RCA : près de 2000 soldats FACA formés par des Russes à Béréngo

Les instructeurs russes au centre de formation de Béréngo, au sud de la Centrafrique, continuent de former les Forces Armées Centrafricaines (FACA). Après la 6ème promotion de 1600 soldats, la 7ème promotion constituée de 317 éléments du bataillon amphibie vient d’être rendue opérationnelle le samedi dernier après deux (2) mois de formation.

Le bataillon amphibie des FACA a bouclé sa formation en maniement d’armes russes et en tactique de combat à Bérengo. Dans le cadre de la coopération centrafricano-russe actée par un accord de défense, les instructeurs russes continuent de fournir la formation aux FACA.

La sortie officielle de la 7ème promotion des éléments des FACA formés par les Russes, s’est passée en présence du président centrafricain, Faustin Archange Touadera, et l’Ambassadeur de la Fédération de Russie,  Vladimir Titorenko.

Pour la circonstance, le président centrafricain a salué le courage et le dynamisme de ces braves soldats qui sont appelés à défendre leur partie. L’occasion pour le chef suprême des armées centrafricaines de les exhorter à se démarquer de certains de leurs frères d’armes qui n’ont pas encore reçu cette formation.

Car, selon Touadera, la formation et le renforcement de capacités sont d’une importance capitale dans l’armée. Il a par ailleurs, la dotation en moyens suffisants pour mener à bien leurs missions.

Les efforts du gouvernement centrafricain pour la reconstruction et la restructuration de l’armée, sont salués par le diplomate russe en Centrafrique. Vladimir Titorenko précisent que sous d’autres cieux, les armées n’accroissent leur capacité que dans différentes formations ciblées pouvant leur permettre de se doter de nouveaux systèmes de défense conforment à la réalité de l’heure.

Après la formation, il faut les outils de travail. Il a ainsi insiste sur la dotation en équipements des FACA pour mener à bien leur mission de protection du peuple centrafricain. Il estime que l’Accord de paix et de réconciliation est un pas vers la sortie de crise dans le pays.

Pour exprimer leur satisfécit sur leur information, les  éléments de la 7ème promotion ont procédé à une brève démonstration devant l’assistance à Béréngo.

Tout compte fait, ils se disent attendre toujours la deuxième vague de livraison d’armes que la Fédération de Russie s’est engagée pour équiper les Forces Armées Centrafricaines.

Le Directeur Afrique du HCR Raouf Mazou à Bangui

Le Directeur du Bureau Afrique au siège du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés à  Genève, Raouf Mazou, est arrivé, dimanche 28 avril à  Bangui pour une visite de 3 jours en République centrafricaine, a appris l’ACAP, de source officielle sur place, le 28 avril.

Le visite de M. Raouf Mazou en République centrafricaine a pour but d’« exprimer aux autorités centrafricaines la reconnaissance du HCR pour la solidarité et la générosité manifestées envers des réfugiés et demandeurs d’asile et s’imprégner de la situation humanitaire dans le pays », indique, dans un communiqué rendu public, ce 28 avril à  Bangui, le Bureau pays du HCR.

« Du 28 au 30 avril 2019, M. Raouf Mazou séjournera à  Bangui où il s’entretiendra avec les plus hautes autorités centrafricaines, les agences des Nations Unies ainsi qu’un large éventail d’autres partenaires nationaux et internationaux, en vue de se rendre compte des réponses apportées aux défis humanitaires actuels », indique le communiqué.

Le programme du séjour du Directeur Afrique du HCR prévoit également un déplacement à  Mongoumba (189 km au sud-ouest de Bangui), dans la préfecture de La Lobaye où Raouf Mazou devrait assister à  l’arrivée du premier convoi de rapatriement des réfugiés centrafricains pour cette année 2019, en provenance de Betou, en République du Congo, précise le communiqué.

« Cette visite constitue une opportunité importante pour moi de m’imprégner davantage de la situation des réfugiés, déplacés internes et des rapatriés en RCA », a déclaré le Directeur Afrique du HCR, à  son arrivée dans la capitale centrafricaine.

