RCA : le corridor Bangui Douala libéré par les FDPC

Les Ă©lĂ©ments du FDPC d’Abdoulaye Miskine qui contrĂŽlent le corridor Bangui-Douala dĂ©cident d’adhĂ©rer au processus de dĂ©sarmement amorcĂ© dans la partie ouest du pays.

Une nouvelle est un pas de plus pour le programme DDRR. Selon BĂ©renger Ludovic Igor Lamaka, chargĂ© de mission au MinistĂšre dĂ©lĂ©guĂ© au dĂ©sarmement, « l’adhĂ©sion des Ă©lĂ©ments du FDPC est un pas de plus pour le contrĂŽle du corridor Ă©conomique par l’Etat et cela participe Ă  la mise en Ɠuvre de la 2e phase du programme DDRR  lancĂ© par le chef de l’Etat depuis le 17 dĂ©cembre 2018 Ă  Paoua » a-t-il indiquĂ©.

Plusieurs éléments éligibles se désarment  sous le contrÎle des experts et de la Minusca, a-t-il poursuivi.

Une Ă©tape vient d’ĂȘtre franchie avec l’adhĂ©sion des hommes d’Abdoulaye Miskine qui ont fait obstruction en avril dernier sur le corridor occasionnant la flambĂ©e du prix des denrĂ©es de premiĂšre nĂ©cessitĂ© Ă  Bangui.

L’Etat a estimĂ© Ă  plus de 5 milliards les pertes de devises pour le TrĂ©sor Public suite Ă  la crise sĂ©curitaire Ă  Zoukombo et FĂŽro.

L’intervention de la Minusca et des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure a permis de mettre la main sur plusieurs Ă©lĂ©ments du FDPC et mis en dĂ©route cette faction aprĂšs la signature de l’accord de paix.

SIDA : les centrafricains manquent de moyens financiers

C’est l’un des points rĂ©vĂ©lĂ©s par le rapport de l’Onusida, rapport annuel publiĂ© la semaine derniĂšre.

L’Onusida a publiĂ©, la semaine derniĂšre, son rapport annuel. Si les conclusions sont positives dans certaines rĂ©gions d’Afrique, elles le sont beaucoup moins en Centrafrique. La situation sĂ©curitaire dans le pays rend une partie des populations difficile d’accĂšs et Ă  traiter. Cependant, de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, les populations manquent d’informations car le tabou et la stigmatisation sont trĂšs grands et le manque de moyens est criant.

Dans la salle d’attente de ce centre de soins, une quarantaine de personnes attendent depuis des heures
 Ici, certains traitements sont en rupture de stock.

« Avec la mĂ©thode du dĂ©pistĂ©-traitĂ©, on a des patients qui sont vraiment Ă©ligibles pour les anti-rĂ©troviraux [ARV], mais il en manque parce que le pays n’est pas Ă  la hauteur de fournir les ARV. Le besoin est lĂ , mais il nous manque les moyens financiers », explique Bienvenu Gazalima, coordonnateur du rĂ©seau centrafricain des personnes vivant avec le VIH.

Un manque criant qu’analyse Patrick Eba directeur pays de l’Onusida.

« Les ruptures sont le fait que les financements ne sont pas suffisants pour tous. Mais ces ruptures sont aussi le signe de dĂ©fis opĂ©rationnels dans la rĂ©ponse au VIH. Aujourd’hui, en Centrafrique, l’Onusida estime qu’il y a 110 000 personnes vivant avec le VIH. Or, seulement environ 40 000 personnes aujourd’hui ont accĂšs Ă  la thĂ©rapie anti-rĂ©trovirale, ce qui veut dire que nous avons un gap d’environ 70 000 personnes », prĂ©cise-t-il.

Un monsieur est allongĂ© sur un banc. Il n’est pas traitĂ© depuis cinq mois. Il a perdu 20 kilos. Il souffre physiquement de la maladie, mais aussi de la stigmatisation au quotidien.

« MĂȘme au travail, si un de tes amis sait que tu as le Sida, il te fuit. Il ne peut pas t’approcher. C’est comme ça partout, au marchĂ©, Ă  l’école et mĂȘme Ă  l’église. Si le pasteur sait que tu as le Sida, il le dit dans son serment. Il le dit: il y a des gens qui ont le Sida qui sont lĂ . C’est difficile la stigmatisation », tĂ©moigne-t-il.

Si les budgets pour les traitements ARV sont insuffisants, presque aucun financement n’est prĂ©vu pour la prĂ©vention et la sensibilisation, dĂ©plore l’Onusida Ă  Bangui.

