique « patrie » offre des actes de naissance aux enfants dépourvus

Le bureau du parti politique patrie a offert d’actes de naissance à une centaine d’enfants dans le 8e arrondissement de la ville de Bangui, samedi 28 septembre 2019.

La cérémonie de remise a eu lieu sur le terrain de Gui Mo Wara en présence des cadres dudit parti, les notables et les parents des enfants. Plus d’une centaine d’enfants dépourvus d’actes de naissance du 8e arrondissement ont bénéficié enfin de ce document d’état-civil.

Pour Maitre Crépin Mboli-Goumba, président du patrie, offrir un acte de naissance à un enfant c’est l’aider à revendiquer sa part de promesse républicaine d’élévation sociale par le biais de l’école. Les enfants bénéficiaires d’actes de naissance sont issus des 18 quartiers du 8ème arrondissement de Bangui.

« A ses  enfants qui sont nés et dépourvus d’actes de naissance de rêve et de revendiquer une part de cette promesse républicaine de réalisation et d’élévation sociale pour le mérite en passant par l’école », a déclaré Me Crépin Mboli-Goumba, président du patrie.

Pour lui, les enfants qui naissent sans acte de naissance, leur avenir est limité, « vous savez, un enfant qui nait sans acte de naissance est un enfant dont l’avenir est déjà bouché. Même pour avoir une pièce d’identité, il faut un acte de naissance, pour avoir un permis de conduire  et même pour aller à l’école, il nécessite obligatoirement un acte de naissance. Nous avons pensé qu’il était important de chercher à réintégrer ses enfants dans la République tous ses enfants qui aujourd’hui sont délaissés pour compte et marginalisés,  peut-être par la deuxième, troisième voire quatrième génération des centrafricains. Certes, ils ne peuvent pas revendiquer leur citoyenneté »,  a-t-il précisé.

Selon, le bureau politique du parti patrie, la distribution gratuite d’actes de naissance à ces enfants, va se poursuivre dans tous les arrondissements de Bangui et dans l’arrière-pays.

« Nous allons étendre cela à tous les arrondissements de Bangui et à toutes les préfectures de la République. C’est notre devoir et nous, nous faisons ce que nous sommes censé faire. Cela s’explique par 59 ans d’abandon de notre rêve républicain et une certaine absence de conscience. Nous ne pouvons pas tout et nous ne sommes pas l’Etat mais nous ne pouvons non plus attendre d’avoir la maîtrise de l’appareil de l’Etat pour commencer à aider. Il vous souvient que nous avons déjà mis en place des bourses et c’est dans cette continuité que nous allons le faire pour combler ce désamour entre le « petit peuple » et les élites », a indiqué Crépin Mboli-Goumba.

La crise militaro-politique qu’a connue la RCA a mis en lambeaux l’administration sociale et avec le problème des déplacés internes et externes ou la plupart des enfants nés dans ces endroits de fortune ne disposent pas des documents d’état civil faute des moyens et des conditions d’instabilité dans certaines régions du pays.

RCA : trois morts dans un crash d’un hélicoptère de la Minusca

L’appareil s’est écrasé ce vendredi 27 septembre dans la matinée faisant trois morts. Un autre soldat a été grièvement blessé, a constaté sur place un journaliste de Corbeaunews-Centrafrique.

Trois soldats de la Minusca seraient  morts et un autre grièvement blessé dans le crash d’un hélicoptère militaire près de Bouar, dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au Nord-ouest de la République centrafricaine.

L’accident, non confirmé pour l’instant par la Minusca, est survenu peu après le décollage de l’appareil à l’aérodrome de Bouar, selon une source militaire qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat à CNC, avant de conclure qu’après l’accident, les autres membres de l’équipages ont été pris en charge très rapidement et évacués vers une structure médicale locale

Depuis hier matin, les forces spéciales de la Minusca ont mené une opération militaire terrestre et aérienne contre les positions des rebelles de 3R dans les préfectures de l’Ouham-Pendé et Nana-Mambéré. L’hélicoptère de combat, qui vient de s’écraser, faisait partie de l’équipe aérienne qui pilonnait les positions des rebelles.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Centrafrique et la Libye

C’est le Conseil souverain, l’organe qui dirige la transition, qui a pris cette décision.