Depuis fin 2012, la RCA fait face à  un conflit armé à  l’origine du déplacement de plus d’un million de personnes dont 655.956 à  l’intérieur du pays et plus de 592.948 en exil dans les pays voisins.

Suite à  l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones du pays, 80.818 réfugiés centrafricains sont retournés spontanément chez eux, tandis que 4097 autres sont rentrés au bercail dans le cadre d’un rapatriement facilité en 2018.

Centrafrique : installation du Préfet de la Nana-Mambéré suite à l’accord de Khartoum

Le nouveau Préfet de la Nana-Mambéré Marcel Bagaza a pris ses fonctions vendredi 26 avril 2019 en présence des représentants du gouvernement.

Monsieur Marcel Bagaza, un cadre du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), une rébellion dirigée par le général Abdoulaye Miskine, a été nommé au début de ce mois par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA suite à  l’accord de paix de Khartoum signé le 6 février dernier à  Bangui entre les 14 groupes armés et le gouvernement centrafricain.

La nomination de Monsieur Marcel Bagaza dans la Nana-Mambéré serait liée à  la présence massive des rebelles du FDPC dans la région.

Sa prise de fonctions ce vendredi 26 avril pourrait calmer les esprits des combattants de son groupe qui ont brà»lé des véhicules et motos dans la nuit du 22 au 23 avril dernier à  environ 35 kilomètres de la sous-préfecture de Baboua en représailles à  l’attaque menée par les soldats de la Minusca contre leur position à  Zoukombo au début de ce mois.

Politique générale de Firmin Ngrebada : deux ans pour convaincre

Il lui aura fallu soixante jours pour passer son grand oral devant le Parlement centrafricain. Ce lundi 29 avril, Firmin Ngrebada, le Premier ministre de Faustin Archange Touadera depuis le 25 février 2019, a présenté sa déclaration de politique générale pour laquelle les députés lui ont accordé leur confiance. Si le discours-programme est axé sur plusieurs domaines essentiels au retour de la paix en Centrafrique, ses chances d’être réalisable semblent réduites.

C’est un symbole de soutien au programme qu’il a présenté au nom de son équipe. Tout de suite après la présentation de sa Déclaration de politique générale, 122 députés sur les 131 inscrits ont voté en faveur de la confiance au gouvernement de Firmin Ngrebada. Premier ministre de Faustin Archange Touadera depuis février 2015, il aura mis plus de soixante jours à passer son grand oral, ce lundi 29 avril devant le parlement

Dans un discours-programme Firmin Ngrebada a d’abord axé sa feuille de route sur la consolidation de la paix en Centrafrique après le paraphe à Khartoum, puis la signature à Bangui d’un accord politique entre le gouvernement et les chefs des 14 groupes rebelles qui contrôlent une bonne partie des 623 000 km² du territoire.

«Nous allons accélérer le DDR (le processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration .ndlr), nous allons aussi travailler très rapidement à la mise en place des unités spéciales mixtes», répond-t-il à la préoccupation d’un député. L’ambition est grande mais la promesse est difficile à tenir. Car Firmin Ngrebada est d’abord pris à la gorge par le temps.

Firmin Ngrebada, un premier ministre tenu à la gorge par le temps

Sa feuille de route, chargée avec des thèmes aussi divers que le retour de la sécurité, la relance de l’économie centrafricaine ou encore des priorités plus humanitaires, devrait être exécutée en deux ans. C’est le temps qu’il lui reste avant une nouvelle présidentielle dont la tenue tout comme l’atmosphère sont difficilement prévisibles. Il faudrait aussi à l’ancien directeur de Cabinet de l’actuel chef de l’Etat compléter son gouvernement.

C’est en effet avec une équipe gouvernementale amputée de deux de ses membres que Firmin Ngrebada a livré son discours au parlement. Même si la confiance des députés lui est acquise, deux portefeuilles ministériels restent à pourvoir. C’est le résultat du boycott de certains groupes rebelles qui estiment le gouvernement pas assez inclusif et le nombre de maroquins octroyés insuffisants.