RCA : vers l’insertion des groupes armĂ©s dans les corps paramilitaires

Cette insertion vient répondre à la pacification et la sécurisation de la RCA, et un modÚle original de rÚglement de conflit en Afrique.

L’insertion des Ă©lĂ©ments de groupes armĂ©s dans les corps paramilitaires de la RĂ©publique centrafricaine (RCA) est une rĂ©ponse Ă  la pacification et la sĂ©curisation de la RCA, et un modĂšle original de rĂšglement de conflit en Afrique, a indiquĂ© mercredi le Premier ministre centrafricain Firmin NgrĂ©bada.

NgrĂ©bada a Ă©mis ces remarques à  l’issue d’une rĂ©union du comitĂ© technique de mise en Ɠuvre des UnitĂ©s spĂ©ciales mixtes de sĂ©curitĂ© (USMS). ConformĂ©ment à  l’accord de paix signĂ© dĂ©but fĂ©vrier entre 14 groupes armĂ©s et le gouvernement centrafricain, les USMS sont les corps paramilitaires devant comprendre des forces de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© centrafricaines, des casques bleus, et des Ă©lĂ©ments des groupes armĂ©s signataires de l’accord de paix.

Selon le Premier ministre, les USMS, dont la liste des Ă©lĂ©ments des groupes armĂ©s sont dĂ©jà  disponibles, procĂ©deront à  la sĂ©curisation des couloirs de transhumance et des zones miniĂšres devant revenir sous le contrĂŽle de l’Etat. En outre, ils veilleront ensemble à  la protection et la sĂ©curitĂ© des populations civiles.

Il a indiquĂ© que pour une pĂ©riode transitoire de 24 mois, les USMS seront placĂ©es sous la supervision de l’état-major des Forces armĂ©es centrafricaines (FACA), avec le soutien de la mission onusienne de maintien de la paix MINUSCA. Aussi, il a annoncĂ© que le budget de fonctionnement des USMS a Ă©tĂ© pris en compte dans le budget rectificatif de 2019 rĂ©cemment examinĂ© par les parlementaires.

Bozoum : une compagnie miniĂšre chinoise serait responsable de la pollution

C’est la conclusion d’un rapport Ă©tablie suite aux plaintes des populations de cette partie de la Centrafrique.

Des compagnies miniĂšres chinoises responsables « d’un dĂ©sastre Ă©cologique dans la rĂ©gion de Bozoum » au nord-ouest de Bangui, c’est ce que dĂ©nonce un rapport parlementaire publiĂ© samedi 13 juillet.

Ce rapport, établi à la suite des plaintes des populations, dénonce à la fois la pollution engendrée par quatre compagnies chinoises, la complicité des responsables locaux et les violences, contre les populations, commises par les forces armées centrafricaines qui protÚgent les exploitants.

Une délégation de la BEAC reçue par le président de la république

La BEAC est venue faire le compte rendu au Président TOUADERA des travaux de la réunion statutaire de la BEAC et la revue du comité monétaire et financier national qui se sont déroulés à Bangui.

Une dĂ©lĂ©gation de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), conduite par Evon MEKOU, vice- gouverneur de ladite institution a Ă©tĂ© reçue en audience en fin de soirĂ©e du 17 juillet 2019, par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA.

En visite de travail en République Centrafricaine, la délégation de la BEAC est venue faire le compte rendu au Président TOUADERA des travaux de la réunion statutaire de la BEAC et la revue du comité monétaire et financier national qui se sont déroulés à  Bangui.

Pour Evon MEKOU ces rĂ©unions ont permis de passer en revue la situation Ă©conomique et financiĂšre de la RĂ©publique Centrafricaine. Une situation financiĂšre qui prĂ©sente des avancĂ©es considĂ©rables malgrĂ© la situation sĂ©curitaire. L’économie centrafricaine, dit-il, continue d’avoir une croissance positive.

Il a conclu que cette rencontre leurs a permis de faire part au PrĂ©sident TOUADERA de leur apprĂ©ciation et satisfaction et discuter par la mĂȘme occasion de l’achĂšvement du programme avec le FMI.

RCA : crĂ©ation d’une nouvelle coalition des rebelles

Deux importants groupes armĂ©s rebelles centrafricains sont en phase de conclure leur entente pour la crĂ©ation d’une nouvelle coalition rebelle sur le territoire centrafricain.

AprĂšs le ralliement des plusieurs officiers de l’ex-coalition Seleka au mouvement PRNC de monsieur Nourd Gregaza le 29 mai dernier, c’est le tour des chefs rebelles Mohamed Dhaffane de la Seleka rĂ©novĂ©e pour la paix et justice (SRPJ) et Abdoulaye Miskine du Front dĂ©mocratique du peuple centrafricain (FDPC) de se coaliser en vue d’une nouvelle offensive contre le rĂ©gime du Professeur Faustin Archange TOUADERA qu’il considĂšre dĂ©sormais comme leur principal adversaire politique.

