RCA : les groupes armés du Pk5 de Bangui sensibilisées sur la paix et le vivre ensemble

A l’initiative du Mouvement Centrafrique Debout, une organisation de la société civile qui soutient les actions du gouvernement, les hommes armés opérant au Pk5 dans le 3ème arrondissement de Bangui ont été sensibilisés jeudi 29 août sur l’importance de la paix et de la cohésion sociale dans la communauté.

Il est 14h 46mn au rond point Koudoukou au Pk5. Une foule immense s’est mobilisée pour être informée sur la paix et le vivre ensemble. Installé sous un podium juxtaposé au monument Koudoukou, l’orchestre Musiki a agrémenté les participants.

Abakar Zakaria, rapporteur des hommes armés du Pk5, appelle ses pairs à la paix. « Une crise est arrivée, nous souhaitons que cela prenne fin pour permettre à la population de reprendre les activités. Nous sommes tous, centrafricains, et voulons que le Pk5 renoue avec ses activités d’entan », a indiqué le responsable de ces groupes armés.

« Nous avons multiplié les sensibilisations de proximité pour le retour de la paix au Pk5. Nous demandons à l’opinion nationale et internationale de venir voir qu’il y a la paix », a lâché Maïmouna Zéra, une des femmes leaders du secteur qui se dit satisfaite de cette initiative.

Ce meeting a été une occasion pour le Mouvement Centrafrique Debout qui soutient les actions du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra d’expliquer aux habitants du 3ème arrondissement l’importance de l’Accord politique pour la paix du 6 février 2019.

« Pour le Mouvement Centrafrique Debout, il s’agit de se rapprocher de la population, d’aller là où les gens pensent que personne ne pourra mettre le pied. Nous sommes au cœur du Pk5 pour dire aujourd’hui qu’il y a la paix », s’est réjouit Gervais Zama Papa, un des organisateurs de cette journée de sensibilisation.

Certains observateurs sociaux souhaitent que cette action soit menée dans tout le pays pour la pérennisation de la paix afin de favoriser le développement socio-économique de la RCA.

RCA: l’ONG Cordaid vole au secours des formations sanitaires de Bossangoa

La situation sanitaire des femmes enceintes, des femmes allaitantes, des enfants de 0 à 59 mois et des indigents de la sous-préfecture de Bossangoa dans l’Ouham préoccupe l’ONG Cordaid.

L’organisation en partenariat avec le District sanitaire de Bossangoa distribue depuis jeudi 22 août 2019 d’importants lots de médicaments dans les centres et postes de santé dans les communes de Koro-M’Poko, Ouham-Bac et Ndoro-Mboli.

L’ONG Cordaid appuyée par le District sillonne les formations sanitaires (FOSA) de la sous-préfecture de Bossangoa. A Koro-M’Poko, Ouham-Bac, Ndoro-Mboli, Gbadé et Bé Nzambé, l’objectif est de distribuer des produits pharmaceutiques surtout de première nécessité dans les centres et postes de santé sous contrat avec Cordaid. Il est également question de superviser le niveau de mise en œuvre du projet Békou 3 et sensibiliser la population sur la gratuité ciblée des soins.

Cette dotation apparait comme un coup de pouces pour les responsables des formations sanitaires. Précisant les catégories de personnes bénéficiaires, Étienne Féïbonazoui, un chef de centre se dit satisfait. « Ces médicaments sont destinés essentiellement aux femmes enceintes, femmes allaitantes, enfants de 0 à 59 mois et indigents« , a-t-il expliqué mentionnant que toutes les autres personnes doivent payer leurs médicaments.

Pour permettre aux bénéficiaires de tirer profit de ce don, Romaric Godefroy Gbanga, chef de base Cordaid Bossangoa « demande fortement aux Comités de gestion de veiller à la bonne gestion de ces produits pharmaceutiques qui coûtent extrêmement chers« . Romaric Godefroy Gbanga insiste sur le respect des cibles, les doses prescrites et la non commercialisation de ces médicaments.

Bien que cette ONG s’évertue à doter certaines FOSA de la sous-préfecture de Bossangoa en produits pharmaceutiques, la population se plaint encore de la mauvaise gestion des COGES.

FACA : plus de 500 nouvelles recrues en formation au Camp Kassaï

Plus de 500 nouvelles recrues poursuivent leur formation dans les rangs des FACA au Camp militaire Kassaï sur les techniques de combat mais aussi en administration pour une durée de 3 mois. Ils sont encadrés par les conseillers militaires de l’EUTM-RCA et des encadreurs centrafricains.