Le Soudan a ordonné la fermeture de ses frontières avec la Centrafrique et la Libye. C’est le Conseil souverain, l’organe qui dirige la transition, qui a pris cette décision en parlant de dangers économiques et sécuritaires. Les frontières de la région sont poreuses et servent depuis longtemps aux trafics de marchandises, de drogue, d’êtres humains ainsi qu’à l’immigration illégale.

Les fermetures de frontières ne sont pas rares dans cette région utilisée par les criminels, trafiquants et passeurs en tout genre. De nombreuses armes et mouvement rebelles transitent par là. Mais c’est la première fois que Khartoum prend une telle décision depuis la chute du président Omar el-Béchir en avril dernier.

Pour autant, les explications ne sont pas claires. Le Conseil souverain a parlé de véhicules ayant illégalement traversé la frontière, provoquant des dangers économiques et sécuritaires. Cette fermeture fait en tout cas suite à une réunion entre le Conseil souverain et le gouvernement régional du Darfour, région de l’ouest du Soudan en guerre depuis une quinzaine d’années.

Lutte contre le terrorisme

Pour certains, Khartoum pourrait ainsi vouloir empêcher des rebelles darfouris d’aller s’entraîner ou s’équiper dans les pays voisins. Certains ont même dans le passé rejoint des mouvements étrangers, comme celui du maréchal libyen Khalifa Haftar.

Le chercheur Cameron Hudson lui fait le lien avec un communiqué du département d’État américain paru ce jeudi et passé inaperçu. Washington avertit que des groupes terroristes sont présents au Soudan et pourraient menacer les Occidentaux. Or dans le même temps, les Soudanais poussent pour que les États-Unis retirent leur pays de la liste des nations soutenant le terrorisme, ce qui pénalise son économie. Dans ce cas, lutter contre l’insécurité pourrait aider le Soudan à marquer des points dans ce dossier, alors que le moindre acte terroriste pourrait maintenir les sanctions pendant des années.

Centrafrique: Abdoulaye Alkali Said condamné à six ans de prison ferme

Le haut gradé de l’ancienne rébellion Seleka était poursuivi pour dix chefs d’accusation, dont crimes de guerre, crime contre l’humanité ou atteinte à la sûreté intérieure de l’État.

La nouvelle de la condamnation est connue depuis lundi 23 septembre 2019,  à Bangui. La justice centrafricaine a condamné ce haut-gradé de l’ex-Seleka à six ans de prison ferme pour crimes de guerre et crime contre l’humanité.

Alors qu’au même moment du côté de la cour pénale internationale, deux leaders anti-balaka comparaissaient devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye aux Pays-Bas. C’était  l’audience de confirmation des charges. Il faut le dire, la peine d’emprisonnement à perpétuité de cet ex-Seleka avait été requise. La cour a finalement condamné Abdoulaye Alkali Said à six ans de prison fermes.

 «  C’est la lutte contre l’impunité. Si la CPI a pu attraper certains gros poissons, nous aussi de notre côté, nous attrapons d’autres poissons. On dit souvent que la justice finit toujours par rattraper les criminels. Nous osons espérer que nous les aurons tous. Tous ces criminels doivent comprendre une fois pour toutes qu’il n’y a pas de place pour l’impunité », a déclaré Eric Didier Tambo, procureur général.

Il faut le rappeler, Abdoulaye Alkali Said était poursuivi pour dix chefs d’accusation, dont crimes de guerre, crime contre l’humanité ou atteinte à la sûreté intérieure de l’État.

« Nous avons regardé le dossier. Il n’y avait pas d’éléments pouvant soutenir les charges. Ce qui a donc été constaté à l’audience. Le procureur n’avait pas les éléments à charge donc nous avons plaidé non-coupable pour tous ces chefs. Malheureusement, nous avons été accrochés pour une infraction, association de malfaiteurs, mais pour tout le reste, on a été déchargés parce qu’il y avait absence de preuves », explique l’avocat de la défense, maître Nzala.