Par ailleurs, dans un communiquĂ© du SRPJ signĂ© par son Coordonnateur le Colonel AKACHA ALHISSENE et publiĂ© ce samedi 13 juillet 2019, le mouvement se rĂ©jouit du ralliement des gĂ©nĂ©raux de l’ex-Seleka Moussa Ousmane, FaĂŻssal Mahamat et Hassaballah ainsi que leurs hommes à  la SRPJ.

Il faut noter au passage que la SRPJ et le FDPC faisaient partie des 14 groupes armĂ©s rebelles signataires de l’accord de paix avec le gouvernement centrafricain signĂ© dans la capitale centrafricaine, Bangui, le 6 fĂ©vrier dernier.

RCA : au moins 5 morts dans un affrontement entre groupes armés

C’est le bilan provisoire d’un accrochage entre miliciens du Mouvement des libĂ©rateurs centrafricains pour la justice et les des combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique.

Au moins cinq combattants ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans un accrochage entre miliciens prĂšs de Birao, dans l’extrĂȘme nord-est de la Centrafrique. L’information a Ă©tĂ© donnĂ©e mardi 16 juillet par des sources concordantes.

Des miliciens du Mouvement des libĂ©rateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) ont tentĂ© dimanche d’acheminer des caisses de munitions de chasse en provenance du Soudan, selon des sources humanitaires. Ils ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s par des combattants du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) dans le village d’Amdafock, Ă  60km au nord de Birao.

« Nous avons interdit la circulation des armes et des munitions dans notre zone », a déclaré  Abdoulaye HissÚne, chef militaire du FPRC. Les éléments du MLCJ « voulaient traverser avec des cartons de munitions et ont été bloqués par nos agents. Du coup, ils sont partis se regrouper et sont venus nous attaquer sur des motos ».

RCA: flambée des prix du manioc à Bangui

Dans la capitale centrafricaine, le prix de la bassine de manioc est passé du simple au double.

Il est devenu difficile de trouver du manioc dans la capitale. Le manioc est mangĂ© sous forme de « boule gozo», sous forme de bĂąton fermentĂ©, le « chikwangue », ou encore sous forme de poudre
 Il est la base de l’alimentation des Centrafricains. PrĂšs de 700 000 tonnes ont Ă©tĂ© produites en 2018 (en lĂ©gĂšre baisse de 3% par rapport à  l’annĂ©e 2017). Aujourd’hui la bassine de manioc coĂ»te prĂšs du double de son prix habituel.

Dans les allĂ©es du marchĂ© central de Bangui, le manioc se fait rare. Pisca tient un petit stand de lĂ©gumes et cruditĂ©s. « Il n’y a pas de manioc, le manioc c’est cher. Ngaoui c’est 4500 francs CFA, normalement c’est 2500 FCFA. Un sachet comme ça 500 FCFA. Les clients viennent acheter mais c’est cher. C’est trĂšs cher. C’est grave en Centrafrique pour le manioc. »

Un problĂšme pris au sĂ©rieux par la FAO. Plusieurs Ă©lĂ©ments selon l’organisation expliqueraient cette flambĂ©e des prix. La pĂ©riode de soudure, la spĂ©culation liĂ©e aux problĂšmes de carburants ainsi qu’un troisiĂšme facteur, dĂ©taille Abel Kongbo, le point focal (ou rĂ©fĂ©rent) SĂ©curitĂ© alimentaire de la FAO.

RCA : le gouvernement entend créer des conditions favorables pour la promotion du secteur privé

C’est qui ressort des travaux d’une session d’information sur le Cadre Mixte de Concertation pour l’AmĂ©lioration des Affaires(CMCAA) et ses relations avec les partenaires techniques et financiers.

Le gouvernement centrafricain rĂ©affirme sa dĂ©termination Ă  crĂ©er des conditions favorables pour la promotion du secteur privĂ© en faveur de la population centrafricaine, a dĂ©clarĂ© le Premier-ministre Firmin NgĂ©bada, Ă  l’ouverture des travaux d’une session d’information sur le Cadre Mixte de Concertation pour l’AmĂ©lioration des Affaires(CMCAA) et ses relations avec les partenaires techniques et financiers, lundi 15 juillet, Ă  Bangui.

Cette session a pour but de prĂ©senter le programme d’action 2019-2021 en faveur de la promotion du secteur privĂ© en relation avec les opĂ©rateurs Ă©conomiques du pays.