Du côté des commentateurs, on rappelle que les priorités élémentaires comme l’accès à l’eau potable, l’arrêt des délestages électriques, la réduction des prix des denrées de première nécessité, semblent avoir été escamotées dans son discours. Pour rafraîchir la mémoire au Premier ministre, on lui assène aussi qu’il n’aura pas progressé sur des dossiers comme les arriérés des forces armées tout comme les salaires des fonctionnaires même si tout ceci doit se faire dans le cadre d’une paix dont il veut faire son chantier principal. Pour deux ans, cette feuille de route prend des allures de course contre la montre.

Centrafrique : perquisition au domicile secondaire de Jean-Serge BOKASSA

Le mouvement « Kodro Ti Mo Kozo Si » tient à  informer l’opinion nationale et internationale des violations dont a fait l’objet la résidence secondaire de Monsieur Jean Serge Bokassa.

En effet, en marge de la cérémonie de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme qui s’est déroulée le 25 Avril à  Pissa et présidée par le Chef de l’Etat Monsieur Faustin-Archange Touadera, la résidence secondaire du coordonnateur du “MKMKSâ€�, le Patriote Jean Serge Bokassa, a été sans raison valable, inspectée en sa présence par un membre de la garde rapprochée du Président de la République. Ce dernier visiblement très remonté et muni d’une arme de poing ainsi que d’une arme d’assaut, a fait irruption dans les lieux privés où se trouvait Monsieur Jean Serge Bokassa. En outre, il a allégué avoir reçu des consignes fermes afin de procéder à  des vérifications approfondies. Le sens de sa démarche n’a pas été compris. Il aurait pu mettre en danger la vie du coordonnateur du “MKMKSâ€� à  qui, faut-il le rappeler, toute sécurité a été retirée en dépit de la sensibilité des fonctions qu’il a eu à  occuper dans un passé encore récent.

La République Centrafricaine est un pays de Droit et parmi les droits fondamentaux dont jouit tout citoyen centrafricain, figure la protection du domicile : le domicile est inviolable. Il est interdit de s’introduire sans autorisation dans un domicile privé quelque soit le titre d’occupation ou l’affectation du local. Si l’intrusion est faite sans le consentement des propriétaires, elle est consécutive du délit de violation de domicile.

Ainsi, nous condamnons avec la plus grande fermeté ces pratiques dignes d’une « dictature » qui ont pour seul but d’intimider et qui bafouent par la même occasion les valeurs démocratiques de notre très chère Patrie, la République Centrafricaine. Nous désirons par la même occasion attirer l’attention du Peuple et de toute l’opinion sur ses actes antidémocratiques que rien ne peut justifier.

Par ailleurs, nous nous réserverons le droit d’user de toutes les voies de recours possibles pour que le Droit soit dit mais encore pour que des dispositions soient prises pour la sécurité des leaders d’opinion qui en ressentent le besoin.

Centrafrique : le tronçon Bangui-Beloko, le Corridor de la paix

Le Projet européen d’Appui au Redéploiement des Forces de sécurité intérieure et à la Restauration de l’Autorité de l’État vise à faciliter la circulation sur la route menant au Cameroun.

Vendredi, 26 avril 2019, les travaux de construction de la nouvelle barrière des Forces de sécurité intérieure, FSI (Police, Gendarmerie, Douanes, Eaux et Forêts) à PK 26, ont démarré par la démolition des anciennes installations. Cette activité est le véritable coup d’envoi des travaux de modernisation des postes de contrôle des FSI sur le Corridor Bangui-Beloko.

Long de 1500 km, le Corridor Bangui –Douala est la voie terrestre la plus importante pour l’économie centrafricaine et les échanges entre le Cameroun et la République centrafricaine. Ne disposant pas de débouché maritime, la République centrafricaine utilise en grande partie le Port de Douala pour l’exportation et l’importation de ses marchandises généralement acheminés sur le corridor Douala-Bangui, par camions et autres véhicules.

En février 2014, en pleine crise armée née du renversement du président François Bozizé, le coordonnateur du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT) du Cameroun, El Hadj Oumarou, avait observé, en deux mois d’arrêt de circulation des camions sur le Corridor, plus de 8 milliards de FCFA de perte dans les échanges Cameroun-RCA. C’est dire combien cette route est importante pour les deux pays.