Ces 500 nouvelles recrues renforcent leurs capacités aux notions de Droit Humanitaire International (DHI), de prévention des violences sexuelles mais aussi aux techniques de combat, exercices de tirs et en informatique. Cette session de trois mois est assurée par des instructeurs FACA, sous la supervision des conseillers techniques de l’EUTM-RCA. Le Chef d’État major des FACA et le Commandant de l’EUTM-RCA en visite au Camp militaire Kassaï mardi 27 août 2019 ont apprécié le niveau des nouvelles recrues.

« Toute la formation continue ainsi que l’entrainement opérationnel des bataillons. Une armée pour qu’elle soit opérationnelle, il faut d’abord qu’elle soit bien formée« , s’est félicité Général Éric Peltier, Commandant de l’EUTM-RCA, promettant qu’il aura aussi « la formation des sous-officiers« .

Insistant sur le Plan National de la Défense validé par le Président de la République, Faustin Archange Touadéra, pour la reconstruction de l’armée, Général Eric Peltier rassure que les choses « progressent doucement mais surement« . L’officier général français met l’accent sur « la formation des jeunes engagés au Camp Kassaï à Bangui et à Bouar qui devra terminer au mois d’octobre 2019« .  L’EUTM-RCA a dans le cadre de sa mission, formé plus de 1000 recrues au Camp militaire de Kassaï et à la garnison de Bouar.

Le Chef d’Etat-major des Forces Armées Centrafricaines, Général Zéphérin Mamadou souligne l’engagement du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, a créé une armée de proximité. « Dans la cadre de cette formation, le Président de la République nous a instruit de bien former les soldats avant de les déployer sur l’ensemble du territoire. Comme a souhaité le Chef de l’Etat, l’armée doit être proche de la population« , a indiqué Général Zéphirin Mamadou.

RCA : près d’1,8 millions de personnes sont en détresse alimentaire

Le Programme alimentaire mondial (PAM) réclame un financement supplémentaire de 35 millions de dollars pour venir en aide aux personnes déplacées en RCA.

Bambari est le chef de lieu de la Ouaka, le fief des rebelles de l’UPC d’Ali Darassa. Une région qui peine à retrouver sa stabilité depuis les évènements tragiques de 2013.

Au-moins, trois camps de déplacés internes sont présents dans la ville, dont celui de l’Elevage, le plus grand, avec 8.500 personnes, principalement issues de la communauté musulmane.

C’est ici qu’Ozaguin Oz est venu chanter et faire son plaidoyer à l’attention de la communauté internationale :

« A Genève, j’avais plaidé auprès de la communauté internationale pour aider le Programme alimentaire mondial à combler les 35 millions de dollars qui lui manquent. Si aujourd’hui on leur donne ce montant, j’espère que le PAM va mieux aider les mamans qui ont besoin d’aide. En tant que Centrafricain, je dis merci au PAM. »

Lors de cette visite de terrain, des coupons alimentaires ont été distribués par le PAM aux déplacés afin d’apporter une meilleure variété alimentaire.

Oumarou Bi Amadou est le délégué du site de l’Elevage :

« Grâce à ce coupon, on peut obtenir du riz, de l’huile, de la farine de blé, de l’arachide, ou encore du manioc. Le montant est insignifiant mais comme le PAM dit que ses moyens sont aussi limités, nous lui disons merci. Nous prions que le PAM ait plus de soutiens pour qu’à notre tour, nous puissions bénéficier d’au moins cinq coupons chacun et manger à notre faim. »

Du côté du programme alimentaire mondial, il y a une réelle volonté de mieux faire. L’organisation plaide ainsi pour que la République centrafricaine ne soit pas une crise oubliée. Ayiyi d’Almeida, chef du bureau du PAM à Bambari :

« Nous avons un gap financier. Si on arrive à le résorber, nous pourrions revoir le panier alimentaire et de manière conséquente, la valeur de ces coupons là. Il ne faut pas que les opérations au niveau de la RCA, en termes d’assistance alimentaire aux déplacés, soient oubliées. »

Dans la Ouaka, leProgramme alimentaire mondial assiste 250.000 déplacés et 450.000 personnes dans les familles et sites d’accueil. Il a aujourd’hui besoin de 35 millions de dollars pour venir en aide à davantage de femmes, enfants et personnes vulnérables en situation de détresse.

Mahamat Alkhatim démissionne de ses fonctions de Conseiller spécial à la Primature

Le Comité international de Ia Croix-Rouge déplore la situation humanitaire en Centrafrique

La situation humanitaire en République centrafricaine demeure précaire et dramatique, a déploré la cheffe de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR), Valérie Petit pierre, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animée jeudi 29 août, à l’occasion de la 70ème année d’existence de la convention de Genève.

Selon Mme Valérie Petit pierre, le droit humanitaire n’est pas respecté en République centrafricaine où 42 000 personnes sont encore dans le camp de PK3 à Bria et 60% de la population reste dépendante de l’aide humanitaire.