Elle est une rencontre entre les entitĂ©s du secteur  public et du secteur privĂ© visant Ă  faire le point sur les rĂ©formes entreprises par les sectoriels en vue de promouvoir le secteur privĂ© et l’’émergence des  Centrafricains dans le monde des affaires  pour redynamiser l’économie nationale et rĂ©duire le chĂŽmage, a indiquĂ© Firmin NgrĂ©bada.

«Le gouvernement travaille sur deux directions, Ă  savoir l’amĂ©lioration du climat des affaires et la sĂ©curitĂ© juridique qui s’inscrivent dans la dynamique de la profession de foi du prĂ©sident de la RĂ©publique (
), et qu’il n’a pas besoin de la dĂ©cision de justice qui pĂ©nalise le secteur privé», a-t-il affirmĂ©.

Le rĂŽle du gouvernement est de crĂ©er des conditions pour qu’il y ait un essor des opĂ©rateurs privĂ©s centrafricains dans le secteur industriel du secteur privĂ©, a t-il conclu.

Notons que le premier pilier du plan national de relĂšvement Ă©conomique et de la paix prĂ©sentĂ© Ă  la table-ronde des bailleurs de fonds Ă  Bruxelles en novembre 2016 et qui vise Ă  promouvoir le relĂšvement Ă©conomique et la relance des secteurs productifs a Ă©tĂ© adoptĂ© et mis en Ɠuvre depuis 2017.

Cette session d’information qui marque la fin du mandat triennal 2017-2019 du cadre mixte de concertation de l’amĂ©lioration des affaires est financĂ©e par le Programme des Nations Unies pour le DĂ©veloppement (PNUD) conformĂ©ment au plan de travail annuel 2019 relatif au programme d’appui au renforcement des capacitĂ©s en planification stratĂ©gique et mise en Ɠuvre des agendas internationaux.

Bozoum : vers la cessation des activités miniÚres chinoises à Bozoum

L’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  la demande de la confĂ©rence des prĂ©sidents de l’AssemblĂ©e nationale, suite Ă  de nombreuses plaintes des populations.

Un rapport d’enquĂȘte parlementaire a Ă©tĂ© rendu public en Centrafrique ce week-end. Il prĂ©conise la cessation des activitĂ©s miniĂšres des entreprises chinoises dans la rĂ©gion de Bozoum. L’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  la demande de la confĂ©rence des prĂ©sidents de l’AssemblĂ©e nationale, suite Ă  de nombreuses plaintes des populations. Les recherches devaient concerner la pollution causĂ©e par la production de l’or le long du cours d’eau de l’Ouham. Les conclusions du rapport vont plus loin.

Un « dĂ©sastre Ă©cologique ». C’est ainsi que la commission d’enquĂȘte parlementaire qualifie la situation dans la zone de Bozoum. Elle dĂ©crit diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes comme la dĂ©viation du fleuve de son lit naturel, la dĂ©forestation, la pollution de l’eau ou encore la disparition des espĂšces aquatiques. La commission s’inquiĂšte aussi des dĂ©gĂąts sanitaires soupçonnant l’utilisation de mercure pour la recherche de l’or dans la zone.

Le constat de la commission d’enquĂȘte ne s’arrĂȘte pas lĂ . Les parlementaires dĂ©noncent la prĂ©sence importante de soldats centrafricains pour la protection des mines Ă  l’heure oĂč « la population rĂ©clame son armĂ©e ». Par ailleurs, des violences commises par les Forces armĂ©es centrafricaines (Faca) sur les populations, dans ces zones, sont aussi dĂ©noncĂ©es.

Enfin, la question des permis et des rendements est soulignée par le rapport.

« L’exploitation de l’or par les entreprises chinoises Ă  Bozoum n’est pas rentable pour l’État », peut-on lire dans le rapport qui questionne aussi la complicitĂ© de pratiques frauduleuses de cadres de l’administration des mines.

Les dĂ©putĂ©s s’inquiĂštent d’une « possible rĂ©volte » si rien n’est mis en Ɠuvre.

Les entreprises chinoises concernées sont les sociétés Tian Roun, Tian Xiang, SMC Mao et Meng.

Sur des dizaines de kilomĂštres on a vu par exemple les photos depuis les satellites il y a vraiment un changement Ă©norme. La riviĂšre qui Ă©tait une belle riviĂšre est devenue toute une cave Ă  ciel ouvert avec des bassins Ă  cĂŽtĂ© de dĂ©cantation, dans lesquels ont doute qu’il y a aussi l’utilisation de mercure ou de cyanure. Le phĂ©nomĂšne de la pollution de l’eau, on l’observe jusqu‘à Batangafo et dĂ©jĂ  jusqu’au Tchad., donc c’est au moins sur 200 ou 300 kilomĂštres…