François Zahoui est le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de la Centrafrique

La nouvelle a été confirmée mardi 25 septembre 2019, par le président par intérim de la fédération centrafricaine de football, Célestin Yanindji.

François Zahoui est arrivé à Bangui depuis dimanche et c’est ce mardi 24 septembre que la fédération centrafricaine de football (FCF) a confirmé qu’il entrainera l’équipe nationale.

Il devra signer un contrat de 2 ans avec la république centrafricaine.  Sa mission première est de qualifier les Fauves pour leur première coupe d’Afrique des nations 2021 (CAN) qui se tiendra au Cameroun.

Procès Ngaïssona-Yekatom: l’accusation remémore la violence anti-balaka à Bangui

Le procureur de la Cour pénale internationale a conclu vendredi 20 septembre sa présentation des charges contre Patrice Ngaïssona et Alfred Yekatom. Les deux chefs anti-balaka sont suspectés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en 2013 et 2014 en Centrafrique. Le procureur demande aux juges de mettre en accusation les deux hommes et de les renvoyer en procès. Lors de cette dernière session, il a détaillé ses pièces à conviction relatives à l’attaque de Bangui le 5 décembre 2013.

Pour l’accusation, l’offensive de 2013 sur la capitale avait été planifiée par le chef militaire des anti-balaka, Patrice Ngaïssona. Sur le terrain, le com’zone Alfred Yekatom était entré par le quartier Boeing à la tête de son armée de miliciens. Là, les civils musulmans sont ciblés lors de l’attaque du marché. Elle n’aurait fait aucun mort dans les rangs de la Seleka, milice ennemie qui avait mis au pouvoir Michel Djotodia, et contre laquelle se battaient les anti-balaka. À la Cour, le substitut du procureur, Éric Iverson, rapporte de nombreux témoignages dont celui d’un anti-balaka, désormais repenti.

« Le second témoin anti-balaka, témoin de fait a décrit sa participation en détails et en entrant sur le marché, nous avons commencé à attaquer les Arabes qui étaient devant leurs magasins. Ils étaient en train de se laver avant la prière du matin. Je ne les ai pas vus avec des armes. Nous étions nombreux et nous avons tiré sur les Arabes. J’ai vu six Arabes à terre et tués. Ils ne sont pas morts tout de suite, mais ils souffraient au sol et donc on les a poignardés à mort. »

Après Bangui, les miliciens fondent sur Bossangoa, à 300 kilomètres au nord, puis sur Yaloke, Berberati, et Guen. L’accusation décrit pour chaque attaque, les meurtres, les tortures, les pillages, mais passe à huis clos pour aborder les crimes contre les enfants et ceux relatant les viols, pour protéger de futurs témoins potentiels.

Quelques minutes avant la fin de l’audience, Patrice Ngaïssona est retourné dans la prison de la CPI, sans que le président n’en précise la raison.

Dans son fauteuil, Alfred Yekatom, vêtu d’une tunique colorée, a semblé accuser la fatigue, et pour un moment, l’émotion, peut-être face à l’ampleur des charges portées contre lui ?

Guerengou : le Président lance la culture de champignons

Le président de la République centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a annoncé vendredi dernier la technique de culture de champignons dans le village de Guerengou, situé au Nord de Bangui.

Vu la situation économique du pays, le président a choisi ce village comme une localité pilote pour commencer la technique de la culture des champignons, afin de pouvoir répandre la culture dans toutes les localités centrafricaines.

C’est un projet qui tient un grand rôle dans le pays pour la lutte contre la famine et pour une source autosuffisance alimentaire de la population, grâce à la résistance de cette technique de production pendant toutes les saisons en Centrafrique.

Ce projet de la culture de champignons a été réalisé avec la Chine par un accord de partenariat avec le ministère de l’agriculture centrafricain. Environ 60 jeunes centrafricains sont déjà formés en Chine pour apprendre cette technique de culture de champignons, et ils se sont repartis dans toutes les régions de la Centrafrique pour la réalisation de la culture.

Le président centrafricain a rappelé que cette initiative a été prise pour avoir une évolution de la situation économique du pays, et pour sauver la population sous-alimentée.