Les affrontements entre les groupes armés dans l’arrière-pays, ont diminué, contrairement aux actes de grand banditisme et de criminalité qui restent au-dessus de la mêlée avec des conséquences tels que le déplacement massif de la population vers d’autres contrées du pays.

Malgré les multiples défis à relever, le Comité international de la Croix-rouge a apporté de l’assistance à la population victime des violences à travers des activités socio-médicales, psychosociales ainsi que la distribution de semences, la vaccination du bétail contre certaines maladies et la visite aux détenus dans les prisons, a indiqué Mme Valérie Petit pierre,

La cheffe de la Délégation du CICR a recommandé : « la cessation de la violation du droit humanitaire et l’impunité et le respect de la sacralité humaine en tout temps et aussi au moment de la guerre ».

Signés le 12 août 1949 à Genève, les conventions de Genève constituent le socle du droit international humanitaire. Elles sont complétées par les protocoles additionnels et protègent les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats et limitent les méthodes et moyens de guerre.

Les conventions de Genève sont l’expression d’un équilibre pragmatique entre les nécessités militaires et les exigences d’humanité. Ce droit de la guerre établit l’obligation fondamentale de traiter toute personne qui ne combat pas ou ne combat plus avec plus d’ humanité.

La République centrafricaine les a signées le 1er août 1996 et inscrites dans le droit national.

Malheureusement, le droit international humanitaire continue  d’être bafoué lors de conflits et de violences qui se déroulent dans le monde entier.

Centrafrique : les éléphants menacés par des chasseurs

La réserve de Dzanga-Sangha est l’ultime sanctuaire des pachydermes, décimés ailleurs par les braconniers.

Le pas de Jean est rapide, malgré l’enchevêtrement des branches et des racines au sol. Il scrute la moindre trace de passage de l’éléphant qu’il piste depuis trois heures au cœur de la réserve de Dzanga-Sangha, épargnée – mais pour combien de temps encore ? – du braconnage qui menace la survie des grands mammifères en Centrafrique. Il se fige soudain, un pied fiché au centre d’une large trace : l’empreinte de la patte d’une femelle adulte.

L’ancien chasseur pygmée a mis sa parfaite connaissance de cette forêt primaire équatoriale dense et sombre au service de la préservation de la faune, en devenant guide de ce parc situé dans le sud-ouest du pays. Le long de la large rivière Sangha, ce territoire est devenu une réserve spéciale en 1990. Dzanga-Sangha est aujourd’hui le dernier sanctuaire des éléphants et des gorilles centrafricains, décimés ailleurs dans le pays par les braconniers.

« Mais cela ne va pas durer », se lamente Luis Arranz, chargé du parc et de la formation de ses gardiens, des pisteurs pygmées recrutés dans les villages alentour mais aussi des rangers, militaires chargés de la protection de la faune. Les éléphants ayant disparu du nord de la Centrafrique, les braconniers pourraient se rabattre rapidement sur la Dzanga-Sangha, s’émeut ce cadre espagnol du World Wildlife Fund (WWF), l’ONG internationale de protection de l’environnement qui gère la réserve en partenariat avec le gouvernement.

Le parc du Manovo-Gounda Saint-Floris, dans le nord, a été classé dans la liste du patrimoine mondial en péril par l’Unesco. « Les girafes ont disparu du nord, les rhinocéros aussi, souffle Luis Arranz, dépité. Aujourd’hui, il n’y a plus d’éléphants de savane non plus… Les braconniers vont forcément finir par venir ici. »

Avec la guerre civile, le braconnage a explosé

Les scientifiques qui accompagnent Jean répertorient les animaux présents. Sur les traces de l’éléphante pistée, ils débouchent dans une grande clairière au centre de laquelle les eaux de la forêt s’écoulent pour former un grand marécage. Là, une centaine des 8 000 éléphants de la forêt de Dzanga-Sangha s’ébattent, cherchant le sel du bout de la trompe dans la boue. Deux mâles s’affrontent, un autre poursuit des bongos (une espèce d’antilope).

A l’autre bout du parc, le personnel d’une base scientifique perdue à 50 km de la première ville, Bayanga, étudie les gorilles. Au milieu des magnolias, Kumba, un vieux mâle au dos argenté de 40 ans, toise les chercheurs. Il veille sur sa femelle et ses jumeaux nouveau-nés, même s’il est habitué à la présence des scientifiques.

Dans un pays en guerre civile depuis 2013, le braconnage a explosé. Un rapport d’Ecofaune, organisme de protection de la faune du nord de la Centrafrique, estime que sur trente ans, la population des grands mammifères s’est réduite de 94 % dans le pays. Le rhinocéros pour sa corne, l’éléphant pour son ivoire, la girafe pour sa peau, le pangolin pour son écaille, le gorille pour sa viande… La faune est la cible des braconniers sur tout le continent africain ; et les frontières poreuses de la Centrafrique ont permis d’innombrables raids de braconniers venus des pays voisins.