Mais lorsque les conflits armés ne forcent pas l’arrêt de la circulation ce sont les contrôles répétés qui agacent les transporteurs et les commerçants. En effet, la multiplication des postes de contrôle illégaux a été observée depuis la crise de 2013 et le Projet européen d’appui au Redéploiement des FSI sur le Corridor vise, entre autres, à réduire ces tracasseries qui parfois sont les causes de la flambée des prix des produits importés sur le marché centrafricain.

« À chaque contrôle, nous devons nous arrêter pour donner de l’argent, au moins 2 000 Fcfa par poste de contrôle et entre Beloko et Bangui, il y en a au moins 18 », nous indique un transporteur rencontré à un poste de contrôle à l’entrée de Yaloké. Conscient de cette situation, le gouvernement centrafricain et l’Union européenne ont décidé, par ce projet doté de 8 millions d’euros environ, de sensibiliser les agents lors des séances de formation, de leur donner des équipements professionnels pour une bonne organisation du travail et surtout de construire des barrières légales et reconnaissables.

Depuis près de quatre décennies, les crises militaro-politiques à répétition font de la République centrafricaine (RCA), un des États les plus instables du continent africain : 5 coups d’État réussis après l’indépendance, plusieurs mutineries au sein des forces armées, et surtout la prolifération des poches de rébellions dans le Nord et le Nord-Est. la RCA est donc frontalière avec des États qui vivent ou qui ont vécu la violence pendant de longues années : la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Soudan, le Soudan du sud et le Tchad.

Seul le Cameroun, stable depuis son indépendance en 1960, lui offre une frontière moins tumultueuse, en plus de lui permettre ce débouché sur l’océan atlantique. C’est par le port de Douala que s’effectue l’acheminement de la majorité des produits importés rencontrés sur le marché centrafricain et c’est par ce port que la RCA effectue ses exportations.

L’appui de l’Union européenne à l’amélioration du trafic sur cette route est donc une immense aide destinée à soulager des riverains espérant que la modernisation des barrières ira de pair avec le changement des mentalités de la part des Forces de sécurité intérieure.

Rappelons que le Projet européen d’Appui au Redéploiement des Forces de sécurité intérieure et à la Restauration de l’Autorité de l’État en RCA a été lancé officiellement le 8 décembre 2018 à Bangui. Le projet a déjà procédé à des sessions de formation des agents FSI et entend continuer tout au long de l’année 2019. Ce projet est une initiative du gouvernement centrafricain, financé par l’Union européenne et mise en œuvre par l’opérateur Civi.Pol.

Plus de 3000 Centrafricains réfugiés au Nord-Ubangi après des affrontements dans leur pays

Ces réfugiés fuient les atrocités notamment dans les localités de la sous-préfecture de Zangba, de Basse Kotto en Centrafrique.

Bangui, 3 829 réfugiés centrafricains sont arrivés, depuis le début du mois d’avril, sur le sol congolais, précisément à  Mogoro, localité frontalière avec la République Centrafricaine (RCA), fuyant des affrontements armés entre la milice Séléka, en majorité constituée des musulmans, et celle d’Anti Balaka, composée des chrétiens.

A Mogoro, 45 km de Gbadolite, la Commission Nationale des Réfugiés (CNR) et le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) ont recensé la semaine dernière 1.096 ménages composés de 3.829 nouveaux réfugiés centrafricains. Ils sont constitués en majorité des femmes et des enfants.

Ces réfugiés fuient les atrocités notamment dans les localités de la sous-préfecture de Zangba, de Basse Kotto en Centrafrique. Certaines familles construisent des habitations de fortune du côté congolais à  Mogoro, Vara, Yebe 1 et Yebe 2, Wele, Kpetene, Gbango, tandis que d’autres se trouvent encore sur des îlots et bancs de sable sur la rivière Ubangi, frontière entre la RDC et la RCA.

Par ailleurs, les localités de Kambo et Lembo, au bord de la rivière Ubangi, auraient accueilli également d’autres vagues de réfugiés centrafricains. La plupart ont traversé bredouilles, et manquent de tout. Ils ont besoin notamment des nourritures, vêtements, ustensiles de cuisine.

Du côté congolais, l’on évalue à  4.850 les réfugiés centrafricains arrivés en avril.