 

Ouverture à Bangui d’un atelier de validation du rapport national pour la mise en œuvre de la convention de Kinshasa

Le Sous-chef d’Etat-major chargé de la planification, le Colonel Alfred Service a ouvert jeudi les travaux d’un atelier de restitution et de validation du rapport national d’étude sur la mise en œuvre de la convention de Kinshasa sur les armes légères et de petit calibre (ALPC), a constaté un reporter de l’ACAP.

Cet atelier national de validation permet de recueillir des amendements de fond et de forme afin de consolider les résultats de l’étude sur la mise en œuvre de la convention de Kinshasa.

Cette assise d’une journée, organisée par le PNUD en collaboration avec le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC),  le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), a mobilisé une trentaine de cadres des différentes entités impliquées dans la lutte contre les ALPC pour évaluer la mise en œuvre de la convention de l’Afrique centrale.

Le Colonel Alfred Service a indiqué que les intérêts de la convention de Kinshasa sont entre autres de prévenir, de combattre, de contrôler et d’éliminer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC) sur tous ses aspects.

« D’où la responsabilité est de soulager les victimes et de promouvoir le réseau de société civile pour lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre », a-t-il poursuivi.

Selon lui, la République centrafricaine est dans une situation de reconstruction post-conflit et doit, à cet effet, mettre en œuvre la convention de Kinshasa afin de promouvoir la paix et la sécurité internationale au niveau de la sous-région.

Il convient de rappeler que la convention de kinshasa a été élaborée et signée le 8 mars 2017 à Brazzaville, au Congo, suite à la décision de la conférence des Chefs d‘Etat de la CEEAC, dans le but de lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Accord de paix : premier bilan, six mois après la signature

Samedi 24 août s’est terminée la réunion de concertation entre les parties qui ont signé l’accord de paix du 6 février dernier. Un premier bilan, six mois après la signature de l’accord.

Les responsables et représentants des groupes armés, le gouvernement ainsi que facilitateurs et garants de cet accord ont fait un point sur la mise en place de l’accord.

« Le constat est que s’il y a des progrès qui sont notés à certains niveaux, des efforts restent encore à fournir », a déclaré à la sortie de cette rencontre le Premier ministre Firmin Ngrebada. Les débats ont été houleux lors de ces deux jours de travail. Cette réunion a permis aux différentes parties de partager leurs interrogations et préoccupations.

Du côté des garants et facilitateurs, la question des violations de l’accord de paix est centrale. La majorité d’entre elles se font à l’encontre des civils et des ONG. Les taxations illégales et les restrictions de mouvement sont encore importantes. Mankeur Ndiaye, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, a haussé le ton, assurant que ce qui avait toléré jusque-là ne le serait plus.

Lenteur de la mise en place

Du côté des groupes armés, les remarques semblent avoir été convergentes. La lenteur de la mise en place de l’accord dans son ensemble a été soulevée. Surtout c’est la mise en place du DDR et celle des unités spéciales mixtes de sécurité qui ont sollicité le plus de questions.

Plusieurs groupes armés ont mentionné l’impatience et les inquiétudes de leurs éléments sur le terrain. La question de la bonne foi et de la nécessaire confiance réciproque est ressentie par tous comme un élément primordial à améliorer pour la réussite de la réalisation de l’accord de paix.

RCA : le KNK quitte la majorité présidentielle

Au palais de la CEMAC, Bertin Béa, le Secrétaire Général du parti politique fondé par François Bozizé, le Kwa na kwa (KNK), ouvrait le 3ème Conseil National du parti. Avec une annonce : « Nous ne faisons plus partie de la majorité présidentielle ».

Devant de nombreux leaders politiques non KNK, dont Anicet DOLOGUÉLÉ, Bertin BÉA, s’exprimant en Sango, a procédé à  une descente en règle du système TOUADERA, s’offrant au passage le scalp de Fidèle Gouandjika :

« Nous au KNK, avant on ne savait pas. On ne se doutait de rien. Mais maintenant on a découvert les vrais visages de nos frères là-bas. Ce sont tous des roublards. Ils ont fait de la roublardise, l’art de gérer la cité.

Les décisions prises après Khartoum n’ont pas été appliquées. Nous savons très bien que ce ne sont que des manœuvres dilatoires. Vos tromperies sont connues. »

Et de conclure, après avoir brosser un sinistre bilan du pouvoir de TOUADERA, l’accusant même de vouloir truquer les prochaines élections de 2020, et en annonçant dans la foulée le positionnement désormais du KNK dans l’opposition.

Ces travaux du KNK se poursuivent depuis à  Bossangoa, et prendront fin le dimanche 18 août.