En 2017, le HCR avait procédé à  l’enregistrement biométrique des réfugiés centrafricains à  Mogoro. Sur 1 4467 réfugiés, 877 avaient reçu leurs attestations après l’enrôlement biométrique.

L’appui aux secteurs sociaux de base au menu d’échange du Premier Ministre Firmin Ngrébada avec les partenaires au développement

Boali : un mort et plusieurs blessés dans un accident de la circulation

Le service de la gendarmerie territoriale de Boali a été appelé sur un lieu d’accident survenu à  Kassango ce mercredi 24 avril 2019.

Selon le commandant de brigade locale, l’accident a fait malheureusement un mort et quelques cinq (5) blessés transportés d’urgence à  l’hôpital de Boali à  la première heure de l’accident.

D’après la déposition faite à  la gendarmerie par le chauffeur du camion accidenté, son véhicule aurait eu un problème technique lié aux pressions d’air quelques minutes plus tôt alors qu’il demandait à  tous les passagers de descendre du camion avant la montagne de Kassango.

C’est ce qui a été fait, malheureusement la victime, une dame plus âgée, explique être très fatiguée de pouvoir marcher à  pied sur la colline de Kassango. Elle a dà» rester dans le camion jusqu’à  son accident.

Selon nos informations, le camion, qui a quitté Bangui vers 17 heures pour la ville de Bossangoa, appartenait à  Monsieur Guy Nganatoua.

Selon le propriétaire, il doutait sérieusement de la fiabilité de son véhicule à  atteindre Bossangoa avec tout son problème technique, mais le chauffeur et ses apprentis l’auraient persuadé de leur laisser faire ce voyage.

Entre temps, les enquêteurs de la gendarmerie ont constaté que le chauffeur aurait pris de l’alcool avant l’accident. En plus, l’assurance du camion n’est plus valide au moment de l’accident. Ce qui est plus grave pour le propriétaire qui pourrait être poursuivi au pénal comme au civil.

Cependant, le corps de la victime a été transporté à  la morgue de l’hôpital de l’Amitié à  Bangui le même jour vers 21 heures.

Baboua: le mercenaire Abdoulaye Miskine a intenté une opération terroriste

Le numéro un des terroristes en Centrafrique qu’est Abdoulaye Miskine vient de parler de lui une fois de plus, à  travers une opération menée contre un véhicule de transport en provenance de Garoua-Boulaï, ville frontalière du Cameroun avec la RCA.

Selon les informations qui sont parvenues du village Ndiba, en allant vers Fambele situé à  quelques kilomètres de Bouar, ce véhicule transporte des commerçants à son bord pour se diriger vers Baboua. Arrivé, au niveau du village Ndiba, c’est la tristesse et la désolation avec les éléments d’Abdoulaye Miskine de FDPC qui, tiraient en l’air pour effaroucher les passagers en question.

Pris de peur, le conducteur a freiné pour s’enquérir de ce qui est de la réclamation de ces criminels. Ouf ! C’est le dégât incroyable du genre terroriste mené cette fois-ci par ces sanguinaires qui sont pilotés par leur mentor Abdoulaye Miskine qui est chouchouté par l’un des bras des français en Afrique centrale.

L’on apprendra quelques heures après cet incident criminel que le véhicule a été incendié et que les passagers ont été pris en otage. Les criminels d’Abdoulaye Miskine réclament une rançon de 50 millions de FCFA pour que leurs « proies » soient relaxées.

Voilà  qu’une fois de plus, le mercenaire Abdoulaye Miskine de son vrai nom Martin Koumtamadji, vient de bomber son muscle comme quoi, il est le véritable sanguinaire qui fait la pluie et le beau temps. La réponse qu’il faut pour ce criminel patenté, c’est l’usage de la force puisque l’article 35 de l’accord de paix signé l’a si bien signifié. Abdoulaye Miskine qui a fait preuve d’une violation exagérée de cet accord de paix, ne peut cette fois-ci, échappé aux mesures draconiennes qui sont prises contre lui et ses mercenaires recrutés au Congo, au Cameroun et Bocaranga qui font entrave à  la libre circulation sur l’axe nationale 1.